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Saadi répond à Benachenhou:il n'y a pas d'autorité sans morale


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L’auteur de la fetwa du Quotidien d’Oran ordonne et exige de ne plus jamais émettre la moindre critique sur Boumediène et Boussouf avant de remettre sans vergogne sur la table la tambouille du duo Godard-Léger, agrémentée de quelques tonitruants mensonges sur lesquels je reviendrai. Que nous dit Monsieur Mourad Benachenhou ?

1) Basta ;

2) Que celui qui ose s’exprimer après son oukase ne peut être qu’un individu frappé de folie ;

3) Qu’il interdit de parler de Boussouf et de Boumediène ;

4) Que c’est Boussouf qui a sermonné et obligé Amirouche à laisser sortir les étudiants à partir de 1958 ;

5) Que si le colonel de la Wilaya III a été tué c’est parce qu’il a éteint son poste radio sur lequel Boussouf essayait en vain de le contacter ;

6) Que s’il y a eu fuite dans le code ou la transmission, elle ne doit être imputée qu’à deux Kabyles, Krim Belkacem ou Mohamedi Saïd. Qu’importe que le second soit en 1959 opposé au premier puisqu’il était déjà l’obligé du clan d’Oujda qu’il suivra d’ailleurs dans le clan de Tlemcen en 1962.

On est consterné par tant d’aveuglement de la part d’une personne qui a occupé les plus hautes charges dans l’Algérie indépendante et qui fut dans l’antre du pouvoir occulte avant l’indépendance. Si un homme s’autorise autant d’excès à un demi-siècle de distance et, qui plus est, dans une période où les Algériens ont malgré tout réussi à arracher un droit minimum à la parole en dépit de la censure institutionnelle, on ne peut qu’être saisi d’effroi à l’idée d’imaginer ce que des agents comme lui ont pu commettre à l’époque où ils officiaient dans l’impunité et loin de tout regard. En tout cas, il faut avoir de solides raisons pour étaler tant de haine et prendre le risque de s’exposer dans une démonstration aussi aléatoire qu’intempestive.

Qu’en est-il des affirmations de Monsieur Benachenhou ?

Pendant la guerre, le seul centre d’accueil des étudiants algériens était basé à Tunis. Je raconte dans mon livre comment et pourquoi Amirouche, qui n’était que commandant en 1957, c'est-à-dire une année avant les prétendues injonctions de Boussouf, l’a ouvert sur les fonds propres de la Wilaya III. Cela est un fait. S’agissant des messages interceptés, voici ce qui est écrit dans le point numéro 6 du rapport que portait avec lui d’Amirouche en allant à Tunis : «La Wilaya III n’a reçu que deux postes au mois d’août 1958, sans dépanneurs, alors qu’en d’autres wilayas, il existe des régions (la région est une subdivision de la wilaya) qui possèdent des postes émetteurs… cette carence tend à faire croire à une volonté de négliger la Wilaya III, ou à du régionalisme de la part tout au moins des responsables des transmissions.» Retenons donc, pour l’instant, que la Wilaya III ne disposait que de deux postes émetteurs lors du déplacement d’Amirouche. Or, au mois de décembre 1958, un des deux postes a explosé, déchiquetant les techniciens et blessant grièvement le commandant Mohand ou Lhadj et le lieutenant Abdelhafidh Amokrane (toujours vivant) à la suite de la mise en marche d’une batterie piégée par l’ennemi, destinée à éliminer Amirouche qui était à l’époque dans le Nord-Constantinois avec les colonels qu’il y avait convoqués. Nous savons aussi que le deuxième poste était resté à Akfadou puisque c’est sur cet appareil que Krim Belkacem, déjà en désaccord avec Boussouf, avait essayé de contacter Amirouche, parti depuis 3 jours, pour lui demander de changer de route au dernier moment. Monsieur Benachenhou sait pertinemment que le colonel Amirouche n’avait pas de poste émetteur quand il se dirigeait vers Tunis. Les messages captés par l’armée française émanaient des services de Boussouf qui a obligé ses agents à les diffuser à plusieurs reprises malgré leurs réticences. En bon agent du noyau dur du MALG, il doit aussi savoir que le 29 mars, à l’annonce de la mort d’Amirouche et de Haoues, Krim a déclaré à Tunis devant des témoins encore en vie : «C’est un coup de Boussouf et de Boumediene».Prétendre qu’Amirouche a été sermonné après l’opération des services spéciaux français est une contrevérité. Le colonel de la Wilaya III a demandé, dès les premières informations, de l’aide et une commission d’enquête au GPRA qui l’a félicité ; félicitations qu’il a récusées tant que des observateurs extérieurs à sa wilaya ne sont pas venus évaluer la situation. Les documents qui attestent de ces données existent.

