Jump to content

Une fin de règne douloureuse : L’Algérie est au congélateur


Recommended Posts

de Le Quotidien d'Algérie Une fin de règne douloureuse : L’Algérie est au congélateur

 

In Site de Radio Kalima

Dimanche 09 mai 2010

Cela fera bientôt six mois qu’aucun conseil des ministres n’a été tenu en Algérie. Le chef de l’état qui gouverne selon ses humeurs, ne reçoit plus ses ministres et les boudent de manière ostensible.

Selon plusieurs sources les dossiers s’entassent sur la table du gouvernement; des décrets et des projets de loi sont ajournés. Les ministres sont, de fait, en chômage technique.

Depuis début avril, les déplacements des diplomates étrangers, notamment occidentaux, en Algérie sont soumis à de fortes restrictions. Dans une note adressée le 1er avril à toutes les représentations étrangères et dont le site d’information TSA a eu connaissance, le ministère des Affaires étrangères limite aux seuls ambassadeurs, consuls et chefs de missions économiques,après avoir obtenu une autorisation écrite, la possibilité d’effectuer des déplacements à l’intérieur du pays. En limitant ainsi le mouvement des diplomates étrangers, le pouvoir tente d’empêcher la communauté internationale d’accéder aux informations, notamment à propos des troubles sociaux quasi quotidien et de la répression systématique comme seule réponse.

Le 3 mai dernier, journée internationale de la liberté de la presse, trois journalistes, deux du quotidien algérien « El Watan », Adlène Meddi et Mustafa Benfodil et Said Khatibi (El Khabar) ainsi que le responsable du Rassemblement action jeunesse (RAJ), Hakim Addad, ont été embarqués par la police après leur tentative de tenir un rassemblement devant le siège de la télévision nationale à Alger.

Les syndicats autonomes sont sans cesse harcelés par les services de sécurité. Menaces, intimidations, chantage sont, hélas, le lot courant, des syndicalistes.

Le pays a été secoué ces derniers mois par des dizaines de grèves dans pratiquement tous les secteurs (éducation, santé, fonction publique, industrie etc…). Des émeutes éclatent au quotidien à travers les villes et villages d’Algérie sans que les médias lourds (télévision et radios) ne disent un mot sur la situation.

Internet est officiellement surveillé. Des sites web comme le notre, mais nous ne sommes pas les seuls, sont censurés. Les mails des récalcitrants (journalistes, écrivains, universitaires, syndicalistes, militants des droits de l’homme, opposants etc..) sont ouverts et lus. Leurs comptes sont quelques fois désactivés. Les écoutes téléphoniques sont pratiquées à large échelle. Le tout, bien évidemment, en toute illégalité, sans procédure judiciaire ni mandat de la justice.

Le patronat algérien, FCE, qui a pourtant soutenu le 3ème mandat de Bouteflika, a osé emmettre quelques critiques contre des décisions économiques et voila que la présidence tente immédiatement de créer un FCE bis aux ordres. Le site TSA nous apprend que « des contacts sont entrepris avec des chefs d’entreprises du secteur privé pour les convaincre d’adhérer à la future organisation patronale qui aurait la bénédiction de la présidence de la République ».

La corruption est étalée au grand jour sans qu’aucun ministre ne soit poursuivi, ni inquiété. C’est l’impunité totale au sommet de l’Etat.

De toute évidence le pouvoir qui prend eau de toute part s’est totalement fermé, crispé, il ne supporte plus aucune contestation, ni aucune critique. Le pays est à l’arrêt, mis au congélateur, et les seuls services qui semblent fonctionner sont ceux chargés de la répression. Le pays est pris en otage par un régime prédateur et corrompu qui a peur de son peuple. La fin de règne s’annonce douloureuse.

Yahia Bounouar

Link to post
Share on other sites

Qu'il y ait conseil des ministres ou pas ne change rien à l'affaire.

