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Investisseurs etrangers


Investisseurs etrangers  

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  1. 1. Investisseurs etrangers

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l'Algérie a-t-elle vraiment besoin des investisseurs étrangers pour faire fonctionner l'économie nationale et ainsi absorber le chomage et faire augmenter le revenu et le niveau de vie de l'Algérien ?

 

si oui argumentez, si par contre vous croyez que nous disposions de toutes les richesses et les compétences pour faire au moins arriver à faire travailler la majeur partie de notre peuple et arriver au moins à l'autosuffisance "au moins encore dans nos besoins élémentaires". et si vous adherez a cette thèse, alors quelle strategie proposeriez vous ?

 

 

 

Plutoniquement.

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Bonjour Tina.

 

 

pour la simple raison que nous sommes incapables de gérer nous-mêmes nos biens , non pas que nous manquons de compétence , mais que nous n'avons pas ce qu'on appelle communément des traditions .

je ne suis pas en accord avec ce que tu dis là. car d'une, tu approches le problème d'une manière un peu confuse à mon sens.

peut être que tu as raison lorsque tu parles des biens publiques, or, les investissement que nous comptions faire sont des investissements privés, et les investisseurs Algériens savent très bien gérer leurs biens, ça d'une part.

de l'autre part, même les investisseurs étrangers vont subir les même pressions et les mêmes réalités sociales que les investisseurs Algériens. et ils seront obligés de faire et d'adherer au système Algérien pour pouvoir travailler.

 

Alors, on revient à la même question, pourquoi avons nous besoin des investisseurs étrangers ?

 

nous avons les richesses, nous avons les compétences, et ce qui bloque l'investissement Algérien va bloquer de la même manière l'investissement étranger.

 

l'investisseur étranger s'occupera de la gestion , il fera travailler l'algérien chez lui , avec ses propres richesses !!!!!!

j'ai vu dernièrement une scène qui m'a beaucoup peinée: un chinois surveillant un ouvrier algérien qui était en train de trouer la route avec un marteau-piqueur , sous un soleil de plomb! j'ai failli pleuré car la scène me désole! il fallait faire venir ce chinois qui surveille pour que notre ouvrier fasse son boulot !!

j'y reviendrai !

 

si on enlève le mot chinois et on remet à sa place le mot français ça donne quoi ?? cette scène qui me fait déja mal et me fait rappeller l'ère du colonialisme. alors je me demande, si cette démarche que nous entreprenions va nous mener vers les mêmes réalités qu'ils y a 50 ans, n'est ce pas une trahisons qu'on fait aux gens qui ont sacrifié leur vie pour que nous, nous vivions comme des gens libres et non comme des esclaves voilés ?

 

 

Plutoniquement.

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Guest L'absent

a mon avis les investisseur etranger ont plus qu'un simple role dans le devloppement economique qui ce dernier est tiré par comme une locomotive qui est le commerce et plus precisiment le commerce exterieure ,comme on sais avec le devloppement et l'avancée technologique des moyen de communication le monde du commerce et devenu un grand marché et une marchandise qui est au bresil se vend en chine et une autre qui est en france se vend afrique du sud ,et comme le profit et la recherche constante d'une entreprise il pousse cette derniere a cherché d'autre endroit plus rentable et ou se trouve les un environnement adequat pour l'entreprise notamment situation securitaire ,les impots ,la gestion administrative et autre critère aussi ,d'ou le phenomene de la delocalisation des firme et entreprise vers d'autre pays plus rentable .

 

Pour revenire au sujet ,l'algerie a un capitale ressource enorme mais pas dutout exploité pour de nombreuse raison la mauvaise gestion ,la lenteur administrative ,la buraucratie inutile etc etc on pourais y passé la nuit a lesc cité et cela n'incite pas pas les investisseur pour planté leurs graine dans notre grand et beau jardin "d'essai" et le simple exemple qu'on peut cité c'est le maroc qui offre de nombreux service pour les investisseurs etrangers et les attires par un marketing simple basé sur le potentiel economique du pays et l'algerie a bcp plus a offrir que le maroc et la tunisie reunie mais on vois et constate la petite partie des investisseur etranger qui sont venu ici plie deja bagages meme si la main d'oeuvre est assez qualifier et peu couteuse la gestion administration imposé est en panne ,on rencontre parfois des cas banale comme des conteneur qui reste bloqué au porte pour un papier ou un autre qui doit passé par mille et une signature et entre temp l'entreprise chome et attent l'arrivage et comme on dis le temp est de l'argent et la on vois que c'est une perte de temp et par consequant une perte d'argent et je ne connais aucun investisseurs qui delocalise son entreprise pour perdre de l'argent .

