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Ta mort et ma nuit,

 

Quand le bruit de la nuit s’en prend à mon rêve,

Encore endormi, je me retourne et je me lève.

Je cherche cette lueur qui m’apparaît en brève,

Dans le sommeil pesant et les tourments de ma crève.

 

Je me rassoie sur le lit encore tout engourdi,

Pour étendre mon ouie à cette ombre qui me dit :

« C’est moi, vois-tu ? Je te reviens, l’éternel chéri !

Le silence de la mort ne peut atténuer les cris,

Des perpétuelles amours qui animaient nos nuits,

Il ne peut en effacer les souvenirs enfouis

Dans nos esprits hantés et inséparablement unis,

Ni réellement tuer deux êtres insufflés de vie».

 

Je reprends mon séant, je dessille mes yeux,

Pour écouter cette sirène qui me vient des cieux.

Je reconnais alors à ses dires et aveux,

Mon amour perdu qui répond à mes vœux.

 

Je te reviens, dit-elle, pour dissoudre tes peines,

Te donner l’envie d’aimer encore, et sans gêne

Retrouver une amie, une compagne, une Hélène,

Qui brisera cette fibre qui t’attache et t’aliène,

A l’amour d’un passé qui t’entrave et t’enchaîne.

Je serai, mon amour, par mon âme toute humaine,

L’être éprit de toi qui pardonne tes fredaines,

Veillant d’ici haut à tes jouissances mondaines.

 

Dans ce silence des vivants qu’ébranle le temps,

Je me croise penchant comme un être pensant,

Questionnant le néant sur ces énigmes en suspens,

Qui font notre existence en ce monde finissant.

 

Qu’a-t-il, me dis-je, ce monde qui nous fait tant souffrir,

Et même quand on peut aimer on persiste à haïr ?

Pourquoi être, exister et ensuite mourir,

Et laisser son monde à lui et y aller périr ?

Pourquoi tant de chagrin pour de minces plaisirs,

Et aussi tant d’efforts pour ne rien retenir ?

 

Elle contemple mon être de son halo brillant,

Saisissant sûrement tous les propos blessants,

Provenant d’un esprit encore dans son vivant,

D’une fragile créature enfermée dans son carcan,

Ignorant l’au-delà et l’inconnu imminent.

De son corps lumineux elle scintille ses dents,

Esquissant ce sourire que je connais avant,

Pour se dissoudre enfin dans le vide éclatant.

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sublime poème

il est à la fois merveilleux et douloureux d'entrer dans ton monde poétique

 

Merci Dihya67, ça me flatte un peu quand même !

 

Je ne sais pas qui a dit ça :

 

Voyez cet arbre aux cieux monter avec audace ; Son feuillage est peuplé d'harmonieux oiseaux ; Ses fleurs parfument l'air, ses ondoyants rameaux Amusent les zéphirs ; mais sa base profonde Attache sa racine aux fondements du monde ; Telle est la poésie !

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Ta mort et ma nuit,

 

Quand le bruit de la nuit s’en prend à mon rêve,

Encore endormi, je me retourne et je me lève.

Je cherche cette lueur qui m’apparaît en brève,

Dans le sommeil pesant et les tourments de ma crève.

 

Je me rassoie sur le lit encore tout engourdi,

Pour étendre mon ouie à cette ombre qui me dit :

« C’est moi, vois-tu ? Je te reviens, l’éternel chéri !

Le silence de la mort ne peut atténuer les cris,

Des perpétuelles amours qui animaient nos nuits,

Il ne peut en effacer les souvenirs enfouis

Dans nos esprits hantés et inséparablement unis,

Ni réellement tuer deux êtres insufflés de vie».

 

Je reprends mon séant, je dessille mes yeux,

Pour écouter cette sirène qui me vient des cieux.

Je reconnais alors à ses dires et aveux,

Mon amour perdu qui répond à mes vœux.

 

Je te reviens, dit-elle, pour dissoudre tes peines,

Te donner l’envie d’aimer encore, et sans gêne

Retrouver une amie, une compagne, une Hélène,

Qui brisera cette fibre qui t’attache et t’aliène,

A l’amour d’un passé qui t’entrave et t’enchaîne.

