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Les poésies de notre enfance


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Je vous propose dans ce sujet, de mettre les poésies que vous avez appris à l'ecole élèmentaire. Pour les poésies en langue Arabe, pourriez-vous s'il vous plait les traduire en Français. Merci:)

Je commence:

 

Le Cancre

 

Il dit non avec la tête

Mais il dit oui avec le coeur

Il dit oui à ce qu'il aime

Il dit non au professeur

Il est debout

On le questionne

Et tous les problèmes sont posés

Soudain le fou rire le prend

Et il efface tout

Les chiffres et les mots

Les dates et les noms

Les phrases et les pièges

Et malgré les menaces du maître

Sous les huées des enfants prodiges

Avec des craies de toutes les couleurs

Sur le tableau noir du malheur

Il dessine le visage du bonheur.

 

Jacques Prévert

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Salem alaykoum Massallia

 

J'espère que tu vas bien :)

 

J'aime vraiment ton idée de topic et retomber en enfance:D

 

Comme toi, c'est un poème de Jacques Prévert qui me vient à l'esprit et puis un autre qui m'a toujours marqué :

 

Chanson pour les enfants l’hiver

 

Dans la nuit de l’hiver galope un grand homme blanc.

C’est un bonhomme de neige avec une pipe en bois,

un grand bonhomme de neige poursuivi par le froid.

 

 

Il arrive au village.

Voyant de la lumière,

le voilà rassuré.

 

Dans une petite maison, il entre sans frapper

et pour se réchauffer

s’assoit sur le poêle rouge

et d’un coup disparaît,

ne laissant que sa pipe au milieu d’une flaque d’eau,

ne laissant que sa pipe et puis son vieux chapeau...

 

Et puis celui de Pierre de Menanteau que j'ai gardé en mémoire tellement je le trouvais drôle :lol:

 

Le grillon

 

- Je suis grillé, dit le grillon

Le feu a pris dans ma maison.

 

- Il est grillé, dit la fourmi

Quel bon rôti pour mon dîner !

 

Mais les pompiers, la sauterelle et le criquet

Ont mis l'échelle pour arroser cette maison

Où le grillon allait griller.

 

Enfin sauvé ! Merci pompiers !

Tous les cris-cris vont s'accorder

Et dans le rond de l'amitié

Toute la nuit nous danserons.

 

de Pierre Menanteau

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Guest dihya67

C'est en primaire que j'ai découvert la poésie, et ce sont les fables de Lafontaine qui m'ont marqué non pas à cause de la morale de l'histoire mais ça me paraissait curieux ces animaux qui parlaient

 

ma préférée de l'époque

La cigale et la fourmi

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Je vous propose dans ce sujet, de mettre les poésies que vous avez appris à l'ecole élèmentaire. Pour les poésies en langue Arabe, pourriez-vous s'il vous plait les traduire en Français. Merci:)

Je commence:

 

Le Cancre

 

Il dit non avec la tête

Mais il dit oui avec le coeur

Il dit oui à ce qu'il aime

Il dit non au professeur

Il est debout

On le questionne

Et tous les problèmes sont posés

Soudain le fou rire le prend

Et il efface tout

Les chiffres et les mots

Les dates et les noms

Les phrases et les pièges

Et malgré les menaces du maître

Sous les huées des enfants prodiges

Avec des craies de toutes les couleurs

Sur le tableau noir du malheur

Il dessine le visage du bonheur.

 

Jacques Prévert

 

Massa j'adore ton sujet la nostalgie d'une enfance ou nous etions si heureux sans soucis sans responsabilitès je vais me telèporter dans cette epoque si merveilleuse et retrouver les bancs des classes ou j'etais gamine

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Ce poème jamais je ne l'oublirai il me rappelle des doux souvenirs oh! l'enfance si seulement on pouvait y retournè

J'aime l'âne si doux

 

 

J'aime l'âne si doux

marchant le long des houx.

Il a peur des abeilles

et bouge ses oreilles.

Il va près des fossés

d'un petit pas cassé.

Il réfléchit toujours

ses yeux sont de velours.

Il reste à l'étable

fatigué, misérable.

Il a tant travaillé

que ça vous fait pitié.

L'âne n'a pas eu d'orge

car le maître est trop pauvre.

Il a sucé la corde

puis a dormi dans l'ombre.

Il est l'âne si doux

marchant le long des houx....

 

Francis Jammes

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Guest Balance
Je vous propose dans ce sujet, de mettre les poésies que vous avez appris à l'ecole élèmentaire. Pour les poésies en langue Arabe, pourriez-vous s'il vous plait les traduire en Français. Merci:)

Je commence:

 

Le Cancre

 

Il dit non avec la tête

Mais il dit oui avec le coeur

Il dit oui à ce qu'il aime

Il dit non au professeur

Il est debout

On le questionne

Et tous les problèmes sont posés

Soudain le fou rire le prend

Et il efface tout

Les chiffres et les mots

Les dates et les noms

Les phrases et les pièges

Et malgré les menaces du maître

Sous les huées des enfants prodiges

Avec des craies de toutes les couleurs

Sur le tableau noir du malheur

Il dessine le visage du bonheur.

