Pr. Tournesol 10 Posted February 25, 2010 Author Partager Posted February 25, 2010 Ce n'est pas ton rôle...avoir de la compassion et aider même ponctuellement, c'est déjà très bien. Mais après, c'est le gouvernement qui doit prendre le relai et ne laisser aucun de ses enfants sur le bord du trottoir. La repentance existe pour l'Islam, sauf cas particulier. Mais des enfants....quand même En France, des familles connaissent le même sort. Parfois une famille entière (père, mère et enfants). Mais les enfants sont retirés de la rue et par la même occasion enlevés à leur parent. Je ne sais pas si c'est mieux au final. Je suis d'accord avec ca. La responsabilite des pouvoirs publiques est indeniable.. Mais l'etat ne doit pas remplacer la Morale ou l'Ethique comme dans certaines nations pour autant. C'est fou.. c'est aberrant.. que ca arrive dans une societe majoritairement musulmane en plus... Mais Sylla, lorsqu'un pere renvoie sa fille parce qu'elle est enceinte.. ce n'est pas au nom de la religion qu'il le fait... mais au nom de traditions obscures dont la source m'echappe completement. Pourquoi la societe algerienne est devenue si demissionaire ? ca c'est une question difficile.. mais la tragedie de la decennie passe y est pour beaucoup je pense. Citer Link to post Share on other sites
Nytch 10 Posted February 25, 2010 Partager Posted February 25, 2010 La souffrance des familles et des gens qui vivent dans des conditions précaires me désole vraiment . Parmi les pauvres il y a ces méprisables profiteurs qui abusent de la générosité des donneurs . C'est parceque j'ai trop vue de tromperie que je ne donne plus beaucoup comme avant . Mais que font les autorités ?... ; Déjà en Algérie il devrait y avoir un décret interdisant les femmes d'être répudiés car on en voit de plus en plus dans les rues ! . Puis il y a ce drôle de jeux que ce livre certaines municipalités , celui de se débarrasser de leurs < déficient mental > en les abandonnant dans d'autres villes . Citer Link to post Share on other sites
wolf spirit 10 Posted February 25, 2010 Partager Posted February 25, 2010 Salut, J'entends souvent en algerie les gens dire que les SDF ou les mendiants sont des vicieux qui profitent de la generosite des gens pour se faire des richesses personnelles et que de ce fait, il ne faudrait surtout pas les aider.. Il doit surement y avoir une part de verite dans ce constat.. mais pourquoi condamner des innocents pour des torts qu'ils n'ont pas fait ? .. je pense qu'il est preferable d'"aider" une personne qui ne manque de rien que de priver une personne dans le besoin lorsqu'on le peut, non ? En particulier les femmes avec enfants ! Je ne peux pas imaginer qu'elles jouent de la comedie, c'est inconcevable. Un article de liberte d'aujourd'hui.. eclaire un peu mieux sur les conditions de cette partie de la societe totalement exclue. -- Leurs histoires personnelles sont souvent pathétiques SDF : les “grands exclus” Lors d’une nuit, sous la vague de froid qui a sévi depuis près d’une semaine ces derniers jours, nous sommes allés à la rencontre des sans-abri de la ville d’Alger. 20h30 : alors que la pluie commence à tomber, nous sommes allés à la recherche des sans-abri. Assise avec un petit garçon à ses côtés sur un banc d’un abribus du côté du Palais du peuple, une jeune femme refuse au début de nous parler, mais avec un peu d’insistance, elle finit par lâcher qu’elle est issue de Bab El-Oued et que le petit est son fils. “C’est ma mère qui m’a chassée de la maison quand j’avais 18 ans. J’ai appris à me défendre et avoir des amis qui me protègent. Je ne risque rien ici. Tout le monde me connaît. Les jeunes du quartier me protègent”, lancera-t-elle. Son histoire ressemble à celle de centaine de filles dans la rue. Tombée enceinte, les parents n’ont trouvé d’autresolution que de la mettre dehors. “Mon fils est scolarisé dans mon ancien quartier. Le soir, il reste avec moi dans la rue”, avouera-t-elle. Son souhait : avoir un petit chez-soi où elle