Cyrta 10 Posted June 1, 2010 Partager Posted June 1, 2010 Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural (MADR) entend aller vers la proximité pour la concrétisation de son objectif de plantation, à l'horizon 2014, d'un million d'hectares d'oliviers, a affirmé, dimanche, à Aïn Témouchent, un responsable central, M. Abdouche Farid. Le sous-directeur du développement des filières végétales au ministère a indiqué, en marge d'une rencontre régionale sur le développement de l'oléiculture, que le ministère multiplie les rencontres, non seulement avec les cadres des directions des services agricoles (DSA), mais également avec les agriculteurs, pour assurer la réussite de cette démarche, rappelant que la superficie oléicole nationale ne dépasse pas actuellement les 320.000 hectares. Précédées par deux autres rencontres régionales des wilayas du centre, celle d'Aïn Témouchent qui concerne 14 wilayas de l'ouest sera suivie, la semaine prochaine, par le regroupement des wilayas de l'est, a-t-il signalé. M. Abdouche a mis également l'accent sur l'implication des instituts techniques dans cette opération en vue de s'assurer les meilleures conditions pour sa réussite. Les instituts nationaux des techniques d'arboriculture fruitières et de la vigne (ITAFV) et des sols, d'irrigation et de drainage (INSID) expliqueront, chacun dans son domaine, les meilleurs moyens pour s'assurer une bonne production, a-t-il souligné. L'olivier en tant que "plant noble" nécessite, selon l'intervenant, un intérêt particulier pour sa plantation et son irrigation. Le choix de l'espèce qui convient à chaque zone potentielle a été déjà effectué par ces mêmes instituts et remis à chaque DSA du pays. Il ne reste que le dispositif économique de soutien et l'encadrement technique à mettre en oeuvre, a-t-il indiqué. Lors de cette rencontre, les participants se sont intéressés au travail de vulgarisation à mener auprès des oléiculteurs, au choix de l'espèce appropriée à leurs régions respectives et à la diversification de ces mêmes variétés. Notons que l'oléiculture, qui occupe une place de choix dans le tissu socio-économique, semble être la filière la mieux indiquée pour jouer un rôle moteur dans cette nouvelle organisation du secteur, qui s'inscrit en droite ligne de la mise en œuvre de la politique de renouveau agricole et rural. Dans ce sens, l'Algérie envisage de développer la filière oléiculture avec une plantation d'un million d'hectares d'ici à 2014, contre 350 000 hectares actuellement. Le ministère veut aussi mettre en contact l'ensemble des acteurs intervenant dans la filière, notamment les producteurs et les transformateurs, pour une grande industrie oléicole en Algérie à l'instar de celles de nos voisins tunisiens et marocains. De grands espoirs sont fondés sur l'essor de cette filière, rappelant que le programme pour la période 2010/2014 ambitionne d'étendre la superficie de la culture oléicole à 1 million d'hectares. Objectif qui permettra non seulement d'augmenter la production, mais aussi de répondre aux règles du marché, par le biais de la promotion des investissements et du développement d'un approche à même de lutter contre la pauvreté et la désertification. Pas seulement, il s'agit aussi, au regard, de l'augmentation de la demande interne et externe en ces produits, de pouvoir développer les capacités de leur transformation, avec une amélioration constante de la qualité. Dalila T. Citer Link to post Share on other sites
CALYPTO 10 Posted June 5, 2010 Partager Posted June 5, 2010 Un Programme ambitieux, mais les administrateurs locaux ne peuvent pas suivre. La plantation en intensif de l'olivier et son irrigation sont necessaires pour une meilleure production. Pour que le programme reussisse bien, il faut que les lois soient souples, et l'agriculteur doit trouver des conditions favorables pour bien accomplir son travail. les obstacles administratifs lui font perdre du temps et du temps précieux, car un olivier non irrigué est un olivier non productif et l'agriculteur doit attendre des années longues, qui vont lui coûtées cheres en investissement et lui causer un manque à gagner. Lorsque l'administrateur se met dans la peau de l'agriculteur, lorsque la notion du temps aura un sens, l'administrateur saura alors qu'une année de non production est une année de perte pour l'agriculteur et pour l'Algerie aussi. Citer Link to post Share on other sites
CALYPTO 10 Posted June 6, 2010 Partager Posted June 6, 2010 Pourquoi les responsables n'arrivent pas à bien reflechir un programme fiable en agriculture, sans être obligé de changer à chaque fois les textes et les lois. Des milliers d'Ha de vignoble plantés à Ain-Temouchent, apres les premieres années de production, les agriculteurs se retrouvent avec un produit sans débouché, des pertes seches pour les agriculteurs, ils étaient obligés de les déraciner, quelle perte pour l'etat!! Des forages non utilisés, des bassins d'accumulation vides à cause du manque de source d'energie. des pepeneristes non qualifiés qui vendent des plants infectés, et de la corruption en l'air. Pour ce qui est de l'olivier, j'espere qu'on ne va retrouver les même problemes de commercialisation des olives, parce qu'il y a des vautours qui ne profitent que des malheurs des agriculteurs pour acheter leurs produits à des prix dérisoirs. Citer Link to post Share on other sites