Les décisions sont prises par Fakhamatouhou , et que ça soit par ordonnance ou par voie législative ce n'est que du folklore :mdr: :mdr: :mdr:

Link to post
Share on other sites
Qu'il y ait conseil des ministres ou pas ne change rien à l'affaire.

Les décisions sont prises par Fakhamatouhou , et que ça soit par ordonnance ou par voie législative ce n'est que du folklore :mdr: :mdr: :mdr:

 

c'est pour cela qu'au jt on ne parle que du progamme du président...

Link to post
Share on other sites
c'est pour cela qu'au jt on ne parle que du progamme du président...

 

C'est courant à tous les pays arabes :mdr: :mdr:

Les ministres sont justes bons à appliquer les orientations du "boss" , à "prendre des savons à la télé :mdr: et à .....voler :mdr: :mdr:

Link to post
Share on other sites
de Le Quotidien d'Algérie Une fin de règne douloureuse : L’Algérie est au congélateur

 

In Site de Radio Kalima

Dimanche 09 mai 2010

Cela fera bientôt six mois qu’aucun conseil des ministres n’a été tenu en Algérie. Le chef de l’état qui gouverne selon ses humeurs, ne reçoit plus ses ministres et les boudent de manière ostensible.

Selon plusieurs sources les dossiers s’entassent sur la table du gouvernement; des décrets et des projets de loi sont ajournés. Les ministres sont, de fait, en chômage technique.

Depuis début avril, les déplacements des diplomates étrangers, notamment occidentaux, en Algérie sont soumis à de fortes restrictions. Dans une note adressée le 1er avril à toutes les représentations étrangères et dont le site d’information TSA a eu connaissance, le ministère des Affaires étrangères limite aux seuls ambassadeurs, consuls et chefs de missions économiques,après avoir obtenu une autorisation écrite, la possibilité d’effectuer des déplacements à l’intérieur du pays. En limitant ainsi le mouvement des diplomates étrangers, le pouvoir tente d’empêcher la communauté internationale d’accéder aux informations, notamment à propos des troubles sociaux quasi quotidien et de la répression systématique comme seule réponse.

Le 3 mai dernier, journée internationale de la liberté de la presse, trois journalistes, deux du quotidien algérien « El Watan », Adlène Meddi et Mustafa Benfodil et Said Khatibi (El Khabar) ainsi que le responsable du Rassemblement action jeunesse (RAJ), Hakim Addad, ont été embarqués par la police après leur tentative de tenir un rassemblement devant le siège de la télévision nationale à Alger.

Les syndicats autonomes sont sans cesse harcelés par les services de sécurité. Menaces, intimidations, chantage sont, hélas, le lot courant, des syndicalistes.

Le pays a été secoué ces derniers mois par des dizaines de grèves dans pratiquement tous les secteurs (éducation, santé, fonction publique, industrie etc…). Des émeutes éclatent au quotidien à travers les villes et villages d’Algérie sans que les médias lourds (télévision et radios) ne disent un mot sur la situation.

Internet est officiellement surveillé. Des sites web comme le notre, mais nous ne sommes pas les seuls, sont censurés. Les mails des récalcitrants (journalistes, écrivains, universitaires, syndicalistes, militants des droits de l’homme, opposants etc..) sont ouverts et lus. Leurs comptes sont quelques fois désactivés. Les écoutes téléphoniques sont pratiquées à large échelle. Le tout, bien évidemment, en toute illégalité, sans procédure judiciaire ni mandat de la justice.

Le patronat algérien, FCE, qui a pourtant soutenu le 3ème mandat de Bouteflika, a osé emmettre quelques critiques contre des décisions économiques et voila que la présidence tente immédiatement de créer un FCE bis aux ordres. Le site TSA nous apprend que « des contacts sont entrepris avec des chefs d’entreprises du secteur privé pour les convaincre d’adhérer à la future organisation patronale qui aurait la bénédiction de la présidence de la République ».