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Nous pouvons reprendre une à une les allégations de Monsieur Benachenhou et les démonter. Mais le plus grave dans ses affirmations tient à cette allusion renvoyant à un postulat inlassablement distillé qui suggère qu’au cas où il ne serait plus possible de nier que le colonel de la Wilaya III a été «donné» à l’armée française, il faut imputer la faute à Krim Belkacem ou Mohamedi Saïd qui avaient été responsables de la Kabylie. Comme si, en la matière, la faille renvoyait à une question organique et non de transmission. La thèse est construite, rodée et appliquée. Dans un hebdomadaire arabophone, un autre ancien maquisard affirme, dans la même semaine, que ce sont deux moudjahidine kabyles, faits prisonniers le 28 mars 1959, qui ont donné leur chef et Haoues, oubliant que l’armada déployée par le général Massu était sur place le 25 mars, soit trois jours avant l’accrochage qui a coûté la vie à Amirouche et au chef de la Wilaya VI. Après «ce scoop», l’ancien patron de la gendarmerie, Ahmed Bencherif, argue que la séquestration des restes des deux colonels avait été décidée par Merbah (un autre Kabyle) et à son insu. La fable a ses cohérences, ses acteurs et ses objectifs. Krim a tué Abane, Mohamedi Saïd ou Krim ont donné Amirouche et Merbah a séquestré Amirouche avant de tuer Krim. Le tout sans que Boussouf ou Boumediène n’aient vu ou entendu quoi que ce soit. Les Kabyles s’entretuent. Il n’y a qu’à le faire savoir et… espérer ou, mieux, faire en sorte que cela continue. Voyez-vous Monsieur Benachenhou, si l’antikabylisme devait faire le bonheur de l’Algérie, notre pays, compte tenu de l’énergie que votre clan a mis à cultiver ce travers, serait au firmament des nations. Faut-il, dès lors, s’étonner, devant tant de perfidie, de voir des désespérés se réfugier dans des aventures sécessionnistes ? En ce sens, l’intervention de Monsieur Benachenhou ne peut être prise pour un témoignage visant à masquer un passé trouble. C’est d’abord et avant tout une manœuvre qui prend l’histoire comme levier pour maintenir l’asservissement de la nation par une oligarchie qui a détourné mémoire et destin algériens

Monsieur Benachenhou,

Puisque vous assumez aujourd’hui encore les drames qui ont empêché notre peuple de s’accomplir, il est légitime de vous poser les questions qui s’adressent à un inculpé qui plaide coupable.

1er) Vous vous impliquez sans nuance en 2010 dans l’action de Boussouf, qui pouvait avoir l’excuse, si l’on ose dire, de la bonne foi stalinienne au moment où il planifiait et commettait ses exactions. Savez- vous ce que l’assassinat d’Abane a coûté à l’Algérie en termes politique et moral ?

2e) En tant qu’acteur fier du coup de force engagé par l’armée des frontières contre les maquis de l’intérieur et de son coup d’État contre le GPRA, première instance légale de l’Algérie contemporaine, pouvez-vous être sensible au prix humain de cette irruption et à son effet dévastateur pour le futur algérien : plusieurs milliers de morts au lendemain d’une guerre qui a saigné le pays et des affrontements fratricides qui continuent de déchirer la nation à cause de votre «pédagogie» de la conquête du pouvoir par le kalachnikov ?

3e) Votre basta peut-il valoir justification à l’exécution du colonel Chabani qui a laissé des séquelles qui ne veulent pas cicatriser, notamment chez les populations du Sud ?

4e) Qu’avez-vous tiré comme dividendes des assassinats de Krim et de Khider qui avaient le droit de vivre dans un pays qu’ils ont fait renaître et le devoir de contester un pouvoir dont les usurpateurs n’auraient jamais connu d’existence politique sans leur engagement et sacrifice ?

5e) Pouvez-vous nier que vous avez volé et caché pendant 20 ans les restes des colonels Amirouche et Haoues ?

