Habiba 10 Posted March 29, 2010 Author Partager Posted March 29, 2010 habiba, afin de ne pas conduire les gens en erreure, je me suis trompé dans le nom du sahabi, alors je l'ai corrigé dans mon message, mais il est tjr dans ta citation, tu veut bien le modifier toi aussi stp pour l'histoire tu veut que je te l'envois en mp !!? :mdr: lol comme tu veux :D moi c'est que je n'aime pas raconter en public lol je modifie de suite Citer Link to post Share on other sites
Guest Vert*et*fier Posted March 29, 2010 Partager Posted March 29, 2010 je vais essayer de vous la traduire, ok ? Citer Link to post Share on other sites
Habiba 10 Posted March 29, 2010 Author Partager Posted March 29, 2010 je vais essayer de vous la traduire, ok ? Merci c'est gentil! Citer Link to post Share on other sites
Guest Vert*et*fier Posted March 29, 2010 Partager Posted March 29, 2010 زواج جليبيب قال أنس بن مالك رضي الله عنه : كان رجل من أصحاب النبي صلى الله عليه وسلم يقال له جُليبيب ، كان في وجهه دمامة و كان فقيراً ويكثر الجلوس عند النبي فقال له النبي ذات يوم : يا جُليبيب ألا تتزوج يا جُليبيب؟ فقال : يا رسول الله ومن يزوجني يا رسول الله؟! فقال رسول الله : أنا أزوجك يا جُليبيب. فالتفت جُليبيب إلى الرسول فقال: إذاً تجدُني كاسداً يا رسول الله .. فقال الرسول : غير أنك عند الله لست بكاسد ، ثم لم يزل النبي يتحين الفرص حتى يزوج جُليبيا فجاء في يوم من الايام رجلٌ من الأنصار قد توفي زوج ابنته فجاء الى النبي صلى الله عليه وسلم يعرضها عليه ليتزوجها النبي قال له النبي : نعم ولكن لا أتزوجها أنا !! فرد عليه الأب : لمن يا رسول الله !! فقال صلى الله عليه وسلم: أزوجها جُليبيبا .. فقال ذلك الرجل: يا رسول الله تزوجها لجُليبيب ، يارسول الله إنتظر حتى أستأمر أمها !! ثم مضى إلى أمها وقال لها أن النبي رسول الله يخطب إليك ابنتك قالت : نعم ونعمين برسول الله ومن يرد النبي . فقال لها : إنه ليس يريدها لنفسه ...!! قالت : لمن ؟ قال : يريدها لجُليبيب !! قالت : لجُليبيب لا لعمر الله لا أزوج جُليبيب وقد منعناها فلان وفلان فاغتم أبوها لذلك ثم قام ليأتي النبي فصاحت لفتاة من خدرها وقالت لأبويها : من خطبني إليكما؟؟ قال الأب : خطبك رسول الله .. قالت : أفتردان على رسول الله .. أمره ادفعاني إلى رسول الله فإنه لن يضيعني ! قال أبوها : نعم .. ثم ذهب إلى النبي وقال : يا رسول الله شئنك بها.. فدعى النبي جُليبيبا ثم زوجه إياها ورفع النبي كفيه الشريفتين وقال: اللهم صب عليهما الخير صباً ولا تجعل عيشهما كداً كداً !! ثم لم يمضي على زواجهما أيام حتى خرج النبي مع أصحابه في غزوة وخرج معه جُليبيب فلما أنتهى القتال اجتمع الناس و بدأوا يتفقدون بعضهم بعضاً فسألهم النبي وقال: هل تفقدون من أحد قالوا : نعم يا رسول الله نفقد فلان وفلان كل واحد منهم إنما فقد تاجر من التاجر أو فقد ابن عمه او أخاه ... فقال : نعم و من تفقدون قالوا : هؤلاء الذين فقدناهم يا رسول الله .. فقال : ولكنني أفقد جُليبيبا .. فقوموا نلتمس خبره ثم قاموا وبحثوا عنه في ساحة القتال وطلبوه مع القتلى ثم مشوا فوجدوه في مكان قريب إلى جنب سبعة من المشركين قد قتلهم ثم غلبته الجراح فمات . فوقف النبي على جسده المقطع ثم قال : قتلتهم ثم قتلوك أنت مني وأنا منك ، أنت مني وأنا منك .. ثم تربع النبي صلى الله عليه وسلم جالسا بجانب هذا الجسد ثم حمل هذا الجسد ووضعه على ساعديه وأمرهم أن يحفروا له قبراً .. قال أنس : فمكثنا والله نحفر القبر وجُليبيب ماله فراش غير ساعد النبي .. قال أنس : فعدنا إلى المدينة وما كادت تنتهي عدتها حتى تسابق إليها الرجال يخطبونها .. قال الله "انما كان قول المؤمنين اذا دعوا الى الله ورسوله ليحكم بينهم أن يقولوا سمعنا وأطعنا وأولئك هم المفلحون" c'est en arabe, je vais la traduire mais je ne sais pas si j'ai encore du temps pour le faire ajd'hui, sinon ça sera pour demain, ok? Citer Link to post Share on other sites
Guest Vert*et*fier Posted March 29, 2010 Partager Posted March 29, 2010 dslé, faute de temps, je suis obligé de quitter le FA, je mettrai cette histoire en français mais ça sera pour demain inchallah, ok habiba ? Citer Link to post Share on other sites
Habiba 10 Posted March 29, 2010 Author Partager Posted March 29, 2010 dslé, faute de temps, je suis obligé de quitter le FA, je mettrai cette histoire en français mais ça sera pour demain inchallah, ok habiba ? PAs de soucis!!! BarakAllah ou fik! Bonne soirée Moi aussi je dois partir Salam ou 'Alaykoum Citer Link to post Share on other sites