zagor 10 Posted June 6, 2010 Partager Posted June 6, 2010 Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural (MADR) entend aller vers la proximité pour la concrétisation de son objectif de plantation, à l'horizon 2014, d'un million d'hectares d'oliviers, a affirmé, dimanche, à Aïn Témouchent, un responsable central, M. Abdouche Farid. Le sous-directeur du développement des filières végétales au ministère a indiqué, en marge d'une rencontre régionale sur le développement de l'oléiculture, que le ministère multiplie les rencontres, non seulement avec les cadres des directions des services agricoles (DSA), mais également avec les agriculteurs, pour assurer la réussite de cette démarche, rappelant que la superficie oléicole nationale ne dépasse pas actuellement les 320.000 hectares. Précédées par deux autres rencontres régionales des wilayas du centre, celle d'Aïn Témouchent qui concerne 14 wilayas de l'ouest sera suivie, la semaine prochaine, par le regroupement des wilayas de l'est, a-t-il signalé. M. Abdouche a mis également l'accent sur l'implication des instituts techniques dans cette opération en vue de s'assurer les meilleures conditions pour sa réussite. Les instituts nationaux des techniques d'arboriculture fruitières et de la vigne (ITAFV) et des sols, d'irrigation et de drainage (INSID) expliqueront, chacun dans son domaine, les meilleurs moyens pour s'assurer une bonne production, a-t-il souligné. L'olivier en tant que "plant noble" nécessite, selon l'intervenant, un intérêt particulier pour sa plantation et son irrigation. Le choix de l'espèce qui convient à chaque zone potentielle a été déjà effectué par ces mêmes instituts et remis à chaque DSA du pays. Il ne reste que le dispositif économique de soutien et l'encadrement technique à mettre en oeuvre, a-t-il indiqué. Lors de cette rencontre, les participants se sont intéressés au travail de vulgarisation à mener auprès des oléiculteurs, au choix de l'espèce appropriée à leurs régions respectives et à la diversification de ces mêmes variétés. Notons que l'oléiculture, qui occupe une place de choix dans le tissu socio-économique, semble être la filière la mieux indiquée pour jouer un rôle moteur dans cette nouvelle organisation du secteur, qui s'inscrit en droite ligne de la mise en œuvre de la politique de renouveau agricole et rural. Dans ce sens, l'Algérie envisage de développer la filière oléiculture avec une plantation d'un million d'hectares d'ici à 2014, contre 350 000 hectares actuellement. Le ministère veut aussi mettre en contact l'ensemble des acteurs intervenant dans la filière, notamment les producteurs et les transformateurs, pour une grande industrie oléicole en Algérie à l'instar de celles de nos voisins tunisiens et marocains. De grands espoirs sont fondés sur l'essor de cette filière, rappelant que le programme pour la période 2010/2014 ambitionne d'étendre la superficie de la culture oléicole à 1 million d'hectares. Objectif qui permettra non seulement d'augmenter la production, mais aussi de répondre aux règles du marché, par le biais de la promotion des investissements et du développement d'un approche à même de lutter contre la pauvreté et la désertification. Pas seulement, il s'agit aussi, au regard, de l'augmentation de la demande interne et externe en ces produits, de pouvoir développer les capacités de leur transformation, avec une amélioration constante de la qualité. Dalila T. bonjour, comment réussir un tel programme s'il n'y a aucune administration qui forme les futurs agriculteurs? il fallait peut être commencer par là. :Lighten: Citer Link to post Share on other sites
CALYPTO 10 Posted June 6, 2010 Partager Posted June 6, 2010 bonjour, comment réussir un tel programme s'il n'y a aucune administration qui forme les futurs agriculteurs? il fallait peut être commencer par là. :Lighten: ça existe mais sur le terrain c'est une autre histoire Il y a des ingenieurs en agriculture mais les agriculteurs sont generalement illetrés Citer Link to post Share on other sites
zagor 10 Posted June 6, 2010 Partager Posted June 6, 2010 ça existe mais sur le terrain c'est une autre histoire Il y a des ingenieurs en agriculture mais les agriculteurs sont generalement illetrés bonjur, en algerie on forme plus de hauts techniciens (medecine.....) que d'ouvirers, d'agriculteurs et encore moins d'ouvriers spécialises Citer Link to post Share on other sites
Recommended Posts
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.