Clouseau 899 Posted August 9, 2007 Partager Posted August 9, 2007 Dans son dernier essai, “Vaincre Hitler”, l’ancien président de la Knesset Avraham Burg attaque de front le sionisme et compare Israël à l’Allemagne d’avant 1933. L’entretien qu’il a accordé à Ha’Aretz a suscité des milliers de réactions, souvent indignées. Monsieur Burg, j’ai lu votre nouvel essai, Lenatzea’h èt Hitler [Vaincre Hitler]*, qui vous inscrit en rupture avec le sionisme. Etes-vous encore sioniste ? AVRAHAM BURG Je suis un être humain, un Juif et un Israélien. Le sionisme a été le vecteur pour passer de l’état de Juif à celui d’Israélien. Il me semble que c’était Ben Gourion [fondateur de l’Etat d’Israël] qui déclarait que le mouvement sioniste était un échafaudage nécessaire pour construire notre foyer national et qu’il fallait le démonter aussitôt après avoir construit notre Etat. Donc, vous n’êtes plus sioniste ? Tout notre XXe siècle a été marqué par le premier Congrès sioniste [de 1897, à Bâle] et la victoire du sionisme [politique] de Theodor Herzl sur le sionisme [spirituel] d’Ahad Ha’Am [de son vrai nom Asher Hirsch Ginsberg, fondateur des Amants de Sion et pionnier de la renaissance littéraire hébraïque en Ukraine]. Le XXIe siècle devrait être celui d’Ahad Ha’Am. Le sionisme, c’est la foi en la création et la consolidation d’un Etat national juif et démocratique. Avez-vous perdu cette foi ? Dans sa définition actuelle, je ne partage plus cette foi. Pour moi, l’Etat d’Israël ne peut être qu’un moyen, pas une fin, car il est indifférent aux aspirations spirituelles et mystiques exprimées par la religion juive. En outre, faire de cet Etat l’instrument de notre rédemption collective, tout en nous acharnant à le définir comme démocratique, ce n’est pas seulement impossible, c’est de la dynamite. Faut-il amender la loi du Retour ? Le tort de cette loi, c’est d’être le reflet de la doctrine d’Hitler [la loi du Retour octroie la citoyenneté israélienne à toute personne née dans la diaspora et considérée comme juive selon la tradition religieuse orthodoxe, une définition reprise littéralement par les lois de Nuremberg]. Et je refuse de voir mon identité définie par Hitler. Nous devons vaincre Hitler. Vous écrivez que si le sionisme n’est qu’une idéologie catastrophiste, alors vous n’êtes pas seulement postsioniste mais antisioniste. Vous savez pertinemment que, depuis les années 1940, la dimension catastrophiste est inséparable du sionisme. Donc, vous êtes antisioniste. Ce qu’Ahad Ha’Am reprochait à Theodor Herzl, c’était de fonder le sionisme sur le seul antisémitisme des gentils [non-Juifs]. Ahad Ha’Am voulait faire d’Israël un centre spirituel fondé sur nos ressources spirituelles. Son heure est venue. Le sionisme de confrontation vit ses dernières heures. Notre sionisme de confrontation contre le monde entier est en passe de nous mener au désastre. Au-delà de vos positions sur le sionisme, c’est tout votre livre qui respire l’anti-israélisme. Enfant, j’étais un Juif – dans l’acception populaire, israélienne et dénigrante du terme –, un yehudon, un “petit Juif”. J’avais été scolarisé dans un heder [école religieuse]. Ensuite, toute ma vie, j’ai été un Israélien, par la langue, les symboles, les goûts, les senteurs, les lieux, tout. Mais, aujourd’hui, ça ne me suffit plus. Je suis davantage qu’un Israélien. La dimension israélienne de mon identité me coupe de mes deux autres dimensions, l’humaine et la juive. Ce qui vous permet de prononcer des paroles terribles à notre encontre. Mon livre est un livre d’amour, et l’amour peut blesser. Je vois mon amour se faner sous mes yeux. Je vois ma société et mon pays se détruire. Comment pouvez-vous parler d’amour quand vous écrivez que les Israéliens ne comprennent que la force ? Si quelqu’un disait que les Arabes ou les Turkmènes ne comprennent que la force, il serait traité de raciste. Et à juste titre. Vous dites aussi qu’Israël est un ghetto sioniste, un endroit violent qui n’a confiance qu’en lui-même. Regardez