Cyrta 10 Posted April 26, 2010 Partager Posted April 26, 2010 Journée d’étude organisée hier par le HCA au Centre de presse d’El Moudjahid Les participants appellent à séparer tamazight des revendications politiques Les participants à la journée d'information organisée hier par le haut commissariat à l'amazighité (HCA) sur "le travail institutionnel pour la réhabilitation et la promotion de l'amazighité en Algérie" ont été unanimes à affirmer la nécessité de séparer tamazight des revendications politiques. Lors de cette rencontre qui s'est déroulée au centre de presse du quotidien "El Moudjahid" à l'occasion du 30e anniversaire du Printemps amazigh, les participants ont affirmé la nécessité de "promouvoir la langue amazigh et de donner aux spécialistes l'occasion de la développer". Le secrétaire général du HCA M. Youcef Merahi a estimé que "la question amazighe a dépassé l'étape de la revendication étant devenue une réalité palpable", soulignant que "cette question aurait pu réaliser des résultats plus grands depuis 1995". "Grâce aux efforts de l'Etat, la question amazigh a franchi des étapes et réalisé des acquis effectifs sur le terrain", a-t-il dit, appelant à "rendre l'enseignement de la langue amazigh obligatoire dans les établissements où elles est enseignée depuis 1995". M. Merahi a déploré le recul du nombre de wilayas où tamazight était enseigné, soulignant que" 16 wilayas ont commencé en 1995 à l'enseigner pour 30.000 élèves alors qu'aujourd'hui 9 wilayas seulement continuent de l'enseigner bien que le nombre d'élèves a atteint 240.000". Il a, dans ce sens, précisé que "95% de ces élèves sont originaires de Bouira, Bejaia et Tizi Ouzou". Partant de ce constat, il a appelé à la nécessité de "sortir tamazight de la seule région de Kabylie" pour qu'il englobe tout le territoire national, insistant sur "l'évaluation du dossier de l'enseignement de la langue amazigh en relevant les aspects positifs et négatifs". Le directeur de la promotion culturelle au HCA M. Assad Si El Hachemi a, pour sa part, plaidé pour "le maintien de la problématique de tamazight dans son cadre juridique" car, a-t-il dit, l'article 3 bis de la constitution stipule que la langue amazigh était un des éléments de l'identité nationale. M. Si El Hachemi a affirmé que la revendication de l'institutionnalisation de tamazight en Algérie remontait au temps du mouvement national durant la période coloniale, rappelant que "la Chaîne II de la Radio nationale était la première institution officielle qui a encadré tamazight et contribué à sa préservation". A partir de 1990, a-t-il poursuivi, les associations ont commencé à activer dans le cadre de la promotion de la culture et de la langue amazighes en organisant des rencontres, soulignant que "l'université de Tizi-Ouzou recense 1046 licenciés en tamazight, 60 magisters et 40 doctorats". L'université de Bejaia compte, quant à elle, a-t-il ajouté, "550 licences, 24 magisters et 8 doctorats en culture et langues amazighes". M. Si El Hachemi a salué les avancées réalisées durant les dernières années dont "la création d'un HCA, la révision de la constitution, l'émergence d'une commission interministérielle de dynamisation de l'action de promotion et de constitutionnalisation de Tamazight ainsi que la prise en charge de la préservation du patrimoine amazigh par le ministère de la Culture". Cette journée d'information a été caractérisée par plusieurs communications présentées par des professeurs et spécialistes de la question amazighe dont celle de l'universitaire Ahmed Zaid Idir sous le titre "Analyse et institutionnalisation de tamazight à travers l'exemple de son intégration dans l'enseignement supérieur" et celle de Malika Ahmed Zaid Chertouk sur "la revendication amazigh : un processus historiquement ancré dans les questions majeures de son temps" Citer Link to post Share on other sites
El Madjid 10 Posted May 5, 2010 Partager Posted May 5, 2010 La question amazigh est hautement politique. Ce ne sont pas les hommes et les femmes de culture non amazigh qui s,opposent à l'épanouissement de tamazight, mais surtout les textes fondateurs et les lois de la république algérienne. On N,a jamais vu la population non amazigh manifester massivement contre la culture et la langue amazigh. Ce sont les hommes politiques de toutes générations qui s'y opposent en tergiversant, en sabotant les acquis conquis de haute lutte. Ces hommes politiques ne font que rester fidéles aux textes fondateurs et à la politique officielle du pays concernant l'identité et la culture amazigh. L'état algérien est un état assimilateur et non intégrateur de ses minorités, de ses cultures spécifiques, de ses langues etc... Ce que ressent en algérie un kabyle conscient de son identité est comparable à ce que ressent un français d'origine maghrébine en France. il a un vague sentiment que ce n'est pas tout à fait son pays. tous les kabyles ont ce malaise en Algérie et se sentent rejetés car leur leur culture, leur identité, leur