Guest Vert*et*fier Posted March 30, 2010 Partager Posted March 30, 2010 salam; j'ai promi de traduire cette magnifique et touchante histoire et me voilà..., j'ai essayé de la traduire par moi même mais vu qu'elle était longue et que je ne suis pas très doué en rédaction:confused:, allah m'a facilité les choses et j'ai réussi à la touver sur le net, hamdoullah :p bi'ttawfik ;) Histoire du mararieg de Julaybib (que Dieu l’agrée) "Julaybib", nom peu commun et réducteur n’est autre que la forme diminutive de " Jalbab " et signifie " petit homme ". On comprend par là que Julaybib était petit et trapu, voire nain. Il était, en outre, décrit comme étant " damim " c’est-à-dire repoussant ou laid. Fait plus gênant que sa difformité, Julaybib ne connaissait ni sa mère ni son père ni même sa tribu d’appartenance. On comprend la gravité de cet handicap quand on sait que la société arabe était régie par les liens familiaux et tribaux. Julaybib ne pouvait par conséquent espérer ni compassion, ni secours, ni protection. En somme, Julaybib savait simplement qu’il était arabe et qu’au sein de la récente communauté musulmane il faisait partie des Ansars. Cependant, on ne sait pas s’il appartenait à l’une des tribus des environs de Médine qui avaient migré par la suite vers la ville ou s’il était un Ansar de la ville même. Ses handicaps étaient d’autant plus difficiles à vivre qu’il était constamment mis à l’écart, humilié ou raillé. Un certain Abû Barzah de la tribu des Aslam lui avait même interdit l’entrée de sa maison. Il dit un jour à son épouse : " Ne laisse jamais Julaybib entrer chez nous, sinon je serais sans pitié envers lui. " En effet, à force d’être l’objet de moqueries de la part des hommes, Julaybib avait l’habitude de se réfugier en la compagnie des femmes. Julaybib pouvait-il espérer le respect et la considération ? Allait-il pouvoir satisfaire ses besoins émotionnels élémentaires en tant qu’homme et individu ? Etait-il impossible qu’il entretienne des relations humaines normales ? Dans le cadre de la nouvelle société islamique, allait-il encore être écarté des affaires de l’Etat et des questions courantes ? Malgré les problèmes qui le préoccupaient, le Prophète de la Miséricorde (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) sut également écouter les besoins et la sensibilité du plus humble de ses compagnons. Pensant à Julaybib, le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) alla trouver un Ansar pour lui demander la main de sa fille. " Quelle merveille et quelle bénédiction, ô Messager de Dieu ! Quel plaisir ce serait à mes yeux, répondit l’Ansârî débordant de joie et de bonheur. - Je ne la veux pas pour moi, ajouta le Prophète. - Pour qui alors, ô Messager de Dieu ?, demanda l’homme quelque peu déçu. - Pour Julaybib, répondit le Prophète. " Trop déstabilisé pour réagir, l’Ansârî se contenta de dire qu’il allait consulter son épouse. Il raconta à son épouse : " Le Messager de Dieu, puisse Dieu lui accorder paix et miséricorde, est venu demander la main de notre fille. " Elle fut transportée de joie. " Quelle merveilleuse idée et quel plaisir ce serait ! " Quand son mari ajouta : " Il ne la veut pas pour lui mais pour Julaybib. ", ahurie, elle protesta : " Pour Julaybib ? Non jamais de la vie ! Non par Dieu, nous ne la marierons pas à Julaybib. " La jeune fille entendit les protestations de sa mère tandis que son père était sur le point d’informer le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) de la décision de son épouse. Elle s’enquit du nom du prétendant. Sa mère lui fit part de la demande du Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui). Lorsqu’elle apprit que la requête venait du Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) et que sa mère était complètement opposée à cette idée, la jeune fille en fut très perturbée. " Refuses-tu la requête du Messager de Dieu ? J’accepte car il ne peut m’égarer." N’est-ce pas là la réponse d’une grande femme consciente des exigences de l’islam ? Existe-t-il satisfaction plus grande que d’obéir aux commandements du Messager de Dieu ? Ce compagnon du Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) dont nous ne connaissons même pas le véritable nom avait certainement eu connaissance de ce verset du Coran : " Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son messager ont décidé d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager, s’est égaré certes, d’un égarement évident. " (Le Coran, sourate Al-Ahzab 33, verset 36) Ce verset avait été révélé suite au mariage de Zaynab bint Jahsh et de Zayd Ibn Al-Harithah arrangé par le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) dans le but de promouvoir l’esprit égalitaire de l’islam. Zaynab, offensée à l’idée d’épouser Zayd, un esclave affranchi, avait refusé cette union. Le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) eut le dessus et le mariage fut célébré. Il se termina néanmoins en divorce et Zaynab finit par épouser le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) lui-même. La jeune fille Ansârî aurait cité ce verset à ses parents et dit : " Je suis heureuse et me soumets à tout ce que le Messager de Dieu juge bon pour moi. " Le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) eut vent de sa réaction et pria pour elle : " Ô Seigneur, accorde-lui le bien en abondance et écarte de sa vie les souffrances et les ennuis. " Parmi les Ansars, on disait qu’il n’y avait pas épouse plus accomplie qu’elle. Elle fut mariée à Julaybib par le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) et ils vécurent ensemble jusqu’à sa mort. Il fut tué lors d’une expédition avec le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) qui les opposa à des mushrikins. A la fin de la bataille, le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) interrogea ses compagnons sur leurs pertes. Chacun de citer les noms de ses parents ou amis proches tombés pendant le combat. Le Prophète de s’écrier : " Mais j’ai perdu Julaybib. Partez à sa recherche. " Il fut trouvé près de sept polythéistes qu’il avait tués avant de tomber. Le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) se rendit à l’endroit où gisait Julaybib, son petit compagnon difforme et dit : " Il a tué sept hommes avant de mourir. " Il répéta alors plusieurs fois : " Cet homme est de moi et je suis de lui". Le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) le prit alors dans ses bras. Il lui creusa une tombe et l’y plaça, sans le laver car les martyrs ne reçoivent pas le bain rituel avant l’enterrement. Julaybib et son épouse ne font habituellement pas partie des compagnons du Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) dont on chante les actes et dont on admire les exploits. Néanmoins le peu que l’on sait d’eux et qui a été repris ici montre que le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) a su mettre un terme au désespoir et à l’humiliation d’êtres humbles et leur apporter joie et dignité. La réponse positive de la jeune Ansârî dénote une profonde compréhension de l’islam. Son attitude reflète l’effacement de ses désirs et préférences personnels alors qu’elle aurait pu compter sur le soutien de ses parents. Elle ne fit aucun cas des pressions sociales et s’en remit totalement à la sagesse et à l’autorité bienfaisante du Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui). Elle était du nombre des vrais croyants. A cause de son apparence, Julaybib avait été mis en marge de la société. En lui prêtant secours, le Prophète lui redonna sa confiance. Ainsi soutenu et encouragé, Julaybib fut capable d’actes de courage. Son suprême sacrifice lui valut d’être loué par le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) : " Il est de moi et je suis de lui. " P.-S: Traduit de "Companions of The Prophet", Vol.1, écrit par Abdul Wâhid Hâmid. Citer Link to post Share on other sites