 

donc je dis que l'algerie logiquement a besoin des investisseurs etranger pas par derniere chance mais par obligation puisque l'histoire nous apris que la fermeture n'est guèrre une solution pour un devloppement sain et qu'il fallait tiré profit du systems mondial du commerce et concurancé en fin les grand baron du monde ,pour combien de temp faudrait il encore repoussé les invesstiseur avec notre incapacité de gestion ,donc je dis pour les investiseurs etranger mais dans les regles parceque si on offre pas un avantage et une possibilité de profit a long terme aucun etranger n'y posera les pieds ya l'inde le pakistan et la chine pour ca mais pour un francais c'est pas tout pres donc c'est des frais plsu consequant alors que si c'etait en algerie ca l'intresserais bcp plus qu'en chine !!

 

pour terminé faut signaler qu'une volonté existe de par le gouvernement algerien mais sa bloque ,et tant que sa bloque on prend du retard et comme dis celui qui n'avance pas recule alors on avance on arriere :mdr:

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bonsoir l'Absent, tu as longuement parlé mais sans pour autant évoquer le vrai sujet.

les réalités nous les connaissons tous, les étrangers qui viennent investir en Algérie souffre comme les Algériens qui veulent investir, cela prouve une chose, que le problème n'est pas dans l'investisseur Algérien.

 

si il y a un une économie en panne, et sachant que la PME/PMI sont les vraies créateurs de richesses. et s'il y a des choses à réformer comme l'administration ou toute autre chose, ne serait il pas logique de puiser de ses ressources internes, c'est à dire donner la chance aux Algériens en premier lieu pour adherer à un effort national qui viserait à faire de l'Algérien un créateur de richesse au lieu d'un simple consomateur, bien avant de parler des investisseur etrangers, à qui on leur offre plus de facilité et plus d'avantages que les Algériens investisseurs ?

 

le seul interêt qu'on peut avoir d'un investissement etranger c'est le transfert technologique, mais je me demande est ce qu'en tuant les universités Algériennes, et en poussant les compétences techniques vers une vie précaire ne va pas à l'encontre de notre souhait, c'est à dire acquerir la technologie ? ne serait il pas plus juste de donner la chance au génie Algérien avant de vouloir importer une technologie ? sommes nous comdannés à ne jamais produire nous même notre technologie alors que l'élement Algérien produit ailleurs ?

 

Un pays pauvre peut dire que nous avons besoin d'investisseurs étarangers, mais l'Algérie n'est pas un pays pauvre, et a toutes les ressources pour pouvoir se lever seule sans l'aide de personne, comme fût le cas lors de la decennie noire, nous avons combattu le terrorisme seuls, sans l'aide de personne, et c'est aussi valable pour l'économie. on peut faire de l'Algérien un créateur de richesse, s'il manque de capitaux, la banque est là justement pour concretiser les idées ingénieuses. et nos banques sont pleines d'argent qui dort.

 

 

 

s'il y a des choses à faire en Algérie c'est réformer l'administration, réformer le système bancaire, donner la chance aux Algériens, faire un pont entre l'entreprise et l'université. et en dernier lieu, combler nos vide avec des investissements etrangers, et non pas, paralyser l'Algérien et l'entreprise Algérienne, faire dormir les capitaux algériens dans des banques, et appeller les investisseurs etrangers à venir investir tout en insultant l'Algérien et le pointer de l'index et le traiter d'incompétant.

 

 

Plutoniquement.

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Guest L'absent

j'ai adopté une approche plus capitaliste qui a pour objet de s'ouvrir au monde et etre un agent influent et en meme temp j'ai parlé dans le conditionnelle ,bien sur pour y arriver a ce que j'ai dis faut d'abord commancer par le fond c'est a dire l'algerien lui meme mais on arrete pas de le dire alors j'ai preferer aller plus loin !!