Je serai, mon amour, par mon âme toute humaine,

L’être éprit de toi qui pardonne tes fredaines,

Veillant d’ici haut à tes jouissances mondaines.

 

Dans ce silence des vivants qu’ébranle le temps,

Je me croise penchant comme un être pensant,

Questionnant le néant sur ces énigmes en suspens,

Qui font notre existence en ce monde finissant.

 

Qu’a-t-il, me dis-je, ce monde qui nous fait tant souffrir,

Et même quand on peut aimer on persiste à haïr ?

Pourquoi être, exister et ensuite mourir,

Et laisser son monde à lui et y aller périr ?

Pourquoi tant de chagrin pour de minces plaisirs,

Et aussi tant d’efforts pour ne rien retenir ?

 

Elle contemple mon être de son halo brillant,

Saisissant sûrement tous les propos blessants,

Provenant d’un esprit encore dans son vivant,

D’une fragile créature enfermée dans son carcan,

Ignorant l’au-delà et l’inconnu imminent.

De son corps lumineux elle scintille ses dents,

Esquissant ce sourire que je connais avant,

Pour se dissoudre enfin dans le vide éclatant.

 

Très beau poème et très touchant aussi personnellement j'en suis toute émue, bravo.

 

Vous lire était un grand plaisir :D.

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Grandiose , vraiment grandiose

Bonsoir à toi, au fait dis moi ça ne serait pas toi qui aurait écrit un poème dont le titre était "..." je cherche ce topic là et je n'arrive pas à le retrouver peut être que le titre fut changé?

 

Désolée du HS.

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Ah merci, je go le lire avant qu'il ne disparaisse à nouveau xD.

J'vais bien merci et je l'espère pour toi aussi :D Pas tomber du lit au moins ^^.

 

 

 

looollllllll

 

Je vais bien merci, je crois qu'il veut plus de moi ce lit ou peut être que vous détenez sur moi je commence à prendre vos habitudes à tous :D je dors en marchant ou en travaillant ( c 'est le cas de tout les algériens d'ailleurs :D)

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:mdr: et c'est la nuit que tu as le plus d'inspiration ?

 

 

:mdr: ouii

 

D'ailleurs voici un quatrain fraichement écrit

 

Et ce poète alors: se promène dans ses vers

Suivant les raccourcis tracés par les mots

Une fois arrivé tout près de la lisière

Il se retrouve encore au sein de ses maux

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Très beau poème et très touchant aussi personnellement j'en suis toute émue, bravo.

 

Vous lire était un grand plaisir :D.

 

Merci à toi panonique, tout autant je suis tout ému par ton message et surtout ça me donne des ailes, peut être que je réussirais à voler un jour, qui sait ?

Voltaire disait à propos de la poésie : on demande comment, la poésie étant si peu nécessaire au monde, elle occupe un si haut rang parmi les beaux-arts ; on peut faire la même question sur la musique ; la poésie est la musique de l'âme, et surtout des âmes grandes et sensibles.

 

Merci encore à toi Panonique.

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Merci à toi panonique, tout autant je suis tout ému par ton message et surtout ça me donne des ailes, peut être que je réussirais à voler un jour, qui sait ?

Voltaire disait à propos de la poésie : on demande comment, la poésie étant si peu nécessaire au monde, elle occupe un si haut rang parmi les beaux-arts ; on peut faire la même question sur la musique ; la poésie est la musique de l'âme, et surtout des âmes grandes et sensibles.

 

Merci encore à toi Panonique.

 

C'est plutôt moi qui vous remercie, grâce à vous mon âme a eu droit à une très bonne musique :D. -Là je parle aussi des autres poèmes qui sont tous aussi excellent ;)-

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C'est plutôt moi qui vous remercie, grâce à vous mon âme a eu droit à une très bonne musique :D. -Là je parle aussi des autres poèmes qui sont tous aussi excellent ;)-

 

Très encourageant de ta part Panonique, je vais essayer de me donner un peu plus de temps à cette belle passion...peut être y a une vocation de poète qui se cache dans un coin de...ma tête !

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Un peu fort tout de même Victime, j'espère que vous n'êtes pas victime de mes élans passionnels ! Je te remercie du fond du coeur pour ce mot.