ce qui s’est passé avec le Liban [la guerre de juillet 2006]. Tout le monde a dû convenir que la force n’était pas une solution. Que disons-nous quand il s’agit de Gaza ? Que nous allons leur rentrer dedans, les éliminer. Nous n’apprenons rien. Cette violence n’irrigue pas seulement les rapports entre nos deux nations [israélienne et palestinienne], mais entre tous les individus. Il suffit d’entendre un simple échange verbal dans la rue entre des Israéliens ou d’écouter les femmes battues pour prendre la mesure de la violence qui nous empoisonne. Regardons-nous dans un miroir. Pour vous, notre problème, ce n’est pas seulement l’occupation, mais un Israël qui serait le fruit d’une abominable mutation ? L’occupation n’intervient que peu dans le fait qu’Israël est une société effrayée. Pour comprendre pourquoi nous sommes obsédés par la force et éradiquer cette obsession, il faut traiter nos peurs. Notre effroi suprême, notre effroi originel, ce sont les 6 millions de Juifs mis à mort durant la Shoah. Citer Link to post Share on other sites
Clouseau 899 Posted August 9, 2007 Author Partager Posted August 9, 2007 C’est la thèse de votre essai. Nous sommes des mutilés mentaux. Notre culture de la force est le fruit du dommage psychologique infligé par Hitler. Mais, ce faisant, vous semblez croire que nous vivons en Islande et que nous nous imaginons encerclés par des nazis qui ont disparu il y a soixante ans. Or nous sommes bel et bien encerclés. Nous sommes l’un des pays les plus menacés au monde. En Israël, aujourd’hui, le vrai clivage est celui qui oppose ceux qui vivent dans la foi à ceux qui vivent dans l’effroi. La grande victoire de la droite dans la conquête de l’âme israélienne, c’est de lui avoir instillé la paranoïa absolue. Je ne nie pas nos problèmes. Mais tout ennemi est-il synonyme d’Auschwitz ? Le Hamas est-il une plaie divine ? Vous êtes paternaliste et dédaigneux. Vous ne témoignez d’aucune empathie pour les Israéliens. Traiter chaque Juif israélien de paranoïaque, c’est un cliché. Il arrive que des paranoïaques soient réellement persécutés. [Le président iranien] Ahmadinejad n’est certes pas Hitler. Mais, quand il dit que nos jours sont comptés, ses menaces sont réelles. Ce monde réel, vous l’ignorez avec superbe. La question est de savoir si Israël est aujourd’hui fondé sur la foi ou sur l’effroi. Il me semble qu’Israël est arc-bouté sur ses traumatismes. Ne serions-nous pas mieux à même d’affronter le défi iranien si nous avions davantage foi dans le monde qui nous entoure et dans la possibilité de bâtir des alliances ? Au lieu de quoi, nous disons haut et fort que nous n’avons aucune confiance en un monde qui nous abandonnera le moment venu. A vous lire, nous ne sommes pas seulement victimes des nazis, mais nous sommes presque des judéo-nazis. Certes, vous êtes prudent mais vous écrivez qu’Israël en est au stade de l’Allemagne avant l’arrivée des nazis… Au départ, mon essai devait s’appeler “Hitler nitza’h” [Hitler a vaincu]. Mais, à mesure que j’écrivais, je me suis rendu compte que rien n’était jamais perdu. Et j’ai découvert en mon père le représentant de ce judaïsme allemand qui était à la pointe de son époque. Je suis un optimiste, et mon livre se conclut sur une note positive. Votre conclusion est peut-être optimiste, mais votre livre ne cesse de bâtir une analogie entre l’Allemagne et Israël. Sur quelles bases ? Je ne fais pas de la science exacte, mais cette analogie se fonde sur quelques éléments : un sentiment profond d’humiliation nationale, la conviction que le monde entier nous rejette et la centralité du militarisme dans notre identité. Voyez le rôle de tous ces officiers de réserve dans notre société. Voyez le nombre de civils armés dans nos rues. Voyez ce cri qui ne choque plus personne : “Aravim ha’hutza !” [Les Arabes dehors !] Vous craignez une régression fasciste en Israël ? Pour vous, les slogans graffités sur les murs de Jérusalem sont identiques à ceux qui s’affichaient sur les murs