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Génocide Français en Algérie


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Les algériens sont en état de léthargie permanente , ils n'ont plus les leaders des partis pour les mobilisés comme à l'époque tragique de Ferhat Abbas , Messali Adj ... " malgré leur défaut politique , ils savaient soulever les masses ;

 

Comment sensibiliser l'algérien lui qui subit quotidiennement un matraquage de cerveaux dans l'inutilité .

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pourquoi l'algerie ne fait pas reconnaitre le genocide commis par les francais ??

les faits sont là, il y a des preuves, des gens encore en vie,

 

au lieu de se mettre au travail pour construire et édifier un pays moderne et démocratique ou l'etre humain est respecté avec ses devoirs et ses droit et ou il ferait bon y vivre,vous êtes là, faire du n'importe quoi ,

à chercher la petite bête la ou il n'y a pas!

mettez de l'ordre dans le pays ou la vie devient de plus en plus penible voir impossible,

battez vous pour que l'Algerie sorte du marasme ou elle s'enfonce de plus en plus c'est plus rentable au pays et plus utiles a ceux qui y vivent!

et puis revois la définition du mot génocide!

RETROUSSEZ VOS MANCHES ET AU BOULOT TOUT EST A CONSTRUIRE c'est plus sensé-et plus difficile a faire (ne dit on pas qui'il est plus facile de prier que de faire du bien?)!

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au lieu de se mettre au travail pour construire et édifier un pays moderne et démocratique ou l'etre humain est respecté avec ses devoirs et ses droit et ou il ferait bon y vivre,vous êtes là, faire du n'importe quoi ,

à chercher la petite bête la ou il n'y a pas!

mettez de l'ordre dans le pays ou la vie devient de plus en plus penible voir impossible,

battez vous pour que l'Algerie sorte du marasme ou elle s'enfonce de plus en plus c'est plus rentable au pays et plus utiles a ceux qui y vivent!

et puis revois la définition du mot génocide!

RETROUSSEZ VOS MANCHES ET AU BOULOT TOUT EST A CONSTRUIRE c'est plus sensé-et plus difficile a faire (ne dit on pas qui'il est plus facile de prier que de faire du bien?)!

 

C'est pas évident quand a longueur de journée on ne fait que montrer

des images sur les atrocités commises durant la guerre .

c'est vrai que sa prend aux tripes personne ne peut rester insensible

ils connaissent les points sensibles de la population et ils jouent avec

De plus ils connaissent les accord d'Evian dans lesquels est stipulé qu'il ne peut y avoir de poursuite pour l'une ou l'autre partie

faut arrêter d'écouter et de croire les médias qui se foutent de notre gueule

mais bon tant que ça marche ,ils doivent s'éclater comme des petits fous

en voyant les résultats qu'ils arrivent a obtenir avec leurs mensonges

A nous de faire en sorte qu'ils arrêtent de nous prendre et de nous faire passer pour des billes .

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La France a commis des crimes impardonnable en Algérie et il est pas question de leurs pardonner.J'appel mes frères des banlieus Francaises a refaire des émeutes générales pour détruire la France de l'intérieur inch'allah.

 

Les gens ne sont plus intéréssés par aucun idéal.Tous ce qui les interessent la +part c'est de consommer.Le génocide d'aujourd'hui,il est là à mon avis

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je vais créer une association. et si il faut, je vais manifester tout seul à paris devant le parlement et l'elysee.

 

C'est incompréhensible cette passivité des algeriens.

 

c'est toujours ceux qui en parle le plus qui en font le moins chiche !

je vais même regarder les médias pour voir si tu le fait vraiment .

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c'est la chose la plus facile creer une association.

il faut tjs un homme courageux pour entrainer le troupeau.

 

mais le desinteret des algeriens est inadmisible, inexcusable.

quand je vois que meme les animaux ont leur association pour défendre leur cause.

 

A tu lu le post que j'ai écris dans la page précédente, lit le et après libre a toi

de te lancer dans l'aventure .

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la france a acheté le gvt algerien,mis sous tranquilisant les algeriens de france grace à l'argent.

 

je me demande les jeunes algeriens nés en france, de moins de 18 ans ont ils entendu ce qui s'est passé ???