pourrait élever son fils. Il pleut, il fait un froid glacial, Zohra est une habituée du quartier de la Grande-Poste. Âgée de 46 ans, elle survit grâce à la charité. “Je suis divorcée. J’ai frappé à toutes les portes mais personne n’a voulu m’aider. Je n’ai que la rue pour m’abriter et mes yeux pour pleurer de temps en temps. J’étais hébergée au centre de Birkhadem, mais ce lieu est insupportable. Nous sommes mêlées à des malades mentaux, à des voleurs et à toutes sortes d’agressions. Ici au moins, je peux me procurer un peu d’argent pour faire vivre mes enfants”, se console-t-elle. Un peu plus loin de Zohra, devant la porte de la Grande Poste, deux marginaux ont pris possession des lieux la nuit tombée depuis quelques années. Le premier est père de quatre filles qu’il n’a pas vues depuis 4 ans. “J’ai quitté ma ville natale, Oran, pour trouver un emploi à Alger. Je n’ai pas pu supporter de voir mes enfants mourir de faim. Je voulais gagner de l’argent et rentrer chez moi. Sauf que je n’ai pas pu trouver un emploi. Je passe mes journées à dénicher des petits boulots et le soir, je reviens ici”, racontera-t-il en confessant qu’il ne peut repartir chez lui les mains vides. “Bien que je ne sache pas ce que sont devenues mes enfants, je ne repartirai pas à Oran tant que je ne trouverai pas un travail qui me permettra de les nourrir”, répétera-t-il. Son voisin de fortune, un homme d’une cinquantaine d’années, préparait déjà sa couchette avec des bouts de carton. C’est avec beaucoup d’amertume qu’il parle de son père qui est la principale cause de son malheur. “Tout a commencé quand j’avais 6 ans. J’ai été violé par mon père. Ce harcèlement a duré pendant plusieurs années. De peur de me révolter et de le dénoncer, il m’a mis à la porte. J’ai dû me débrouiller comme je pouvais pour survivre à Alger, en vain. J’ai fini par trouver le moyen de partir en France où j’ai passé 12 ans de ma vie entre la rue et les centres d’accueil. Mais j’ai fini par rentrer tout en espérant intégrer le domicile familial. Malheureusement, mon père m’a déclaré qu’il ne veut plus me revoir et que si je m’approchais de son chez lui, il me tuerait. J’ai pris peur et je me suis réfugié dans la rue”, nous racontera-t-il avec beaucoup de mal. Il est 22 heures Direction, la placette en face de l’hôpital Mustapha, un lieu privilégié pour beaucoup de “marginaux”. À proximité du commissariat de police, ils ne dorment pas encore, ils discutent entre eux de choses et d’autres, et parfois avec des personnes habitant le quartier. Karima est âgée d’à peine 22 ans, mais elle en paraÎt plus. “Je suis une fille du village SOS de Draria. On refusant de me marier, les responsables de ce centre m’ont mise à la porte car je suis majeure. J’ai été hébergée au centre de Birkhadem, mais les responsables nous mettent à la porte le plus tôt possible. Sincèrement, nous préférons la rue. J ai un diplôme en pâtisserie, mais à quoi servira-t-il si je ne peux pas trouver du travail. Je n’ai pas de papiers d’identité, donc, je ne peux rien faire. Je veux avoir une vie normale. Aujourd’hui, je ne survis que grâce à la charité des bienfaiteurs”, déclare-t-elle. Les dangers de la rue, elle les côtoie tous les jours. “J’ai reçu quatre coups de couteaux sur différente parties de mon corps. Une agression qui m’a coûté 4 mois d’hospitalisation (coma), parce que je me suis défendue contre des délinquants qui voulaient me violer”, avouera la malheureuse, en larmes. Mourad est également “fils de l’assistance”, nous dira-t-il. Il était hébergé au centre de Birkhadem mais pas pour longtemps. “À peine si on vous laisse cinq jours, ensuite, on vous met à la porte. Les responsables de ce centre prétendent vouloir nous aider pour la création d’une activité, en contrepartie on nous demande une somme de 20 000 DA. Quel est le SDF qui possède cette somme d’argent ?” se demande-t-il Issu de parents divorcés, ne supportant plus les cris des nouveaux conjoints de leurs parents, ils se sont retrouvés par la force des