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Université : ces filières qui ont la cote


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Guest elkhamass

par Julie Durand (quotidien d’oran)

 

Droit, pharmacie, médecine, sciences économiques et sciences commerciales. Ces filières universitaires sont, selon le chargé de communication de l'université d'Es-Sénia, celles qui ont été le plus demandées en tant que premier choix par les futurs nouveaux étudiants.

 

Les filières plus rarement placées en premier choix sont celles qui sont régies par le système LMD et celles qui demandent une durée d'études courte. La préférence des jeunes bacheliers pour ces filières prestigieuses n'est pas vraiment une surprise, même si ces études sont longues et difficiles. Ainsi, généralement, plus de la moitié des étudiants inscrits en première année de droit ne parviennent pas à accéder à la deuxième année. Ils ont alors le choix entre un changement de filière ou le redoublement, solution privilégiée par les étudiants, toujours pour cette raison de prestige associée à la filière. Mais tous ceux qui ont demandé médecine ou droit en premier choix ne l'ont pas obtenu. Le nombre de places dans chaque filière étant limité, l'affectation des futurs étudiants est faite à un niveau national en fonction de leur liste de dix choix, et de leur moyenne au bac. Ce sont les jeunes qui ont eu les meilleures moyennes au bac qui sont privilégiés dans cette répartition, et qui ont donc le plus de chances d'obtenir leur premier choix. Ceux qui ne sont pas en tête du classement national par moyenne au bac, ou du moins dans la première moitié de ce classement, ont plus de risques de se voir attribuer leur deuxième ou troisième choix. Les malchanceux qui n'ont été acceptés dans aucun de leur dix choix sont affectés aléatoirement dans n'importe quelle filière où il reste de la place. Ce système crée des situations ridicules, comme celle de ce jeune homme qui n'a jamais fait de sport et n'aime pas ça, mais qui a été affecté dans une université de sport !

 

Heureusement, il existe pour eux une possibilité de recours. Cette possibilité de recours ne s'applique pas au cas des personnes affectées dans la filière correspondant à leur deuxième ou troisième choix et qui en sont mécontents.

 

Halima, 18 ans, voulait faire des études d'Information et Communication pour devenir journaliste, mais elle a été affectée dans son deuxième choix: Sciences politiques et Relations internationales. Or, elle ne veut absolument pas étudier dans cette filière dont elle ne sait même pas quels cours elle y suivra. Elle s'est tout de même inscrite en Sciences politiques et Relations internationales en espérant pouvoir changer de filière, même si elle sait qu'un changement de filière est très difficile, sinon impossible. Selon elle, la majorité de ses amis n'a pas obtenu son premier choix.

 

Asma, 17 ans, est contente d'avoir obtenu son premier choix, mais elle se montre critique envers les différentes procédures de préinscription et d'inscription qui ne se sont pas très bien passées à cause des retards, du manque d'informations ou des blocages du site internet de préinscription. Des critiques que Mme Houria, chargée d'inscrire définitivement les étudiants, entend dans la bouche de beaucoup d'entre eux. Certains ne sont pas satisfaits de leur affectation, d'autres se plaignent d'un manque d'informations, beaucoup lui posent des questions auxquelles personne ne leur a donné de réponses jusque-là.

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par Julie Durand (quotidien d’oran)

 

Droit, pharmacie, médecine, sciences économiques et sciences commerciales. Ces filières universitaires sont, selon le chargé de communication de l'université d'Es-Sénia, celles qui ont été le plus demandées en tant que premier choix par les futurs nouveaux étudiants.

 

Les filières plus rarement placées en premier choix sont celles qui sont régies par le système LMD et celles qui demandent une durée d'études courte. La préférence des jeunes bacheliers pour ces filières prestigieuses n'est pas vraiment une surprise, même si ces études sont longues et difficiles. Ainsi, généralement, plus de la moitié des étudiants inscrits en première année de droit ne parviennent pas à accéder à la deuxième année. Ils ont alors le choix entre un changement de filière ou le redoublement, solution privilégiée par les étudiants, toujours pour cette raison de prestige associée à la filière. Mais tous ceux qui ont demandé médecine ou droit en premier choix ne l'ont pas obtenu. Le nombre de places dans chaque filière étant limité, l'affectation des futurs étudiants est faite à un niveau national en fonction de leur liste de dix choix, et de leur moyenne au bac. Ce sont les jeunes qui ont eu les meilleures moyennes au bac qui sont privilégiés dans cette répartition, et qui ont donc le plus de chances d'obtenir leur premier choix. Ceux qui ne sont pas en tête du classement national par moyenne au bac, ou du moins dans la première moitié de ce classement, ont plus de risques de se voir attribuer leur deuxième ou troisième choix. Les malchanceux qui n'ont été acceptés dans aucun de leur dix choix sont affectés aléatoirement dans n'importe quelle filière où il reste de la place. Ce système crée des situations ridicules, comme celle de ce jeune homme qui n'a jamais fait de sport et n'aime pas ça, mais qui a été affecté dans une université de sport !

 

Heureusement, il existe pour eux une possibilité de recours. Cette possibilité de recours ne s'applique pas au cas des personnes affectées dans la filière correspondant à leur deuxième ou troisième choix et qui en sont mécontents.

 

Halima, 18 ans, voulait faire des études d'Information et Communication pour devenir journaliste, mais elle a été affectée dans son deuxième choix: Sciences politiques et Relations internationales. Or, elle ne veut absolument pas étudier dans cette filière dont elle ne sait même pas quels cours elle y suivra. Elle s'est tout de même inscrite en Sciences politiques et Relations internationales en espérant pouvoir changer de filière, même si elle sait qu'un changement de filière est très difficile, sinon impossible. Selon elle, la majorité de ses amis n'a pas obtenu son premier choix.

 

Asma, 17 ans, est contente d'avoir obtenu son premier choix, mais elle se montre critique envers les différentes procédures de préinscription et d'inscription qui ne se sont pas très bien passées à cause des retards, du manque d'informations ou des blocages du site internet de préinscription. Des critiques que Mme Houria, chargée d'inscrire définitivement les étudiants, entend dans la bouche de beaucoup d'entre eux. Certains ne sont pas satisfaits de leur affectation, d'autres se plaignent d'un manque d'informations, beaucoup lui posent des questions auxquelles personne ne leur a donné de réponses jusque-là.

entre nos reves et la realité il ya toute un monde, lors de mon passage a l'université, j'aitais surprise, et lors de mon passage d'une etudiante a une chomeuse, encore une fois j'etais surprise, et lorsque j'ai fait le transit entre chomeuse et travailleuse les surprise ne finissent pas dans notre pays :confused:

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