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Tu sais ?

a chaque fois ou un passage me plait je le note (j'en ai pleins dailleurs )sans prendre sa reference

je devrais le faire

 

Oui, ça m'arrive aussi! d'ailleurs j'en ai un que j'ai noté et que je trouve magnifique, voici:

 

"A tous ceux qui paient de leurs douleurs et de leur sang leur attachement à la justice,

A tous les Vieux Vertueux qui donnent des leçons de jeunesse à leurs enfants,

 

A tous ces jeunes Bien-Guidés qui montrent le chemin de la piété à leurs péres,

 

A tous ceux qui ne craignent dans la cause de Dieu le reproche de personne....."

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Guest Balance
Oui, ça m'arrive aussi! d'ailleurs j'en ai un que j'ai noté et que je trouve magnifique, voici:

 

"A tous ceux qui paient de leurs douleurs et de leur sang leur attachement à la justice,

A tous les Vieux Vertueux qui donnent des leçons de jeunesse à leurs enfants,

 

A tous ces jeunes Bien-Guidés qui montrent le chemin de la piété à leurs péres,

 

A tous ceux qui ne craignent dans la cause de Dieu le reproche de personne....."

 

il est magnifique mass

voilà un autre :" le semeur peut se tromper et semer ses pois au hazard , les pois ne se tromperont pas , ils se contenteront de pousser de travers "

a méditer

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Guest hermione
Source délicieuse, en misère féconde ,

Que voulez-vous de moi, flatteuses voluptés ?

Honteux attachements de la chair et du monde,

Que ne me quittez-vous, quand je vous ai quittés ?

 

 

tres jolie

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Guest hermione

Châtiment de l'orgueil

En ces temps merveilleux où la Théologie

Fleurit avec le plus de sève et d'énergie

On raconte qu'un jour un docteur des plus grands,

- Après avoir forcé les coeurs indifférents ;

Les avoir remués dans leurs profondeurs noires ;

Après avoir franchi vers les célestes gloires

Des chemins singuliers à lui-même inconnus,

Où les purs Esprits seuls peut-être étaient venus, -

Comme un homme monté trop haut, pris de panique,

S'écria, transporté d'un orgueil satanique :

" Jésus, petit Jésus ! je t'ai poussé bien haut !

Mais, si j'avais voulu t'attaquer au défaut

De l'armure, ta honte égalerait ta gloire,

Et tu ne serais plus qu'un foetus dérisoire ! "

 

Immédiatement sa raison s'en alla.

L'éclat de ce soleil d'un crêpe se voila ;

Tout le chaos roula dans cette intelligence,

Temple autrefois vivant, plein d'ordre et d'opulence,

Sous les plafonds duquel tant de pompe avait lui.

Le silence et la nuit s'installèrent en lui,

Comme dans un caveau dont la clef est perdue.

Dès lors il fut semblable aux bêtes de la rue,

Et, quand il s'en allait sans rien voir, à travers

Les champs, sans distinguer les étés des hivers,

Sale, inutile et laid comme une chose usée,

Il faisait des enfants la joie et la risée

 

Charles BAUDELAIRE

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Guest hermione

je regarde le film will hunting

et la j'adore ce passage

en faite il parle la a un pseudo etudiant qui veut faire son intello ..:D

 

Ce qu’il y a de triste pour un type comme toi, c‘est que dans 50 ans tu vas commencer à penser par toi même et tu vas découvrir le fait qu’il y a 2 certitudes dans ta vie : primo, t’es pas fait pour penser et deuxio, tu as pommé 150 milles dollars pour un enseignement que t’aurais trouvé pour 1 dollar 50 d’amende de retard à la bibliothèque municipale.

- Oui mais moi j’aurai mon diplôme et tu serviras à mes gosses des frites dans un drive-in quand je les emmènerai skier à la montagne.

- Oui, peut être. Mais au moins j’aurai ma personnalité.

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je regarde le film will hunting

et la j'adore ce passage

en faite il parle la a un pseudo etudiant qui veut faire son intello ..:D

 

Ce qu’il y a de triste pour un type comme toi, c‘est que dans 50 ans tu vas commencer à penser par toi même et tu vas découvrir le fait qu’il y a 2 certitudes dans ta vie : primo, t’es pas fait pour penser et deuxio, tu as pommé 150 milles dollars pour un enseignement que t’aurais trouvé pour 1 dollar 50 d’amende de retard à la bibliothèque municipale.

- Oui mais moi j’aurai mon diplôme et tu serviras à mes gosses des frites dans un drive-in quand je les emmènerai skier à la montagne.

- Oui, peut être. Mais au moins j’aurai ma personnalité.

 

c'est de quimurFrape

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Guest hermione
c'est de quimurFrape

je viens de dire que c'est du film will hunting

 

Synopsis : Will Hunting est un authentique génie mais également un rebelle aux élans imprévisibles. Il est né dans le quartier populaire de South Boston et a arrêté très tôt ses études, refusant le brillant avenir que pouvait lui procurer son intelligence. Il vit désormais entouré d'une bande de copains et passe son temps dans les bars a chercher la bagarre et à commettre quelques petits délits qui risquent bien de l'envoyer en prison. C'est alors que ses dons prodigieux en mathématiques attirent l'attention du professeur Lambeau, du Massachusetts Institute of Technology...

