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Le lynchage des femmes de Hassi Messaoud


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Lu dans Le Monde

 

Le lynchage des femmes de Hassi Messaoud se poursuit

(extraits)

"Des faits extrêmement graves ont eu lieu ces deux derniers mois dans la ville de Hassi Messaoud, base pétrolière du sud algérien où une chasse aux femmes s'est organisée. Ces dernières, venues des quatre coins du pays, travaillant dans des multinationales afin de subvenir aux besoins de leurs familles, se sont fait agresser régulièrement la nuit... La plupart du temps, les femmes avaient beau hurler, aucun voisin ne leur venait en aide. Lorsqu'elles se rendaient au commissariat, elles devaient supplier des policiers méprisants pour que leurs plaintes soient enregistrées...

Ces crimes ne sont que la continuité de la tragédie du 13 juillet 2001, dont il est important de rappeler les faits : plus d'une centaine de femmes furent violées et torturées à l'appel d'un imam, par quatre cents à cinq cents hommes – l'une d'elles fut enterrée vivante !...

... Le Code de la famille voté en 1984 à l'Assemblée nationale algérienne est pour moi l'un des facteurs qui a rendu possible le lynchage des femmes de Hassi Messaoud... en mettant les femmes à la disposition et sous le contrôle des hommes, ce code envoie un message fort à toute la société et aux hommes en particulier : "Si vous avez des problèmes, de mal-être, ne nous cassez pas la tête avec vos revendications, défoulez-vous sur les femmes !" Comme dit le proverbe algérien : "Tekber ou tansa wou ttaffrha fi'n'sa", "Tu grandiras, tu oublieras et tu le feras payer aux femmes."

Le deuxième facteur important est le travail de grande envergure des intégristes qui, pendant des années, ont imprégné tout le tissu social de leurs discours profondément haineux et misogynes, en désignant les femmes comme la cause de tous les maux de la société...

Et si, aujourd'hui, plusieurs associations algériennes se sont mobilisées, j'appelle le peuple algérien à exprimer son désaccord sur ce qui entache son intégrité.

Hassi Messaoud n'est pas une affaire de femmes, c'est une affaire d'État. C'est aussi une affaire de droits humains. En somme, c'est notre affaire à tous !"

 

Nadia Kaci est comédienne, coauteure de Laissées pour mortes. Le lynchage des femmes de Hassi Messaoud, Max Milo éditions.

 

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Algeristan, hahahahahaa

Je les entends d'ici les Islamistes : A ces femmes là, ça leur apprendera de sortir nus comme les femmes occidentales, Dieu a ordonné qu'elles portent le Hijab, pourquoi elles ne le portent pas. Voyez lorsqu'on s'éloigne de la Religion de l'Islam, le vice se répand, et c'est à cause des habits des femmes et de cette liberté pour les femmes, ils veulent qu'on devienne comme la France, que nos femmes couchent à droite et à gauche. Nous ne voulons pas de ça, et bien fait pour ces femmes qui sortent nus dans la rue et qui ne respectent pas l'Islam, comme ça elles porteront le Hijab qu'Allah a ordonné Hamdoulillah.

 

Qu'il est beau l'Islam :)) Après la guerre sainte, le viol saint :mdr:

Bled Miki

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Dramatiquement scandaleux

 

J'ai tous simplement honte de vivre au milieux de toute ces bêtes immondes qui n'attendaient que l'autorisation des imams hypocrites pour accomplir leur fantasmes , principal soucis . Si le ministère religieux ne contrôle pas ses imams qui ont la qualité de fonctionnaires , le gouvernement est donc responsable de ce drame .

 

On notera tout de même que ces femmes s'obstine à vivre dans cette ville à risque . Voici un autre article :

 

 

 

S'il existe un enfer pour les femmes, il est sur terre, et s'appelle Hassi Messaoud. Une ville pétrolifère du centre de l'Algérie, gardée comme un coffre-fort... Mais où l'on chasse les femmes en toute impunité.

