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Face aux menées du lobby néocolonial autour de Camus

Alerte aux consciences anticolonialistes

Le Quotidien d’Oran, 01/03/2010

 

Le corps de Jeanson, le dernier de nos martyrs, n’a pas encore vraiment refroidi, que des institutions officielles algériennes rejoignent, dans une «émouvante communion» et un tapage médiatique sans précédent, la caravane célébrant l’écrivain et journaliste colonial

Camus, militant avéré et définitif de l’Algérie française.

La caravane qui sillonne aujourd’hui l’Algérie, associant nos institutions à celle de l’État français, ne lui rend pas seulement un hommage qui envahit tout l’espace médiatique algérien, de la télévision aux titres privés et qui a été constamment refusé notamment à Francis Jeanson. Elle constitue aussi une réhabilitation du discours de l’Algérie française. Le lobby néocolonial en est à sa deuxième campagne. La première a eu lieu en 2004 et 2005 accompagnant et légitimant la mise en place de la loi française du 23 février 2005. La campagne d’aujourd’hui encouragée après l’absence de réactions en 2005 va plus loin : elle criminalise nos maquisards, délégitime leur combat et les compare à l’OAS réactivant l’ancienne appellation de terroristes pour nos combattants et faisant passer les crimes de l’armée coloniale, de l’usage du napalm et de la torture à la corvée de bois, pour une violence légitime et légale. La participation d’institutions officielles algériennes, les émissions télé et

articles de la presse écrite dithyrambiques, l’accueil officiel, la décision de donner son nom à un édifice public et de lui ériger une stèle sera une première grande victoire de ce lobby néocolonial. Leur prochaine étape sera le centenaire de sa naissance en 2013. Avec la force de pénétration de ce lobby et ses capacités d’anticipation, il est clair que le manège commencera

en 2012, année du cinquantenaire de notre indépendance. Ce lobby va submerger ce grand événement sous la fête camusienne avec comme message : o combien de malheurs vous auriez évité en restant sous tutelle française. A la base de cet hommage une immense mystification veut nous faire passer l’image d’un Camus sensible à cette terre et à notre

peuple. Il n’est rien de tout cela. Sur le plan esthétique Camus était un écrivain colonial Edward Saïd en a dressé le portrait dévoilé la fonction idéologique : «Camus joue un rôle particulièrement important dans les sinistres sursauts colonialistes qui accompagnent l’enfantement douloureux de la décolonisation française du XXe siècle. C’est une figure impérialiste très tardive : non seulement il a survécu à l’apogée de l’empire, mais il survit comme auteur «universaliste », qui plonge ses racines dans un colonialisme à présent oublié.»

Pas si oublié que cela ! Oh, cher Edward Said. Sur le plan politique, il a été un militant de l’Algérie française. Dès 1937 et jusqu’en 1939, Camus n’a cessé d’appeler à des mesures de charité pour couper l’herbe sous les pieds des nationalistes avec point d’orgue sa couverture du procès de Messali Hadj en 1939. En 1945, il s’est tu. En 1952, en pleine guerre de libération du Vietnam, il publie un texte disqualifiant toute révolte par ses résultats supposés sur la négation des libertés. Il a, dès 1955, développé la contre offensive idéologique contre l’ALN, renvoyant la violence révolutionnaire légitime au même plan que la violence coloniale incessante et permanente. Il a réduit notre guerre à une entreprise inspirée et dirigée par Nasser, la ravalant à une manipulation. Il a, dès 1955, toujours, accusait nos amis français, en réalité Francis Janson pour son livre «L’Algérie hors la loi», de vouloir la démission de l’état c’est-à-dire en clair de trahir la France, accusation qui fut l’argument essentiel au procès de ce réseau en 1960. Pour cet homme la dignité de la dénomination d’algériens se réservait aux seuls pieds noirs pour lesquels il rêvait d’une «Algérie blanche» indépendante et toujours

française. Malgré la lutte armée déjà portée par notre peuple, il ne nous concède que la vague reconnaissance d’une vague «personnalité arabe» nous refusant l’égalité et l’unité des statuts.

Et enfin refusera de nous nommer autrement que par une incertaine notion d’«Arabes» nous parquant selon l’analyse de Fanon, dans un «autre compartiment» de l’humanité. Jusqu’à sa mort il défendra cette Algérie Française en nourrissant l’espoir à peine caché que se réalise une république blanche sur le modèle de compartimentage. L’Algérie officielle se rend-elle

compte qu’en accueillant avec cette chaleur le chantre de l’Algérie française, elle ridiculise par avance son projet de loi criminalisant le colonialisme la vide de son sens et devient nul ? L’année 2010 devait être pour nous l’occasion de célébrer le 50ème anniversaire des indépendances des ex colonies françaises en Afrique ce lobby l’a transformé en célébration d’un militant convaincu de la colonisation ! L’année 2010 est également le cinquantenaire

de la parution en 1960 du livre de Jeanson : Notre guerre, immédiatement saisi. Symbole des porteurs de valises, de l’engagement et de la commune destinée de tous les humains.