Habiba 10 Posted March 30, 2010 Author Partager Posted March 30, 2010 salam; j'ai promi de traduire cette magnifique et touchante histoire et me voilà..., j'ai essayé de la traduire par moi même mais vu qu'elle était longue et que je ne suis pas très doué en rédaction:confused:, allah m'a facilité les choses et j'ai réussi à la touver sur le net, hamdoullah :p bi'ttawfik ;) Histoire du mararieg de Julaybib (que Dieu l’agrée) "Julaybib", nom peu commun et réducteur n’est autre que la forme diminutive de " Jalbab " et signifie " petit homme ". On comprend par là que Julaybib était petit et trapu, voire nain. Il était, en outre, décrit comme étant " damim " c’est-à-dire repoussant ou laid. Fait plus gênant que sa difformité, Julaybib ne connaissait ni sa mère ni son père ni même sa tribu d’appartenance. On comprend la gravité de cet handicap quand on sait que la société arabe était régie par les liens familiaux et tribaux. Julaybib ne pouvait par conséquent espérer ni compassion, ni secours, ni protection. En somme, Julaybib savait simplement qu’il était arabe et qu’au sein de la récente communauté musulmane il faisait partie des Ansars. Cependant, on ne sait pas s’il appartenait à l’une des tribus des environs de Médine qui avaient migré par la suite vers la ville ou s’il était un Ansar de la ville même. Ses handicaps étaient d’autant plus difficiles à vivre qu’il était constamment mis à l’écart, humilié ou raillé. Un certain Abû Barzah de la tribu des Aslam lui avait même interdit l’entrée de sa maison. Il dit un jour à son épouse : " Ne laisse jamais Julaybib entrer chez nous, sinon je serais sans pitié envers lui. " En effet, à force d’être l’objet de moqueries de la part des hommes, Julaybib avait l’habitude de se réfugier en la compagnie des femmes. Julaybib pouvait-il espérer le respect et la considération ? Allait-il pouvoir satisfaire ses besoins émotionnels élémentaires en tant qu’homme et individu ? Etait-il impossible qu’il entretienne des relations humaines normales ? Dans le cadre de la nouvelle société islamique, allait-il encore être écarté des affaires de l’Etat et des questions courantes ? Malgré les problèmes qui le préoccupaient, le Prophète de la Miséricorde (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) sut également écouter les besoins et la sensibilité du plus humble de ses compagnons. Pensant à Julaybib, le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) alla trouver un Ansar pour lui demander la main de sa fille. " Quelle merveille et quelle bénédiction, ô Messager de Dieu ! Quel plaisir ce serait à mes yeux, répondit l’Ansârî débordant de joie et de bonheur. - Je ne la veux pas pour moi, ajouta le Prophète. - Pour qui alors, ô Messager de Dieu ?, demanda l’homme quelque peu déçu. - Pour Julaybib, répondit le Prophète. " Trop déstabilisé pour réagir, l’Ansârî se contenta de dire qu’il allait consulter son épouse. Il raconta à son épouse : " Le Messager de Dieu, puisse Dieu lui accorder paix et miséricorde, est venu demander la main de notre fille. " Elle fut transportée de joie. " Quelle merveilleuse idée et quel plaisir ce serait ! " Quand son mari ajouta : " Il ne la veut pas pour lui mais pour Julaybib. ", ahurie, elle protesta : " Pour Julaybib ? Non jamais de la vie ! Non par Dieu, nous ne la marierons pas à Julaybib. " La jeune fille entendit les protestations de sa mère tandis que son père était sur le point d’informer le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) de la décision de son épouse. Elle s’enquit du nom du prétendant. Sa mère lui fit part de la demande du Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui). Lorsqu’elle apprit que la requête venait du Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) et que sa mère était complètement opposée à cette idée, la jeune fille en fut très perturbée. " Refuses-tu la requête du Messager de Dieu ? J’accepte car il ne peut m’égarer." N’est-ce pas là la réponse d’une grande femme consciente des exigences de l’islam ? Existe-t-il satisfaction plus grande que d’obéir aux commandements du Messager de Dieu ? Ce compagnon du Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) dont nous ne