 

Jacques Prévert

 

Massallia

je ne t'ai pas reconnu avec cet avatar si ......(euuuh )

pour les souvenirs d'enfance , faut que je m'en rappelle d'abord

je reviendrai sur le topic promis

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Salem alaykoum Massallia

 

J'espère que tu vas bien :)

 

J'aime vraiment ton idée de topic et retomber en enfance:D

 

 

Alikoum Salam M'louka,

 

Ca va Hamdoullah, j'espere que toi aussi?

 

Merci pour le partage, je connaissais la premiére que tu as cité car je l'avais egalement apprise mais la deuxiéme fut une découverte.

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Massa j'adore ton sujet la nostalgie d'une enfance ou nous etions si heureux sans soucis sans responsabilitès je vais me telèporter dans cette epoque si merveilleuse et retrouver les bancs des classes ou j'etais gamine

 

Merci Alhouaria :)pour l'intérêt que tu portes à ce sujet et surtout merci pour ton poéme, je ne connaissais pas.

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Massallia

je ne t'ai pas reconnu avec cet avatar si ......(euuuh )

pour les souvenirs d'enfance , faut que je m'en rappelle d'abord

je reviendrai sur le topic promis

 

Pas de lézard Baba! je trépille d'impatience à l'idée de lire la poésie de ton enfance:D

 

Concernant le mouton en guise d'avatar, ne pense-tu pas que nous sommes tous des moutons????:confused:

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Victor Hugo

« Elle avait pris ce pli »

 

Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin

De venir dans ma chambre un peu chaque matin ;

Je l'attendais ainsi qu'un rayon qu'on espère ;

Elle entrait, et disait : « Bonjour mon petit père » ;

Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait

Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,

Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe.

Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,

Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant,

Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent

Quelque arabesque folle et qu'elle avait tracée,

Et mainte page blanche entre mes mains froissée

Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers.

Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts,

Et c'était un esprit avant d'être une femme.

Son regard reflétait la clarté de son âme.

Elle me consultait sur tout à tous moments.

Oh ! que de soirs d'hiver radieux et charmants

Passés à raisonner langue, histoire et grammaire,

Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère

Tout près, quelques amis causant au coin du feu !

J'appelais cette vie être content de peu !

Et dire qu'elle est morte ! Hélas ! Que Dieu m'assiste !

Je n'étais jamais gai quand je la sentais triste

J'étais morne au milieu du bal le plus joyeux

Si j'avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux.

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Victor Hugo

« Elle avait pris ce pli »

 

Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin

De venir dans ma chambre un peu chaque matin ;

Je l'attendais ainsi qu'un rayon qu'on espère ;

Elle entrait, et disait : « Bonjour mon petit père » ;

Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait

Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,

Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe.

Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,

Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant,

Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent

Quelque arabesque folle et qu'elle avait tracée,

Et mainte page blanche entre mes mains froissée

Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers.

Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts,

 

j'allais citer le meme, à la place :rolleyes: :

À MA MÈRE de (Théodore de Banville)

 

Lorsque, ma soeur et moi, dans les forets profondes,

Nous avions déchiré nos pieds sur les cailloux,

En nous baisant au front, tu nous appelais fous,

Après avoir maudit nos courses vagabondes.

 

Puis, comme un vent d'été confond les fraîches ondes

De deux petits ruisseaux sur un lit calme et doux,

Lorsque tu nous tenais tous deux sur tes genoux,

Tu mêlais en riant nos chevelures blondes.

 

Et pendant bien longtemps nous restions là, blottis,

Heureux, et tu disais parfois : "O chers petits,

Un jour vous serez grands et moi je serai vieille !"

 

Les jours se sont enfuis d'un vol mystérieux,

Mais toujours la jeunesse éclatante et vermeille

Fleurit dans ton sourire et brille dans tes yeux.

 

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Merci Linaradya:), pour rester dans le même sujet je vous propose une poésie de Maurice Carême

 

Maurice Carême

 

 

J’aime ma mère

 

 

 

J’aime ma sœur

 

Pour ses yeux clairs,

 

J’aime mon frère

 

Pour sa candeur,

 

J’aime mon père

 

Pour sa douceur

 

Et je ne dois

 

Sûrement pas

 

Dire pourquoi

 

J’aime ma mère.

 

Je me demande

 

Même parfois

 

Si je ne l’aime

 

Pas plus que moi.

 

N’est-elle pas

 

La vraie lumière

 

Qui nous éclaire,

 

Ma sœur, mon frère,

 

Mon père et moi?

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