Cette alerte est un témoignage pour que nul ne dise qu’il ne savait pas ce qui se trame derrière l’immense entreprise de falsification de l’histoire, de mensonges, de mystifications. Car ce lobby ne continue pas seulement une guerre du passé mais construit la domination néocoloniale d’aujourd’hui. La preuve par le concret reste qu’à chaque émission sur Camus c’est le retour de l’Algérie française quand on nous chantait la séparation de l’art et de la politique ? Nous en appelons à la mobilisation de toutes les consciences anticolonialistes pour

honorer le combat des justes. Premiers signataires (PS: Ceux, parmi vous qui veulent se joindre à nous, peuvent envoyer leur signature à :musmadi@gmail.com) ou mbouhamidi@yahoo.fr.

Liste complémentaire des signataires :

Maitre Ali Haroune -Samia Zennadi éditrice - Mustapha Madi universitaire - Mokhtar Chaalal

écrivain -Abdou.B,jouranliste et consultant- Bouzid Harzellah poète et journaliste - Amar

Belhimeur, universitaire et chroniqueur – Hassen Bachir Cherif directeur «La Tribune» -

Mohamed Bouhamidi philosophe et chroniqueur -Ahmed Halfaoui journaliste et consultant-

Abdelkrim Hammada Journaliste – Aberrahmane Zakkad écrivain, officier de l’ALN -

Yasmina Chaalal, retraitée- Rabia Kerzabi, ancienne ministre de la solidarité et de la famille.

Nacerdine Akkache, ancien cadre supérieur de l’État. Mouloud Achour Ecrivain-Ammar Azzouz Auteur - compositeur -Mustapha Toumi Poète. Moudjahid.-Annie Steiner Moudjahida-Abdelmadjid Azzi Ecrivain. Moudjahid-El Hadi Boudib Enseigant-Sonia Hadj Slimane Enseignante.-Nadir Djermoune Architecte - urbaniste-Lahcen Moussaoui Poète.

Zine El Abidine Artebas, Directeur entreprise- Amel Artebas, cadre commercial- Djamel

Lahmar, cadre entreprise- Assia Lahmar, femme au foyer- Ouaret Fayçal, architecte et

écrivain- Bourboune Fateh, écrivain- Chaffir Ahnine economiste. Enseigante universitaire

- Mohammed Elkorso historien(Ass.8 mai 45) -Aziz Boubakir universitaire et chroniqueur

-Ahmed Hamdi,-doyen de faculté - Ahmed Menour , professeur et critique littéraire- Habib Sayah Romancier –Abdelkerim Ouzeghla journaliste et écrivain- Kérouani Fatah, architecte, fils du Chahid. Mohamed Kérouani.. Saadna Mustapha, Entrepreneur en retraite. Saadna H’lima, retraitée des services hospitaliers. Mezaache Amel, enseignante. Samai Abderahmane, chef d’entreprise. Latri Abdelhamid, pharmacien. Messahal Nourdine, universitaire. Bousbaa Abdelhakim, médecin. Zineb Derbal, ex. cadre au cca(Paris)- Mezaache Yacine, cadre commercial. Reggad Azzouz, commercial . Abdelkader Bouteldja Cadre éducation. Retraité Tiaret - Adel Abderrezak... Enseignant universitaire au centre universitaire de Khenchela- Ammar Hamma Cadre supérieur de l’état en retraite - Abdelkrim Ghezali Directeur de la rédaction La Tribune. - Soumia Salhi Militante syndicaliste et militante des droits des femmes. – Abdelnasser Chiker ingénieur et archéologue - Ahnine

Chaffir Economiste Enseignant universitaire. - Nait mebarek Chabane journaliste - Mahmoud Rechidi Juriste - Chafia Djemame militante des droits des femmes. – Fatah Agrane - Aidali Hamou - Hocine Bellalouli écrivain, journaliste - Rabah Moulla (Ancien journaliste Alger Rép) - Yassine Temlali Journaliste - Yahia Yahiaoui- Retraité - Dr. Fadila Maiza Maître de Conférences – Biologie PhysicoChimique Bejaïa. - Yahia-Cherif Hamza, Fonctionnaire.

Maiza Mohamed Larbi, architecte. – Tighiouart Mohamed Salah, cadre bureau d’études. - Guettal Tateb, homme de théâtre.- Bouhlel Laid, ancien marin. – Abed Saàdane, prof de math. - Douadi Mouloud, fonctionnaire. - Samai Abderahmane, chef d’entreprise. - Chaalal Rafik, commercial maison d’édition. - Krimo khalfa entraineur foot ball - A. Nedjar - Chedri Merbouha (Ghania), Architecte.

