alex weber 10 Posted June 24, 2010 Partager Posted June 24, 2010 Riadh Bouriche : Docteur en sciences politiques (Politologue) En général, l’information et la communication, qui sont les piliers de la presse, orientent de plus en plus les sociétés contemporaines et leurs évolutions. Ainsi, parmi les éléments primordiaux dans l’édification de ces sociétés, l’on trouve la démocratie, les droits de l’homme et les valeurs de liberté. Ces derniers ne peuvent être atteints sans une mise en valeur de quelques principes tels que les libertés d’information et de communication... A ce titre, l’on peut rappeler un article important de la déclaration universelle des droits de l’homme aux termes duquel, « tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ». Dans ce sens, l’on peut dire que ces libertés peuvent permettre de parler, d’un côté, de droit du public à l’information, et d’un autre côté, de droit de la presse à l’accès aux sources de l’information et du devoir de bien le faire avec une diffusion respectueuse de l’éthique et de la réglementation du métier. Aussi, l’on peut souligner que le droit d’accéder librement à l’information détenue par les organismes publics est une dimension essentielle de la bonne gouvernance. En effet, la participation accrue de la presse, des citoyens et des politiques aux processus démocratiques, l’Etat de droit, l’accès à l’information, la lutte contre la corruption, le respect de la séparation des pouvoirs et l’efficacité du système judiciaire, la transparence, la responsabilité, la réduction de la pauvreté sont des éléments-clés de la réussite de la bonne politique publique. En outre, il est important de veiller à ce que les institutions étatiques fonctionnent dans le respect des principes de transparence, de responsabilité et d’accès du public à l’information. Il est aussi important de dire que la sensibilisation de toute la société à l’importance de la liberté d’expression de la presse, notamment la liberté d’accès à l’information et la liberté de produire et de partager l’information, va permettre la construction d’une société de savoir. Mais cela doit s’accompagner nécessairement d’une déontologie de l’information fondée sur l’existence de principes universels et réfléchis de la presse qui doivent être des instruments de régulation de cette profession et non de contraintes. Les Services de l’information et de la presse sont considérés comme des moyens à travers lesquels le gouvernement peut communiquer « son langage » ou ses activités à la société. L’on dit souvent dans l’analyse des contenus des déclarations politiques que ces déclarations essaient, par exemple par le biais de l’information « véhiculée par la presse », d’informer ou d’orienter le public et les milieux intéressés sur les activités de l’Etat. C’est pour cela qu’il est conseillé, dans la science politique, d’étudier et d’analyser le contenu de ces annonces politiques (the analysis of policy contents advertisement) avant de les exprimer. Bien évidemment, il y a là la question de l’interaction, parce que l’information ne va pas d’un émetteur actif à un récepteur passif, mais circule en deux sens entre trois partenaires également actifs et responsables: les pouvoirs publics, les médias et les citoyens. Autrement dit, faire la politique passe par les déclarations et les discours mais aussi par leurs concrétisations. En effet, on peut résumer les principes directeurs des services ou des bienfaits de l’information et de la presse dans les deux formulations suivantes: « Etre bien informé pour bien informer »; « Faire ce qu’on dit et dire ce qu’on fait ». Ceci dit, une diffusion optimale de l’information (qu’elle soit de la part de la presse ou du politique) confère à l’informateur autorité, crédibilité, efficacité et qualité. Citer Link to post Share on other sites
kamel88 10 Posted July 12, 2010 Partager Posted July 12, 2010 Ne sort pas de sciences po qui veut! respect à l'auteur. Citer Link to post Share on other sites
