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Azul,

 

Voilà, l'idée m'est venue en lisant les états d'âme de Rihame. J'ai commencé ce Voyage de nuit ailleurs, sur un autre forum... je n'y vais plus depuis longtemps... je voudrais les continuer ici...

 

 

Tu vois, ḤEMLEƔ-KEM, ton avion décolle déjà, alors que j'ôte aux temps futurs ses oeillères. Aux nuits ses esseulements. Le jour se conjugue à la viduité de mes doigts qui trifouillent ta non présence. Je m'adosse au mur de la patience. Puisque l'attente se déhanche en parfaite catin dans mes veines.

 

L'attente est une grue dont les pieds sont englués dans la gadoue d'un amour précaire. Je te vois partir déjà vers d'autres bivouacs. D'autres bras. Tu auras beau, ô ma libellule, tenter le pluriel. L'amour ne se conjugue qu'à l'unité.

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D'une main, je gommerai un espace. J'effacerai une ville. Je touillerai le mirage hivernal de Ghardaïa, pour terrasser le sortilège et casser le vacarme de mon coeur.

 

De l'autre, je tenterai encore une fois le rêve pour freiner la vindicte du temps sur un os sans moelle. De toi à moi, j'apprête l'esquif à nos blessures communes...

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Ddin yemmas !

Je n'entre pas dans le sillage des jours. Je n'en veux pas !

Ddin yemmas !

Il y a mon poème qui béquille mes peurs. Puis ELLE arriva, chevauchant le rêve qu'Elle m'offre, sans violence, en aire rapprochée. Après je me surprends à AIMER. A REVER.

 

Mais, vite, ELLE a compris au vol mes indigences.

Je suis le mendiant de l'amour. Je fais la manche sur le trottoir des amours impossibles, quand le moindre ourlet féminin me fait chavirer le coeur.

A l'annonce de la nuit, j'endosse l'habit de la dérision pour me retrouver.

 

Je ne dors pas : je tente l'oubli.

 

Et pourtant ḥemleɣ ddin yemmas !

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Je n'écris pas un poème cette fois-ci. Tu me le dictes et je le bleuis au bénéfice de la mer. Seigneur, protégez-la !

Protégez-moi de la cécité de mes doigts !

Seigneur, j'ai cru la voir en rêve cette nuit,

Seigneur, j'ai cru l'avoir en rêve cette nuit,

gerbes de lumière pour dire l'éternité de demain.

Puis j'ai vu la Tour Eiffel lui faire des ronds de jambe, l'oeil coquin, le sourire charmeur et le coeur en chamade.

J'ai vu la Seine éructer des corolles d'eau impossible à saisir, sous ses pas tissant un entrelacs de générosité et de sérénité.

J'ai vu le soleil se lever, s'étirer et se coucher, à l'inaccessible commissure de son sourire.

J'ai vu une fleur dorée pousser sur son ongle, et son ongle s'épanouir sous les couleurs de l'arc-en-ciel.

J'ai vu New York imposer son architecture à l'envers de son regard. Et écouté Sinatra la chanter en accord avec mon rêve. J'ai vu la mer à Azeffoun, sous le sourire éternel de Djaout, lover sa vague sous le poplité de son genou.

J'ai vu, oui j'ai vu, dans mon rêve un autre rêve plus fou que le mien m'ouvrir ses horizons.

Ce soir, ô mes amis d'Alger, je n'écris pas un poème funambule, je fais une déclaration d'amour....

Une déclaration ...

d'...

a

m

o

u

r

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Ad vula3 yun ...C'est comme ça qu'il lui plaît de l'appeler

Fihel el hadra ...Yek uliss s kulci yehssa

Fihel tinine i d tva3 et madit

Anagh tazrid uliw yidess yabwot...

 

 

 

L'avatar ...ddin yemmas aussi

Quand la pâleur gagne le coeur

Il n ya plus de place à la beauté

 

Oui, je crois que j'ai vieillé

De 10 ans depuis

Depuis que je ne sais aimer

 

Depuis que le goût de l'amour

Est devenu amer

Je survis

Je ne fais que survivre...

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Ad vula3 yun ...C'est comme ça qu'il lui plaît de l'apeller

Fihel el hadra ...Yek uliss s kulci yehssa

Fihel tinine i d tva3 et madit

Anagh tazrid uliw yidess yabwot...

 

 

 

L'avatar ...ddin yemmas aussi

Quand la pâleur gagne le coeur

Il n ya plus de place à la beauté

 

Oui, je crois que j'ai veillé

De 10 ans depuis

Depuis que je ne sais aimer

 

Depuis que le goût de l'amour

Est devenu amer

Je survis

Je ne fais que survivre...

j'adore trop beau ;)

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Trente-huit hivers ont givré mes illusions et blanchi irrémédiablement mes tempes. Ce n'est que moi, entoilé dans ma gaucherie. Moi ? Le trentenaire parvenu de l'amour, le naïf, le nigaud, qu'ai-je donc appris d'utile ? L'amitié ? Je déconstruis, désormais, ô Toi, mon jumeau visionnaire. L'amour ? Dites à ce con d'Elsa qu'il peut se retourner dans sa tombe, car il a raison pour l'éternité. "Il n'y a pas d'amour heureux", sinon dans le bris de sexe. Le bonheur ? Avez-vous la recette ? Moi ? Je m'en bats les testicules. Trente-huit hivers ... Puis tu arrivas, hirondelle noctambule. J'ai feint d'ignorer qu'une hirondelle ne peut supporter, à elle seule, sous ses ailes frêles, la magie d'un printemps.