 

ta tout a fait raison ce qui conserne les banques mais ne pense tu pas qu'une banque etatique n'est pas benifique pour l'investisseur algerien et par consequant le consommateur puisque elle est controlé par d'autre lois que celle du marché de l'argent et des valeurs monnetique et ce qui nous donnera des resultat tres flou de la situation financiere et du circuit economique ,enfin a mon avis l'algerien a trop longtemp vecu sous le socialisme pour qu'une culture a travers et en paralelle du temp sois incrusté dans notre mode de vie de tout les jour et pour changer et vivre avec notre ère faut du temp puisque la privatisation des banque et en cour et bcp d'entreprise etatique sont en vente helas pour deux sous mais c'est le prix a payé !!

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l'Absent, la banque privée venue de l'étranger ne fait pas mieux en Algérie que les banques étatiques, BNP et Société Générale, Natexis, etc etc, ne font rien pour l'économie Algérienne, ils donnent des crédit de consommation à hauteur de 10% d'intérêt. un marché juteux qui fait saliver les banques étrangères et qui les épargne du vrai travail banquier, c'est à dire prendre des risques et financer des investissements bénifiques pour l'Algérie.

 

 

Alors qu'elle est leur utilité ? si le crédit de consommation est déja pris en charge par nos banque étatiques, alors pourquoi on partage ce gateau avec eux, pour quel intérêt ?

 

 

 

Plutoniquement.

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Guest L'absent

justement je parle des banque etatique quil faut privatisée et non l'affectation de banques etrangèrs puisque si la banque algerienne est privatisé pourquoi faire appele au etranger alors ? et pour l'occasion on aura un vrai marché boursier ,franchement es qu'on a une bourse ? non elle est la juste par formalité et comment on peut expliqué cela par l'absence du role de l'agent economique les banques et etablissement financier !!

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l'Algérie a-t-elle vraiment besoin des investisseurs étrangers pour faire fonctionner l'éconimie nationale et ainsi absorber le chomage et faire augmenter le revenu et le niveau de vie de l'Algérien ?

 

 

Plutoniquement.

 

Ce qui est clair, c'est je connais pas un seul pays qui a réussit son développement sans faire appel aux investisseurs étrangers. On ne peut se permettre de se passer de leur experience et de leur apport technologique !

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j'ai bien évoqué le sujet dont tu parles Admin. mais quand on parle d'investisseurs étrangers, on vis en premier lieu attirer les capitaux, et en second lieu, acquerir la technologie, or cette dernière peut etre acquise de differentes manières, mais quand on voit la politique de l'Algérie vis à vis de son université, on peut voir clairement que le soucis technologique n'est pas vraiment la vraie motivation des autorités, car il aurait été plus judicieux de profiter aux moins des travaux réalisés au niveau de nos université avant d'aller chercher ce qui est réalisé ailleurs. creer un pont comme j'ai dit entre l'entreprise et l'uniersité, quand on a un manque ou un retard en un quelconque domaine, dans ce cas, on peut parler de partenariat. car la technologie on l'importe pas, on la creer nous même.

 

 

 

Plutoniquement.

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car la technologie on l'importe pas, on la creer nous même.

Avant de produire la technologie il faudrait bien l'importer un jour au l'autre.

 

On se doit de l'importer, de l'enraciner dans notre économie, de la cultiver, avant de récolter les fruits et finir par l'exporter (pourquoi pas)! Pour ce faire, l'investissement étranger est le meilleur accelérateur...

 

Evidément, ici on parle théorie, en Algérie les choses ne sont pas là pour encourager les investisseurs étrangers à s'installer chez nous en vu de tirer le meilleur profit de leur apport.

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c'est un text que j'ai trouvé interressant à lire et à analyser le contenu. il est en arabe, alors si quelqu'un peut le traduire, qu'il n'hésite pas.

محطات اقتصادية من فكر مالك بن نبي

 

عرض/سكينة بوشلوح

مشكلة التخلف التي يعاني منها العالم الإسلامي هي أكبر مشكلة تعرقل سيره إلى الأمام وتضعه في خانة الدول المتخلفة التي لا تتحكم في زمام أمورها الاقتصادية لأنها لا تنتج شيئا، أو بحسب تعبير كارل ماركس "لا تنتج قيمة إضافية".