choses dans la rue. “Ni mon père ni ma mère n’ont voulu de moi après leur divorce. Je n’ai pas trouvé un endroit à part la rue. Ils sont nombreux, mes semblables. Ne nous demandez pas pourquoi nous sommes là, ni pourquoi nous nous droguons. Tout simplement parce que nous n’avons pas le choix. Nous voulons juste oublier nos malheurs dans l’alcool et la drogue et le danger qui nous guette dans la rue”, lancera, révolté, un jeune de 17ans. “Nous voulons juste la sécurité” 23h passées Grelottant, ils préfèrent affronter le froid, la faim mais pas l’insécurité. “Nous choisissons de nous installer à côté des commissariats de police, des hôpitaux et des institutions de l’État pour notre sécurité. Beaucoup de nos amis se sont fait agresser par des délinquants et des ivrognes. Ici, nous sommes en sécurité”, soulignera une jeune femme allongée en face d’un commissariat. Ramenés de force par les agents de sécurité vers le centre de Birkhadem, ils dénoncent les conditions de vie dans ce dernier. “C’est pire que la rue. Nous sommes menacés par les vols et le racket par d’autres SDF”, martèle la majorité de ces sans-abris. À quelques mètres du CHU Mustapha, des dizaines de femmes, dont la majorité est des divorcées, sont assises devant les portes des immeubles. “Ne me parlez surtout pas de loi, ni de droit. Si nous sommes dans la rue, c’est parce que personne ne nous protège. Je suis divorcée depuis 5 ans. Mes parents m’ont demandé d’abandonner ma fille si je veux réintégrer le domicile familial. Chose que j’ai refusée. Aujourd’hui, je n’ai qu’un souhait, c’est de protéger ma fille des agressions quotidiennes. Je veux que ma fille soit prise en charge par une famille le temps que je trouve un toit”. Le visage inondé de larmes, elle nous prie de prendre sa fille avec nous. “Sauvez-là, s’il vous plaît”, suppliera-t-elle. Une autre nous avouera qu’elle ne cherche que la sécurité : “Nous nous abritons à l’intérieur de l’hôpital, devant le commissariat et des fois dans les cages d’escalier si les habitants ne nous chassent pas.” En effet, la plupart de ces exclus de la société ne cherchent que la sécurité qui est plus importante des fois que la nourriture et l’habit. “Nous attendons minuit et nous nous installons à l’intérieur de l’hôpital. Je me sens en sécurité ici”, selon des témoignages. Ils ont choisi les alentours de la mosquée El-Rahma pour en faire leurs quartiers. Allongés sur des cartons, sous une tente fabriquée de cartons et de grands sachets en plastique, ces sans domicile fixe risquent chaque jour leur vie. “Revenez demain, j’ai pris des médicaments. Je ne peux pas sortir de ma tente”, nous dira une voix, membre d’une famille expulsée de son logement. “C’est un couple de vieux expulsé par leur propre fils de leur appartement qui est juste en face”, nous renseignera une femme. “Je vais vous guider vers d’autres SDF qui pourront vous parler”, nous proposera cette dernière. que veux-tu, ce bled est pourri jusqu'a la moelle. et ce, depuis 1962. houkoumaten wa chaaboun......tous pourris.:detective: Citer Link to post Share on other sites
Jasmine77 10 Posted February 25, 2010 Partager Posted February 25, 2010 que veux-tu, ce bled est pourri jusqu'a la moelle. et ce, depuis 1962. houkoumaten wa chaaboun......tous pourris.:detective: Tous les pays trainent leurs lots d'exclus ou de sdf... la situation n'est pas meilleure au Japon, où depuis le debut de l'année on a vu apparaître un nouvelle forme de délinquance "celle du 3è âge". Ce sont des vieillards sans revenus, ni pensions de retraite qui commettent des larcins pour être envoyés en prison, où ils seront pris en charge. Citer Link to post Share on other sites
luminelle 10 Posted February 25, 2010 Partager Posted February 25, 2010 Tous les pays trainent leurs lots d'exclus ou de sdf... la situation n'est pas meilleure au Japon, où depuis le debut de l'année on a vu apparaître un nouvelle forme de délinquance "celle du 3è âge". Ce sont des vieillards sans revenus, ni pensions de retraite qui commettent des larcins pour être envoyés en prison, où ils seront pris en charge. Connais pas du tout ce phénomène!:eek: Citer Link to post Share on other sites