 

les algériens de france n'ont meme pas le courage, volonté d'aller commemorer la memoire des centaines de milliers de morts.

 

les peuples musulmans, arabes sont incapables de defendre leur droit sur la scene internationale.

 

quand je vois les juifs, meme apres 60 ans, ils font la chasse aux nazis dans le monde entier.

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la france a acheté le gvt algerien,mis sous tranquilisant les algeriens de france grace à l'argent.

 

je me demande les jeunes algeriens nés en france, de moins de 18 ans ont ils entendu ce qui s'est passé ???

 

les algériens de france n'ont meme pas le courage, volonté d'aller commemorer la memoire des centaines de milliers de morts.

 

les peuples musulmans, arabes sont incapables de defendre leur droit sur la scene internationale.

 

quand je vois les juifs, meme apres 60 ans, ils font la chasse aux nazis dans le monde entier.

 

DETREMPTES TOI L'AMI, C'EST GRACE A NOTRE TRAVAIL QUE NOUS AVONS DE L'ARGENT - T'ES PAS OBLIGER DE DIRE N'IMPORTE QUOI-

 

AS TU FAIS QUELQUE CHOSE POUR QUE CES JEUNES ENTENDENT QUELQUE CHOSE?

COMME SI TOI,? LA OU TU ES TU PASSES TON TEMPS A LES COMMEMORER ET A HONNORER LEURS TOMBES

 

CAR LES JUIFS -CONTRAIREMENT ACEERTAINS- AU LIEU DE PARLER, D'INSULTER, DE GESTICULER? DE BRASER BEAUCOUP D'AIR, LES JUIFS EUX BOSSENT ET TRAVAILLENT ETAGISSENT.

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Vous en avez pas marre de toujours ressasser le passé ?

La guerre est FINIE ! On reconnait la grandeur d'un peuple à sa capacité a aller de l'avant, ce qui manque cruellement aux algériens qui vivent dans le mythe créé de toute pièce par le FLN (qui a également massacré beaucoup de civil français). Votre attitude revancharde ne fait que renforcer l'image qu'on les français de vous : le mépris :p

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@lexo1000

 

""Vous en avez pas marre de toujours ressasser le passé ?

La guerre est FINIE ! On reconnait la grandeur d'un peuple à sa capacité a aller de l'avant, ce qui manque cruellement aux algériens qui vivent dans le mythe créé de toute pièce par le FLN (qui a également massacré beaucoup de civil français). Votre attitude revancharde ne fait que renforcer l'image qu'on les français de vous : le mépris ""

 

 

Je ne suis pas d'accord avec toi, un peuple qui n'a pas d'histoire ne peut pas former une nation. Et en ce qui concerne les massacres commis par l'armée française, ça fait partie de notre histoire que l'on doit connaître.

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bouteflika se plie devant sarko

 

c'est vraiment lamentable. meme pas capable de creer une loi dans son propre pays. les politiciens algeriens sont pire que ceux du tchad ou gabon.

ils sont des petits soldats soumis à la france.

 

 

La proposition de loi incriminant le colonialisme français n'était donc qu'un bluff politique. Le gouvernement n'a réservé aucune réponse à ce projet, alors que le délai réglementaire (deux mois après l'envoi de la mouture finale par le bureau de l'Assemblée populaire nationale) a expiré. A l'Assemblée, on reconnaît que le pouvoir n'a jamais eu de réelle volonté politique de promulguer pareille loi. Seules les âmes candides qui continuent de prêter au président Bouteflika quelque scrupule politique en sont à croire qu'il agit par souci de défendre la mémoire. Il y a bien longtemps que la mémoire ne relève plus, pour Bouteflika, du différend historique mais du cabotinage conjugal, cette pratique un peu malsaine qui consiste à rappeler au conjoint un antécédent fâcheux chaque fois qu'on éprouve le besoin de lui extorquer une nouvelle déclaration d'amour.