 

ولو وضع مشكلة التخلف ضمن نظرة شاملة متكاملة لحقق اقتصادا يمكنه من مواجهة الضرورات الداخلية والخارجية التي تحيط به.

 

من هذا المنطلق عالج الباحث قادة بحيري في مؤلفه "محطات اقتصادية من فكر مالك بن نبي" نظرة المفكر الجزائري الراحل إلى الاقتصاد وما أضافه إليه من أفكار لها علاقة بعلم الاجتماع وسلوكات الأفراد وتصرفاتهم.

 

-الكتاب: محطات اقتصادية من فكر مالك بن نبي

-المؤلف: قادة بحيري

-الصفحات: 187

-الناشر: دار الغرب للنشر والتوزيع، الجزائر

الطبعة: الأولى/2006

واقع العالم الإسلامي

بداية وعن الواقع الاقتصادي للدولة الإسلامية، يشير المؤلف إلى أن بن نبي يرى أن الدولة الإسلامية وجدت نفسها بعد نيلها الاستقلال السياسي بين خيارين اثنين: إما خيار الإباحية الرأسمالية أو خيار الاشتراكية، ظنا منها أنه لا يوجد خيار ثالث. وهذان الخياران لم يأتيا صدفة، بل صدرا عن قابليتها للاستعمار.

 

لقد حصرت الدول العربية فكرها في هذين البديلين الاقتصاديين، ولو أنها فكرت قليلا بعيدا عن المصالح الشخصية التي تحكمت في قراراتها السياسية لوجدت الخيار الاقتصادي في حل ثالث. ولربما كان هذا الحل أفضل من مبادئ آدم سميث و أحكام كارل ماكس.

 

وغداة الاستقلال مباشرة، وجد العالم الإسلامي اقتصاده مقتصرا على الاستهلاك بدل الإنتاج. لقد صنع الاستعمار من الرجل العربي المسلم -يؤكد المؤلف- رجلا لا يفكر إلا في بطنه، همه الوحيد كيف يلبي رغباته المادية، ولا يفكر أبدا في الوسائل التي تمكنه من الخروج من ورطته، مقلدا حاجات غيره طبقا لقانون ابن خلدون "المغلوب مولع باتباع الغالب"، وبذلك اتجه نحو تكديس الأشياء بدل البناء.

 

وظاهرة التكديس في نظر مالك بن نبي أدت إلى التمدن لا إلى الحضارة، وهذا التمدن يمكن صناعته في لحظة معينة من الزمن، إذ يكفي أن نرتدي ملابس غربية ونظارات غالية وهاتفا نقالا من نوع رفيع ونتحدث بلغة غيرنا ونحطم الرقم القياسي في التمدن، لكن رغم كل ذلك سنظل نحمل في ذواتنا أفكارا لا تحرك المجتمع، وعقلا ضيقا لا يتعدى الأفق، ولا نبني الحضارة التي تصنع منتجاتها.

 

وهنا يذكر المؤلف أنه لو حاولنا عكس المعادلة وحاولنا صنع حضارة من منتجاتها، فسيكون هذا بكل بساطة من قبيل وضع المحراث أمام الثور، وعليه فالمجتمع الذي لا يصنع أفكاره -يؤكد بن نبي- لا يمكنه على أية حال أن يصنع المنتوجات الضرورية لاستهلاكه ولا المنتوجات الضرورية لتصنيعه، ولا يمكنه في عهد التشييد أن يشيد بالأفكار المستوردة أو المسلطة عليه من الخارج.

 

ومن ثم تصبح التبعية الاقتصادية من أكبر المشاكل التي تعاني منها الدول النامية، ويصبح الركود والجمود ليسا من عوامل التقهقر والتخلف فحسب بل ومن عوامل الفناء والخروج من التاريخ كما حدث لدول اندثرت ومحيت من الخريطة السياسية.

 

بين الإنتاج والاستهلاك

بعدما تطرق بحيري لنظرة مالك بن نبي إلى الواقع الاقتصادي للدولة العربية والنامية، يعرج في نقطة تالية إلى سبيل الخروج من هذا الواقع، وينطلق بداية من التأكيد على أن العالم الإسلامي قد تعثر في طريق النهضة والتنمية، فكل المجهودات التي قام بها في هذا المضمار باءت بالفشل، في حين انطلقت دول أخرى في نفس الاتجاه وحققت نتائج ملموسة وأرقاما تضعها في مصاف الدول المتطورة.