 

 

Le Contre-Mersault ou l'«Arabe» deux fois tué

par Kamel Daoud , le Quotidien d’Oran 02/03/2010

 

«…Bon Dieu comment peut-on tuer quelqu'un et lui ravir même sa mort ? C'est mon frère qui a reçu la balle pas lui ! C'est Moussa, pas Mersault non ? Il y a quelque chose qui me tue dans ce qui a tué mon frère. Personne, même après l'Indépendance, n'en a cherché le nom, le lieu, la famille restante, les enfants possibles. Personne. Tous sont restés la bouche ouverte sur cette langue parfaite et tous ont presque déclaré leur fraternité avec la solitude du meurtrier. Qui peut aujourd'hui me donner le vrai nom de Moussa ? Qui sait quel fleuve l'a porté jusqu'à la mer qu'il devait traverser à pied jusqu'au jugement dernier de sa propre religion ? Qui sait si Moussa avait un revolver, une philosophie, une tuberculose, des idées ou une mère et une justice ? Qui est Moussa ? C'est mon frère. C'est là où je voulais en venir. Te raconter ce que Moussa n'a jamais pu raconter, vivant ou tué. Mort ou coincé entre la mort et les livres. Est-ce que tu as le livre sur toi ? D'accord, fais le disciple et lis moi les premiers passages. C'est pour toi que je te demande ça. Moi je la connais par cœur, je peux te la réciter mieux que Moussa si Dieu nous le renvoie pour trois jours. C'est un cadavre qui a écrit : on le sait à sa façon de souffrir du soleil ou de ne pas surmonter l'éblouissement des couleurs et les angles durs de la lumière. Dès le début, on sent ce salopard de Mersault à la recherche de mon frère. Pas pour le rencontrer mais pour ne jamais le faire. Tout le monde s'y est mis par la suite et depuis cinquante-six ans. Je vais te résumer l'histoire avant de te la raconter : un homme qui sait écrire tue un «Arabe» qui n'a même pas de nom ce jour là (comme s'il l'avait laissé dans le ventre de sa propre mère avant de revenir le soir le récupérer), puis se met à expliquer que c'est la faute d'un Dieu qui n'existe pas, et à cause de ce qu'il vient de comprendre sous le soleil : le meurtre est un acte absolument impuni et n'est déjà pas un crime parce qu'il n'y a pas de loi. Et, d'un coup, pendant cinquante-six ans, tout le monde se met de la partie pour faire disparaître le corps à la hâte, transformer les lieux du meurtre en un musée immatériel d'une seule idée érigée en colonne romaine et interroger l'assassin sur son insolation et sur les anagrammes de son propre prénom. Que veut dire Meurtsaul ? Meurt seul ? Meurt sot ? Ne meure jamais ? Mon frère n'avait pas droit à un seul mot dans cette histoire. Il était une marche ratée dans la marche vers le Dieu déserteur des époques modernes. Et là, toi comme tous tes aînés vous faites fausse route : l'absurde, c'est mon frère et moi qui le portons sur le dos, pas l'Autre. Comprends moi bien : je n'exprime pas de la tristesse ni de la colère. Je ne joue même pas le deuil, seulement… Seulement quoi ? Je ne sais pas. Peut-être le rôle du mécanicien du sens. Cette histoire devrait être réécrite, dans la même langue, mais de droite à gauche. C'est-à-dire en commençant par le corps encore vivant, les ruelles qui l'ont mené à sa fin, le prénom de l'«Arabe», et jusqu'à sa rencontre avec la balle. Pas le contraire. C'est immoral de raconter l'histoire d'un meurtre avec cinquante-six passages pour la balle, le doigt et l'idée qui les a animés, et ne dire qu'une seule phrase pour le mort qui doit plier bagage après sa figuration au prix de son dernier souffle devenue presque absurde alors qu'il est né dans le bon sens».

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  • 2 weeks later...

bof...çà vaut vraiment le coup que l'on s'y interesse????

c'est un coup d'essai...sachant que camus était juif, certains ont pensé que c'était peut etre un cheval de troie qui pouvait amener les juifs dans la société algérienne d'aujourd'hui

je me souviens enfant du tournage du film "l'étranger" dans ma ville natale

et sarko en venant en algérie a visité comme dans un pélerinage les lieux du crime

ce livre a inspiré au group anglais "the cure" la chanson "killing an arab",titre en soi provocateur...et raciste mais le group s'est défendu de de faire dans le racisme...

faut pas croire que camus est algérien...c'est un juif errant et apatride...

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bof...çà vaut vraiment le coup que l'on s'y interesse????

c'est un coup d'essai...sachant que camus était juif, certains ont pensé que c'était peut etre un cheval de troie qui pouvait amener les juifs dans la société algérienne d'aujourd'hui

je me souviens enfant du tournage du film "l'étranger" dans ma ville natale

et sarko en venant en algérie a visité comme dans un pélerinage les lieux du crime

ce livre a inspiré au group anglais "the cure" la chanson "killing an arab",titre en soi provocateur...et raciste mais le group s'est défendu de de faire dans le racisme...

faut pas croire que camus est algérien...c'est un juif errant et apatride...

 

LOL... Connais-tu la définition du mot "apatride" ?? Camus avait la nationalité française, il n'était pas apatride (tu es pardonné, moi aussi, enfant,j'ajoutais un nouveau mot à mon vocabulaire, j'aime bien frimer aussi en le ressortant à tout bout de champs).

 

Sinon, Curiel, qui était vraiment un juif apatride, et faisait partie du réseau Jeanson. Qu'est- ce à dire ? Que voulais tu prouver par ton post ?