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Savez-vous ce que de tels crimes symboliques impriment dans l’âme du citoyen ? Les questions sont celles-là, Monsieur Benachenhou. Toute autre élucubration est vaine. Je pourrais continuer à l’envi la liste des conséquences de vos crimes, je dis bien crimes puisqu’en vous réclamant de ces abus un demi-siècle après leur commission, vous ne pouvez ni invoquer l’ignorance de leurs implications, ni la pression des conjonctures.

Monsieur Benachenhou,

Je n’ai pas écrit un pamphlet, je n’ai pas cherché à polémiquer. Je continuerai à inviter à débattre de tout ce qui peut faire avancer la réflexion et aider à construire la citoyenneté qui est le contraire de votre morgue.Mais sachons positiver : s’il fallait une raison de plus pour écrire ce livre, vous venez de nous la donner. Voyez-vous, Monsieur Benachenhou, la différence entre vous et moi, c’est que je ne fais pas de la politique pour préserver une carrière ; je me suis engagé pour apporter ma pierre à la construction collective d’un destin. Vous l’aurez compris, nous n’avons ni les mêmes valeurs ni les mêmes échelles. Vous investissez l’instant, je parle à l’histoire. Vous avez tué Amirouche et vous m’avez emprisonné et torturé. Vous avez gagné la bataille du pouvoir, nous avons gagné la bataille de la mémoire. Vous ne le savez pas : il n’y a pas d’autorité sans morale.

S. S.

* Président du RCD, député.

Ceci est un extrait,l'article au complet est à l'adresse:

ACTUALITE POLITIQUE » Archives du Blog » Sadi répond à Benachenhou

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  • 2 weeks later...

Les Algériens sont-ils un peuple torturable et massacrable à merci et au gré des ambitions politiques ou autres des dirigeants du moment? Peut-on être à la fois un partisan des massacres à la mode stalinienne et démocrate ?Telles sont les questions centrales au débat actuel

Apparemment, pour beaucoup, la liberté d’expression doit être défendue, à condition que tout le monde soit d’accord à cent pour cent, et sans nuance aucune, avec leur point de vue, sinon celui qui oserait contredire la version officielle des évènements proclamée unilatéralement vraie ne pourrait être qu’un méchant homme, homme digne de toutes les opprobres, de toutes les insultes, de toutes les insinuations, et des pires invectives sans qu’il ait même le droit à redire; même ses arguments les plus acceptables sont retournés contre lui.

Deux questions centrales sont en débat actuellement: la bleuïte et les conditions de la mort de Amirouche:

Pour la première question, la réponse est claire: il y a eu des dépassements reconnus par des adeptes inconditionnels du “Amirouchisme,” comme son ancien secrétaire et professeur d’université Hamou Amirouche; le débat quant à la responsabilité personnelle de Amirouche est même clos au départ dans la version du Docteur Sadi qui, pourtant, traverse rapidement, pour ne pas dire au pas de course, le champs de mines de cette épisode sanglante centrale dans l’histoire de la wilaya III : le doute est impossible, car ce qui apparait sans ambigüité à travers son livre c’est que Amirouche était maitre incontesté à bord pour le bien, et, par extension à la fois logique et factuelle, pour le mal, dans sa wilaya;

Pour la seconde question, toutes les informations fondées sur des faits avérés, et non des insinuations sans preuves aucunes, même si elles s’appuient sur des analyses politiques biaisées en faveur d’une thèse elle-même à démontrer, prouvent que Amirouche a été la victime des hasards de la guerre, purement et simplement. Ceux qui affirment le contraire sont condamnés au cercle vicieux de : “je crois cela, donc c’est vrai, et les preuves que j’avance pour confirmer ce que je crois sont donc vraies.” Ce cercle vicieux est acceptable en religion, pas en histoire; ce type de raisonnement est similaire à la réaction enfantine et infantile : « je dis que c’est à moi, donc c’est à moi.» Une preuve qui tend à prouver une croyance improuvable ne prouve rien d’autre que la foi de celui qui l’adopte ; cette preuve ne fait en rien avancer vers la vérité. Justifiable en religion, cette méthode n’a aucune valeur en histoire.