La corruption est étalée au grand jour sans qu’aucun ministre ne soit poursuivi, ni inquiété. C’est l’impunité totale au sommet de l’Etat.

De toute évidence le pouvoir qui prend eau de toute part s’est totalement fermé, crispé, il ne supporte plus aucune contestation, ni aucune critique. Le pays est à l’arrêt, mis au congélateur, et les seuls services qui semblent fonctionner sont ceux chargés de la répression. Le pays est pris en otage par un régime prédateur et corrompu qui a peur de son peuple. La fin de règne s’annonce douloureuse.

Yahia Bounouar

 

bonjour,

 

es tu sure que c'est la fin d'un règne? ça s'arrose :beer_smile:

Link to post
Share on other sites
Guest jazairia
bonjour,

 

es tu sure que c'est la fin d'un règne? ça s'arrose :beer_smile:

 

Zagor trop beau pour etre vrai mazale mazale hata ifoukrouna ou ma irouhouche

Link to post
Share on other sites
Guest anincognito
Zagor trop beau pour etre vrai mazale mazale hata ifoukrouna ou ma irouhouche

 

Il ne faut pas penser à quand est-ce qu'on va cesser de te "foukrer", mais à comment mettre fin à ce "foukrage".

 

En réalité, les gens se "foukrent" eux mêmes, lorsqu'ils se sentent "foukrés".

Link to post
Share on other sites
Qu'il y ait conseil des ministres ou pas ne change rien à l'affaire.

Les décisions sont prises par Fakhamatouhou , et que ça soit par ordonnance ou par voie législative ce n'est que du folklore :mdr: :mdr: :mdr:

PAR FAKHAMATOUHOU ERREUR

CELUI QUI COMMANDE SE CACHE

un terme connu las 4 gatos y el nano:mdr::mdr:

les 4 chats et le nain je ne sais pas s'il sa'agit d'un livre recement publier en france:drinks_wine:

Link to post
Share on other sites

Que Fakhamatouhou crève ne changera rien. Ce sont toujours les mêmes qui reignent alors...

Tout ce que j'espère, c'est que le prochain Fakhamatouhou désigné soit au moins un peu Bogosse (le Fakhamatouhou actuel nous fait honte franchement, petit vieux et laideron qu'il est :chut:), et qu'il soit marié (j'ai rien contre les pédales, sérieux, j ai absolument rien contre, mais franchement un président pédale, ché pas ça met mal à l'aise qq part).

Link to post
Share on other sites

Moi,ce qui me chiffone c'est l'opération de redressement en cours au sein du FCE.

On comprend que le pouvoir algérien,comme tout régime autoritaire qui se respecte , tente de mettre sous son contre les syndicats les partis la presse etc...cela se comprend,mais en quoi une organisation patronale qui critique de temps en temps la politique gouvernementale peut-elle constituer un danger pour ce régime?

La seule explication à mon sens est que Fakhamatouhou ne peut souffrir la moindre critique et que seuls des laquais comme Sidi Said and co sont tolérés.

Link to post
Share on other sites

vous n'avez jamais pensé qu'on pouvait diriger un pays à partir d'un bureau d'études multidisciplinaire...???

vous n'avez jamais pensé qu'un gouvernement était juste une équipe de comèdiens payés pour de la figuration...???

que si le gouvernement était obligé de faire couleur locale...le bureau d'études lui...non...!

Link to post
Share on other sites
vous n'avez jamais pensé qu'on pouvait diriger un pays à partir d'un bureau d'études multidisciplinaire...???

vous n'avez jamais pensé qu'un gouvernement était juste une équipe de comèdiens payés pour de la figuration...???

que si le gouvernement était obligé de faire couleur locale...le bureau d'études lui...non...!

L'Algérie gérée par un bureau d'études?même pas!En fait l'Algérie est gérée par une humeur aussi changeante que la meteo au mois de mars.Il s'agit de l'humeur de notre cher président bien sûr.
Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...