Les saletés de dealers assassine et le père et le fils

[Nytch 10]

Marseille : l'implacable histoire d'une vendetta

 

 

Nadir Berouag a sans doute été tué pour avoir éliminé l'assassin de son fils

Le véhicule de Nadir Berouag avait été criblé de balles de Kalachnikov, le 28 mai, aux Arnavaux (14e ).

 

 

 

 

Un père brisé par la peine. Un homme rongé par la soif de vengeance. Des sentiments si violents que tout ne pouvait finir que dans le sang. Nadir Berouag, 52 ans, a vraisemblablement été assassiné pour avoir éliminé l'assassin de son fils (La Provence du 28 mai). Une version que les enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire ne confirment pas encore, faute d'éléments matériels probants.

 

Mais depuis les épisodes sanglants qui se sont succédé dans le quartier de Saint-Joseph (14e ), tous ceux qui côtoyaient les familles concernées par ces drames connaissent dans le détail les coulisses de cette sordide vendetta. "Ici, dans le quartier, personne n'ignore ce qu'il s'est passé entre eux, témoigne un habitant qui connaît la famille de Nadir depuis longtemps. Quand son fils est mort, il a pété les plombs et il a dit à qui voulait l'entendre qu'il allait tuer tout le monde." Ce n'était pas que des mots.

 

Dans la cité Bassens (15 e ), mais aussi aux Micocouliers (14 e ), l'homme avait, semble-t-il, pris l'habitude de s'exhiber avec son arme, intimidant les connaissances de son fils, soupçonné d'appartenir à un réseau de stupéfiants. Au-delà des menaces de mort, Nadir Berouag avait entrepris un combat bien plus délicat, en opposition directe avec ceux qui tenaient les marchés de la drogue dans les cités. "Il leur avait lancé une véritable déclaration de guerre, confiait hier un autre père de famille. Il venait à Bassens et aux Micocouliers et disait aux petits dealers : 'Aujourd'hui, il n'y aura pas de vente, rentrez chez vous'. C'était un père qui survivait, qui n'avait plus rien d'autre à espérer."

 

Un comportement presque suicidaire, qui n'a pas tardé à le placer dans une position intenable et qui l'aurait poussé à porter un gilet pare-balles. Ceux qui l'ont tué, le 28 mai dernier, ne lui ont d'ailleurs laissé aucune chance d'en réchapper. Touché, en plein jour, par plusieurs rafales de Kalachnikov, il n'a pas eu le temps de sortir son arme, un 9 mm. Le seul objet avec lequel il croyait pouvoir se rapprocher un peu de son fils assassiné.

 

Dans la cité Bassens (15 e ), mais aussi aux Micocouliers (14 e ), l'homme avait, semble-t-il, pris l'habitude de s'exhiber avec son arme, intimidant les connaissances de son fils, soupçonné d'appartenir à un réseau de stupéfiants. Au-delà des menaces de mort, Nadir Berouag avait entrepris un combat bien plus délicat, en opposition directe avec ceux qui tenaient les marchés de la drogue dans les cités. "Il leur avait lancé une véritable déclaration de guerre, confiait hier un autre père de famille. Il venait à Bassens et aux Micocouliers et disait aux petits dealers : 'Aujourd'hui, il n'y aura pas de vente, rentrez chez vous'. C'était un père qui survivait, qui n'avait plus rien d'autre à espérer."

 

Un comportement presque suicidaire, qui n'a pas tardé à le placer dans une position intenable et qui l'aurait poussé à porter un gilet pare-balles. Ceux qui l'ont tué, le 28 mai dernier, ne lui ont d'ailleurs laissé aucune chance d'en réchapper. Touché, en plein jour, par plusieurs rafales de Kalachnikov, il n'a pas eu le temps de sortir son arme, un 9 mm. Le seul objet avec lequel il croyait pouvoir se rapprocher un peu de son fils assassiné.

 

Laprovence .