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Les Indiens attaquent le Québec; Jean Charest s’en lave les mains.


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Reconnu depuis longtemps pour sa diligence en matière des respects des droits de l’homme, le Canada, dont la province du Québec se distingue par sa langue et son programme Vert, en porte-à-faux avec le fédéral, change sensiblement de statut aux yeux du monde. Le Canada, en effet, avec son exploitation des sables bitumineux, bafoue tous les efforts internationaux pour contraindre les pays industrialisés à réduire leur pollution et protéger l’environnement. Mais ce qui aggrave son cas, c’est que le Québec s’est joint à cette politique de l’hypocrisie.

 

Le ministre en chef du Québec, Jean Charest, nous trompait lorsqu’il pointait du doigt Steven Harper, le premier ministre du Canada, pour ses piètres performances en matière de protection de l’environnement. Cela n’a pas empêché le Canada de réduire davantage son objectif dans ce domaine, une cible qui était déjà considérée comme trop basse. Dans notre illusion de citoyens, nous étions fiers de notre ministre, et du Québec tout entier, car ils se démarquaient de cette politique qui protège l’industrie du pétrole des sables de l’Alberta, si désastreuse pour l’image du Canada. Ce faisant, Steven Harper décourage ainsi les autres pays dans leurs efforts à trouver des solutions plus propres pour l’exploitation de leurs ressources.

 

Mais nous avons vite désenchanté. Jean Charest, qui entreprend en ce moment une tournée internationale, veut avant tout signer des contrats lucratifs avec les gros légumes, puisque les grosses huiles n’ont plus les voiles en poupe. Le premier endroit où il descend quand il arrive en Russie, sachant que ses compatriotes le suivent à la trace, c’est d’aller manger dans un McDonald! On en est encore là. . . C’est normal, ce sont toujours les mêmes acteurs sur la scène politique et culturelle qu’il y a vingt ou trente ans. Ces personnalités, en général, formées à la vielle école, ne s’intéressent pas au bien-être de la civilisation. C’est à croire qu’ils ne savent pas ce que cela signifie. Ce sont les nouvelles générations de citoyens qui les pressent à agir en conséquence. Sinon, ils ont en rien à foutre. Le junk food, c’est une industrie qui génère des sommes d’argent considérables. Tant pis pour la santé. L’économie passe avant. Évidemment, s’il est prouvé que les soins de santé dépassent le profit que l’État engrange par les taxes et qu’il réduit l’avantage économique qu’offrent par exemple l’exploitation des McDonalds, à ce moment-là, il sera bien assez tôt de sortir le costume du pédagogue. Comme cela s’est produit avec l’industrie du tabac. Mais pour le directeur général du Québec, nous n’avons pas encore atteint le fond du tonneau; les citoyens bouffent toujours au lieu de manger; il peut donc continuer à lui faire avaler des couleuvres.

 

Tout récemment, il a été chahuté lors de son voyage en Inde. Des citoyens, offusqués par sa conduite irresponsable envers les ouvriers indiens, sont montés au créneau et ont l’intention de lui faire mentir le proverbe. Le contentieux oppose des syndicats de ce pays contre le gouvernement du Québec et Jean Charest. Ce dernier est en train de faire la promotion, sans scrupules, du dangereux poison qu’est l’amiante; le Québec est déterminé à le leur vendre. Bien que le produit soit interdit au Canada, à cause de ses méfaits reconnus dangereux, nos politiciens continuent à l’exporter vers les pays pauvres pour remplir les coffres du gouvernement.

 

Il n’y a pas de doute, Charest connait parfaitement le danger que représente l’amiante pour ceux qui le respirent; plus d’une centaine de scientifiques s’opposent à son projet et lui ont manifesté leurs désapprobations. Mais Charest s’en lave les mains. Il a la côte en ce moment. On l’aime beaucoup à l’étranger. Il a beaucoup d’humour et ça plaît. Pour faire taire les mauvaises langues parmi ses concitoyens, il s’est prononcé sur la question devant les journalistes. Ce qui se passe dans le pays qui importe l’amiante, ne le regarde pas. Les avertissements pour son utilisation sont dans la notice d’emploi. Ils n’ont qu’à s’arranger avec elle. Charest dixit.

 

Si au Canada, lorsque qu’on trouve encore ce minéral dans les vielles habitations, d’extrêmes précautions sont prises lors de la manipulation; en Inde, le mal qu’il cause chez ces ouvriers est sans commune mesure avec notre situation. Là-bas, les employés qui travaillent avec cette matière nocive ne bénéficient pas de protection pour atténuer les conséquences qu’induit la proximité avec ce produit. Charest sait très bien que les ouvriers indiens n’ont en général qu’un foulard en coton pour se protéger et que les autorités indiennes, les politiciens, n’ont en cure. Il suffit de se rappeler le peu d’entrain que les Américains ont démontré à punir les responsables du drame, drame qui a cependant frappé des milliers d’individus lors de l’explosion chimique de l’usine à Bhopal. Ce n’est pas quelques cancers par mois qui vont l’empêcher de dormir, et surtout pas de faire des affaires au nom de la Belle province.

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  • 2 weeks later...

Argument : -les Hindous sont responsables du déroulement de leurs projets sur leur territoire. Pourquoi Charest devrait-il prendre en considération leurs politiques et leurs lois? C’est ridicule.

-On peut par conséquent, selon cette logique, comprendre ce qui se passe en Afghanistan. Les prisonniers, fait par les soldats canadiens, sont les plus nombreux, par rapport aux autres pays, a être livrés au gouvernement afghan dont on sait que presque tous seront torturés. C’est bien cela que vous nous dîtes, que ce n’est pas notre affaire, que les Afghans sont responsables de leur incurie chez eux, pas nous. Il en va de même pour l’Inde ou n’importe quel autre pays.

-Tout à fait! La loi du marché régulera tous ces défauts. Nous sommes des libéraux, pas des conservateurs. Nous croyons à la force de la libre entreprise pour régler ces problèmes, à la responsabilité des citoyens pour rejeter ce qui ne convient pas à leurs conditions. Nous ne voulons pas créer un monde d’assistés dont l’État organiserait tout pour eux. L’économie et la richesse permettra à l’Inde, grâce à des projets comme celui-ci, d’enrichir des individus qui, à leur tour, enrichiront leurs semblables. Voilà la vision des libéraux.

 

Je devrais écrire ce p'tit bout de moi en signature:

 

Peuples du mensonge

Je m’adresse à vous

Vos maîtres sont des pilleurs

Je vous dénonce !

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