C’est un fait terrible et indicateur d’un manque total d’humanité que nul n’ait jusqu’à présent évoqué les souffrances des martyrs exécutés pendant la période sauvage de la bleuïte. N’ont pas droit à une larme de compassion, ces victimes de la folie et de l’ambition d’un homme et de sa volonté de puissance ?Et en plus on continue à insuler leurs mémoires!Ce sont des Kabyles qui ont été les victimes de la bleuïte lancée par Amirouche contre ses compagnons de combat ; et je trouve indécent que ce soit l’Algérien non-kabyle que je suis qui soit obligé de rappeler le souvenir de ces suppliciés qui, à mon sens, méritent plus que d’autres d’être connus et honorés individuellement et en groupe, et que leur souvenir soit rendu éternel par une stèle en leur honneur et un jour de souvenir commémorant leur exécution ; ce sont eux dont les restes gisent encore dans des fosses communes ou des tombes d’inconnus à travers le territoire de la Kabylie. Il est incompréhensible que l’on insulte ceux qui veulent rappeler le souvenir de ces suppliciés, si pénible soit-il ! Plutôt que de me critiquer pourquoi l’auteur de cette biographie ne chercherait-il pas à retrouver leurs noms et les lieux où ont été abandonnés leurs restes et à leur faire donner une tombe décente? Même les Géorgiens n’osent plus monter aux nus Staline. Quand enfin les intellectuels algériens qui se targuent de démocratie, comprendront-ils la règle morale de base de la démocratie : le respect de la vie humaine ?

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Il n y a pas d'autorité morale certes mais Mr Sadi se doit de respecter la liberté d'expression et le "droit" à la critique dont il est l'objet.

Mr Sadi a ouvert la boite de Pandore , il doit assumer les critiques , se battre pour prouver la véracité de ses dires et , aussi, contredire les autres avec ses arguments!

Diaboliser ceux qui ne sont pas d'accord avec vous (en leur "déniant" le droit de s'exprimer sous tel ou tel prétexte) n'est pas digne d'un "démocrate" :Lighten:

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Les Algériens sont-ils un peuple torturable et massacrable à merci et au gré des ambitions politiques ou autres des dirigeants du moment? Peut-on être à la fois un partisan des massacres à la mode stalinienne et démocrate ?Telles sont les questions centrales au débat actuel

Apparemment, pour beaucoup, la liberté d’expression doit être défendue, à condition que tout le monde soit d’accord à cent pour cent, et sans nuance aucune, avec leur point de vue, sinon celui qui oserait contredire la version officielle des évènements proclamée unilatéralement vraie ne pourrait être qu’un méchant homme, homme digne de toutes les opprobres, de toutes les insultes, de toutes les insinuations, et des pires invectives sans qu’il ait même le droit à redire; même ses arguments les plus acceptables sont retournés contre lui.

Deux questions centrales sont en débat actuellement: la bleuïte et les conditions de la mort de Amirouche:

Pour la première question, la réponse est claire: il y a eu des dépassements reconnus par des adeptes inconditionnels du “Amirouchisme,” comme son ancien secrétaire et professeur d’université Hamou Amirouche; le débat quant à la responsabilité personnelle de Amirouche est même clos au départ dans la version du Docteur Sadi qui, pourtant, traverse rapidement, pour ne pas dire au pas de course, le champs de mines de cette épisode sanglante centrale dans l’histoire de la wilaya III : le doute est impossible, car ce qui apparait sans ambigüité à travers son livre c’est que Amirouche était maitre incontesté à bord pour le bien, et, par extension à la fois logique et factuelle, pour le mal, dans sa wilaya;

Pour la seconde question, toutes les informations fondées sur des faits avérés, et non des insinuations sans preuves aucunes, même si elles s’appuient sur des analyses politiques biaisées en faveur d’une thèse elle-même à démontrer, prouvent que Amirouche a été la victime des hasards de la guerre, purement et simplement. Ceux qui affirment le contraire sont condamnés au cercle vicieux de : “je crois cela, donc c’est vrai, et les preuves que j’avance pour confirmer ce que je crois sont donc vraies.” Ce cercle vicieux est acceptable en religion, pas en histoire; ce type de raisonnement est similaire à la réaction enfantine et infantile : « je dis que c’est à moi, donc c’est à moi.» Une preuve qui tend à prouver une croyance improuvable ne prouve rien d’autre que la foi de celui qui l’adopte ; cette preuve ne fait en rien avancer vers la vérité. Justifiable en religion, cette méthode n’a aucune valeur en histoire.

