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Comment ils sont devenus français


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Bonjour

voici des gens comme nous NORMALEMENT

 

sauf pour eux

 

avec un cheminement et un but de sejour

 

 

Comment ils sont devenus français

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Exclusif. On pensait tout connaître de ces personnalités qui incarnent la France. Mais se souvient-on que leurs familles venaient d'ailleurs ? Les Archives que nous exhumons dévoilent leurs parcours du combattant pour obtenir la nationalité...

 

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La loi du sang

Semaine du 29/04/10

Comment ils sont devenus français

Exclusif. On pensait tout connaître de ces personnalités qui incarnent la France. Mais se souvient-on que leurs familles venaient d'ailleurs ? Les Archives que nous exhumons dévoilent leurs parcours du combattant pour obtenir la nationalité française. Une leçon d'histoire à méditer

 

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Ils sont parfois abîmés, mâchés sur les bords, l'encre un peu effacée. Mais à peine ouvert, chacun révèle un trésor. Dans l'océan de documents conservés par les Archives nationales sur plus de 300 kilomètres de rayonnages dorment les dossiers de naturalisation de centaines de milliers de Français (1). A l'heure des faux débats sur l'identité nationale, nous avons voulu revenir à ce moment où ceux qui sont le patrimoine de la France ont déposé, inquiets et impatients, leur demande de naturalisation.

Ils s'appelaient Chagall, Gainsbourg ou Apollinaire. Ils venaient de Russie, de Pologne, d'Espagne, d'Italie, chassés par les pogroms, le communisme, les fascismes, ou tout simplement la misère. Ils n'étaient pas nés français. Ils avaient choisi de le devenir. Ils ont dû se battre pour cela. Ils sont devenus célèbres - eux-mêmes ou leurs enfants. A l'époque, ils n'étaient que des réfugiés anonymes, noyés dans la foule des immigrants en quête d'une vie meilleure. Si nous avons choisi de nous centrer sur ces brillantes réussites de l'intégration, ce n'est pas pour idéaliser le passé. C'est parce que chacune de ces histoires singulières en raconte mille autres, universelles et intemporelles. Antifranquistes de 1939 ou Afghans d'aujourd'hui, mineurs polonais ou sans-papier maliens, tous les exils se ressemblent. «Je me rappelle l'angoisse à la préfecture : allait-on être accepté ou renvoyé ?», se souvient François Cavanna, le «Rital» qui, enfant, guidait son père analphabète dans les méandres de l'administration, comme ces mômes d'origine chinoise ou africaine qui servent aujourd'hui d'interprètes à leurs parents.

Nous sommes allées aux Archives comme on va rendre visite à ses ancêtres. Dans les salles feutrées de l'hôtel de Soubise, à Paris, ou dans l'ancienne base de l'Otan, à Fontainebleau, nous avons plongé dans ces fichiers jaunis qui racontent tant d'espoirs et d'humiliations. Lettres de motivation, déclarations d'amour enflammées à la France, sèches notifications d'ajournement ou, pire, sous Vichy, avis de dénaturalisation... En un siècle, les lois ont changé. Pas la curiosité de l'administration. Elle veut tout savoir : qui est l'impétrant ? D'où vient-il ? Où vit-il ? Combien gagne-t-il ? A-t-il des opinions politiques ? Est-il «loyal» envers notre pays ? Intéressante, cette notion de « loyalisme ». Car la définition du « bon Français » est à géométrie variable. Mieux vaut ne pas être résistant sous Vichy, ex-collabo à la Libération ou communiste pendant la guerre froide.

 

 

 

 

 

SUITE

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SUITE ET FIN

 

Trop « juifs » pour être français

La République est accueillante lorsqu'elle a besoin de bras pour combattre ou travailler. «Après la Première Guerre mondiale, il fallait repeupler le pays, dit l'historien Gérard Noiriel. D'où la promulgation de la loi sur la nationalité de 1927. » Dans les années 1930, cette loi est conspuée par l'extrême-droite qui dénonce - déjà - l'invasion des « métèques ». Et par les lobbies d'avocats ou de médecins qui craignent la concurrence de ces plombiers polonais de l'époque. En 1940, le gouvernement de Pétain fait réexaminer les dossiers de toutes les personnes devenues françaises depuis 1927 ; 15 000 d'entre elles sont exclues de la nationalité française. Comme les Chagall ou les Ginsburg (bientôt Gainsbourg), trop «juifs» pour être français, comme nous le révélons dans ce dossier.