 

La méthode est classique. Bouteflika fait provoquer, en sous-main, un début d'incendie par des pyromanes qualifiés et se donne ensuite le loisir d'intervenir en pompier, prestation qu'il monnayera alors au plus haut prix. Selon les réponses qu'il reçoit de la France, le président algérien peut ainsi passer de la plus grande "indignation" envers le préjudice colonial à la plus béate des indulgences. Pour s'en convaincre, il suffit de se rappeler qu'avant de brandir le spectre d'une "loi algérienne criminalisant la colonisation" - signée, soulignons-le, par 125 députés appartenant à la majorité présidentielle - Bouteflika avait publiquement renoncé, et deux fois plutôt qu'une, à exiger de la France repentance de ses péchés coloniaux. La plus récente fut même énoncée, comble de l'ironie ou du cynisme, de la bouche du président de l'Assemblée populaire nationale, celle-là même dont on redoute qu'elle adopte une loi criminalisant la colonisation ! C'était en mai 2009, à la veille de la visite d'Etat que devait effectuer en juin à Paris le président algérien et à laquelle ce dernier tenait beaucoup. Abdelaziz Ziari, un fidèle de Bouteflika, avait alors affirmé au cours d'un point de presse dans la capitale française, que la question de la repentance "n'était pas à l'ordre du jour" et "n'a jamais, depuis l'indépendance, constitué un obstacle aux relations algéro-françaises". Bouteflika voulait ainsi "proposer un cadeau" aux Français pour les amadouer.

 

Or, pour revenir à cette "loi" criminalisant le colonialisme, rien ne se serait produit s'il n'y avait eu, au printemps 2009, cette décision française que Bouteflika considère comme un camouflet : le report, voire l'annulation de cette visite d'Etat qu'il devait effectuer en juin à Paris et que l'Elysée a jugé embarrassante car trop "proche" du scrutin bokassien du 9 avril à l'issue duquel le chef de l'Etat algérien avait été réélu avec plus de 90 % des suffrages, réélection alors qualifiée en France de "pharaonique". L'Elysée (si on en croit le quotidien français Le Parisien), redoutant que cette encombrante victoire ne soit évoquée par l'opposition et par les médias, avait décidé de la repousser à la fin de l'année, ce qui a fortement froissé Bouteflika, furieux d'être assimilé à un vulgaire dictateur infréquentable. La France avait, jusque-là, soigneusement dissimulé cette image du président algérien dans les vapeurs de la connivence diplomatique et politique. Mais la politique comme la diplomatie ou les complicités ne pouvaient plus rien contre l'arithmétique : comment, en effet, continuer à protéger un président qui a triomphé à hauteur de 91% quand on a taxé à longueur d'année, Robert Mugabe d'être le parangon de la dictature africaine, lui l'élu à "seulement" 85 % ? Le Français ordinaire ne comprendrait pas... Or, c'est le Français ordinaire qui va voter en 2012 !

 

Toujours est-il que, depuis, les représailles algériennes se sont multipliées à l'encontre de la France : difficultés faites aux entreprises françaises exerçant en Algérie, refus de recevoir des ministres de Sarkozy et ... l'annonce de cette "loi algérienne criminalisant la colonisation". Bouteflika entendait entretenir la pression jusqu'à être reçu par l'Elysée et briser ainsi sa soudaine "infréquentabilité". A ces représailles a répondu une surenchère parisienne (débat sur l'identité nationale, liste des pays à risque, propos de Kouchner...). Bouteflika a-t-il obtenu des "concessions" de l'Elysée ? On le saura bientôt. Mais la vérité est qu'il n'a jamais vraiment voulu cette loi.

 

source : courrierinternational.com

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pq les algeriens de france restent comme des esclaves

 

ils n'osent broncher ..??

vous devriez organiser une journee en france et montrer que vosu n'oublier pas.

 

faite une collecte. 100.000 E et prenez avocat jacques Verges ou un autre et attaquer la france devant les inst internationales?

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ils n'osent broncher ..??

vous devriez organiser une journee en france et montrer que vosu n'oublier pas.

 

faite une collecte. 100.000 E et prenez avocat jacques Verges ou un autre et attaquer la france devant les inst internationales?

 

Arrête un peu de faire ton intéressant ici et d'essayer de nous fourguer tes

conseils bidon a 2 balles .

Si tu veut faire ,FAIT sinon ne prend pas la tète !

Les grands discours et les belles théories ont a déjà donné !

avec 100.000 E ont pourraient améliorer quotidien des jeunes chiffonniers

de la décharge de OUED SMAR !