connaissons même pas le véritable nom avait certainement eu connaissance de ce verset du Coran : " Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son messager ont décidé d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager, s’est égaré certes, d’un égarement évident. " (Le Coran, sourate Al-Ahzab 33, verset 36) Ce verset avait été révélé suite au mariage de Zaynab bint Jahsh et de Zayd Ibn Al-Harithah arrangé par le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) dans le but de promouvoir l’esprit égalitaire de l’islam. Zaynab, offensée à l’idée d’épouser Zayd, un esclave affranchi, avait refusé cette union. Le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) eut le dessus et le mariage fut célébré. Il se termina néanmoins en divorce et Zaynab finit par épouser le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) lui-même. La jeune fille Ansârî aurait cité ce verset à ses parents et dit : " Je suis heureuse et me soumets à tout ce que le Messager de Dieu juge bon pour moi. " Le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) eut vent de sa réaction et pria pour elle : " Ô Seigneur, accorde-lui le bien en abondance et écarte de sa vie les souffrances et les ennuis. " Parmi les Ansars, on disait qu’il n’y avait pas épouse plus accomplie qu’elle. Elle fut mariée à Julaybib par le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) et ils vécurent ensemble jusqu’à sa mort. Il fut tué lors d’une expédition avec le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) qui les opposa à des mushrikins. A la fin de la bataille, le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) interrogea ses compagnons sur leurs pertes. Chacun de citer les noms de ses parents ou amis proches tombés pendant le combat. Le Prophète de s’écrier : " Mais j’ai perdu Julaybib. Partez à sa recherche. " Il fut trouvé près de sept polythéistes qu’il avait tués avant de tomber. Le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) se rendit à l’endroit où gisait Julaybib, son petit compagnon difforme et dit : " Il a tué sept hommes avant de mourir. " Il répéta alors plusieurs fois : " Cet homme est de moi et je suis de lui". Le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) le prit alors dans ses bras. Il lui creusa une tombe et l’y plaça, sans le laver car les martyrs ne reçoivent pas le bain rituel avant l’enterrement. Julaybib et son épouse ne font habituellement pas partie des compagnons du Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) dont on chante les actes et dont on admire les exploits. Néanmoins le peu que l’on sait d’eux et qui a été repris ici montre que le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) a su mettre un terme au désespoir et à l’humiliation d’êtres humbles et leur apporter joie et dignité. La réponse positive de la jeune Ansârî dénote une profonde compréhension de l’islam. Son attitude reflète l’effacement de ses désirs et préférences personnels alors qu’elle aurait pu compter sur le soutien de ses parents. Elle ne fit aucun cas des pressions sociales et s’en remit totalement à la sagesse et à l’autorité bienfaisante du Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui). Elle était du nombre des vrais croyants. A cause de son apparence, Julaybib avait été mis en marge de la société. En lui prêtant secours, le Prophète lui redonna sa confiance. Ainsi soutenu et encouragé, Julaybib fut capable d’actes de courage. Son suprême sacrifice lui valut d’être loué par le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) : " Il est de moi et je suis de lui. " P.-S: Traduit de "Companions of The Prophet", Vol.1, écrit par Abdul Wâhid Hâmid. Salam ou 'Alaykoum BarakAllah ou fik! Ce fut un plaisir de lire cette histoire... on me l'avait raconté... mash'Allah Citer Link to post Share on other sites
saidani 10 Posted March 30, 2010 Partager Posted March 30, 2010 BarrakAllah ou fik magnifique (je ne connaissais pas cette histoire) merci de la partager avec nous. Citer Link to post Share on other sites