Quid des Noirs, des Arabes et des Asiatiques ? Bref, des immigrés récents ? Rendez-vous dans quelques années : seuls les dossiers antérieurs à 1960 sont accessibles. L'immigration était alors majoritairement européenne et «blanche». Les « indigènes » des colonies - Africains, Maghrébins, Annamites - n'étaient pas des «citoyens» mais de simples «sujets» de l'empire français, considérés comme des individus de seconde zone. Après les indépendances, lorsque les ressortissants des ex-possessions françaises viendront en métropole, ils ne souhaiteront pas toujours être naturalisés. Leurs enfants, nés en France, n'ont pas laissé de traces dans les Archives. Pas de dossier Zidane, donc. Evidemment, encore moins de dossier Lilian Thuram ou Thierry Henry : les Antilles sont françaises depuis Louis XIV ! Autres laissés-pour-compte de l'administration : les femmes qui prenaient automatiquement la nationalité de leur mari. La Polonaise Marie Curie est devenue française par mariage.

Un quart des Français d'aujourd'hui ont des ascendants étrangers. Concevoir la France sans Jamel Debbouze ou Marie NDiaye est aussi absurde que de l'imaginer sans Montand ou Drucker. Sans «la Bohème » d'Aznavour, « la Javanaise » de Gainsbourg ou le plafond de l'Opéra de Paris par Chagall. Une France sans immigrés serait une France décapitée. Aux Etats-Unis, le musée d'Ellis Island exalte la mémoire des déracinés qui firent le pays. Cette plongée aux Archives le rappelle : la France aussi peut être fière d'un modèle qui a permis à tant d'entre eux, venus du fin fond de la misère, de «devenir quelqu'un». Reste à savoir si ce modèle fonctionne encore et si la République donnera sa chance aux petits Français du XXIe siècle. « Où serions-nous si nous arrivions de Roumanie aujourd'hui ? s'interroge Michel Drucker. Dans une cité ghetto ? Dans une caravane sous le périph ? » Dans un charter, peut-être.

 

(1)Toutes les infos pratiques sur les Archives sont sur le site Archives nationales. Les archives antérieures à 1960 sont libres d'accès. Pour les plus récentes, seules les familles peuvent demander une dérogation.

 

Doan Bui, Isabelle Monnin

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Et Poniatovski

Mimoune

Topalofe

Mouloudji

le commedien Chopel

et tout les inconnus

 

EN FACE ON DES PEUPLES ENTIER

 

NÉE FRANÇAIS

 

MAIS QUI NE DÉSIRAIS QUE LEUR INDÉPENDANCE-

 

CES PEUPLE C'EST D'AUTRES NATIONALITÉ QU'ILS CHERCHAIENT

 

CHACUN LA LEUR QU'IL AVAIENT PERDU

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et a travers la legions ?

les criminelles qui ont ete des assassins dans les pays colonisés

 

on avait l'ancien président français on disait de lui qu'il avait les mains pleine de sang du peuple algérien

 

non on l'élit président et il fait copain copain avec les anciens vichystes

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est ce apour çà

qu'on aura creER

LE CV

LA COURSE POUR ETRE LE MEILLUR

 

L'ESPRIT DE LA CAROTTE

POUR AVOIR DE L'ESPRIT A LA DÉLATION ET L'ACCUSATION GRATUITE

COMME LE FAIT SI BIEN LEPEN

ET TOUT LES MAUVAIS INTELLOS

ÇÀ DEVIENS DES TÉNORS ET DES EXPERTS

 

LES POLITICIENTS AUSSI EN S'EN PRENANT AUX AUTRES

PARMI EUX IL Y A CEUX QUI ONT EUT LEUR NATIONALITÉ

ILS ONT OUBLIER QUI ILS SONT

 

OUI POUR VIVRE

 

ON VIT SUR LE DOS DE LA MISERE

 

DE TOUT GENRE

ou pour ne pas qu'on les voie, tape sur les voisins

D'AUTRE POUR GARDER LEUR PLACE ONT APPRIT A TAPER SUR LES AUTRE

D'AUTRE ONT ÇÀ DANS LEUR SANG TAPER SUR LES AUTRES

 

QU'EST CE QUI N'EST PAS FAIT POUR SE SENTIR HEUREUX

 

et ca donne des leçons de vie

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