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Arrête un peu de faire ton intéressant ici et d'essayer de nous fourguer tes

conseils bidon a 2 balles .

Si tu veut faire ,FAIT sinon ne prend pas la tète !

Les grands discours et les belles théories ont a déjà donné !

avec 100.000 E ont pourraient améliorer quotidien des jeunes chiffonniers

de la décharge de OUED SMAR !

 

100 000 Euros c'est un petit appart à Alger !

Ces jeunes "chiffoniers" de Oued Smar gagnent mieux leur vie qu'un professeur qui bosse dans un hopital !

Jamais ils n'accepteront de laisser leur business et d'aller bosser pour un salaire!

bigmdr bigmdr bigmdr

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Vous en avez pas marre de toujours ressasser le passé ?

La guerre est FINIE ! On reconnait la grandeur d'un peuple à sa capacité a aller de l'avant, ce qui manque cruellement aux algériens qui vivent dans le mythe créé de toute pièce par le FLN (qui a également massacré beaucoup de civil français). Votre attitude revancharde ne fait que renforcer l'image qu'on les français de vous : le mépris :p

 

 

La mauvaise foi dans toute sa splendeur!!!!

 

et ah oui ferme la

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gvt francais ne chome pas lui pour defendre sa cause

 

le gouvernement s'apprête à lancer une Fondation pour la mémoire de la guerre en Algérie. Dotée d'un budget de 7,2 millions d'euros, elle intervient dans le cadre de la loi controversée du 23 février 2005 qui proclamait dans son texte initial «le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord».

 

La future fondation embarrasse -la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie parle d'une «patate chaude»- dans un contexte tendu entre les deux pays. Le projet, rapporte lepoint.fr, prévoit un plan emploi pour les enfants de harkis ainsi que l'extension de l'attribution de l'allocation de reconnaissance de 20.000 euros (prévue à la base pour les harkis ou leurs conjoints) dans des conditions restreintes «aux enfants de harkis dont les parents sont décédés entre le 23 février 2005, date de la publication de la loi et la date butoir du 1er octobre 2005».

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2 blogs interessants à lire sur le genocide. on apprend bcp choses interessantes comme ce message.

"Cédric, fils de André G.

 

Mon père était sergent-chef en Algérie. Révolté, il me racontait que l'armée française s'y comportait comme la Wehrmacht. Et les colons, comme des racistes. L'armée française a torturé et massacré en Algérie, c'est une réalité historique. Certes, le FLN en a fait autant. Mais la différence est que la cause du FLN -l'indépendance du pays- était JUSTE. Pieds-noirs, comprenez que défendre le colonialisme est intrinsèquement raciste! Rien ne saurait justifier la soumission d'un peuple à un autre. "

 

-----------

LeMonde.fr : Le film "Hors-la-loi" fait polémique à Cannes - LeMonde.fr

 

 

“Hors la loi” et ceux qui ne changent jamais d’avis - Premières Prises - Blog LeMonde.fr

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Article paru le 10 Mai 2010 sur le site Rebellyon.inf au sujet du Massacre de Sétif , le 8 Mai 1945 :

 

 

http://bugzilla.mozilla.org/show_bu... —>

 

Le jour même où la France est libérée, elle réaffirme dans le sang sa domination coloniale en Algérie : 45.000 morts à Sétif, Guelma, Kherrata et dans tout le Constantinois…

 

 

« 8 Mai 1945 : Massacre de Sétif ! » Rebellyon.info :

 

"Faim, famine, chômage et misère semblaient résumer la condition sociale de la population musulmane algérienne colonisée par la France, population surtout agricole souvent déplacée car les colons s’étaient saisis des meilleures terres, et de plus dans une période de guerre, de sécheresse et de récoltes décimées par les acarides. « Des hommes souffrent de la faim et demandent la justice… Leur faim est injuste. » écrivait Albert Camus début 1945 dans Combat.