de Berlin dans les années 1930 ? Je pense que cette régression est déjà à l’œuvre. Nous ne combattons pas ces slogans avec assez de force. J’écoute ce qui se dit à Sderot [ville ciblée par les roquettes du Hamas] : “Nous allons les détruire. Nous allons détruire leurs villes. Nous allons les expulser. Nous allons les anéantir.” Notre gouvernement ne compte-t-il pas en son sein un parti qui prône le transfert [des Palestiniens vers la Jordanie] ? Ces dernières années, nous avons franchi tant de lignes rouges que je suis en droit de me demander lesquelles nous franchirons demain. Dans votre livre, vous écrivez : “J’appréhende fortement ce moment où la Knesset interdira les rapports sexuels avec les Arabes ou adoptera des mesures interdisant aux Arabes d’employer des nettoyeuses ou des ouvriers juifs, comme dans les lois de Nuremberg.” N’y allez-vous pas un peu fort ? Quand j’étais président de la Knesset, j’ai pu discuter avec des gens de tous bords. J’ai entendu des pacifistes me dire qu’ils étaient pour la paix parce qu’ils haïssaient les Arabes et ne voulaient plus les voir. J’ai entendu des élus de droite parler le langage de Meir Kahane [leader d’extrême droite assassiné à New York en 1990]. Le kahanisme siège déjà à la Knesset. Le parti de Kahane a beau être interdit [depuis 1986, pour apologie de la haine raciale], ses idées sont défendues par 10 %, 15 %, voire 20 % des députés juifs. Citer Link to post Share on other sites
Clouseau 899 Posted August 9, 2007 Author Partager Posted August 9, 2007 Je vais être franc avec vous. Nous, Israéliens, avons de sérieux problèmes éthiques. Mais la comparaison avec l’Allemagne nazie n’est pas fondée. Certes, la place de l’armée dans nos vies et dans notre politique pose problème. Mais comparer Israël à une sorte de Sparte prussienne ne vivant que par et pour le glaive, c’est un déni de réalité. Ce n’est pas par hasard que je fais des comparaisons avec l’Allemagne. La conviction que nous sommes obligés de vivre par le glaive vient de notre expérience de l’Allemagne. Ce qu’ils nous ont infligé pendant douze ans exige que nous ayons un glaive effilé et qui résiste à l’épreuve du temps. C’est le pourquoi de la Clôture [le mur]. La clôture de séparation est une clôture contre notre paranoïa. Et elle est le fruit de mon milieu politique. C’est Haïm Ramon [ancien travailliste et actuel centriste] qui l’a théorisée. Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’il suffit de la dresser pour que notre problème soit résolu parce que nous ne les voyons plus ? Cette muraille veut aussi représenter physiquement les confins de l’Europe, un peu comme le limes romain était censé séparer la civilisation latine des Barbares. C’est pathétique. Ce n’est pas seulement un acte de divorce, c’est aussi un acte de xénophobie. Tout ça au moment où l’Europe et le reste du monde semblent enfin intégrer les enseignements universels de la Shoah dans le corpus juridique international. Vous êtes un européiste acharné. Vous vivez à Nataf [un village israélien frontalier de la Cisjordanie], mais votre esprit est à Bruxelles. Vous êtes le prophète de Bruxelles. Absolument. Pour moi, la construction de l’Union européenne, c’est l’utopie biblique dans sa quintessence. Je ne sais pas combien de temps cela tiendra, mais l’idée est incroyablement juive. Votre fascination pour l’Europe ne semble pas le fruit du hasard. On sent qu’Avraham Burg tourne le dos à son identité de sabra [juif né en Israël] et adhère à un romantisme typiquement yekke [juif allemand, terme yiddish péjoratif], celui de votre père. Pour vous, l’Israël sioniste n’est que vulgarité par rapport au judaïsme allemand. Or ce siècle d’or du judaïsme allemand s’est terminé à Auschwitz. Votre romantisme de yekke est séduisant mais illusoire. Mon romantisme n’est pas davantage illusoire que votre romantisme d’Israélien. Mon identité israélienne n’a rien de romantique. Elle est de l’ordre de la nécessité, que vous méprisez. Vous croyez pouvoir passer de Dresde