Chute des prix du pétrole

[Guest Halwa]

 

L’Opep au pied du mur

 

Lors des premiers jours de l’année 2007, les prix ont perdu 10% de leur valeur passant même sous la barre des 55 dollars. Mais vendredi dans l’après-midi et après l’ouverture du marché américain, les prix avaient semblé reprendre puisqu’ils avaient clôturé, ce jour-là, à New York à 56,31 dollars le baril.

 

Les chiffres sur l’emploi aux Etats-Unis avaient semblé les stabiliser. Lundi, les cours ont semblé se maintenir autour de 56 dollars le baril. Mais mardi, le mouvement baissier a repris avec un baril clôturant en dessous des 56 dollars à New York. Hier (mercredi), la baisse a été plus nette, puisque vers 16 h GMT, le light sweet crude à New York était coté à 54,26 dollars le baril.

 

Tandis qu’à Londres, le brent était à 53,83 dollars le baril. Lundi, des informations au niveau du marché avaient circulé sur la probabilité d’une réunion extraordinaire de l’Opep. Le Koweït a réagi mardi par la voix de son ministre du Pétrole qui a déclaré que son pays s’opposait à la convocation d’une réunion extraordinaire de l’organisation.

 

« Nous ne soutenons pas la convocation maintenant d’une conférence extraordinaire de l’Opep. Nous respectons notre engagement à réduire en début février », a-t-il déclaré à l’AFP. « La plupart des collègues au sein de l’Opep ne veulent pas maintenant d’une réunion extraordinaire. Nous nous étions réunis à Abuja et notre accord était clair », a ajouté Ali Jarrah Al Sabah, le ministre koweïtien.

 

En décembre 2006, l’Opep avait décidé de réduire sa production de 500 000 barils par jour à compter du 1er février 2007 après avoir décidé d’une première réduction de 1,2 million de barils par jour au mois d’octobre 2006, à compter du 1er novembre. Or, selon les statistiques de l’Opep à la fin du mois de novembre, la production n’avait été réduite que de 600 000 barils par jour.

 

Selon le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, la production retirée du marché serait de 700 000 barils par jour et il manquerait 500 000 barils par jour à enlever du marché avant le 31 janvier avant de passer à la deuxième réduction. Le ministre, qui s’exprimait samedi dernier, a estimé que les prix allaient remonter au fur et à mesure que les réductions se mettraient en marche.

 

De son côté, l’Opep a réagi mercredi matin. Son porte-parole a déclaré à Vienne qu’une réunion extraordinaire n’était pas à l’ordre du jour et qu’il fallait attendre les effets des deux réductions sur le marché. Toutefois, les ministres des pays membres de l’organisation se consultent et s’inquiètent de la baisse des prix.

 

Généralement, les pays membres de l’Opep, s’ils sont plus prompts à augmenter leur production en cas de besoin, appliquent très difficilement les réductions pour ne pas diminuer leurs recettes. Si la discipline n’est pas respectée, la baisse des prix pourrait encore se poursuivre.

 

Les chiffres des stocks hebdomadaires des produits pétroliers aux Etats-Unis rendus publics hier sont en faveur de la tendance baissière. De même que la météo aux Etats-Unis où l’hiver est considéré comme doux cette année. Selon les chiffres hebdomadaires américains, les stocks de distillats ont augmenté de 5,4 millions de barils contre des prévisions d’augmentation d’environ 2 millions de barils.

 

Sur le marché, les fonds d’investissement qui spéculent et font monter les cours du pétrole sont en train de vendre en quittant le marché pétrolier. Durant cette période, le marché va mesurer la crédibilité de l’Opep. Si les chiffres sur la réduction décidée au mois d’octobre n’évoluent pas, les prix risquent de baisser encore davantage.

 

Source El Watan

[SamDZ 10]

Géniale!! c'est ma carte de crédit qui va être contente:cool:

 

 

Edayem elah ya banti