 

Le 8 mai 1945 fut un mardi pas comme les autres en Algérie. Les gens massacrés ne l’étaient pas pour diversité d’avis, mais à cause d’un idéal. La liberté. Ailleurs, il fut célébré dans les interstices de la capitulation de l’état-major allemand. La fin de la Seconde Guerre mondiale, où pourtant 150.000 Algériens s’étaient engagés dans l’armée aux côtés de de Gaulle. Ce fut la fin d’une guerre. Cela pour les Européens. Mais pour d’autres, en Algérie, à Sétif, Guelma, Kherrata, Constantine et un peu partout, ce fut la fête dans l’atrocité d’une colonisation et d’un impérialisme qui ne venait en ce 8 mai qu’annoncer le plan de redressement des volontés farouches et éprises de ce saut libertaire.

SétifFontaine Ain El Fouara Sétif, mardi 8 mai 1945

 

Dès 8 heures du matin, une foule estimée aux environs de 10.000 personnes était rassemblée devant la mosquée de la gare. Puis elle entamait son élan rue des Etats-Unis pour se diriger vers le centre-ville, rue Georges Clémenceau… Pacifiques, dépités et désarmés, les paisibles manifestants scandaient des slogans de paix et de liberté. « Indépendance », « Libérez Messali Hadj », « L’Algérie est à nous ». Ils s’étaient donnés pour consigne de faire sortir pour la première fois le drapeau algérien. La riposte fut sanglante.

 

Pourtant, profitant du jour du marché hebdomadaire, ce 8 mai 1945, les organisateurs avaient rappelé aux paysans venus des villages de déposer tout ce qui pouvait être une arme (couteau, hâche, faux…). Derrière les drapeaux des alliés, c’étaient les écoliers et les jeunes scouts qui étaient au premier rang suivis des porteurs de la gerbe de fleurs, et les militants suivaient juste derrière pour éviter tout débordement de la masse paysanne.

 

A la vue d’un drapeau algérien vert et blanc, qui avait été déployé en cours de route, les policiers avaient jailli du barrage et avaient attaqué la foule pour s’emparer du drapeau. Un militant avait expliqué que le drapeau étant sacré, il est impossible de le remiser une fois sorti. Le maire socialiste de la ville supplie de ne pas tirer. Mais c’est à ce moment que tout dérape quand un inspecteur tire, tue celui qui portait ce drapeau à ce moment-là et deux coups de feu en soutien de la part d’Européens partent du café de France. Dans la panique provoquée par les premiers coups de feu, à d’autres fenêtres des Européens tirent à leur tour sur la foule.

 

« On a tiré sur un jeune scout » ! Ce jeune « scout » fut le premier martyr de ces incidents : Saâl Bouzid, 22 ans, venait par son souffle d’indiquer sur la voie du sacrifice la voie de la liberté. K. Z., âgé alors de 16 ans, affirme non sans amertume à ce propos : « Il gisait mourant par-devant le terrain qui sert actuellement d’assiette foncière au siège de la wilaya. Nous l’avons transporté jusqu’au docteur Mostefaï… et puis… » L’ émotion l’étouffe et l’empêche de continuer…

 

Bien que la panique ait gagné l’ensemble des manifestants, un militant avait sonné le clairon pour que la gerbe de fleurs soit déposée. Cela se passait à 10 heures du matin. Le car de la gendarmerie ayant eu du retard était arrivé en fonçant en direction des manifestants fauchant les présents.

 

Surgit alors la préparation du massacre des Algériens. Une milice d’Européens est formée à qui on donne des armes ; l’armée, la police et la gendarmerie sont déployées… C’est une véritable chasse à toutes personnes musulmanes.

 

Le 9 mai, à Sétif, ce sont 35 Algériens qui ont été abattus parce qu’ils ne savaient pas qu’un couvre feu avait été établi. Le rapport du commissaire divisionnaire, M. Bergé, expliquait que chaque mouvement jugé suspect provoquait le tir : « les musulmans ne peuvent circuler sauf s’ils portent un brassard blanc délivré par les autorités et justifications d’un emploi dans un service public. »

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Guelma, mardi 8 mai 1945

 

A Guelma, à 16 heures, un rassemblement s’était organisé hors de la ville. Les militants des Amis du Manifeste et de la Liberté (AML) attendaient, en fait, les instructions venant de Annaba. A 17 heures le cortège s’était ébranlé avec les pancartes célébrant la victoire des alliés ainsi que leurs drapeaux entourant un drapeau algérien. Arrivé à l’actuelle rue du 8 mai, le cortège avait été arrêté par le sous préfet Achiary. Il ne restait plus que 500 mètres pour atteindre le monument aux morts.

