Jump to content

Recommended Posts

Le secrétaire général de l’ONU exige la levée de l’embargo

Alors qu’Israël s’appuie sur les États-Unis pour éviter toute condamnation et sanctions, la fin du blocus devient cruciale.

Les États-Unis veulent des sanctions d’ici le 21. Le ton est ferme. De celui qui sait qu’il peut imposer sa volonté aux autres membres du Conseil de sécurité de l’ONU. Mais il s’agit en l’occurrence de l’Iran. Pas d’Israël. Malgré l’attaque totalement illégale des bateaux par Israël dans les eaux internationales, malgré la tuerie qui s’y est déroulée (on parle d’au moins neuf morts), Washington continue à faire feu de tout bois pour éviter à son allié régional d’entrer dans le cycle des sanctions et des condamnations internationales. « Israël a tout à fait le droit de protéger ses intérêts en matière de sécurité », a même dit le vice-président américain, Joe Biden. Il peut bien réitérer le soutien de l’administration Obama à la tenue d’une enquête transparente et impartiale sur les circonstances de l’incident, celle-ci n’est pas encore prête à voir le jour.

 

Des déclarations qui ne pouvaient que mettre en confiance le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, qui s’est exprimé mercredi soir sur les chaînes de télévision de son pays. « Notre devoir est d’inspecter tous les bateaux qui arrivent. Si nous ne le faisions pas, Gaza deviendrait un port iranien, ce qui constituerait une menace réelle pour la Méditerranée et l’Europe », a-t-il affirmé. Vieilles antiennes  : « L’État d’Israël continuera à exercer son droit à l’autodéfense. La sécurité est au-dessus de tout », ou encore  : « Israël est victime d’un assaut d’hypocrisie internationale. »

 

les pays pro-israéliens dans l’embarras

 

Pourtant, cette fois, il en faudra un peu plus à Israël pour s’en sortir. Surtout au vu de la catastrophe humanitaire qui touche non pas le Hamas mais le 1,5 million d’habitants de Gaza. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qu’on n’avait jamais connu aussi énergique, a expliqué que le grave incident constitué par l’abordage sanglant par l’armée israélienne d’une flottille apportant de l’aide humanitaire à Gaza « met en lumière le blocus du territoire qui dure depuis longtemps ». Ce blocus est « contre-productif, intenable et immoral. Il doit être levé immédiatement ».

 

Du côté des pays pro-israéliens, on est dans l’embarras. Surtout pour ceux dont les ressortissants se trouvaient sur les navires et qui ont pu témoigner de la violence israélienne et des mensonges propagés par Tel-Aviv sur de supposées cargaisons d’armes. Le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, a préconisé, jeudi, la participation d’observateurs indépendants nommés par le quartet pour le Proche-Orient à une enquête israélienne sur l’assaut meurtrier de lundi. L’Italie s’est opposée, au sein de l’ONU, à l’ouverture d’une enquête internationale, tout comme les États-Unis et les Pays-Bas.

 

Selon les médias israéliens, Tel-Aviv négocierait avec les États-Unis en vue de la constitution d’une « commission » acceptable par les deux alliés. Parmi les options discutées avec Washington figure la création d’une commission d’enquête dirigée par un « juriste de renommée internationale » et composée de représentants israéliens et d’observateurs américains.

 

 

Israël ne répond vraiment à aucune norme, mais quand les Etats Unis eux même viol les décisions des Nations Unis celui qui veut jouer au gendarme du monde (USA) encourage ce genre de comportement !

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...