Jasmine77 10 Posted February 25, 2010 Partager Posted February 25, 2010 Connais pas du tout ce phénomène!:eek: Si, ils ont même prévus des quartiers de "séniors" dans les prisons. Ce qui est incroyable, ce sont les moyens consacrés aux prisons (rien à voir avec la France). Les japonais vivent très longtemps et ceux qui sont en prison, avoisinent les 9O ans (véridique !), alors les surveillants doivent s'adapter et faire avec tous les problèmes liés au 3è âge : la nourriture est adaptée, les soins également. C'est assez hallucinant :confused: Si je trouve une video, je ne manquerais pas de la mettre. Citer Link to post Share on other sites
luminelle 10 Posted February 25, 2010 Partager Posted February 25, 2010 Si, ils ont même prévus des quartiers de "séniors" dans les prisons. Ce qui est incroyable, ce sont les moyens consacrés aux prisons (rien à voir avec la France). Les japonais vivent très longtemps et ceux qui sont en prison, avoisinent les 9O ans (véridique !), alors les surveillants doivent s'adapter et faire avec tous les problèmes liés au 3è âge : la nourriture est adaptée, les soins également. C'est assez hallucinant :confused: Si je trouve une video, je ne manquerais pas de la mettre. Merci pour toutes ces infos jas :o Citer Link to post Share on other sites
Jasmine77 10 Posted February 25, 2010 Partager Posted February 25, 2010 Merci pour toutes ces infos jas :o De rien J'ai trouvé ça : - Intérêt-général.info et ça :[V] " type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344">[/V] Je cherchais le reportage que j'ai vu sur 66 minutes, mais je ne le trouve pas. Citer Link to post Share on other sites
linaradya 10 Posted February 26, 2010 Partager Posted February 26, 2010 L’image qu’on a de soi se lis dans le rapport qu’on a avec les autres… les SDF ne son pas les rejetés de la société , mais ses oubliés … On les voit, mais on fait mine de ne pas les voir… et on vie avec…en étouffant notre humanité meurtrie par l’indifférence et la culpabilité de notre incapacité de faire quelque chose pour eux… Le corp d’un homme rudement étalé sur le trottoir… Un père de famille, avec ses quatre enfants sur la marche d’un immeuble se protégeant de la pluie et des regards des passants … Une enfant dans les embouteillages, sans destination elle semble perdue, mais ce qu’elle a perdue c’est sa volonté sa foie en l’humanité, son innocence, sa beauté… Il m’est vraiment dur de vivre avec ces images et encore plus de dormir avec… Citer Link to post Share on other sites
Guest hermione Posted February 26, 2010 Partager Posted February 26, 2010 L’image qu’on a de soi se lis dans le rapport qu’on a avec les autres… les SDF ne son pas les rejetés de la société , mais ses oubliés … On les voit, mais on fait mine de ne pas les voir… et on vie avec…en étouffant notre humanité meurtrie par l’indifférence et la culpabilité de notre incapacité de faire quelque chose pour eux… Le corp d’un homme rudement étalé sur le trottoir… Un père de famille, avec ses quatre enfants sur la marche d’un immeuble se protégeant de la pluie et des regards des passants … Une enfant dans les embouteillages, sans destination elle semble perdue, mais ce qu’elle a perdue c’est sa volonté sa foie en l’humanité, son innocence, sa beauté… Il m’est vraiment dur de vivre avec ces images et encore plus de dormir avec… bonjour lindraya je suis d'accord avec toi sauf pour les enfants Citer Link to post Share on other sites
kabylfree 10 Posted February 27, 2010 Partager Posted February 27, 2010 je savais bien que tous ça existait,on lisant ça j'ai la chaire de poule et ça m'attriste vrement,j'aimerai tant aider mais comment,avec quoi,j'ai pas vrement assez pour aider tous ce bon monde mais bon je le fais quand j'en ai Citer Link to post Share on other sites
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