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Maroc-Algérie : Des relations économiques en évolution


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La Foire Internationale d'Alger (FIA) a ouvert, vendredi dernier, ses portes. L'inauguration officielle a eu lieu par le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahya, qui a visité le pavillon marocain en compagnie de l'ambassadeur marocain en Algérie, Abdallah Belakziz et le directeur de Maroc Export, Saad Benabdallah.

 

Quelque 27 entreprises ayant fait le déplacement en Algérie participent, jusqu'au 7 juin, dans le cadre du stand marocain organisé et décoré par le centre marocain de la promotion des exportations, Maroc Export. Les hommes d'affaires représentants ces entreprises ou leur commerciaux ont pour objectif de nouer des partenariats avec leurs homologues algériens.

 

En effet, selon les responsables de Maroc Export, cette «énième participation» a plusieurs significations. On peut en retenir au moins trois. Premièrement, elle s'inscrit dans une logique de partenariat, dans une logique de complémentarité et une logique de développement entre le Maroc et l'Algérie. Car, selon Saâd Benabdallah, directeur de Maroc Export, «les relations économiques maroco-algériennes sont des relations qui sont en train de se développer, non pas au rythme qu'on aurait souhaité, parce qu'on veut aller plus vite pour gagner plus vite. C'est pour cela que la participation marocaine se tient sous le slogan : ensemble pour un partenariat gagnant-gagnant», nous a-t-il déclaré.

 

Deuxièmement, l'Algérie est la deuxième puissance économique en Afrique. Elle a des projets de développement, des projets d'investissement. Dans ce contexte, l'offre marocaine est adaptée à la demande algérienne. C'est pour cela que le secteur qui est le plus représentatif, au stand marocain, avec plus de 55 % de participants, est le BTP. « Parce que le Maroc a acquis un savoir faire et une notoriété sur les marchés maghrébins et ceux africains dans ce secteur là », précise Saâd Benabdallah. La troisième raison, c'est que les opérateurs marocains se rendent comptent qu'il y a une demande algérienne concernant les produits marocains. En effet, il ressort du bilan de la participation marocaine de l'année dernière qu'en une semaine le Maroc a pu faire pratiquement 12 millions d'euros de contrats, ce qui est un chiffre positif.

 

Chiffre qui est conforté par le volume des exportations du Maroc vers l'Algérie qui a augmenté de 19,5 % durant l'année 2009, alors que c'était une année de crise.

Dans ce cadre, le promoteur des exportations du Maroc a essayé de changer d'approche, de démarche et de méthodologie dans la nature de la participation. « On essaye d'avoir une représentativité sectorielle et en même temps on veut avoir de nouveaux participants », souligne Saad Benabdallah.

Dans ce sens, Maroc Export a essayé de relever les secteurs qui sont porteurs en Algérie en se référant au bilan des précédentes éditions de la Foire Internationale d'Alger et concernant lesquels il a relevé un remarquable retour sur investissement. Il a également repéré les grands projets structurants et les grands projets de développement en Algérie.

 

C'est selon cette vision que les participants marocains ont été choisis. Participants qui ont d'ailleurs été sélectionnés en fonction de l'offre qu'ils proposent ainsi que selon la volonté qu'ils expriment pour dépasser toutes les éventuelles entraves qui pourraient se poser. Car, ce n'est un secret pour personne, l'export est un métier à mener par des professionnels.

 

A travers les secteurs d'activités participant à la FIA sur le stand marocain on peut relever les BTP qui sont considérés comme le numéro un en terme d'intérêt pour les Algériens. Il s'agit de ce qui est portes, sanitaires, câbleries… Ensuite, il y a le secteur de l'agroalimentaire et des produits de la mer. A ce niveau les organisateurs ont essayé de faire participer des consortiums. Le troisième secteur est le produit du textile et de l'habillement. Il est à signaler qu'il y a deux sortes de sous secteurs présents sur le stand marocain : l'habillement professionnel et le textile décoratif (tissu d'ameublement et de maison). « Ce sont les trois secteurs au niveau desquels nous pensons que nous allons avoir un retour sur investissement. L'année prochaine nous allons ramener d'autres secteurs parce que nous ne voulons pas tout faire en une fois. Il faut y aller d'une manière graduelle, pragmatique et cohérente », avance Saad Benabdallah.