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LOL... Connais-tu la définition du mot "apatride" ?? Camus avait la nationalité française, il n'était pas apatride (tu es pardonné, moi aussi, enfant,j'ajoutais un nouveau mot à mon vocabulaire, j'aime bien frimer aussi en le ressortant à tout bout de champs).

 

Sinon, Curiel, qui était vraiment un juif apatride, et faisait partie du réseau Jeanson. Qu'est- ce à dire ? Que voulais tu prouver par ton post ?

Camus avait la nationalité française, il n'était pas apatride

pieds-noirs...population de remplissage pas nécéssairement française de souche...

Que voulais tu prouver par ton post?

que c'est pas la peine de casser la tete aux algériens avec camus...!:D

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On ne peut ni condamner ni approuver les "dires" et "écrits" de Camus car il était d'abord un Européen (Judéo-Chrétien) qui se trouve dans un territoire occupé majoritairement peuplé par des indigènes (arabo-musulmans).

Pour comprendre certaines choses , il faut d'abord connaître d'ou viennent les personnes concernées!

Toutefois , ce qui est à condamner c'est l'attitude honteuse de certains "Francophiles" qui cherchent à tout prix à vouloir présenter ce Camus comme l'ami des Algériens indigènes!

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On ne peut ni condamner ni approuver les "dires" et "écrits" de Camus car il était d'abord un Européen (Judéo-Chrétien) qui se trouve dans un territoire occupé majoritairement peuplé par des indigènes (arabo-musulmans).

Pour comprendre certaines choses , il faut d'abord connaître d'ou viennent les personnes concernées!

Toutefois , ce qui est à condamner c'est l'attitude honteuse de certains "Francophiles" qui cherchent à tout prix à vouloir présenter ce Camus comme l'ami des Algériens indigènes!

 

Je vais vous faire une confidence Monsieur Ladoz:

Ce n'est pas Camus qui assassiné Abbane Ramdane

Ce n'est pas Camus qui a "donné" Amirouche et Si Haouass à l'Armée Française.

Des combatants de la 25 ième heure , j'en ai souvent rencontré et envers ces gens là, sachez le, j'ai une dose de mépris inépuisable.

Je ne dis pas ça pour vous mais relisez votre histoire sans passion ni parti pris et apprenez à séparer l'oeuvre de fiction de son auteur que j'ai eu l'honneur de connaitre de même que Roblès, Mouloud Feraoun tombé sous les balles de l'OAS, Jules Roy (Les Cerises d'Icherriden).

Camus fait partie de notre patrimoine national que celà plaise ou non au même titre que St Augustin.

Et n'oubliez pas l'Afrique du Nord a donné 3 Empereurs à Rome.

 

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Je vais vous faire une confidence Monsieur Ladoz:

Ce n'est pas Camus qui assassiné Abbane Ramdane

Ce n'est pas Camus qui a "donné" Amirouche et Si Haouass à l'Armée Française.

Des combatants de la 25 ième heure , j'en ai souvent rencontré et envers ces gens là, sachez le, j'ai une dose de mépris inépuisable.

Je ne dis pas ça pour vous mais relisez votre histoire sans passion ni parti pris et apprenez à séparer l'oeuvre de fiction de son auteur que j'ai eu l'honneur de connaitre de même que Roblès, Mouloud Feraoun tombé sous les balles de l'OAS, Jules Roy (Les Cerises d'Icherriden).

Camus fait partie de notre patrimoine national que celà plaise ou non au même titre que St Augustin.

Et n'oubliez pas l'Afrique du Nord a donné 3 Empereurs à Rome.

 

 

 

Tout à fait d'accord mais on ne mêle pas la "politique intérieure" là dedans.

Mr Ladoz n'a rien contre Camus (qui est Européen d'abord ).

Pour la patrimoine national , Mr Ladoz (qui n'est ni Islamiste ni Baathiste) n'est pas si sur que ça car ce Mr Camus fait partie du patrimoine Français .

St Augustin , Kahina , .............. celà est un autre débat (d'autres débats) , là il s'agissait d'un pied noir , Européen , venu en Colon avec un regard (logique) de colon sur les indigènes donc .............

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Je vais vous faire une confidence Monsieur Ladoz:

Ce n'est pas Camus qui assassiné Abbane Ramdane

Ce n'est pas Camus qui a "donné" Amirouche et Si Haouass à l'Armée Française.

Des combatants de la 25 ième heure , j'en ai souvent rencontré et envers ces gens là, sachez le, j'ai une dose de mépris inépuisable.

Je ne dis pas ça pour vous mais relisez votre histoire sans passion ni parti pris et apprenez à séparer l'oeuvre de fiction de son auteur que j'ai eu l'honneur de connaitre de même que Roblès, Mouloud Feraoun tombé sous les balles de l'OAS, Jules Roy (Les Cerises d'Icherriden).

Camus fait partie de notre patrimoine national que celà plaise ou non au même titre que St Augustin.

Et n'oubliez pas l'Afrique du Nord a donné 3 Empereurs à Rome.

 

 

c'est çà on pourrait meme faire l'apologie du colonialisme!

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Tout à fait d'accord mais on ne mêle pas la "politique intérieure" là dedans.

Mr Ladoz n'a rien contre Camus (qui est Européen d'abord ).

