Vigile maghrebin jeté à l'eau

[demia93 10]

Mardi, en fin de journée, une altercation a eu lieu entre Saïd, vigile du magasin Batkor de Bobigny (Seine-Saint-Denis), et un client qui voulait entrer après la fermeture de l’établissement.

Un client qui, face au refus du vigile de le laisser entrer, a appelé du renfort.

 

Peu de temps après l'altercation qui s'en est suivie, le maître-chien disparaissait.

 

Mercredi, un peu après 16 heures, ce père de famille de 35 ans a été retrouvé mort dans le canal de l’Ourcq, situé derrière le magasin.

 

Mardi soir, grâce à des témoins qui ont relevé des plaques d'immatriculation, six personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.

 

L’autopsie du corps de Saïd doit être pratiquée ce jeudi à l’Institut médico-légal de Paris, selon Le Parisien.

 

Saïd, originaire de Berkane, au Maroc, était arrivé en France il y a une dizaine d’années.

 

Il était devenu agent de sécurité.

 

Sa fidèle chienne, Diana, ne le quittait jamais.

 

«Il ne vivait lui-même que pour faire vivre sa famille» confie son cousin au Parisien, «des bosseurs comme lui, vous n’en trouverez pas beaucoup».

 

Alors que Saïd avait trouvé du travail en région parisienne, sa femme et son garçon de 3 ans étaient restés à Dijon, en Côte-d’Or.

 

«Il faisait la navette régulièrement pour les voir. Il était prêt à ce sacrifice pour qu’ils ne manquent de rien» précise aussi au Parisien Abdelkader, son frère aîné.

 

La victime est décrite par ses proches comme quelqu’un de serviable, d’avenant.

 

Selon sa nièce, «Il avait son caractère, et ne se laissait pas embêter. Mais jamais il ne cherchait les ennuis. Et, surtout, il avait un cœur énorme. Toujours là pour rendre service».

 

Un de ses amis confie, au Parisien toujours, qu’il n’a jamais vu Saïd «insulter quelqu’un ou manquer de respect à qui que ce soit».

 

Mardi soir, Saïd est mort.

 

A-t-il plongé dans le canal pour tenter d'échapper à ses agresseurs? Est-il accidentellement tombé à l'eau? A-t-il été volontairement poussé à l'eau?

 

 

 

 

 

Les recherches dans le canal de l'Ourcq, mercredi après-midi, à Bobigny (Seine-Saint-Denis).

 

 

 

Où en est l'enquête?

 

 

Selon les premiers éléments de l’enquête et Le Parisien, un jeune homme «blond avec une queue de cheval et un tatouage» s’est présenté, vers 19h10, à l’entrée du magasin de bricolage Batkor, 10 minutes après la fermeture.

 

Saïd lui aurait alors interdit l’entrée.

 

Le ton serait monté entre les deux hommes, avant d'en venir aux mains.

 

Un employé aurait tenté de les séparer, précise encore Le Parisien.

 

En vain.

 

Saïd, d’après le témoignage d’un de ses collègues, aurait sorti sa bombe de gaz lacrymogène, sans en faire usage.

 

Selon deux témoins et Le Parisien, le jeune homme «blond» aurait lancé à Saïd: «On va te tuer».

 

Cinq minutes plus tard, il revenait accompagné de quatre jeunes gens.

 

Et, semble-t-il, d'une amie.

Trois d’entre eux auraient tenté d’entrer en force dans le magasin.

 

Pour les refouler, Saïd aurait utilisé sa bombe de gaz lacrymogène.

 

Un des agresseurs aurait alors hurlé à Saïd: «Je vais tuer ton chien».

 

Puis il aurait lancé une pierre en direction de l’animal.

 

Saïd est sorti du magasin pour protéger sa chienne.

 

"Face à l'altercation et sans doute pour tenter de s'échapper, le vigile a pris la fuite vers le canal de l'Ourcq vers 19h15" nous expliquait la police mercredi.

 

«Il était suivi par trois hommes» précise au Parisien un collègue de Saïd, «après, personne ne sait ce qui s’est passé».

 

Après avoir entendu un jeune lancer «le vigile est tombé à l’eau, mais il est ressorti de l’autre côté de la rive», les collègues de Saïd se sont précipités vers le canal.

 

«Le chien de Saïd était dans le canal. On a réussi à le sortir, mais il restait sur place, comme si son maître était encore là» indique un témoin de la scène au Parisien.

 

Le corps de Saïd a été retrouvé mercredi, en milieu d’après-midi, dans le canal de l’Ourcq.

 

"Le gilet du vigile, un cric de voiture et une bombe de gaz lacrymogène, a priori vidéen ont été retrouvés sur la berge" nous indiquait aussi la police mercredi.

 

Mardi soir, les policiers ont interpellé six suspects.

Cinq hommes et une femme, âgés de 18 à 26 ans.

 

Certains d’entre eux seraient connus pour des faits de violence, d’outrages et rébellion, révèle Le Parisien.

 

Durant leur garde à vue, les six suspects, si certains ont reconnu avoir proféré des insultes, ont nié avoir jeté Saïd à l’eau.

 

des arabes jetés à l'eau, ca me rappelle de mauvais souvenirs

[Nytch 10]

Un fait divers comme il en existe tellement !.., mais au fait !.., pourquoi ce titre ?

Vigile maghrebin jeté à l'eau par des juifs.

Certains vigils mériterait une bonne rouste de temps à autres pour leur excès de zèle et leurs manque d'éducation , mais en aucun cas la mort . Paix à son âme .

[demia93 10]

Un fait divers comme il en existe tellement !.., mais au fait !.., pourquoi ce titre ?Certains vigils mériterait une bonne rouste de temps à autres pour leur excès de zèle et leurs manque d'éducation , mais en aucun cas la mort . Paix à son âme .

 

Le vigile n'y est pour rien, ils l'ont accusé de les avoir traités de sales juifs pour se défendre

allah y rahmo

[Hubo Goss 11]

Si sa avait été l'inverse, sa aurait fait la une pendant au moins un mois.

 

Mais l'un ou l'autre c'est un acte condanable de la meme manière.

[hurlevent 10]

Le titre d'un sujet démontre la ligne directrice qu'on veut développer.

Ton titre initial étant 'Vigile maghrébien jeté à l'eau par les Juifs", je me demande si le mot Juif était plus important que la mort de ce père de famille pour toi.

 

Si un journal avait remplacé le mot juif par musulman, tout le monde crierait au racisme. Mais descendre les Juifs, ça semble toléré.

 

Ceci dit, je trouve qu'il n'y a plus de respect de la vie humaine. Si ça contrecarre nos désirs, on tue. Jusqu'ou irons-nous?