 

Par Brahim Mokhliss (Alger) | LE MATIN

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La Foire Internationale d'Alger (FIA) a ouvert, vendredi dernier, ses portes. L'inauguration officielle a eu lieu par le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahya, qui a visité le pavillon marocain en compagnie de l'ambassadeur marocain en Algérie, Abdallah Belakziz et le directeur de Maroc Export, Saad Benabdallah.

 

Quelque 27 entreprises ayant fait le déplacement en Algérie participent, jusqu'au 7 juin, dans le cadre du stand marocain organisé et décoré par le centre marocain de la promotion des exportations, Maroc Export. Les hommes d'affaires représentants ces entreprises ou leur commerciaux ont pour objectif de nouer des partenariats avec leurs homologues algériens.

 

En effet, selon les responsables de Maroc Export, cette «énième participation» a plusieurs significations. On peut en retenir au moins trois. Premièrement, elle s'inscrit dans une logique de partenariat, dans une logique de complémentarité et une logique de développement entre le Maroc et l'Algérie. Car, selon Saâd Benabdallah, directeur de Maroc Export, «les relations économiques maroco-algériennes sont des relations qui sont en train de se développer, non pas au rythme qu'on aurait souhaité, parce qu'on veut aller plus vite pour gagner plus vite. C'est pour cela que la participation marocaine se tient sous le slogan : ensemble pour un partenariat gagnant-gagnant», nous a-t-il déclaré.

 

Deuxièmement, l'Algérie est la deuxième puissance économique en Afrique. Elle a des projets de développement, des projets d'investissement. Dans ce contexte, l'offre marocaine est adaptée à la demande algérienne. C'est pour cela que le secteur qui est le plus représentatif, au stand marocain, avec plus de 55 % de participants, est le BTP. « Parce que le Maroc a acquis un savoir faire et une notoriété sur les marchés maghrébins et ceux africains dans ce secteur là », précise Saâd Benabdallah. La troisième raison, c'est que les opérateurs marocains se rendent comptent qu'il y a une demande algérienne concernant les produits marocains. En effet, il ressort du bilan de la participation marocaine de l'année dernière qu'en une semaine le Maroc a pu faire pratiquement 12 millions d'euros de contrats, ce qui est un chiffre positif.

 

Chiffre qui est conforté par le volume des exportations du Maroc vers l'Algérie qui a augmenté de 19,5 % durant l'année 2009, alors que c'était une année de crise.

Dans ce cadre, le promoteur des exportations du Maroc a essayé de changer d'approche, de démarche et de méthodologie dans la nature de la participation. « On essaye d'avoir une représentativité sectorielle et en même temps on veut avoir de nouveaux participants », souligne Saad Benabdallah.

Dans ce sens, Maroc Export a essayé de relever les secteurs qui sont porteurs en Algérie en se référant au bilan des précédentes éditions de la Foire Internationale d'Alger et concernant lesquels il a relevé un remarquable retour sur investissement. Il a également repéré les grands projets structurants et les grands projets de développement en Algérie.

 

C'est selon cette vision que les participants marocains ont été choisis. Participants qui ont d'ailleurs été sélectionnés en fonction de l'offre qu'ils proposent ainsi que selon la volonté qu'ils expriment pour dépasser toutes les éventuelles entraves qui pourraient se poser. Car, ce n'est un secret pour personne, l'export est un métier à mener par des professionnels.

 

A travers les secteurs d'activités participant à la FIA sur le stand marocain on peut relever les BTP qui sont considérés comme le numéro un en terme d'intérêt pour les Algériens. Il s'agit de ce qui est portes, sanitaires, câbleries… Ensuite, il y a le secteur de l'agroalimentaire et des produits de la mer. A ce niveau les organisateurs ont essayé de faire participer des consortiums. Le troisième secteur est le produit du textile et de l'habillement. Il est à signaler qu'il y a deux sortes de sous secteurs présents sur le stand marocain : l'habillement professionnel et le textile décoratif (tissu d'ameublement et de maison). « Ce sont les trois secteurs au niveau desquels nous pensons que nous allons avoir un retour sur investissement. L'année prochaine nous allons ramener d'autres secteurs parce que nous ne voulons pas tout faire en une fois. Il faut y aller d'une manière graduelle, pragmatique et cohérente », avance Saad Benabdallah.

 

Par Brahim Mokhliss (Alger) | LE MATIN

Bonjour,

 

comment parler de partenariat, quand les voies de communications sont entravées a l'extrême?:gathering:

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