C’est un fait terrible et indicateur d’un manque total d’humanité que nul n’ait jusqu’à présent évoqué les souffrances des martyrs exécutés pendant la période sauvage de la bleuïte. N’ont pas droit à une larme de compassion, ces victimes de la folie et de l’ambition d’un homme et de sa volonté de puissance ?Et en plus on continue à insuler leurs mémoires!Ce sont des Kabyles qui ont été les victimes de la bleuïte lancée par Amirouche contre ses compagnons de combat ; et je trouve indécent que ce soit l’Algérien non-kabyle que je suis qui soit obligé de rappeler le souvenir de ces suppliciés qui, à mon sens, méritent plus que d’autres d’être connus et honorés individuellement et en groupe, et que leur souvenir soit rendu éternel par une stèle en leur honneur et un jour de souvenir commémorant leur exécution ; ce sont eux dont les restes gisent encore dans des fosses communes ou des tombes d’inconnus à travers le territoire de la Kabylie. Il est incompréhensible que l’on insulte ceux qui veulent rappeler le souvenir de ces suppliciés, si pénible soit-il ! Plutôt que de me critiquer pourquoi l’auteur de cette biographie ne chercherait-il pas à retrouver leurs noms et les lieux où ont été abandonnés leurs restes et à leur faire donner une tombe décente? Même les Géorgiens n’osent plus monter aux nus Staline. Quand enfin les intellectuels algériens qui se targuent de démocratie, comprendront-ils la règle morale de base de la démocratie : le respect de la vie humaine ?

 

 

Le Dr Sadi est un politique!

Et ça on ne doit jamais l'oublier pour "analyser" son livre.

Il ne dit pas "la vérité historique" (que personne ne maitrise vraiment car l'histoire n'est pas une science exacte :Lighten:) mais "sa vérité politique".

Les "révélations" sur les corps de Amirouche et Si El Haouès (rabbi yer7amhoum) méritent d'être "approfondies" car elles relèveraient , au cas ou ça serait vrai, d'un cas d'ignominie indigne d'êtres humains.

Maintenant dire qu'à 6 ans , Il (Mr Sadi) connaissait le sens du mot "propagande" :mdr: :mdr: :mdr: ,il y a des couleuvres qui semblent trop grosses à avaler.

Pour l'ensemble du livre c'est plus une sorte d'hommage à Amirouche qu'autre chose , ce qui relève du droit à la liberté d'expression !

Le seul regret c'est que le Dr Sadi se soit encore laissé aller aux "arrangements politicards" en "retouchant" son livre !

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Il y a moins d'un moins le ministre de l'intérieur algérien annonçait ,mine de rien,que la production pétrolière algérienne a atteint son "pic" en 2006 et que depuis cette date elle est entrée dans une phase de déclin inexorable.Le pétrole représente 97% des revenus en devises de l'Algérie et 60% des revenus fiscaux de l'Etat.Ces deux chiffres à eux seuls suffisent pour que l'état de mobilisation générale soit proclamée et que pouvoir et opposition se mettent d'accord pour une sortie rapide de cette dépendance mortelle à l'égard du pétrole.

Au lieu de cela à quoi assiste-t-on?A un des leaders de l'opposition qui joue les historiens amateurs en nous sortant un bouquins sur un phase de l'histoire dont la majorité des acteurs sont morts!

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Il y a moins d'un moins le ministre de l'intérieur algérien annonçait ,mine de rien,que la production pétrolière algérienne a atteint son "pic" en 2006 et que depuis cette date elle est entrée dans une phase de déclin inexorable.Le pétrole représente 97% des revenus en devises de l'Algérie et 60% des revenus fiscaux de l'Etat.Ces deux chiffres à eux seuls suffisent pour que l'état de mobilisation générale soit proclamée et que pouvoir et opposition se mettent d'accord pour une sortie rapide de cette dépendance mortelle à l'égard du pétrole.

Au lieu de cela à quoi assiste-t-on?A un des leaders de l'opposition qui joue les historiens amateurs en nous sortant un bouquins sur un phase de l'histoire dont la majorité des acteurs sont morts!

 

Le jour ou il n y aura plus de pétrole , ni les "leaders" de l'opposition , ni les "décideurs actuels" , ni leurs femmes, enfants , maitresses , chiens de compagnie ne resteront le moindre jour en Algérie!

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