Habiba 10 Posted March 30, 2010 Author Partager Posted March 30, 2010 BarrakAllah ou fik magnifique (je ne connaissais pas cette histoire) merci de la partager avec nous. salam ou 'alaykoum Saidani, tu ne fréquentes pas un autre forum??? Citer Link to post Share on other sites
Guest Vert*et*fier Posted March 30, 2010 Partager Posted March 30, 2010 Salam ou 'Alaykoum BarakAllah ou fik! Ce fut un plaisir de lire cette histoire... on me l'avait raconté... mash'Allah wa fik baraka allah j'en connais d'autres, certaines sont très touchantes Citer Link to post Share on other sites
Guest Vert*et*fier Posted March 30, 2010 Partager Posted March 30, 2010 BarrakAllah ou fik magnifique (je ne connaissais pas cette histoire) merci de la partager avec nous. wa fik baraka allah:) Citer Link to post Share on other sites
Habiba 10 Posted March 30, 2010 Author Partager Posted March 30, 2010 wa fik baraka allah j'en connais d'autres, certaines sont très touchantes postes les lol je suis preneuse... j'ai perdu mon conteur en ce moment... Citer Link to post Share on other sites
Myrtille 10 Posted March 30, 2010 Partager Posted March 30, 2010 c'est bien beau et on est content sauf que ça n'a rien à voir avec notre temps actuel... mais merci pour la culture générale... Citer Link to post Share on other sites
Habiba 10 Posted March 30, 2010 Author Partager Posted March 30, 2010 c'est bien beau et on est content sauf que ça n'a rien à voir avec notre temps actuel... mais merci pour la culture générale... qu'est ce que tu entends par la? Citer Link to post Share on other sites
Myrtille 10 Posted March 30, 2010 Partager Posted March 30, 2010 qu'est ce que tu entends par la? ben que la société actuelle n'a rien à voir avec celle de l'époque... c'est évident non ? Citer Link to post Share on other sites
saidani 10 Posted March 30, 2010 Partager Posted March 30, 2010 salam ou 'alaykoum Saidani, tu ne fréquentes pas un autre forum???[/quote Non , pourquoi, à part facebook , mais ce n'est pas un forum et j'ai désactivé mon compte ya quelques jours. Citer Link to post Share on other sites
Habiba 10 Posted March 30, 2010 Author Partager Posted March 30, 2010 ben que la société actuelle n'a rien à voir avec celle de l'époque... c'est évident non ? donc ca veut dire qu'il faut changer notre pratique? Citer Link to post Share on other sites
Habiba 10 Posted March 30, 2010 Author Partager Posted March 30, 2010 Non , pourquoi, à part facebook , mais ce n'est pas un forum et j'ai désactivé mon compte ya quelques jours. je t'ai prise pour quelqu'un d'autre désolée Citer Link to post Share on other sites
Myrtille 10 Posted March 30, 2010 Partager Posted March 30, 2010 donc ca veut dire qu'il faut changer notre pratique? non, je ne sais pas et je m'en fiche... Citer Link to post Share on other sites
Guest Vert*et*fier Posted March 30, 2010 Partager Posted March 30, 2010 c'est bien beau et on est content sauf que ça n'a rien à voir avec notre temps actuel... mais merci pour la culture générale... de quoi tu parle mytille !!!? c'est ma religion, et puis dit toi que même de nos jours il y a des gens qui sont comme ça (des vrais croyants) Citer Link to post Share on other sites
saidani 10 Posted March 30, 2010 Partager Posted March 30, 2010 je t'ai prise pour quelqu'un d'autre désolée Ya pas de souci. Citer Link to post Share on other sites
Myrtille 10 Posted March 30, 2010 Partager Posted March 30, 2010 pkoi pourquoi quoi ? Citer Link to post Share on other sites
Guest Vert*et*fier Posted March 30, 2010 Partager Posted March 30, 2010 postes les lol je suis preneuse... j'ai perdu mon conteur en ce moment... je les ai en tête, il me faut du temps pour les faire sotrir et les mettre ... :confused: Citer Link to post Share on other sites
Habiba 10 Posted March 30, 2010 Author Partager Posted March 30, 2010 je les ai en tête, il me faut du temps pour les faire sotrir et les mettre ... :confused: prends ton temps! Citer Link to post Share on other sites
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