 

"

المجتمع لا يأخذ توازنه إلا إذا تساوى فيه حجم الإنتاج وحجم الاستهلاك، ولن يتأتى هذا إلا بعملية تخطيط دقيقة ومنهجية، ذلك أنه كلما ارتفع حجم الاستهلاك إلى مستوى لا يمكن التحكم فيه اتجه المجتمع نحو التبذير والفساد

"

فها هي اليابان والصين ودول أخرى أصبحت اليوم تنافس جيرانها في أوروبا، ويكفي أن نلقي نظرة على أهم المنتوجات التي تدخل بلادنا حتى نعرف هذه الحقيقة الاقتصادية.

 

وها هي الهند وباكستان ودول أخرى آسيوية تخرج من ظلام التخلف وتجد لنفسها مكانا في الخريطة الاقتصادية يحسب له ألف حساب.

 

أما الدول العربية -يشير المؤلف- فإن اقتصادها لا يزال مقصورا على الواردات رغم تمتعها بالمساحات الشاسعة واليد العاملة العاطلة.

 

لقد أهملت معادلة اقتصادية لا تقل أهمية عن التخطيط الاقتصادي الدقيق المنسي أو المجهول في حياتها اليومية.. هذه المعادلة تكمن في أداء الواجب وطلب الحق.

 

فعندما عرف الغرب حقيقة هذه المعادلة خطا خطوات ملحوظة في عملية التنمية، فأصبح الاقتصاد ركيزة أساسية ويومية في حياته.

 

والحق كما يذكر بن نبي أن الاقتصاد في الغرب صار منذ قرون ركيزة أساسية للحياة الاجتماعية وقانونا جوهريا لتنظيمها.

 

إن العلاقة بين الحق والواجب هي التي ترسي القواعد الأساسية لجميع ميادين التطور في المجتمع. ومن المعروف أن الفرد في الدول العربية والإسلامية يطالب بحقوقه ويؤدي بعد ذلك واجباته، في حين أن الأفراد في العالم المتطور يؤدون واجباتهم ثم يطالبون بحقوقهم طبقا لمنوال خاص يطبع ثقافتهم وتصرفاتهم.

 

إن العلاقة "واجب-حق" تضعنا أمام علاقة اقتصادية "إنتاج-استهلاك"، فكلما أدى المجتمع واجباته زاد الإنتاج وكلما زاد الإنتاج تمتع الاقتصاد بالوفرة والرفاهية واستفاد جميع أفراد المجتمع بهذا الخير.

 

والعكس صحيح أيضا فكلما طالب أفراد المجتمع بالحقوق اتجه نحو التكديس والفساد والرشوة، فالسياسة التي تنهض أساسا بالمطالبة بالحقوق وتهمل جانب الواجبات لا تعدو أن تكون قد اتجهت هذا الاتجاه على أساس اختيار ضمني أو صريح بين مفهومين أخلاقيين: الواجب والحق.

 

مالك بن نبي يؤكد -حسب رأي المؤلف- أن المجتمع لا يأخذ توازنه إلا إذا تساوى فيه حجم الإنتاج وحجم الاستهلاك، ولن يتأتى هذا إلا بعملية تخطيط دقيقة ومنهجية تحترم فيها مقاييس الاقتصاد الكلي، ذلك أنه كلما ارتفع حجم الاستهلاك إلى مستوى لا يمكن التحكم فيه اتجه المجتمع نحو التبذير والفساد.

 

أما حين يتجه منحنى الطلب نحو الأسفل أي عندما يزيد عدد المستهلكين على عدد المنتجين فإن المجتمع يتجه نحو التأزم والقلة، ونتيجة لذلك تظهر الأزمات الاقتصادية والاجتماعية وينحل المجتمع ويصبح أفراده يفسدون أكثر مما يصلحون، وتضمحل المؤسسات السياسية والاقتصادية التي تسهر على احترام النظام، وهكذا يتجه المجتمع نحو الركود والتقهقر.

