Jump to content

Belaid Abdesslam VS le GénéralTouati


Recommended Posts

je ne sais si vous suivez ce qui se passe en Algérie, mais moi, je suis accros depuis quelque jour à un Quotidien, chaque jour je l'achete pour lire les récits d'un ancien premier ministre de la RADP. le très connu Belaid Abdesslam, il évoque dans ses récits les problèmes que le général Touati a créés pour l'éloigner de son post et de changer le cap de sa politique qui avait pour mission principale la gestion de la question de la dette Algérienne. le premier ministre connu pour ses positions pour les moins qu'on puisse dire ultra nationaliste, et d'apres Belaid abdesselam, le Touati qui faisait tout pour que l'Algérie rééchellonne sa dette. donc comme je disais j'etais devenu accros, aujourd'hui, de bon matin, en sortant de chez moi, me rendant chez le buraliste, un journal phrancophone attire mon attention, sur la UNE, le titre en gros avec des caractères de couleur cblanche, sur un fond noir du fameux visage du général Touati, ce titre sonnait comme le début d'un feuilleton; TOUATI répond à Belaid Abdesslam, j'etais content, espérant lire quelque chose de nouveau, quelque chose d'interressant. alors je n'ai pas hésité un seul instant pour l'acheter, j'ai pris le journal, j'ai pris un café, je suis entré dans ma voiture, j'ai allumé une cigarette, tout un rituel pour lire quelque chose qui allait changer peut être pour une fois les habitudes calmes de la vie politique Algérienne durant ces deux mois d'été.

 

le café chaud, la cigarette allumé, moi très enthousiaste, je prends le journal, je relis le titre, oupss, y a un hic, il y a pas la page sur laquelle l'article allait etre developpé :( j'ai feuilleté le journal page par page, rien, niet, même pas le nom des deux antagonistes, :( je reprends encore une fois mon journal, je revois le titre de la UNE, et là, mon attention à été attirée par une écriture relativement très petite par rapport au titre et qui disait : sur l'édition de demain.

 

grrrrr on m'a eu, un coup de marketing, au lieu de faire le scoop une seul fois, ils l'ont fait deux fois, espérant faire le même record de tirage, je suis sur que des milliers d'algériens auraient vécu la même chose que moi, moi qui n'avais jamais l'habitude d'acheter ce journal j'ai l'ai acheté, je me suis fait arnaquer par ce journal qui incarne la presse Libre.

 

comme dit leur chroniqueur, puisque du journal Le Soir d'Algérie qu'il s'agit, je fume du thé pour rester eveiller, car elli atkhayarou men wlade el kelba ne sera pas plus qu'un kelb, presse, généraux, ministres, tous, ils ne font que nous arnaquer :(

 

 

Plutoniquement.

 

 

PS: rendez vous ce soir alors sur le site :D

Link to post
Share on other sites
  • 2 weeks later...

Saha,

 

En Algérie, la citation "Tuez les tous et Dieu reconnaitra les siens" s'appliquera très bien, je parle de la nomenklatura, que ça soit opposition ou les officiels !

 

Comme quoi, depuis l'époque de l'auteur de cette citation (Saint Augustin) et les conflit internes de l'époque (circoncelions, donatistes, catholiques loyalistes, ..etc) cette tendance algérienne aux solutions expéditives ne s'est pas démentie.

 

:rolleyes:

Link to post
Share on other sites

Petits dérapages entre amis

 

par Abed Charef

Belaïd Abdessalam continue de «déraper». Il a osé s'en prendre aux «services», donnant au feuilleton politique de l'Etat une nouvelle saveur et une tournure peut-être pas aussi innocente.

 

Le feuilleton de l'été s'est mis place. Après l'ancien chef du gouvernement Belaïd Abdessalam et la polémique née de son pamphlet contre le général Mohamed Touati, l'ancien général-major Khaled Nezzar, ancien ministre de la Défense et ancien membre du Haut-Comité d'Etat, s'est cru obligé d'intervenir à son tour pour répondre à l'ancien chef du gouvernement. Mais l'affaire a pris de nouvelles proportions, avec des dommages collatéraux inattendus qui ont poussé d'autres anciens hauts responsables à réagir.

 

Ces déballages de café de commerce, qui voulaient faire office de débat politique, ont cependant dérapé de manière intéressante, contribuant à mettre à nu un système politique qui a atteint un degré de déliquescence insoupçonné. A tel point que tout cela commence à faire désordre, ce qui, logiquement, devrait provoquer rapidement un rappel à l'ordre dans la maison du 11 janvier 1992. Car l'enjeu est là : sans le vouloir, Belaïd Abdessalam risque, par ses déclarations intempestives, de semer le trouble dans la maison des «janviéristes», ceux qui avaient fait le choix d'interrompre les élections de décembre 1992 et qui se déchirent aujourd'hui publiquement.

 

Au départ, semble-t-il, Belaïd Abdessalam ne faisait pas partie de ce clan. Mais il a offert ses services, et a su «s'adapter», selon la formule de Khaled Nezzar, pour exercer un pouvoir de façade, jouant un rôle précis pendant une année. En faisant feu de tout bois, il a fini par pousser les autres à sortir des buissons. A leur tour, ceux-ci commettent des gaffes et provoquent des réactions en chaîne.