 

C'est devenu presque un rituel. Le jour, les hommes repèrent leurs proies. La nuit, ils mènent l'assaut en bandes, armés de couteaux, de sabres, de haches ou de barres métalliques. Ils défoncent la porte des habitations des femmes seules, les volent et violent. Sous les yeux de leurs enfants s'il le faut. Celles qui osent porter plainte sont à peine entendues par les policiers. Les autres sont menacées et se taisent.

 

 

Ce climat n'est pas.. nouveau à Hassi Messaoud. Il rappelle une nuit tragique. Celle du 13 juillet 2001. Ce soir-là, enfiévrés par le sermon d'un imam fanatique, près de 500 hommes fondent sur les maisons des femmes seules, qu'ils poignardent et violent aux cris d'"Allahou Akbar".

 

Le lendemain, une centaine de femmes martyrisées se réveillent à l'hôpital en sang. On leur accorde royalement un jour d'arrêt de travail. L'infirmière, pieuse et voilée, trouve qu'elles ne méritent pas mieux. Dans la mentalité patriarcale la plus arriérée, l'honneur repose entre les cuisses des femmes. La honte s'abat donc sur elles en même temps que le viol. Certaines ont toujours sur l'estomac un article du journal arabophone El Khabar, qui les a dépeintes comme des "prostituées".

 

Un livre vient enfin de leur rendre justice : Laissées pour mortes (Max Milo, 256 p , de Nadia Kaci. Bouleversant et formidablement mené, il nous plonge dans l'exode de Rahmouna Salah et Fatiha Maamoura, parties vivre à Hassi Messaoud pour échapper à la malédiction patriarcale... Et qui finiront parmi les victimes de cette nuit d'épouvante.

 

En fait de "prostituées", les habitantes d'Hassi viennent des quatre coins du pays dans l'espoir de travailler pour les multinationales, comme Total ou Schlumberger. Veuves ou divorcées, elles fuient un mari violent, une famille qui les rejette. Elles croient tenir l'eldorado qui leur permettra d'élever leurs enfants, et elles échouent dans cette fournaise (60 °C à l'ombre). Leurs maigres salaires permettent tout juste de s'entasser dans des maisons de fortune. Exilées et précarisées, les voilà au coeur des fantasmes des gens du coin, mais aussi des sermons sur les "femmes seules". Il n'en faut pas plus pour les désigner à l'avidité d'hommes frustrés. Ceux-là ont visiblement pris goût au fait de se défouler sur le corps des femmes.

 

Pourquoi se gêner ? Le procès qui devait juger les bourreaux du 13 juillet 2001 n'a été qu'une parodie de justice. La plupart des avocats des victimes ont subi des pressions et se sont désistés. Seulement une vingtaine de violeurs ont été jugés et ils n'ont écopé que de peines par contumace. L'imam qui les a excités est toujours en place, dans une mosquée encore plus grande. D'autres continuent de prêcher contre les nouvelles arrivantes, qui finissent à leur tour violées. On parle même de deux femmes assassinées.

 

C'est le récit accablant paru mi-avril dans El Watan, le quotidien francophone algérien. Révoltées, des associations de femmes algériennes se sont réunies en comité de solidarité. Après avoir nié et crié au complot, les autorités locales ont dû consentir à organiser des rondes de police. Les femmes d'Hassi Messaoud retrouvent un semblant de sommeil. Mais ce calme précaire ne résout rien. Tant que l'impunité durera, les viols collectifs peuvent reprendre à tout moment.

 

Que font les multinationales présentes sur place ? Et le gouvernement algérien ? Lui qui disait soutenir les victimes en 2001, devant les caméras, avant de les abandonner à leur sort. Quand va-t-il mettre fin à ce code de la famille traitant les femmes comme des mineures ? Il est plus que temps de réfléchir à cette misogynie institutionnelle, qui légitime un sexisme endémique et nourrit d'un même sein la violence et l'intégrisme.

 

Caroline Fourest

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J'ai tous simplement honte de vivre au milieux de toute ces bêtes immondes qui n'attendaient que l'autorisation des imams hypocrites pour accomplir leur fantasmes , principal soucis . Si le ministère religieux ne contrôle pas ses imams qui ont la qualité de fonctionnaires , le gouvernement est donc responsable de ce drame .

