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La France ne sera pas poursuivit


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Voilà ce que je redouter et dénoncer sans cesse dans mes topiques concernant les "faussaires du fln", ceux-là même qui doivent leurs places grâce à leurs complot d'alors avec la France coloniale . Voici ce que j'ai put lire sur les ignobles crapules qui osent croire qu'ils représente réellement le peuple algérien et sa souffrance qu'il doit encore trainer . L'Algérie ait condamner à ne jamais faire son deuil .

 

 

Article :

 

 

Le chef de l'Etat Algérien Abdelaziz Bouteflika, Oran, février 2009.

 

La proposition de loi incriminant le colonialisme français n'était donc qu'un bluff politique. Le gouvernement n'a réservé aucune réponse à ce projet, alors que le délai réglementaire (deux mois après l'envoi de la mouture finale par le bureau de l'Assemblée populaire nationale) a expiré. A l'Assemblée, on reconnaît que le pouvoir n'a jamais eu de réelle volonté politique de promulguer pareille loi. Seules les âmes candides qui continuent de prêter au président Bouteflika quelque scrupule politique en sont à croire qu'il agit par souci de défendre la mémoire. Il y a bien longtemps que la mémoire ne relève plus, pour Bouteflika, du différend historique mais du cabotinage conjugal, cette pratique un peu malsaine qui consiste à rappeler au conjoint un antécédent fâcheux chaque fois qu'on éprouve le besoin de lui extorquer une nouvelle déclaration d'amour.

 

La méthode est classique. Bouteflika fait provoquer, en sous-main, un début d'incendie par des pyromanes qualifiés et se donne ensuite le loisir d'intervenir en pompier, prestation qu'il monnayera alors au plus haut prix. Selon les réponses qu'il reçoit de la France, le président algérien peut ainsi passer de la plus grande "indignation" envers le préjudice colonial à la plus béate des indulgences. Pour s'en convaincre, il suffit de se rappeler qu'avant de brandir le spectre d'une "loi algérienne criminalisant la colonisation" - signée, soulignons-le, par 125 députés appartenant à la majorité présidentielle - Bouteflika avait publiquement renoncé, et deux fois plutôt qu'une, à exiger de la France repentance de ses péchés coloniaux. La plus récente fut même énoncée, comble de l'ironie ou du cynisme, de la bouche du président de l'Assemblée populaire nationale, celle-là même dont on redoute qu'elle adopte une loi criminalisant la colonisation ! C'était en mai 2009, à la veille de la visite d'Etat que devait effectuer en juin à Paris le président algérien et à laquelle ce dernier tenait beaucoup. Abdelaziz Ziari, un fidèle de Bouteflika, avait alors affirmé au cours d'un point de presse dans la capitale française, que la question de la repentance "n'était pas à l'ordre du jour" et "n'a jamais, depuis l'indépendance, constitué un obstacle aux relations algéro-françaises". Bouteflika voulait ainsi "proposer un cadeau" aux Français pour les amadouer.

 

Or, pour revenir à cette "loi" criminalisant le colonialisme, rien ne se serait produit s'il n'y avait eu, au printemps 2009, cette décision française que Bouteflika considère comme un camouflet : le report, voire l'annulation de cette visite d'Etat qu'il devait effectuer en juin à Paris et que l'Elysée a jugé embarrassante car trop "proche" du scrutin bokassien du 9 avril à l'issue duquel le chef de l'Etat algérien avait été réélu avec plus de 90 % des suffrages, réélection alors qualifiée en France de "pharaonique". L'Elysée (si on en croit le quotidien français Le Parisien), redoutant que cette encombrante victoire ne soit évoquée par l'opposition et par les médias, avait décidé de la repousser à la fin de l'année, ce qui a fortement froissé Bouteflika, furieux d'être assimilé à un vulgaire dictateur infréquentable. La France avait, jusque-là, soigneusement dissimulé cette image du président algérien dans les vapeurs de la connivence diplomatique et politique. Mais la politique comme la diplomatie ou les complicités ne pouvaient plus rien contre l'arithmétique : comment, en effet, continuer à protéger un président qui a triomphé à hauteur de 91% quand on a taxé à longueur d'année, Robert Mugabe d'être le parangon de la dictature africaine, lui l'élu à "seulement" 85 % ? Le Français ordinaire ne comprendrait pas... Or, c'est le Français ordinaire qui va voter en 2012 !

 

Toujours est-il que, depuis, les représailles algériennes se sont multipliées à l'encontre de la France : difficultés faites aux entreprises françaises exerçant en Algérie, refus de recevoir des ministres de Sarkozy et ... l'annonce de cette "loi algérienne criminalisant la colonisation". Bouteflika entendait entretenir la pression jusqu'à être reçu par l'Elysée et briser ainsi sa soudaine "infréquentabilité". A ces représailles a répondu une surenchère parisienne (débat sur l'identité nationale, liste des pays à risque, propos de Kouchner...). Bouteflika a-t-il obtenu des "concessions" de l'Elysée ? On le saura bientôt. Mais la vérité est qu'il n'a jamais vraiment voulu cette loi.

 

Actualité

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Les trois quarts de la France sont peuplés par des algériens ou leurs descendants; et puis c'est bien en France que le FLN avait ses bases arrières et sa logistique les plus actives. Il ne peut pas les criminaliser quand même. D'ailleurs ce sont eux qui vont revenir au Bled pour le "civiliser".

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Comme l'a toujours dit Mr Ladoz , en Algérie on n'a que du folklore politique.

On "ordonne" à certains députés de faire du bruit pour obtenir des avantages personnels (reste à savoir lesquels) pour les décideurs.

Comment croire sérieusement que des binationaux aillent demander des excuses à leur Second (premier) pays?

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Comme l'a toujours dit Mr Ladoz , en Algérie on n'a que du folklore politique.

On "ordonne" à certains députés de faire du bruit pour obtenir des avantages personnels (reste à savoir lesquels) pour les décideurs.

Comment croire sérieusement que des binationaux aillent demander des excuses à leur Second (premier) pays?

 

Oui, t'as raison. Au fond, le français basique et surtout méditerranéen, garde beaucoup d'affection pour l'algérien, malgré des différences et des événements tragiques qui ne sont pas insurmontables. Ce pourtour Méditerranéen si brillant par le passé, il faudra bien le refaire. J'ai quand même l'impression qu'une Grande Algérie est en train de pointer du nez. C'est bon pour tout le monde.

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