langue sont rejeté par ce qui est de plus officiel en Algérie. Si vous ne comprenez pas cela, c'est que vous n'avez vous même aucune conscience citoyenne, aucune solidarité fraternelle. pour être franc, je suis sidéré par le ton emprunté dans certaines intervention sur ce forum. Des forumistes féroces arrogants et agressifs s,attaquent sur plusieurs thread aux kabyles qui en ont marre de sa faire rouler dans la farine depuis l'indépendance. C'est vrai que J,ai pris un peu de distance avec tous ces problémes depuis une vingtaine d,années, mais en y revenant, je trouve que les choses s'empirent avec les nouvelles générations. D'autant plus que le WEB permet un certain relachement des excés gratuits. Citer Link to post Share on other sites
numidia 10 Posted May 5, 2010 Partager Posted May 5, 2010 Journée d’étude organisée hier par le HCA au Centre de presse d’El Moudjahid Les participants appellent à séparer tamazight des revendications politiques Les participants à la journée d'information organisée hier par le haut commissariat à l'amazighité (HCA) sur "le travail institutionnel pour la réhabilitation et la promotion de l'amazighité en Algérie" ont été unanimes à affirmer la nécessité de séparer tamazight des revendications politiques. Lors de cette rencontre qui s'est déroulée au centre de presse du quotidien "El Moudjahid" à l'occasion du 30e anniversaire du Printemps amazigh, les participants ont affirmé la nécessité de "promouvoir la langue amazigh et de donner aux spécialistes l'occasion de la développer". Le secrétaire général du HCA M. Youcef Merahi a estimé que "la question amazighe a dépassé l'étape de la revendication étant devenue une réalité palpable", soulignant que "cette question aurait pu réaliser des résultats plus grands depuis 1995". "Grâce aux efforts de l'Etat, la question amazigh a franchi des étapes et réalisé des acquis effectifs sur le terrain", a-t-il dit, appelant à "rendre l'enseignement de la langue amazigh obligatoire dans les établissements où elles est enseignée depuis 1995". M. Merahi a déploré le recul du nombre de wilayas où tamazight était enseigné, soulignant que" 16 wilayas ont commencé en 1995 à l'enseigner pour 30.000 élèves alors qu'aujourd'hui 9 wilayas seulement continuent de l'enseigner bien que le nombre d'élèves a atteint 240.000". Il a, dans ce sens, précisé que "95% de ces élèves sont originaires de Bouira, Bejaia et Tizi Ouzou". Partant de ce constat, il a appelé à la nécessité de "sortir tamazight de la seule région de Kabylie" pour qu'il englobe tout le territoire national, insistant sur "l'évaluation du dossier de l'enseignement de la langue amazigh en relevant les aspects positifs et négatifs". Le directeur de la promotion culturelle au HCA M. Assad Si El Hachemi a, pour sa part, plaidé pour "le maintien de la problématique de tamazight dans son cadre juridique" car, a-t-il dit, l'article 3 bis de la constitution stipule que la langue amazigh était un des éléments de l'identité nationale. M. Si El Hachemi a affirmé que la revendication de l'institutionnalisation de tamazight en Algérie remontait au temps du mouvement national durant la période coloniale, rappelant que "la Chaîne II de la Radio nationale était la première institution officielle qui a encadré tamazight et contribué à sa préservation". A partir de 1990, a-t-il poursuivi, les associations ont commencé à activer dans le cadre de la promotion de la culture et de la langue amazighes en organisant des rencontres, soulignant que "l'université de Tizi-Ouzou recense 1046 licenciés en tamazight, 60 magisters et 40 doctorats". L'université de Bejaia compte, quant à elle, a-t-il ajouté, "550 licences, 24 magisters et 8 doctorats en culture et langues amazighes". M. Si El Hachemi a salué les avancées réalisées durant les dernières années dont "la création d'un HCA, la révision de la constitution, l'émergence d'une commission interministérielle de dynamisation de l'action de promotion et de constitutionnalisation de Tamazight ainsi que la prise en charge de la préservation du patrimoine amazigh par le ministère de la Culture". Cette journée d'information a été caractérisée par plusieurs communications présentées par des professeurs et spécialistes de la question amazighe dont celle de l'universitaire Ahmed Zaid Idir sous le titre "Analyse et institutionnalisation de tamazight à travers l'exemple de son intégration dans l'enseignement supérieur" et celle de Malika Ahmed Zaid Chertouk sur "la revendication amazigh : un processus historiquement ancré dans les questions majeures de son temps" HCA egale RCD et RCD egale suppôt du gouvernement. la revendication de tamazight sera toujours a caractere politique tant que cette derniere n'aura pas été officialiser car revendiquer thamazught c'est se heurter a la constitution algerienne, et se heurter a la constitution algerienne c'est faire de la politique. Citer Link to post Share on other sites
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