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je viens de dire que c'est du film will hunting

 

Synopsis : Will Hunting est un authentique génie mais également un rebelle aux élans imprévisibles. Il est né dans le quartier populaire de South Boston et a arrêté très tôt ses études, refusant le brillant avenir que pouvait lui procurer son intelligence. Il vit désormais entouré d'une bande de copains et passe son temps dans les bars a chercher la bagarre et à commettre quelques petits délits qui risquent bien de l'envoyer en prison. C'est alors que ses dons prodigieux en mathématiques attirent l'attention du professeur Lambeau, du Massachusetts Institute of Technology...

 

A DAC IL EST COOMME MOI S'LUI Là:45:

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Guest dihya67

et personne n'a cité kHALIL GIBRAN

quelle injustice !!!

 

A propos de la raison et de la passion

 

votre âme est souvent le théâtre de combats où le jugement de votre raison livre bataille contre l'appetit de votre passion

Si seulement je pouvais pacifier les éléments de votre âme, métamorphosant ainsi leur discorde et leur rivalité en mélodie et unité !....

......

votre raison et votre passion sont le gouvernail et les voiles de votre âme naviguante......

Que votre âme exalte votre raison à la hauteur de votre passion afin qu'elle puisse chanter....

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Salem

 

Un extrait que je ne peux pas mettre entièrement vu qu'il fait plus d'une page: Il commence ainsi:

 

« II y avait déjà bien des années que, de Combray, tout ce qui n'était pas le théâtre et le drame de mon coucher, n'existait plus pour moi, quand un jour d'hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j'avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. Je refusai d'abord et, je ne sais pourquoi, me ravisai. Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblent avoir été moulés dans la valve rainurée d'une coquille de Saint-Jacques. [Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d'un triste lendemain, je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j'avais laissé s'amollir un morceau de madeleine. Mais à l'instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d'extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m'avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. II m'avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu'opère l'amour, en me remplissant d'une essence précieuse

: ou plutôt cette essence n'était pas en moi, elle était moi. J'avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D'où avait pu me venir cette puissante joie ? Je sentais qu'elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu'elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D'où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Où l'appréhender? Je bois une seconde gorgée où je ne trouve rien de plus que dans la première, une

troisième qui m'apporte un peu moins que la seconde

.

 

[...]et termine ainsi:

 

Et chaque fois la lâcheté qui nous détourne de toute tâche difficile, de toute oeuvre importante, m'a conseillé de laisser cela, de boire mon thé en pensant simplement à mes ennuis d'aujourd'hui, à mes désirs de demain qui se laissent remâcher sans peine. Et tout d'un coup le souvenir m'est apparu. Ce goût, c'était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l'heure de la messe), quand j'allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m'offrait après l'avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m'avait rien rappelé avant que je n'y eusse goûté; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitté ces jours de Combray pour se lier à d'autres plus récents ; peut-être parce que, de ces souvenirs abandonnés si longtemps hors de la mémoire, rien ne survivait, tout s'était désagrégé ; les formes - et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel sous son plissage sévère et dévot s'étaient abolies, ou, ensommeillées, avaient perdu la force d'expansion qui leur eût permis de rejoindre la conscience. Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir. »

Marcel Proust, À la recherche du temps perdu. Du côté de chez Swann, 1913

 

L'extrait en entier:

La "madeleine" de Proust — Site

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Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille

Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,

Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,

Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.

 

Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,

Nous nous croirons encor de jeunes amoureux;

Et je te sourirai tout en branlant la tête,

Et nous ferons un couple adorable de vieux.

 

Nous nous regarderons assis sous notre treille,

Avec de petits yeux attendris et brillants,

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,

Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

 

Sur notre banc ami, tout verdâtre de mousse,

Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer.

Nous aurons une joie attendrie et très douce,

La phrase finissant souvent par un baiser.

 

Combien de fois jadis j'ai pu dire : "Je t'aime!"

Alors avec grand soin nous le recompterons:

Nous nous ressouviendrons de mille choses, même

De petits riens exquis dont nous radoterons.

 

Un rayon descendra, d'une caresse douce,

Parmi nos cheveux blancs, tout rose se poser,

Quand sur notre vieux banc, tout verdâtre de mousse,

Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer.

 

Et comme chaque jour je t'aime davantage,

Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain,

Qu'importeront alors les rides du visage?

Mon amour se fera plus grave et plus serein.

 

Songe que tous les jours des souvenirs s'entassent;

Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens:

Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent

Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens.

 

C'est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l'âge,

Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main,

Car vois-tu, chaque jour je t'aime davantage,

Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain.

 

Et de ce cher amour qui passe comme un rêve

Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur:

Retenir, s'il se peut, l'impression trop brève

Pour la ressavourer plus tard avec lenteur.