à Manhattan sans avoir à faire l’expérience cruelle du destin juif israélien. Nous avons du mal à le reconnaître, mais c’est hors des frontières [bibliques] que la tribu de Juda est devenue le peuple juif. La Torah est un produit de l’exil. Comme le judaïsme allemand, le judaïsme américain a produit une culture étonnante, dans laquelle le gentil peut être mon père, ma mère, mon fils ou mon partenaire. Affectivement, vous vous accrochez au modèle du judaïsme allemand et du judaïsme américain. Ainsi, l’option sioniste ne peut que vous paraître grossière et spirituellement indigente. Oui, c’est exact, Israël n’est pas particulièrement excitant. Vous avez du mal à admettre qu’Israël va droit dans le mur. Demandez à vos proches s’ils sont certains que leurs enfants vivront encore longtemps ici. Combien vous répondront oui ? Pas plus de la moitié. Les élites israéliennes sont d’ores et déjà en train de prendre congé de ce lieu. Or, sans élites, il n’y a pas de nation. On n’en parle pas encore dans les informations, mais nous sommes déjà morts. Ce n’est pas en Israël mais aux Etats-Unis que l’on trouve une littérature juive de valeur. Il n’y a personne à qui parler, ici. La communauté religieuse dont je suis issu m’est devenue étrangère. Et je ne fais pas davantage partie de la communauté laïque. Regardez-vous. Je vous parle et vous ne me comprenez pas. Vous êtes prisonnier de votre prisme nationaliste. Ce n’est pas exact. Je connais la richesse du judaïsme dont vous vous revendiquez. Mais il n’empêche que la vision sioniste est correcte : sans Israël, il n’y a pas d’avenir pour une civilisation juive non orthodoxe. Nos prières ne nous rappellent-elles pas que nous avons été exilés à cause de nos péchés ? Dans l’histoire juive, l’existence spirituelle est éternelle, tandis que l’existence politique est provisoire. Et l’Israélien n’est qu’un demi-Juif. Dans le judaïsme, il y a toujours eu des alternatives. L’erreur stratégique du sionisme a été de rayer ces alternatives. L’œuvre sioniste est bâtie sur de l’illusion. Pensez-vous sérieusement que Tel-Aviv va rester éternellement cette entité postsioniste éthérée ? Israël n’est qu’un corps sans âme. Ari Shavit Ha'Aretz Citer Link to post Share on other sites
yacoubm 10 Posted February 9, 2008 Partager Posted February 9, 2008 Burq est de ceux qui croient possible la coexistence pacifique des juifs et des musulmans et il n'est pas le seul. Citer Link to post Share on other sites
Nimsawi 1 645 Posted February 9, 2008 Partager Posted February 9, 2008 Excellent article, merci. Citer Link to post Share on other sites
ABSO 10 Posted February 9, 2008 Partager Posted February 9, 2008 Il y a bien d'autres libre-penseurs qui ont poussé plus loin la réflexion sur Israël que Avraham Burg. Ainsi, ce sont des Juifs-slaves (avec le tout respect que l'on doit à ce qualificatif) qui ont concrétisé l'idéal anarchiste, c'est-à-dire l'universalisme, et une fois rentrer en Israël ont cautionner la ségrégation contre les Palestiniens? La construction du mur est également décriée car c'est le fascisme rouge qui n'avait pas manquer de nuire aux Juifs qui avait eu l'idée de la première "frontière" d'un tel genre (mur de Berlin). Citer Link to post Share on other sites
Clouseau 899 Posted February 9, 2008 Author Partager Posted February 9, 2008 Le jours ou l'Algérie aura des personnes cabales de voire la réalité algérienne telle quelle est sans compromis ni mensonge, et de dénoncer les faits qui gangrène le pays, on aura fais un grand pas en avant ! Citer Link to post Share on other sites
ABSO 10 Posted February 9, 2008 Partager Posted February 9, 2008 Le jours ou l'Algérie aura des personnes cabales de voire la réalité algérienne telle quelle est sans compromis ni mensonge, et de dénoncer les faits qui gangrène le pays, on aura fais un grand pas en avant ! Vous incorporez l'Algérie à chaque sujet. Plus laborieux est de nous mentionnez un pays arabe dont l'Algérie se ferait bien de s'inspirer. Or, contre toute atteinte, l'Algérie est le seul pays quelque peu démocratique des nations arabes, sinon on ne ferait pas toute une histoire pour l'abrogation de l'article 74 de la Constitution (mandats présidentiels limités à deux reprises), article unique dans les nations arabes. Citer Link to post Share on other sites