zagor 10 Posted July 12, 2010 Partager Posted July 12, 2010 Riadh Bouriche : Docteur en sciences politiques (Politologue) En général, l’information et la communication, qui sont les piliers de la presse, orientent de plus en plus les sociétés contemporaines et leurs évolutions. Ainsi, parmi les éléments primordiaux dans l’édification de ces sociétés, l’on trouve la démocratie, les droits de l’homme et les valeurs de liberté. Ces derniers ne peuvent être atteints sans une mise en valeur de quelques principes tels que les libertés d’information et de communication... A ce titre, l’on peut rappeler un article important de la déclaration universelle des droits de l’homme aux termes duquel, « tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ». Dans ce sens, l’on peut dire que ces libertés peuvent permettre de parler, d’un côté, de droit du public à l’information, et d’un autre côté, de droit de la presse à l’accès aux sources de l’information et du devoir de bien le faire avec une diffusion respectueuse de l’éthique et de la réglementation du métier. Aussi, l’on peut souligner que le droit d’accéder librement à l’information détenue par les organismes publics est une dimension essentielle de la bonne gouvernance. En effet, la participation accrue de la presse, des citoyens et des politiques aux processus démocratiques, l’Etat de droit, l’accès à l’information, la lutte contre la corruption, le respect de la séparation des pouvoirs et l’efficacité du système judiciaire, la transparence, la responsabilité, la réduction de la pauvreté sont des éléments-clés de la réussite de la bonne politique publique. En outre, il est important de veiller à ce que les institutions étatiques fonctionnent dans le respect des principes de transparence, de responsabilité et d’accès du public à l’information. Il est aussi important de dire que la sensibilisation de toute la société à l’importance de la liberté d’expression de la presse, notamment la liberté d’accès à l’information et la liberté de produire et de partager l’information, va permettre la construction d’une société de savoir. Mais cela doit s’accompagner nécessairement d’une déontologie de l’information fondée sur l’existence de principes universels et réfléchis de la presse qui doivent être des instruments de régulation de cette profession et non de contraintes. Les Services de l’information et de la presse sont considérés comme des moyens à travers lesquels le gouvernement peut communiquer « son langage » ou ses activités à la société. L’on dit souvent dans l’analyse des contenus des déclarations politiques que ces déclarations essaient, par exemple par le biais de l’information « véhiculée par la presse », d’informer ou d’orienter le public et les milieux intéressés sur les activités de l’Etat. C’est pour cela qu’il est conseillé, dans la science politique, d’étudier et d’analyser le contenu de ces annonces politiques (the analysis of policy contents advertisement) avant de les exprimer. Bien évidemment, il y a là la question de l’interaction, parce que l’information ne va pas d’un émetteur actif à un récepteur passif, mais circule en deux sens entre trois partenaires également actifs et responsables: les pouvoirs publics, les médias et les citoyens. Autrement dit, faire la politique passe par les déclarations et les discours mais aussi par leurs concrétisations. En effet, on peut résumer les principes directeurs des services ou des bienfaits de l’information et de la presse dans les deux formulations suivantes: « Etre bien informé pour bien informer »; « Faire ce qu’on dit et dire ce qu’on fait ». Ceci dit, une diffusion optimale de l’information (qu’elle soit de la part de la presse ou du politique) confère à l’informateur autorité, crédibilité, efficacité et qualité. bonjour, a tout ça s'ajoute l'indépendance, car si pour vivre un journaliste dépend d'un pouvoir( loi, commandes publicitaires pour le journal .......), il perd de son autonomie et de son indépendance! Ceci dit, le journalisme n'est pas une science exacte, c'est un support pour défendre un projet , une idéologie........) donc son objectivité est mise a mal. Dans l'information qu'elle est la place de la propagande? Si une population est endoctrinée depuis le primaire, Si il y'a un monopole de presse a quoi servirait une communication?(écrite, radiotélévisée.......) La presse (donc l'information et la communication) est un pouvoir et comme tout pouvoir ca dénature l'etre Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted July 12, 2010 Partager Posted July 12, 2010 Au moins un qui ne dit pas n'importe quoi et n'insulte pas l'Egypte , Kofi Codjia ou le Maroc :mdr: :mdr: Citer Link to post Share on other sites
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