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  • 2 weeks later...
Trente-huit hivers ont givré mes illusions et blanchi irrémédiablement mes tempes. Ce n'est que moi' date=' entoilé dans ma gaucherie. Moi ? Le trentenaire parvenu de l'amour, le naïf, le nigaud, qu'ai-je donc appris d'utile ? L'amitié ? Je déconstruis, désormais, ô Toi, mon jumeau visionnaire. L'amour ? Dites à ce con d'Elsa qu'il peut se retourner dans sa tombe, car il a raison pour l'éternité. "[b']Il n'y a pas d'amour heureux[/b]", sinon dans le bris de sexe. Le bonheur ? Avez-vous la recette ? Moi ? Je m'en bats les testicules. Trente-huit hivers ... Puis tu arrivas, hirondelle noctambule. J'ai feint d'ignorer qu'une hirondelle ne peut supporter, à elle seule, sous ses ailes frêles, la magie d'un printemps.

 

 

Trente huit hivers, tu as aimé ...Les avoir comme je les ai

Mais hélas entre toi et moi, des années...Une femme et une adorable fille

Et peut-être un futur bébé qui sait?

 

Trente huit hivers, vers l'avant m'ont propulsés...Mais il s'avère que dans notre année je vis

encore et encore et reste sous son effet

 

Je t'ai appellé monsieur sourcils...Tu m'as baptisé fée d'amour

Tu ne sais pas oh! combien est dur mon exil...Toute ma kabylie sent ton odeur

Qu'il pleuve qu'il fasse nuit

Quand je suis triste c'est tes traces que je suis

Anda tellid arzud felli!

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Mes doigts ont honte de squater d'autres lieux

Combien de cieux

se dressent entre nous deux?

 

 

Sur des drapts de certitude me suis endormie

Sans savoir que tu tenais le bout qui me mettrait à ras le sol

Tu as tiré et pas de bol

Je n'etais pas armée

Et sous tes mots je me suis écroulé...

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Trente huit étés, où j'etais bergère dans ma vaste forêt, Pourquoi donc as-tu sauté au dessus des frontières qu'ils nous ont dressé, tamliht, tizi , i3azzuggen mais c'etaientt tous des lieux où on etait sensés se croiser...

ALORS, pouquoi ça n'a jamais été le cas, ailleurs que cette toile d'araignée que Bill Gates a tissé! ayen, we3lèche, why, pourquoi!!!!!

Sommes-nous sommés de se soumettre aux lois, que tu as voulu abolir et qu'enfin tu n'as fait que resortir

Ayen

Pourquoi?!

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  • 3 weeks later...

Tu m'esquisses

A angle plat

De tes saisons effilées.

Tu m'écris

A mots télégraphiques

Mes escales ponctuelles.

Tu m'asticotes

Par colères infécondes

Pour écolier invariant.

 

Aveu :

J'ai déjà conjugué

L'Ailleurs

A l'ancre du "Bateau ivre"

Puis Jules Verne

En 80 jours

M'apprit le monde

Quand Bob Dylan

Souffla dans le vent

De l'Ile de Wight.

 

Ton sourire

Porte tous mes voyages intérieurs.

Ton univers,

Iles lointaines à perte de rêve

Que spolie le vertige.

Je n'ai nulle ruse

A circonscrire

Au moment de tes partances

A inventer

Une cinquième saison

A tes cernes bleuis.

Le nuage de mars

Qui marie pluie et soleil

Apporte

A mes oreilles flétries

Tes îles lointaines à perte de sable

Que désarçonne le vertige.

 

Fête du chacal, dit-on !

Dans mon enfance débris.

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Paris, Paris, je ne souhaite pas te connaitre

Car jamais dans tes rues, aucun sentiment n'aurait pu naitre

Paris, ville de l'amour

Auberge du bonheur

Pour moi, tu es malheur

Temple d'horreur

 

Paris, ta lumière est,

Artificielle même pas réelle

 

Paris, rien en toi n'est naturel

Même pas ta Tour Eiffel

 

Paris, tu vends les sentiments

Comme tu vendais des désherbants

Toujours au plus offrant...

 

Paris, tes caves puent l'alcool

Et même Pigalle a maintenant un protocole

Alors que jadis n'était qu'un sous sol

Sur lequel les commerçantes de chair avaient le contrôle

 

Paris, je te hais

Car tu me l'as pris

De toi, il est épris

pu*** de ville

A toi, il est enchainé

soumis et plié

Comme tout autre condamné!

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