 

الاستثمار المالي والاجتماعي

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على العالم المتخلف أن يغير من مفهومه ليحوله من "العمل نتاج الاستثمار" إلى "الاستثمار نتاج عمل"، ذلك أن المعادلة الأولى ذات طابع مالي في حين أن المعادلة الثانية أساسا ذات طابع اجتماعي

"

تبعا لما سبق ذكره من أسباب التخلف في العالم العربي، ركز المؤلف على مدلول الاستثمار عند مالك بن نبي الذي يرى أن التنمية الاقتصادية التي لا تأخذ الإنسان بعين الاعتبار تبوء حتما بالفشل، فالنهضة يجب أن تتضمن الجانب التربوي الذي يجعل من الإنسان القيمة الاقتصادية الأولى التي تتحقق بها خطة التنمية.

 

ولهذا فعلى العالم المتخلف أن يغير وجهة الاستثمار حتى يتخلص من رواسب التخلف التي لحقت به في السنين الأخيرة، وأن يغير من مفهومه ليحوله من "العمل نتاج الاستثمار" إلى "الاستثمار نتاج عمل"، ذلك أن المعادلة الأولى ذات طابع مالي في حين أن المعادلة الثانية أساسا ذات طابع اجتماعي.

 

المعادلة الأولى تتطلب استثمار رؤوس أموال أجنبية كما يحدث حاليا في البلاد العربية، حيث نرى أن دفع عجلة التنمية يرتكز على مؤسسات أجنبية ذات جنسيات مختلفة.

 

في حين تترجم المعادلة الثانية مبدأ الاتكال على الذات ومبدأ الاستثمار الاجتماعي الذي يجب أن لا يُنظر إليه من منطلق السهولة التي لا تعطي للأشياء قيمتها الحقيقية، ولا من منطلق الاستحالة الذي يجعل من عملية التفاعل الاقتصادي عملية صعبة ومشبكة.

 

وعليه فالمسلم اليوم مطالب بأن ينظر إلى الأمور نظرة إيجابية تأخذ بعين الاعتبار مسلمتين اقتصاديتين:

 

1- لقمة العيش حق لكل فم.

2- العمل واجب على كل ساعد.

 

ولأن المطلوب ليس الدفاع عن الإسلام وأصالته، يقرر الباحث قادة أن فعالية الفرد المسلم هي المطلوب إحياؤها وإنماؤها، فهي حسب رأي بن نبي تنمو تدريجيا مع تعقد المصلحة، ومن ثم فإن الدول الإسلامية لو طبقت في برامجها الاقتصادية المسلمتين المذكورتين لحلت أكبر مشاكلها ألا وهي البطالة التي رمت بثقلها على اقتصادات هذه الدول.

 

وعليه فإنه متى تكونت لدى العالم الإسلامي الإرادة الواضحة للتخلص من التخلف فإنه سيجد أولا في المجال النظري أن اختياره ليس محدودا بالرأسمالية ولا بالماركسية، وأنه بالتالي يستطيع تعويض الاستثمار المالي المفقود لديه بالاستثمار الاجتماعي الموجود على أساس المسلمتين المعروضتين، سواء كان ذلك في نطاق مخطط مرحلي خاص بظروف ما يسمى بالإقلاع، أم كان المخطط يعني أيضا الاستمرار إذا ما رأى المجتمع مصلحته في ذلك.

 

"

لعل أفضل عمل تبدأ به أي دولة من أجل انطلاقة اقتصادية قوية هو تركيب عناصر الحضارة كما يسميها مالك بن نبي وهي "الإنسان والتراب والوقت" داخل شبكة اجتماعية قوية يكون عنصر الدين فيها ذا مكانة عالية

"

إن المتأمل في راهن العالم العربي والإسلامي يخلص -في رأي المؤلف- إلى أنه بدأ يرفض التخلف بكل أنواعه وأشكاله من أمية ومجاعة، وهو الآن يحاول دخول عالم الكبار بعدما ذاق مرارة الفقر والتخلف.

 

ولعل المحادثات الاقتصادية بين الجزائر ومنظمة التجارة الدولية والاتحاد الأوروبي لأصدق مثال على النية الطيبة التي تسعى من أجلها بلادنا للخروج من ورطة التخلف.