Pour la patrimoine national , Mr Ladoz (qui n'est ni Islamiste ni Baathiste) n'est pas si sur que ça car ce Mr Camus fait partie du patrimoine Français .

St Augustin , Kahina , .............. celà est un autre débat (d'autres débats) , là il s'agissait d'un pied noir , Européen , venu en Colon avec un regard (logique) de colon sur les indigènes donc .............

 

Mr Ladoz, Monsieur Namri

J'apprécie au plus haut point votre modération et votre culture historique.

Je respecte votre point de vue qui n'est pas le mien mais qui reste dans la sphère humaniste, républicaine et démocratique.

Je suis convaincu par ailleurs que vous représentez une frange non négligeable de la pensée de certains de nos concitoyens.

Voyez vous, je pense au plus profond de moi même que nous n'avons pas la même approche de la notion de la citoyenneté algérienne.

Si pour Mr Ladoz Camus est un colon que dire des Borgeaud ?

Avez vous lu la vie de Camus ?

 

Et si on ne peut pas être Algérien parce que l'on est pied noir ou Européen dites moi comment vous définiriez la citoyenneté algérienne ?

En raison même de l'histoire commune culturelle (eh ! oui) des deux peuples français et algérien pour moi la notion de patrimoine n'est pas exclusive.

Voilà les amis ma sensibilité et ma façon de voir les choses.

Reconnaitre celà ce n'est pas faire l'apologie du colonialisme dont les horreurs sont indéniables et celà je le partage pleinement avec vous.

Wa Essalamou 3Alaykoum

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Mr Ladoz, Monsieur Namri

J'apprécie au plus haut point votre modération et votre culture historique.

Je respecte votre point de vue qui n'est pas le mien mais qui reste dans la sphère humaniste, républicaine et démocratique.

Je suis convaincu par ailleurs que vous représentez une frange non négligeable de la pensée de certains de nos concitoyens.

Voyez vous, je pense au plus profond de moi même que nous n'avons pas la même approche de la notion de la citoyenneté algérienne.

Si pour Mr Ladoz Camus est un colon que dire des Borgeaud ?

Avez vous lu la vie de Camus ?

 

Et si on ne peut pas être Algérien parce que l'on est pied noir ou Européen dites moi comment vous définiriez la citoyenneté algérienne ?

En raison même de l'histoire commune culturelle (eh ! oui) des deux peuples français et algérien pour moi la notion de patrimoine n'est pas exclusive.

Voilà les amis ma sensibilité et ma façon de voir les choses.

Reconnaitre celà ce n'est pas faire l'apologie du colonialisme dont les horreurs sont indéniables et celà je le partage pleinement avec vous.

Wa Essalamou 3Alaykoum

 

 

D'abord et avant tout :confused: ,Monsieur Ladoz respecte votre avis même s'il ne le partage pas ;)

 

La citoyenneté Algérienne , ce n'est pas à Monsieur Ladoz de la définir , ou plus exactement d'en définir les "conditions" mais un pied noir qui est resté après l'indépendance (même si Monsieur Ladoz condamne les exactions commises sur d'autres pieds noirs qui furent ainsi obligés de partir) a le droit , selon Mr Ladoz, d'être citoyen Algérien pas celui qui a fait partie de l'OAS.

C'est un problème compliqué comme la colonisation en pose toujours :chut:.

Au risque de tomber dans certains travers "identitaires" , Ladoz définit l'Algérie comme une nation arabo-musulmane (avec le droit absolu de toute autre minorité linguistique ou religieuse à vivre librement sa différence et à exercer ses cultes) comme il définit la France comme une nation Judéo-Chrétienne.

Le débat sur ce sujet est très vaste et toute contribution respectable (comme le sont les vôtres) est la bienvenue (la lumière jaillissant toujours de la discussion :crazy: ).

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D'abord et avant tout :confused: ,Monsieur Ladoz respecte votre avis même s'il ne le partage pas ;)

 

La citoyenneté Algérienne , ce n'est pas à Monsieur Ladoz de la définir , ou plus exactement d'en définir les "conditions" mais un pied noir qui est resté après l'indépendance (même si Monsieur Ladoz condamne les exactions commises sur d'autres pieds noirs qui furent ainsi obligés de partir) a le droit , selon Mr Ladoz, d'être citoyen Algérien pas celui qui a fait partie de l'OAS.

C'est un problème compliqué comme la colonisation en pose toujours :chut:.

Au risque de tomber dans certains travers "identitaires" , Ladoz définit l'Algérie comme une nation arabo-musulmane (avec le droit absolu de toute autre minorité linguistique ou religieuse à vivre librement sa différence et à exercer ses cultes) comme il définit la France comme une nation Judéo-Chrétienne.

Le débat sur ce sujet est très vaste et toute contribution respectable (comme le sont les vôtres) est la bienvenue (la lumière jaillissant toujours de la discussion :crazy: ).

 

Merci pour cette contribution qui définit les contours , selon vous, de la nation algérienne.

La France n'est pas comme vous dites une nation judéo-chrétienne.

Cela fut le cas au moyen âge et du temps des croisades, de la royauté de droit divin.

