jahid 10 Posted February 28, 2010 Partager Posted February 28, 2010 La question du jour C’est la source qui a fait presser la détente Si personne ne peut dire comment les choses se seraient passées si le journal Ennahar n’avait pas publié un article mettant en cause, dans un dossier de corruption, la personne ayant assassiné Ali Tounsi, on sait par contre que ce dernier serait encore vivant si cet article n’avait pas paru jeudi dernier. Bien entendu, on ne peut exclure que le drame se produise quand même, plus tard, dans d’autres circonstances, une fois que le meurtrier, Oultache Choïeb aura pris connaissance de sa mise en cause et de sa déchéance, dans la mesure où tout cela repose sur une base solide, évidemment. Peut-être que les relations entre les deux hommes sont telles que le crime était inévitable. Il n’empêche, c’est l’article publié par Ennahar qui a fait que ce soit dans la matinée de ce jeudi qu’un cadre de la police a assassiné son supérieur – et ami, à ce qu’on raconte. Cela ne veut pas dire que le journal en question ait une responsabilité directe dans le drame. Il a eu un scoop, et il l’a publié, probablement comme l’aurait fait n’importe quel autre journal qui se serait trouvé dans son cas. Seulement voilà, il semble qu’Ennahar joue à l’égard de la DGSN le même rôle que d’autres journaux par rapport à d’autres sources. Chacun sa spécialité, son domaine de compétence, et celui d’Ennahar, c’est la DGSN. C’est ainsi que lorsque quelqu’un, ou une faction, de la boîte veut faire porter une information explosive à la connaissance du grand public, c’est à lui qu’il s’adresse. Cela peut expliquer pourquoi Oultache Choïeb, cette matinée, avait à la main ce journal en entrant dans le bureau de Ali Tounsi. C’est dans ce journal que d’autres avant lui avaient appris de fort mauvaises nouvelles les concernant. En revanche, la source du journal, quelle qu’elle soit, dont on ne peut d’ailleurs exclure qu’elle ait agi sur instruction, ne peut être aussi facilement dédouanée de toute responsabilité dans la tournure prise par les événements. Il n’empêche, Ennahar a joué dans cette triste affaire un rôle dont on n’aurait tort de croire qu’il sera sans conséquence sur la presse dans son ensemble, et notamment sur les journaux qui, comme lui, pervertissent la profession en se faisant le véhicule d’informations toutes faites, reçues par eux en toute passivité, et qu’ils sont de toute évidence tenus de publier telles quelles. Certes, ce qu’a fait en l’espèce Ennahar n’est pas exactement du même ordre que ce que font d’autres journaux dans le contexte actuel, marqué par la publication de nouvelles en rapport avec des affaires de corruption. Qu’il s’agisse de ce qu’on appelle l’affaire Sonatrach ou celle des contrats publics liés à la construction de l’autoroute Est/Ouest, les révélations ne sont intervenues qu’après que la justice eut été saisie des résultats des enquêtes correspondantes. Les sources des journaux ayant publié ces nouvelles ont veillé à ce qu’un juge d’instruction ait la primeur des éléments des dossiers respectifs avant de mettre à contribution leurs boîtes aux lettres habituelles. La source d’Ennahar ne semble pas avoir pris les mêmes précautions. Sinon, les choses se seraient passées différemment. En tout cas, Ali Tounsi serait vivant aujourd’hui si c’est par une autre source qu’un journal que son meurtrier avait appris la nouvelle de sa disgrâce, si disgrâce il y a. Certes, il est difficile aujourd’hui d’estimer l’impact de l’événement tant sur les relations entre les journaux et leurs sources que sur les modalités de la lutte contre la corruption, dont le Président a rappelé récemment qu’elle allait se poursuivre. Mais le fait que ce soit la première fois que la publication d’un article de presse ait provoqué la mort d’un important personnage de l’Etat ne peut pas être tenu pour un événement sans conséquence. Il va sûrement donner à réfléchir tant aux sources, dont elles savent maintenant qu’elles peuvent pousser à des meurtres, qu’aux journaux qu’elles alimentent en informations dont ceux-ci de toute façon ne peuvent juger la validité. Par Mohamed Habili Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted February 28, 2010 Partager Posted February 28, 2010 Enahar , Echourouk, ............ ne sont que des "papiers-poubelle" qui ne méritent même pas d'être mentionnés :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: Le problème entre les 2 hommes serait plus profond et tournerait autour de centaines de milliards et de refus d'assumer les responsabilité après s'être bien remplis les poches , j'utilise le conditionnel bien entendu :mdr: Monsieur Ladoz ne pense pas qu'un article d'un torchon puisse en être la cause directe ! Citer Link to post Share on other sites
Guest Balance Posted February 28, 2010 Partager Posted February 28, 2010 Enahar , Echourouk, ............ ne sont que des "papiers-poubelle" qui ne méritent même pas d'être mentionnés :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: Le problème entre les 2 hommes serait plus profond et tournerait autour de centaines de milliards et de refus d'assumer les responsabilité après s'être bien remplis les poches , j'utilise le conditionnel bien entendu :mdr: Monsieur Ladoz ne pense pas qu'un article d'un torchon puisse en être la cause directe ! On ne saura jamais le pourquoi de cet assassinat peu importe ,ça ne va pas changer grand chose c'est un avis démissionnaire je sais , mais je ne crois plus a la transparence ds notre bled Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted February 28, 2010 Partager Posted February 28, 2010 On ne saura jamais le pourquoi de cet assassinat peu importe ,ça ne va pas changer grand chose c'est un avis démissionnaire je sais , mais je ne crois plus a la transparence ds notre bled Je suis de votre avis , la vérité on ne la saura jamais :confused: Citer Link to post Share on other sites
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