 

J'enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare,

Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours:

Je serai riche alors d'une richesse rare:

J'aurai gardé tout l'or de mes jeunes amours!

 

Ainsi de ce passé de bonheur qui s'achève

Ma mémoire parfois me rendra la douceur;

Et de ce cher amour qui passe comme un rêve

J'aurai tout conservé dans le fond de mon coeur.

 

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,

Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,

Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,

Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.

 

Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,

Nous nous croirons encore aux jours heureux d'antan,

Et je te sourirai tout en branlant la tête,

Et tu me parleras d'amour en chevrotant.

 

Nous nous regarderons, assis sous notre treille,

Avec de petits yeux attendris et brillants,

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,

Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

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Guest hermione

One Art by Elizabeth Bishop

 

The art of losing isn't hard to master;

 

so many things seem filled with the intent

 

to be lost that their loss is no disaster.

 

Lose something every day. Accept the fluster

 

of lost door keys, the hour badly spent.

 

The art of losing isn't hard to master.

 

Then practice losing farther, losing faster:

 

places, and names, and where it was you meant

 

to travel. None of these will bring disaster.

 

I lost my mother's watch. And look! my last, or

 

next-to-last, of three loved houses went.

 

The art of losing isn't hard to master.

 

I lost two cities, lovely ones. And, vaster,

 

some realms I owned, two rivers, a continent.

 

I miss them, but it wasn't a disaster.

 

--Even losing you (the joking voice, a gesture

 

I love) I shan't have lied. It's evident

 

the art of losing's not too hard to master

 

though it may look like (Write it!) like disaster.

 

un poeme queje dedie à ma meilleur amie

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Guest YinYang

Certes, ce sentiment

Qui m'envahit terrible et jaloux, c'est vraiment

De l'amour, il en a toute la fureur triste !

De l'amour, -et pourtant il n'est pas égoïste !

Ah ! que pour ton bonheur je donnerais le mien,

Quand même tu devrais n‘en savoir jamais rien,

S'il ne pouvait, parfois, que de loin, j’entendisse

Rire un peu le bonheur né de mon sacrifice !

Chaque regard de toi suscite une vertu

Nouvelle, une vaillance en moi ! Commences-tu

A comprendre, à présent ? Voyons, te rends-tu compte ?

Sens-tu mon âme, un peu, dans cette ombre, qui monte ?...

Oh ! mais vraiment, ce soir, c'est trop beau, c'est trop doux !

Je vous dis tout cela, vous m'écoutez, moi, vous !

C'est trop ! Dans mon espoir même le moins modeste,

Je n'ai jamais espéré tant! Il ne me reste

Qu'à mourir maintenant ! C’est à cause des mots

Que je dis qu'elle tremble entre les bleus rameaux !

Car vous tremblez ! car j'ai senti, que tu le veuilles

Ou non, le tremblement adoré de ta main

Descendre tout le long des branches du jasmin !

 

 

Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce ?

Un serment fait d'un peu plus près, une promesse

Plus précise, un aveu qui veut se confirmer,

Un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer;

C'est un secret qui prend la bouche pour oreille,

Un instant d'infini qui fait un bruit d'abeille,

Une communion ayant un goût de fleur,

Une façon d'un peu se respirer le cœur,

Et d'un peu se goûter, au bord des lèvres, l'âme !

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Guest YinYang

L'héautontimorouménos

 

Je te frapperai sans colère

Et sans haine, comme un boucher,

Comme Moïse le rocher !

Et je ferai de ta paupière,

 

Pour abreuver mon Saharah,

Jaillir les eaux de la souffrance.

Mon désir gonflé d'espérance

Sur tes pleurs salés nagera

 

Comme un vaisseau qui prend le large,

Et dans mon coeur qu'ils soûleront

Tes chers sanglots retentiront

Comme un tambour qui bat la charge !

 

Ne suis-je pas un faux accord

Dans la divine symphonie,

Grâce à la vorace Ironie

Qui me secoue et qui me mord ?

 

Elle est dans ma voix, la criarde !

C'est tout mon sang, ce poison noir !

Je suis le sinistre miroir

Où la mégère se regarde.

 

Je suis la plaie et le couteau !

Je suis le soufflet et la joue !

Je suis les membres et la roue,

Et la victime et le bourreau !

 

Je suis de mon coeur le vampire,

- Un de ces grands abandonnés

Au rire éternel condamnés,

Et qui ne peuvent plus sourire !

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Guest YinYang

Hymne à la beauté

 

Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme,

Ô Beauté ! ton regard, infernal et divin,

Verse confusément le bienfait et le crime,

Et l'on peut pour cela te comparer au vin.

 

Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore ;

Tu répands des parfums comme un soir orageux ;

Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore

Qui font le héros lâche et l'enfant courageux.

 

Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?

Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ;

Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,

Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.

 

Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ;

De tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant,

Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,

Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.

 

L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,

Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau !

L'amoureux pantelant incliné sur sa belle

A l'air d'un moribond caressant son tombeau.

 

Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe,

Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu !

Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte

D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu ?

 

De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène,

Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours,

Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! -

L'univers moins hideux et les instants moins lourds ?

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