Depuis il y a eu la Révolution qui définit la France comme une République Laïque

Lisez ses Constitutions jusqu'à celle de la 5ième République : vous n'y trouverez pas l'once d'une référence explicite à la civilisation judéo-chrétienne.

Giscard a bien essayé dans le projet mort-né de la Constitution Eurpéenne de 2005 d'y inclure une référence "aux racines judéo-chrétiennes" de l'Europe pour barrer sans doute (?) la route à la Turquie.

L'amendement Giscard a été retoqué.

Or comme vous le savez dans un etat de droit les lois fondamentales qui regissent les règles de vie sont d'essence constitutionnelle.

Qu'il y ait des racines judéo-chrétiennes ceci est incontestable mais de moins en moins hégémoniques avec l'émergence de l'Islam 2ième religion de France.

La Nation Française (nuance: et non la République ) sera donc d'essence judéo-islamo-chrétienne mais jamais au plus grand jamais constitutionalisé.

La Laicité restant la garantie de l'égalité de tous les cultes.

CQFD

 

Quant à l'essence arabo-islamique de la Nation Algérienne figure t'elle expressement dans la Constitution?

Personnellement , je préférerai arabo-berbéro-islamique qui reflète mieux la diversité des populations bien que cette approche ethniciste et confessionaliste ne soit pas, vous vous en doutez, ma tasse de thé et qu'elle est comme vous dites génératrice de conflits identitaires.

 

Question: Que dit la Constitution Algérienne actuelle au sujet des fondamentaux linguistiques, cultuels...et du libre exercice des confessions.

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Merci pour cette contribution qui définit les contours , selon vous, de la nation algérienne.

La France n'est pas comme vous dites une nation judéo-chrétienne.

Cela fut le cas au moyen âge et du temps des croisades, de la royauté de droit divin.

Depuis il y a eu la Révolution qui définit la France comme une République Laïque

Lisez ses Constitutions jusqu'à celle de la 5ième République : vous n'y trouverez pas l'once d'une référence explicite à la civilisation judéo-chrétienne.

Giscard a bien essayé dans le projet mort-né de la Constitution Eurpéenne de 2005 d'y inclure une référence "aux racines judéo-chrétiennes" de l'Europe pour barrer sans doute (?) la route à la Turquie.

L'amendement Giscard a été retoqué.

Or comme vous le savez dans un etat de droit les lois fondamentales qui regissent les règles de vie sont d'essence constitutionnelle.

Qu'il y ait des racines judéo-chrétiennes ceci est incontestable mais de moins en moins hégémoniques avec l'émergence de l'Islam 2ième religion de France.

La Nation Française (nuance: et non la République ) sera donc d'essence judéo-islamo-chrétienne mais jamais au plus grand jamais constitutionalisé.

La Laicité restant la garantie de l'égalité de tous les cultes.

CQFD

 

Quant à l'essence arabo-islamique de la Nation Algérienne figure t'elle expressement dans la Constitution?

Personnellement , je préférerai arabo-berbéro-islamique qui reflète mieux la diversité des populations bien que cette approche ethniciste et confessionaliste ne soit pas, vous vous en doutez, ma tasse de thé et qu'elle est comme vous dites génératrice de conflits identitaires.

 

Question: Que dit la Constitution Algérienne actuelle au sujet des fondamentaux linguistiques, cultuels...et du libre exercice des confessions.

 

 

Monsieur Ladoz considère la France comme nation Judéo-Chrétienne car il n'envisage pas l'existence de nations sans un background civilisationnel (incluant origines ethniques et religions notamment).

Les lois de la république Française Laïque ne viennent pas du néant , mais d'un certain héritage Judéo-Chrétien et aussi d'une "sorte" d'anti-interventionnisme de l'Eglise (qui faisait à une certaine époque la pluie et le beau temps).

Mitterand , lui-même , an proposant l'abolition de la peine de mort s'était référé à ces principes Judéo-Chrétiens (Mr Ladoz l'avait vu et entendu ).

La constitution Algérienne définit la langue arabe comme langue nationale et officielle (et , comble de la "tolérance" va jusqu'à accorder un statut national à une langue qui n'existe même pas à savoir le Berbère).

La nature arabo-Islamique n'y figure pas seulement (dans la constitution) mais figure dans la charte de Tripoli (qui a été en quelque sorte, le premier texte consensuel des dirigeants de la révolution Algérienne).

Toutefois cette nature arabo-musulmane n'a pas besoin d'être constitutionnalisée puisque bien avant la colonisation Française on était ................arabes et musulmans !

Parler de Berbéro-arabo-islamique reviendrait à retourner vers des "dimensions ethniques antiques" , à mon avis, le terme arabo-islamique n'est pas relatif à un concept ethnique mais civilisationnel.

Pour finir , la liberté de culte est garantie par la constitution Algérienne (enfin en théorie) !

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Ce ne sont pas les Algériens qui ont exclu Camus...

C'est lui-même, de son vivant, qui a choisi pour patrie et pour nation, la France...

Je trouve malhonnêtes ceux qui veulent lui imposer à titre posthume une Algérianité qu'il a lui-même repoussée...