Clouseau 899 Posted February 9, 2008 Author Partager Posted February 9, 2008 Je ne savait pas qu'on est sur un forum Yéménite :eek: Citer Link to post Share on other sites
yacoubm 10 Posted February 9, 2008 Partager Posted February 9, 2008 Il y a bien d'autres libre-penseurs qui ont poussé plus loin la réflexion sur Israël que Avraham Burg. Ainsi, ce sont des Juifs-slaves (avec le tout respect que l'on doit à ce qualificatif) qui ont concrétisé l'idéal anarchiste, c'est-à-dire l'universalisme, et une fois rentrer en Israël ont cautionner la ségrégation contre les Palestiniens? La construction du mur est également décriée car c'est le fascisme rouge qui n'avait pas manquer de nuire aux Juifs qui avait eu l'idée de la première "frontière" d'un tel genre (mur de Berlin). Quand la mort frappe des civils, il est difficile de rester mesuré. Citer Link to post Share on other sites
ABSO 10 Posted February 9, 2008 Partager Posted February 9, 2008 Quand la mort frappe des civils, il est difficile de rester mesuré. Des civils sont tués des deux côtés et on doit déplorer cette réalité. A la différence qu'on a l'impression que la mort d'un enfant israélien (si ignoble soit-elle) est davantage vengée sans discernement que celle d'un gosse palestinien. Cela n'entend nullement excuser des exactions en opérations punitives par le Hamas contre des écoliers hébreux. Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted May 29, 2008 Partager Posted May 29, 2008 tres belle analyse Citer Link to post Share on other sites
Guest ferria Posted April 19, 2009 Partager Posted April 19, 2009 La naissance et le développement de l'idéologie nazie n'est pas la même que l' idéologie sioniste. Elle n'a pas les mêmes raisons d'être elle n'a pas vue le jr dans les même circonstances, elle n'a pas le même but, elle ne perdure pas dans le temps de la même maniére. Burg donne une seule nation identique au sujet de ces deux idéologie et comme ce n'est pas la notion principale ce n'est pas possible de dire que le sionisme et le nazisme Par contre comme toutes les idéologie néfaste et destructive le sionisme peut être rangée dans la même liste que le communisme le fascisme et le nazisme donc c'est aux historiens avec un regard réaliste d'avoir comme Burg un œil ouvert et intelligent et d'intégrer le sionisme d'aujourd'hui dans la liste des idéologie dangereuse Citer Link to post Share on other sites
YWC 10 Posted April 19, 2009 Partager Posted April 19, 2009 En Israël, ils ont aussi leur Jean Marie Le Pen, Avigdor Lieberman qu’il s’appelle, et à côté de lui, le chef du FN, fait figure d’enfant de cœur !leader politique, Avigdor Lieberman (qualifié comme Jean Marie Le Pen, d’extrême Droite !), et ses troupes, notamment des jeunes révoltés, qui prônaient ni plus ni moins, « d’éliminer » les arabes avait préconisé de larguer une bombe atomique sur Gaza,Ces beaux parleurs qui perpétuent à dessein la souffrance passée des juifs, qui en toutes occasions, volent au secours de tout ce qui à un lien avec le judaïsme, se taisent, ne condamnent pas les propos de Lieberman, et pour cause, Benjamin Netanyahu, le dirigeant du Likoud, elu lors des dernieres élections, a promis un ministère important à Lieberman, à celui qui a préconisé la « solution finale » pour les Gazaouis… Au final, l’arrivée éventuelle d’un tel personnage dans un gouvernement Israélien, après la destructions de Gaza, qui a fait plus d’un milliers de morts innocents, va poser de gros problèmes à Israël et aux juifs, notamment d’image, ceux qui se posent en éternelles victimes, qui deviennent bourreaux, cela fait désordre… Citer Link to post Share on other sites
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