 

 

:D:D:D:D:D:D tout dépends d ce que vous êtes Mr, ou Madame :D, cela dit je peux être coupable tout dépends des circonstances ou de circoncis:D:D:D:D:D

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:D:D:D:D:D:D tout dépends d ce que vous êtes Mr, ou Madame :D, cela dit je peux être coupable tout dépends des circonstances ou de circoncis:D:D:D:D:D

 

Je suis un MAK (Musulman Algérien Kabyle) et sans l'un des trois je suis évidemment un Rien !

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Guest Idée

Inykan, merci pour une lecture qui m'a beaucoup émue. J'ai particulierement apprécié et le rythme et le sentiment de ces deux strophes.

 

Dans ce silence des vivants qu’ébranle le temps,

Je me croise penchant comme un être pensant,

Questionnant le néant sur ces énigmes en suspens,

Qui font notre existence en ce monde finissant.

 

Qu’a-t-il, me dis-je, ce monde qui nous fait tant souffrir,

Et même quand on peut aimer on persiste à haïr ?

Pourquoi être, exister et ensuite mourir,

Et laisser son monde à lui et y aller périr ?

Pourquoi tant de chagrin pour de minces plaisirs,

Et aussi tant d’efforts pour ne rien retenir ?

 

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Ta mort et ma nuit,

 

Quand le bruit de la nuit s’en prend à mon rêve,

Encore endormi, je me retourne et je me lève.

Je cherche cette lueur qui m’apparaît en brève,

Dans le sommeil pesant et les tourments de ma crève.

 

Je me rassoie sur le lit encore tout engourdi,

Pour étendre mon ouie à cette ombre qui me dit :

« C’est moi, vois-tu ? Je te reviens, l’éternel chéri !

Le silence de la mort ne peut atténuer les cris,

Des perpétuelles amours qui animaient nos nuits,

Il ne peut en effacer les souvenirs enfouis

Dans nos esprits hantés et inséparablement unis,

Ni réellement tuer deux êtres insufflés de vie».

 

Je reprends mon séant, je dessille mes yeux,

Pour écouter cette sirène qui me vient des cieux.

Je reconnais alors à ses dires et aveux,

Mon amour perdu qui répond à mes vœux.

 

Je te reviens, dit-elle, pour dissoudre tes peines,

Te donner l’envie d’aimer encore, et sans gêne

Retrouver une amie, une compagne, une Hélène,

Qui brisera cette fibre qui t’attache et t’aliène,

A l’amour d’un passé qui t’entrave et t’enchaîne.

Je serai, mon amour, par mon âme toute humaine,

L’être éprit de toi qui pardonne tes fredaines,

Veillant d’ici haut à tes jouissances mondaines.

 

Dans ce silence des vivants qu’ébranle le temps,

Je me croise penchant comme un être pensant,

Questionnant le néant sur ces énigmes en suspens,

Qui font notre existence en ce monde finissant.

 

Qu’a-t-il, me dis-je, ce monde qui nous fait tant souffrir,

Et même quand on peut aimer on persiste à haïr ?

Pourquoi être, exister et ensuite mourir,

Et laisser son monde à lui et y aller périr ?

Pourquoi tant de chagrin pour de minces plaisirs,

Et aussi tant d’efforts pour ne rien retenir ?

 

Elle contemple mon être de son halo brillant,

Saisissant sûrement tous les propos blessants,

Provenant d’un esprit encore dans son vivant,

D’une fragile créature enfermée dans son carcan,

Ignorant l’au-delà et l’inconnu imminent.

De son corps lumineux elle scintille ses dents,

Esquissant ce sourire que je connais avant,

Pour se dissoudre enfin dans le vide éclatant.

 

magnifique j'ai eus la larme à l'oeil merci pour ce beau poeme

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Inykan, merci pour une lecture qui m'a beaucoup émue. J'ai particulierement apprécié et le rythme et le sentiment de ces deux strophes.

 

Merci beaucoup Idée, ça fait vraiment plaisir de savoir que mon poème t'as plu. J'ai d'autres en construction, je les ferai partager le moment opportun.

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