 

Quant à Camus, l'écrivain, il est évident que c'est un des plus grands...

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Ce ne sont pas les Algériens qui ont exclu Camus...

C'est lui-même, de son vivant, qui a choisi pour patrie et pour nation, la France...

Je trouve malhonnêtes ceux qui veulent lui imposer à titre posthume une Algérianité qu'il a lui-même repoussée...

 

Quant à Camus, l'écrivain, il est évident que c'est un des plus grands...

 

Camus était Français , pas Algérien et n'a jamais revendiqué son Algérianité !

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Monsieur Ladoz considère la France comme nation Judéo-Chrétienne car il n'envisage pas l'existence de nations sans un background civilisationnel (incluant origines ethniques et religions notamment).

Les lois de la république Française Laïque ne viennent pas du néant , mais d'un certain héritage Judéo-Chrétien et aussi d'une "sorte" d'anti-interventionnisme de l'Eglise (qui faisait à une certaine époque la pluie et le beau temps).

Mitterand , lui-même , an proposant l'abolition de la peine de mort s'était référé à ces principes Judéo-Chrétiens (Mr Ladoz l'avait vu et entendu ).

La constitution Algérienne définit la langue arabe comme langue nationale et officielle (et , comble de la "tolérance" va jusqu'à accorder un statut national à une langue qui n'existe même pas à savoir le Berbère).

La nature arabo-Islamique n'y figure pas seulement (dans la constitution) mais figure dans la charte de Tripoli (qui a été en quelque sorte, le premier texte consensuel des dirigeants de la révolution Algérienne).

Toutefois cette nature arabo-musulmane n'a pas besoin d'être constitutionnalisée puisque bien avant la colonisation Française on était ................arabes et musulmans !

Parler de Berbéro-arabo-islamique reviendrait à retourner vers des "dimensions ethniques antiques" , à mon avis, le terme arabo-islamique n'est pas relatif à un concept ethnique mais civilisationnel.

Pour finir , la liberté de culte est garantie par la constitution Algérienne (enfin en théorie) !

Merci Mr Ladoz

Juste une petite précision

La notion même de République est née à Athènes comme vous le savez à l'abri de toutes les dérives confessionnelles nées bien plus tard.

Socrate et son élève Platon n'étaient ni Juifs, ni Chrétiens encore pas là.

La Laïcité puise ses racines dans la civilisation grecque et non judéo-chrétiennes.

Qu'il y ait des valeurs judéo-chrétiennes qui aient influencé certains dirigeants ety meme des textes, ceci est incontestable dans la mesure où l'on accepte en Occident que les notions de Pardon, de Justice, d'égalité inscrites dans l'Ancien et le Nouveau Testament ont pu influencer la morale républicaine.

Pour le terme "Arabe" que voius rattachez plus à qualifier une Civilisation qu'une origine ethnique, je vous charge de la mission d'expliquer ça à nos compatriotes et vous souhaite beaucoup beaucoup beaucoup de patience et de persévérance.

Mais je vois que Ladoz a déjà pris son baton de pélerin.

 

Dernière chose que j'ai failli oublier:

Vous dites: "... n'a pas besoin...puisque Tripoli..."

C'est votre point de vue mais je pense qu'un texte constutionnel soumis à referendum doit tout dire et que le non-dit ou le sous-entendu n'y ont pas leur place.

Alors Bonne Route...

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ce que je tiens à dire est que plus on s'éloigne dans le temps de la période coloniale plus les "modifications" que celle-ci à fait subir à l'etre algérien s'estompent: on lit et on parle de moins en moins français,on se comporte de moins en moins en républicains et en démocrates parce que dans le fond nous ne l'avons jamais été en dépit des apparences (nous ne sommes pas occidentaux au sens civilisationnel du terme si tant il est vrai que l'occident est une civilisation)

ce processus de redressement est un processus historique c.à.d inconscient-j'entends par là qu'on le subit plus qu'on le fait,on en est exclu- et non un processus psychologique c.à.d. conscient auquel on aurait participé

vouloir s'opposer à ce processus qui en fait découle d'une implacable logique -que DIEU TOUT-PUISSANT a crée les différences donc elles existent envers et contre tous ceux qui ont inventé de soi-disant idées "universelles" et un soi-disant "humanisme",en réalité l'antithèse du divin et dérive athèiste-c'est se perdre dans l'etre et ne-pas-l'etre,c'est se transformer en hybride improductif,en impasse!

l'etre algérien est ce présent conflictuel et instable,cette résistance inconsciente opposée à un pseudo-modernisme et à un nationalisme de bric et de broc

il y'a des constantes:Islam,arabité et berberité,il y'a un partimoine culturel,littéraire et artistique

il y'a toutes ces techniques et ce savoir faire qui ont fait que l'individu algérien ne mourrait pas de faim,de froid ou d'épidémie dans les siècles passés

il manque juste un système ou un creuset dans lequel se fondraient tous ces acquis

etre différent ne signifie pas etre forcément sur un piedestal ou sur la première place du podium...ce n'est pas une concurrence...c'est etre soi avant tout et ne pas etre un étranger pour soi-meme et les siens

laissons la prétention et l'orgeuil aux ignorants

tous les français ne sont pas des victor hugo...ni des henri poincarré...ni des pasteur...ce n'est pas un modèle!