 

ولكن قبل البدء في دخول عالم الكبار لابد من شروط ضرورية، وإلا فإن كل محاولة في هذا الشأن يكون مآلها الفشل وخيبة الأمل، ولعل أفضل عمل تبدأ به أي دولة من أجل انطلاقة اقتصادية قوية هو تركيب عناصر الحضارة كما يسميها مالك بن نبي وهي "الإنسان والتراب والوقت"، داخل شبكة اجتماعية قوية يكون عنصر الدين فيها ذا مكانة عالية، لأن هذا العنصر هو الذي يعطي هذا التركيب قيمته الأخلاقية.

 

أما الإنسان فيه فهو الفرد المكيف والقادر على أن يؤثر في المجتمع بثلاثة مؤثرات رئيسية هي الفكر والعمل والمال، وحينها يكون التوجيه المنهجي للعمل شرطا عاما أولا، ثم وسيلة لكسب العيش بعد ذلك.

 

ويختم المؤلف كتابه بأن هذا التوجيه لن يكون فعالا إلا إذا أخذ شكلا رسميا تسهر عليه مؤسسات مختصة في توجيه العمل، خاصة تلك المهتمة بتوجيه اليد العاملة العاطلة وتوجيه رؤوس الأموال المحلية والأجنبية توجيها صادقا يحقق التنمية الشاملة التي تراعي الفرد وتعطيه فرصة في الحياة.

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Guest L'absent
l'absent, je croyais que tu as fait l"école Algérienne.

 

 

Plutoniquement.

 

oui j'ai fait l'ecole algerienne mais j'ai rien apris malheuresement c'est sans doute ma position contre les cours du soir qui ma fait voir de tout les couleur ,j'avais ouvert un topic sur un autre forum justement sur les cours de soir et leurs relations avec les cours donnés au lycée et CEM et surtout la relation avec ces profs enfin certains profs et j'ai pas eu chance pas grave on ma volé la langue mais les idée sont a moi :mdr:

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oui j'ai fait l'ecole algerienne mais j'ai rien apris malheuresement c'est sans doute ma position contre les cours du soir qui ma fait voir de tout les couleur ,j'avais ouvert un topic sur un autre forum justement sur les cours de soir et leurs relations avec les cours donnés au lycée et CEM et surtout la relation avec ces profs enfin certains profs et j'ai pas eu chance pas grave on ma volé la langue mais les idée sont a moi :mdr:

 

pour apprendre l'Arabe, y a pas mieux que la mosquée, mais attention au kharijisme ;)

 

 

Plutoniquement.

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  • 3 weeks later...

Saha,

 

Je n'ai pas voté pour le sondage. N'ayant pas a mes yeux les données suffisantes ou disons minimale pour le faire.

 

Mais qu'importe le sondage c'est le débat lancé a cette occasion par p|uton qui est le plus intéressant. Merci d'ailleurs pour ce fil.

 

J'aurais une remarque a faire sur ce qui fut avancé dans ce fil : J'ai l'impression qu'on aborde cette question d'un point de vue statique. On regarde ce qu'il y a aujourd'hui en Algérie comme potentiel ou besoin, sa situation au jour d'aujourd'hui puis on se lance a la projection de ce qui se serait bon, faisable ou mauvais ou dangereux (...etc) dans l'avenir.

 

J'aurais aimé lire votre avis sur la dynamique qui a a précédé la situation d'aujourd'hui. J'entends par la bien sur uniquement les questions qui ont un trait direct avec le sujet (investissement économique, entreprenariat, propriétés privées, notion de richesse, de travail,...etc).

 

P|uton vous avez réfuté assez brillament les quelques interets et différences qu'il pouvait y avoir entre un investissement étranger et un investissement local algérien. Mais pensez vous qu'avec le passif et l'historique qu'a connu l'homo economicus algérien (si je puis dire) durant les années d'après indépendance et particulièrement la révolution socialiste il n'y a tout de même pas des restes d'handicape qui font une différence notable entre l'entrepreneur local (s'il existe vraiment d'ailleurs) et celui qui a grandit dans un tout autre environnement ?

 

Merci pour vos éclaircissements.

 

Salutations

Ps: J'ai pas terminé la lecture de l'article qui me donne déjà le gout d'acheter le livre.

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