 

Le sous préfet, Achiary - futur chef de l’OAS créé à Madrid en 1961 -, hors de lui avait intimé l’ordre de jeter les pancartes, drapeaux et banderoles. Un socialiste nommé Fauqueux avait râlé auprès du sous préfet : « Monsieur le sous préfet est ce qu’il y a ici la France ou pas ? ». C’est alors, comme un coup de fouet, Achiary saisit le revolver dont il s’est armé, entre dans la foule droit sur le porte drapeau et tire. Son escorte ouvre le feu sur le cortège qui s’enfuit, découvrant dans son reflux le corps du jeune Boumaza. A Guelma ce jour-là il y a déjà 4 Algériens tués, mais aucun Européen.

 

Le 9 mai, à Guelma, la milice dirigée par Achiary avait tenu sa première séance au cours de laquelle l’adjoint Garrivet proposait : « Nous allons étudier la liste des personnes à juger. Commençons par nos anciens élèves ». Une perquisition au local des AML a permis de saisir les listes nominatives des responsables et militants, tous considérés comme suspects, qui seront incarcérés, souvent torturés, et exécutés par fournées entières.

Arrestations de civils menés vers leur propre exécution avant de finir brûlés dans des fours à chaux de Guelma Kherrata, mardi 8 mai 1945

 

C’est aussi mardi jour de marché, et il n’y a pas de défilé prévu pour la fin de la deuxième guerre mondiale, ce 8 mai, dans ce gros village tranquille, situé au pied d’une chaîne montagneuse, à quelques dizaines de kilomètres de la Méditerranée. En fin de matinée on y apprend les tueries policières de Sétif. Les nouvelles se répandent vite parmi la population de Kherrata. Les Européens prennent peur, l’administrateur colonial leur distribue des armes et ils se planquent dans une forteresse. Tandis qu’on donne l’ordre au crieur public d’annoncer le couvre-feu, celui-ci au contraire parcourt tous les villages à l’entour en appelant la population musulmane à se rassembler à Kherrata.

 

Ce sont 10.000 personnes qui vont arriver durant la nuit à Kherrata. Dès l’aube du 9 mai, une grande agitation règne au centre de Kherrata grouillant de monde. Les Musulmans sachant que les Européens étaient armés, et prêts à les tuer, se sont rassemblés pour envisager comment se défendre. Certains ont coupé les lignes téléphoniques, et d’autres ont cherché des armes au tribunal et dans trois maisons, qui furent incendiées. L’administrateur colonial et le juge de paix furent tués. Les 500 Européens qui étaient dans la forteresse tirèrent alors sur la foule déchaînée qui traversait le village avec des drapeaux algériens, tandis qu’on entendait les "you-you" des femmes.

 

Même s’ils avaient une grande conscience révolutionnaire, beaucoup parmi les insurgés algériens ne savaient pas quoi faire. Pour savoir comment réagir, ils se sont alors rassemblés dans la montagne à Bouhoukal, mais l’armée française était déjà en marche. Le peu de monde qui avait des fusils se mit en groupes dans les gorges et à l’entrée de Kherrata pour retarder l’arrivée des gendarmes et des troupes. Mais dans cette révolte, qui allait vite être étouffée par l’armée, il n’y eu en tout et pour tout sur ce secteur que 10 morts et 4 blessés parmi les militaires et les Européens.

 

Vers midi, les automitrailleuses de l’armée française se mettent à tirer de loin sur les populations de Kherrata et des villages avoisinants, suivi de près par les tirs impressionnants du bateau-croiseur Duguay-Trouin sur les crêtes des monts de Babor, et l’après-midi c’est l’aviation qui bombardait les environs. Bombardements, tirs nourris et fusillades firent que plusieurs milliers d’Algériens furent massacrés. Vers 10 heures du soir, la légion étrangère franchissait les gorges et arrivait au village complètement vidé de ses habitants musulmans.