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Ce ne sont pas les Algériens qui ont exclu Camus...

C'est lui-même, de son vivant, qui a choisi pour patrie et pour nation, la France...

Je trouve malhonnêtes ceux qui veulent lui imposer à titre posthume une Algérianité qu'il a lui-même repoussée...

 

Quant à Camus, l'écrivain, il est évident que c'est un des plus grands...

Quand on prend de tels raccourcis avec l'Histoire on finit par lui faire dire tout et son contraire.

Camus n'est pas celui que vous pensez.

Quel âge aviez vous en 1959 ?

Merci pour votre contribution.

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Merci Mr Ladoz

Juste une petite précision

La notion même de République est née à Athènes comme vous le savez à l'abri de toutes les dérives confessionnelles nées bien plus tard.

Socrate et son élève Platon n'étaient ni Juifs, ni Chrétiens encore pas là.

La Laïcité puise ses racines dans la civilisation grecque et non judéo-chrétiennes.

Qu'il y ait des valeurs judéo-chrétiennes qui aient influencé certains dirigeants ety meme des textes, ceci est incontestable dans la mesure où l'on accepte en Occident que les notions de Pardon, de Justice, d'égalité inscrites dans l'Ancien et le Nouveau Testament ont pu influencer la morale républicaine.

Pour le terme "Arabe" que voius rattachez plus à qualifier une Civilisation qu'une origine ethnique, je vous charge de la mission d'expliquer ça à nos compatriotes et vous souhaite beaucoup beaucoup beaucoup de patience et de persévérance.

Mais je vois que Ladoz a déjà pris son baton de pélerin.

 

Dernière chose que j'ai failli oublier:

Vous dites: "... n'a pas besoin...puisque Tripoli..."

C'est votre point de vue mais je pense qu'un texte constutionnel soumis à referendum doit tout dire et que le non-dit ou le sous-entendu n'y ont pas leur place.

Alors Bonne Route...

 

 

Monsieur Ladoz parlait de la laïcité en France comme réponse à l'omnipotence de l'Eglise (pas de sa source "philosophique").

Monsieur Ladoz ne s'estimant pas "destinataire" d'une mission civilisatrice :mdr: :mdr: il n'a ni l'intention ni l'envie d'expliquer quoi que ce soit à ses chers compatriotes (qui préféreraient certainement la langue de bois du "régime en place" à un discours les remettant devant leurs responsabilités et face à leur médiocrité) :p

Un référendum (même si Monsieur Ladoz ne pense pas qu'un texte constitutionnel puisse être adopté par un peuple majoritairement analphabète)

constitutionnel verrait adoptée cette notion parce que les Algériens sont majoritairement conservateurs (de par leur niveau , ils voteront pour l'islam et l'Algérie :mdr: :mdr:) et même les plus acharnés défenseurs de la "Berbérité" refusent d'entendre parler de référendum car ils sont archi-minoritaires.

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Quand on prend de tels raccourcis avec l'Histoire on finit par lui faire dire tout et son contraire.

Camus n'est pas celui que vous pensez.

Quel âge aviez vous en 1959 ?

Merci pour votre contribution.

 

Tu dis n'importe quoi !...

 

Camus avait choisi la France comme patrie...

Il était pour l'Algérie française.

 

Ce ne sont pas des raccourcis, ce sont bel et bien des faits incontestables...

 

Mon âge n'a rien à voir avec cela...

Mais sache tout de même que j'ai lu beaucoup Camus dans Alger républicain ...

Ce qui ne m'a pas empêché de lire la totalité de son oeuvre littéraire.

Des écrits que tu n'as sûrement pas, toi-même, jamais lu...

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bof...çà vaut vraiment le coup que l'on s'y interesse????

c'est un coup d'essai...sachant que camus était juif, certains ont pensé que c'était peut etre un cheval de troie qui pouvait amener les juifs dans la société algérienne d'aujourd'hui

je me souviens enfant du tournage du film "l'étranger" dans ma ville natale

et sarko en venant en algérie a visité comme dans un pélerinage les lieux du crime

ce livre a inspiré au group anglais "the cure" la chanson "killing an arab",titre en soi provocateur...et raciste mais le group s'est défendu de de faire dans le racisme...

faut pas croire que camus est algérien...c'est un juif errant et apatride...

 

Ya wa7d el bank

... d'ou tu as sorti que Camus

... etait Juif ?

... ce n'etait qu'un fils de ****

... qui a toujours meprise les "arabes"

... comme il disait pour designer les Algeriens

... non europeens

... mais il haissait les Juifs

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Ya wa7d el bank

... d'ou tu as sorti que Camus

... etait Juif ?

... ce n'etait qu'un fils de ****

... qui a toujours meprise les "arabes"

... comme il disait pour designer les Algeriens

... non europeens

... mais il haissait les Juifs

 

j'adooooore je croirais entendre mon père, je le disais dans un autre topic, en vous lisant je sens Oran. Et au passage Camus n'aimait pas trop Oran ce bank :D

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