TU NE CROIS PAS SI BIEN DIRE

 

notera tout de même que ces femmes s'obstine à vivre dans cette ville à risque . Voici un autre article :

 

ELLES ONT LE DROIT DE RESTER CHEZ ELLES !

 

S'il existe un enfer pour les femmes, il est sur terre, et s'appelle Hassi Messaoud. Une ville pétrolifère du centre de l'Algérie, gardée comme un coffre-fort... Mais où l'on chasse les femmes en toute impunité.

VIVE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE ARABO-ISLAMIQUE

 

i

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Ne provoc pas zag l'ahsfur ....

 

Haram ahlek , même les chiens ont plus de respect envers leurs semblables . Après la décennie noire qui nous à couter près de 200 000 de nos compatriotes , femmes et enfants innocents , tu semble à présent te réjouir du sort de nos soeurs ! .

 

Pourquoi ces obsédés d'imams ne lancerait-ils pas des sermonts contres ces envoyés du diables sionistes qui cause tant de malheur parmi nos coreligionnaires à travers le monde ? . Pourquoi ces bâtard de Hassi , n'éprouvent-ils aucune honte de travailler pour eux ? .

 

Si ca ne tenait qu'à moi, je chasserait comme des porcs tous les criminels de ce pays avec autant d'animosité qu'eux .

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NYTCH

 

Haram ahlek , même les chiens ont plus de respect envers leurs semblables . Après la décennie noire qui nous à couter près de 200 000 de nos compatriotes , femmes et enfants innocents , tu semble à présent te réjouir du sort de nos soeurs ! .

 

SE REJOUIR DU SORT DE NOS SOEURS ,si c'est a moi que tu t'adresses en disant ça, je ne te le permettrais pas!

 

 

Pourquoi ces obsédés d'imams ne lancerait-ils pas des sermonts contres ces envoyés du diables

 

Demandes ça a ceux qui les paient les écoutent

 

 

sionistes qui cause tant de malheur parmi nos coreligionnaires

 

du temps de leur puissance (capable d'affronter et de s'opposer grâce au bloc URSS) ils n'ont pas été capables, aujourd'hui, ils doivent être heureux de servir de serpillière.

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Décidemment, le ministère de l'Islam chez nous est trop occupé par la Sainte Inquisition qu'il a lancé voilà qq années.On traque les chrétiens, on brule leurs lieux de cultes, on confisque leurs bibles. Et puis notre cher ministère interdit des livres aussi!! Si si, exemple, un recueil de Abou Al Alaa Al Maari, Al-Fusul wa al-ghayat ("Paragraphes et périodes"), un livre du 10 eme siècle interdit chez nous, en Algérie, au 21 eme sciècle, parce que contraire au dogme musulman.

 

Tout ça ça occupe vous savez, ils ont pas le temps pour superviser les Gourous fonctionnaires de l'Etat. Et puis honnêtement, je doute que Ghoulam Allah, même s'il aurait eu vent de l'affaire, n'aurait vraiment la volonté de mettre fin à ces Foutouhats de Hassi Massoud. Après tous ces femmes du point de vu du dogme musulmans sont égarées et méritent bien ce qui leur arrivent.

 

Dégoutant. L'Islamisme s'est déjà pris de l'Algérie, et je vois pas quel remède pourra tuer ce Cancer.

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Qu'elle est belle ta cupidité aussi. Les femmes devraient se munir d'un pistolet pour flinguer tous les hommes aussi nuls que ceux qui partagent ton point de vue ou qui oseraient lever le doigt !!!! . tu n'es rien sur cette terre monsieur, le venin déverse le sur ta cervelle pour la ramollir et la rendre un peu plus tendre et à peu prés potable. Le seul juge et maitre ne t'a occtroyé aucun droit sinon à t'occuper de tes ognons et la mettre en veilleuse. Ta fonction consiste à épargner pour ton autre monde à titre personnel.

 

Relisez mon commentaire mademoiselle, vous l'avez mal compris.

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