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Propagande coloniale - (à la mode Tartarin de Tarascon) : on distribue des armes sans munitions aux civils pour un besoin de propagande : "les insurgés déposent les armes". Ils feront TOUS partie des victimes assassinées, jetées vivantes du haut de la falaise de Kherrata (voir les gorges de Kherrata au fond de la photo) et enfin ramassées et brulées dans des fours à chaux. Un des plus atroces massacres coloniaux de la part de la France

 

Suite aux assassinats d’Algériens à Sétif et à Guelma, des groupes d’indigènes avaient, dans leur repli, riposté en tuant des Européens. S’en suit une répression extrêmement violente dans les rues et les quartiers de ces deux villes importantes, alors que la presse française parle abusivement de terrorisme algérien. Pendant une semaine, l’armée française, renforcée par des avions et des chars, se déchaîne sur les populations de la région et tue sans distinction. À la colère légitime des Algériens, la réponse du gouvernement français, dans lequel se trouve, mais oui, le PS et le PC, aux côtés de de Gaulle, ne s’est, en tout cas, pas fait attendre en mobilisant toutes les forces de police, de gendarmerie, de l’armée, en envoyant des renforts de CRS et de parchuttistes, et même en recrutant des miliciens, qui ne se gênent pas de fusiller des Algériens de tous âges et sans défense.

 

De Sétif, la répression sanglante s’est généralisée. Elle allait toucher tout le pays durant tout le mois de mai. L’Algérie s’embrasait sous les feux brûlants du printemps 1945. Le général Weiss, chef de la cinquième région aérienne, avait ordonné le 13 mai le bombardement de tous rassemblements des indigènes sur les routes et à proximité des villages.

 

Kateb Yacine, écrivain algérien, alors lycéen à Sétif, écrit : « C’est en 1945 que mon humanitarisme fut confronté pour la première fois au plus atroce des spectacles. J’avais vingt ans. Le choc que je ressentis devant l’impitoyable boucherie qui provoqua la mort de plusieurs milliers de musulmans, je ne l’ai jamais oublié. Là se cimente mon nationalisme. »

« Je témoigne que la manifestation du 8 mai était pacifique. En organisant une manifestation qui se voulait pacifique, on a été pris par surprise. Les dirigeants n’avaient pas prévu de réactions. Cela s’est terminé par des dizaines de milliers de victimes. À Guelma, ma mère a perdu la mémoire… On voyait des cadavres partout, dans toutes les rues. La répression était aveugle ; c’était un grand massacre. »

 

Dans les localités environnantes à Sétif, Ras El Ma, Beni Azziz, El Eulma, des douars entiers furent décimés, des villages incendiés, des dechras et des familles furent brûlées vives. On raconte le martyre de la famille Kacem. Korrichi, son fils Mohamed et son frère Nouari furent torturés et tués à bout portant… Les légionnaires prenaient les nourrissons par les pieds, les faisaient tournoyer et les jetaient contre les parois de pierre où leurs chairs s’éparpillaient sur les rochers…

 

L’armée française avait planifié l’extermination de milliers d’Algériens. Pour mettre à exécution leur dessein les soldats français avaient procédé au regroupement de toutes les populations avoisinant les côtes-est de Béjaïa à Bordj Mira en passant par Darguina, Souk El-Tenine et Aokas. Toutes les populations de ces régions étaient forcées de se regrouper sur les plages de Melbou. L’occupant n’avait en tête que la liquidation physique de tout ce beau monde. Des soldats armés faisaient le porte-à-porte à travers la ville de Sétif et certaines régions environnantes, et obligeaient hommes, femmes et enfants à sortir pour monter dans des camions.

 

Dès lors, des camions de type GMC continuaient à charger toute personne qui se trouvait sur leur passage. Le convoi prenait la direction de Kherrata. Les habitants de cette autre ville historique n’allaient pas échapper à l’embarquement qui les menait avec leurs autres concitoyens de Sétif, vers le camion de la mort. Les milliers d’Algériens furent déchargés depuis les bennes des camions au fond des gorges de Kherrata. L’horreur n’était pas terminée pour ces pauvres « bougnouls » comme aimaient les surnommer les colons français. Des hélicoptères dénommés « Bananes » survolaient les lieux du massacre pour achever les blessés. Une véritable boucherie humaine allait permettre, plus tard, aux oiseaux charognards d’investir les lieux.

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