 

Ainsi en est-il du très discret M'hamed Tolba, ancien ministre délégué à la Sécurité, contraint de réagir parce qu'il s'estime gravement accusé par le général Touati. Celui-ci affirme en effet qu'un programme avait été mis en place pour protéger les DEC, ces fonctionnaires qui avaient remplacé les présidents d'APC FIS, mais que «ni le ministre de l'Intérieur ni celui de la Sécurité n'en voulaient». Si cette affirmation se vérifiait, cela signifierait que le pouvoir de l'époque était, au moins par négligence grave, partiellement responsable de l'hécatombe qui s'était abattue sur les DEC. Si elle s'avérait fausse, elle révélerait que le général Touati, au détour de belles phrases, dit en réalité n'importe quoi, son seul souci étant de se protéger. Une situation d'autant plus grave que le principal accusé, Mohamed Hardi, a été lui-même assassiné, et ne peut se défendre.

 

Autre personnalité qui avait accompagné les «janviéristes», Sid-Ahmed Ghozali, chef du gouvernement en poste en janvier 1992, s'en est à son tour pris à Belaïd Abdessalam, dont il a longtemps été un proche. Il est vrai que Abdessalam lui-même n'a pas été tendre avec Ghozali. Il l'accuse d'avoir mobilisé 80 pour cent de ressources du pays en devises au profit de trois importateurs qui avaient établi une sorte de nouveau monopole sur le commerce extérieur. Ghozali accuse implicitement Abdessalam d'être manipulé, et d'engager le pays dans un faux débat pour éviter les vraies questions.

 

«La raison d'être de tout pouvoir, c'est de se préoccuper et de résoudre les problèmes de la population. Mais la réalité de l'Algérie montre que la préoccupation du pouvoir se limite à gérer le pouvoir», note-t-il dans une des rares affirmations qui méritent l'attention. Encore faudrait-il que Sid-Ahmed Ghozali adapte ses actes à ses mots : chef du gouvernement en 1992, il avait lui aussi géré sa position au sein du pouvoir plutôt que les préoccupations des Algériens.

 

Par contre, Abdelhamid Mehri, seul «non janviériste» à intervenir, a préféré botter en touche, restant en cohérence avec ses actes et ses analyses. «Le système actuel n'est pas en mesure de régler les problèmes du pays», a-t-il dit.

 

Par ailleurs, s'il est difficile de trouver des analyses politiques dans ce feuilleton de l'été 2007, on trouve nombre de déclarations, faites par légèreté ou par manque de lucidité, pour éclairer certains épisodes du passé et comment sont élaborés les processus de décision. Ainsi, dans ses rencontres avec le HCE, Abdessalam révèle qu'il était convenu que Ali Kafi, pourtant président de cette institution, «s'abstînt d'intervenir» quand il s'agissait de prendre des décisions, prérogative du seul Khaled Nezzar ! «Ali Kafi ne prenait pas la peine de parler». Cela mérite au moins une précision de la part du président Ali Kafi, pour alimenter le feuilleton.

 

De même, Belaïd Abdessalam révèle que Khaled Nezzar lui a demandé de nommer un ministre de l'Economie. C'est donc le ministre de la Défense qui dicte au chef du gouvernement comment composer son équipe. Celui qui porte le titre n'est donc pas celui qui décide. On a bien vu Larbi Belkheir, ministre de l'Intérieur de Sid-Ahmed Ghozali, ou Yazid Zerhouni, ministre de l'Intérieur de Ahmed Benbitour. Peu d'analystes pensent que dans ce genre d'équipe, le chef du gouvernement exerce une tutelle quelconque sur son ministre de l'Intérieur. Du reste, Ahmed Benbitour a révélé comment ces mœurs ont évolué plus tard. Quand il a accepté le poste de chef du gouvernement, le président Abdelaziz Bouteflika lui a tout simplement donné la listes des membres du gouvernement, selon les révélations de Benbitour.

 

Enfin, un dernier mystère entoure les déclarations de Belaïd Abdessalam. L'homme ne cache pas sa docilité et son penchant à se mettre aux ordres de l'armée, mais il s'en prend aux services de sécurité. Condamne-t-il un pouvoir policier, lui qui n'a aucune gêne à se mettre au service d'un pouvoir militaire ? Pense-t-il qu'il y a une différence entre les deux ? Ou bien s'agit-il d'une manœuvre de sa part pour s'attirer la sympathie des militaires après avoir perdu celles de services de sécurité ? Du reste, il utilise la formule vague de «services de sécurité» sans préciser lesquels, alors que lorsqu'il s'agit des questions politiques, il est entendu que cela concerne en premier lieu le DRS.

 

«Il ne faut pas accepter que ces services deviennent les maîtres de la décision», déclare Abdessalam. «Ils sont allés très loin, et le moment est venu d'assainir un peu les choses», ajoute-t-il, affirmant que «c'est ce système qui a dégénéré», au point où il incommode les militaires eux-mêmes, selon Belaïd Abdessalam. Hocine Aït-Ahmed lui-même n'aurait pas renié de tels propos.

 

C'est peut-être le dérapage de trop, car il met en cause la cohérence du principal centre de pouvoir du pays. Il risque de coûter cher à Belaïd Abdessalam, et il risque de mettre fin prématurément au traditionnel feuilleton de l'été. A moins que le feuilleton 2007 ne soit lui aussi porteur de nouvelles décisions visant à réaménager la maison du pouvoir. Il y a dix ans, le feuilleton Betchine avait débouché sur le départ de Liamine Zeroual.

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...