L’élixir des jours

[inykan 10]

L’élixir des jours

 

 

Sur les flots grouillants de nos désirs pressants

Ramenés par les vagues de nos fantasmes ardents

On succombe bougrement à l’élixir du temps.

On se plait à jouir de nos vaines tentations

Qui hantent en permanence nos futiles actions

Pour élire comme juge sur nos sorts Satan.

 

On se réchauffe égayé aux charbons de nos vies

Qui brûlent aigrement dans le silence de nos nuits ;

Et des cendres des feux qui enflamment nos envies

On féconde les graines qui créent nos folies.

 

Dans les longues nuits qui voilent nos corps nus

Des souffles éreintés trahissent nos vertus.

On se nourrit goulûment aux crus plaisirs défendus

Pour noyer nos ennuis dans le vice et l’abus.

 

On s’enivre d’éloges pauvres êtres que nous sommes,

Ignorant la destinée et notre condition d’homme.

Ô orgueil ! Ô vanité ! Êtes-vous le diable et la pomme

Dans le jardin terrestre qui harcèlent encore les hommes ?

[silbi 10]

L’élixir des jours

 

 

Sur les flots grouillants de nos désirs pressants

Ramenés par les vagues de nos fantasmes ardents

On succombe bougrement à l’élixir du temps.

On se plait à jouir de nos vaines tentations

Qui hantent en permanence nos futiles actions

Pour élire comme juge sur nos sorts Satan.

 

On se réchauffe égayé aux charbons de nos vies

Qui brûlent aigrement dans le silence de nos nuits ;

Et des cendres des feux qui enflamment nos envies

On féconde les graines qui créent nos folies.

 

Dans les longues nuits qui voilent nos corps nus

Des souffles éreintés trahissent nos vertus.

On se nourrit goulûment aux crus plaisirs défendus

Pour noyer nos ennuis dans le vice et l’abus.

 

On s’enivre d’éloges pauvres êtres que nous sommes,

Ignorant la destinée et notre condition d’homme.

Ô orgueil ! Ô vanité ! Êtes-vous le diable et la pomme

Dans le jardin terrestre qui harcèlent encore les hommes ?

EXCELLENT !!!! MERCI

[silbi 10]

L’élixir des jours

 

 

Sur les flots grouillants de nos désirs pressants

Ramenés par les vagues de nos fantasmes ardents

On succombe bougrement à l’élixir du temps.

On se plait à jouir de nos vaines tentations

Qui hantent en permanence nos futiles actions

Pour élire comme juge sur nos sorts Satan.

 

On se réchauffe égayé aux charbons de nos vies

Qui brûlent aigrement dans le silence de nos nuits ;

Et des cendres des feux qui enflamment nos envies

On féconde les graines qui créent nos folies.

 

Dans les longues nuits qui voilent nos corps nus

Des souffles éreintés trahissent nos vertus.

On se nourrit goulûment aux crus plaisirs défendus

Pour noyer nos ennuis dans le vice et l’abus.

 

On s’enivre d’éloges pauvres êtres que nous sommes,

Ignorant la destinée et notre condition d’homme.

Ô orgueil ! Ô vanité ! Êtes-vous le diable et la pomme

Dans le jardin terrestre qui harcèlent encore les hommes ?

EXCELLENT !!!! MERCI:)

[Guest dihya67]

Très beau poème

pourquoi ne s'appelle t il pas "elixir des nuits"

pourquoi je perçois un coté moraliste dans les vers du poème

[Héraclès 10]

L’élixir des jours

 

 

Sur les flots grouillants de nos désirs pressants

Ramenés par les vagues de nos fantasmes ardents

On succombe bougrement à l’élixir du temps.

On se plait à jouir de nos vaines tentations

Qui hantent en permanence nos futiles actions

Pour élire comme juge sur nos sorts Satan.

 

On se réchauffe égayé aux charbons de nos vies

Qui brûlent aigrement dans le silence de nos nuits ;

Et des cendres des feux qui enflamment nos envies

On féconde les graines qui créent nos folies.

 

Dans les longues nuits qui voilent nos corps nus

Des souffles éreintés trahissent nos vertus.

On se nourrit goulûment aux crus plaisirs défendus

Pour noyer nos ennuis dans le vice et l’abus.

 

On s’enivre d’éloges pauvres êtres que nous sommes,

Ignorant la destinée et notre condition d’homme.

Ô orgueil ! Ô vanité ! Êtes-vous le diable et la pomme

Dans le jardin terrestre qui harcèlent encore les hommes ?

 

Comme Silbi, je dirai excellent.

Comme Dyhia, j'y vois un coté Baudelairien par cette auto-flagellation pour le péché dicté par notre faible nature conçue pour "le vice et l'abus".

Sur la forme et le style, ce serait plutôt Victor Hugo.

Bravo, Il faut continuer mon ami.

[Guest dihya67]

ah c'était ça, je n'aime pas les poèmes de Baudelaire en plus

[inykan 10]

EXCELLENT !!!! MERCI

 

Merci à toi aussi silbi !

[inykan 10]

Très beau poème

pourquoi ne s'appelle t il pas "elixir des nuits"

pourquoi je perçois un coté moraliste dans les vers du poème

 

Merci dihya67, je suis heureux de lire qui mon poème ça plait à beaucoup.

oui, je dirai qu'il y a une espèce de moralité inspirée par la vanité des choses

de ce monde. "Ô vanité ! ô néant ! ô mortels ignorants de leurs destinées !," disait Bossuet.

[inykan 10]

Comme Silbi, je dirai excellent.

Comme Dyhia, j'y vois un coté Baudelairien par cette auto-flagellation pour le péché dicté par notre faible nature conçue pour "le vice et l'abus".

Sur la forme et le style, ce serait plutôt Victor Hugo.

Bravo, Il faut continuer mon ami.

 

 

Trop élogieux pour moi quand même Safraoui, c'est très encourageant vraiment, merci du fond du coeur. Auto-flagellation, je dirai non ! au fait une façon pour moi de mettre en exergue notre condition d'homme, la vanité de ces choses qui harcèlent nos goûts et nos plaisirs...Enfin La Rochefoucaux a peut être raison en disant : La vanité nous fait faire plus de choses contre notre goût que la raison !