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Zora et le prince charmant


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Guest Didine RAYAN

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J’avais cru que mon cœur allait cesser de battre et un frisson m’avait parcouru le dos. Je m’étais saisie de la tige et toute tremblante, je l’avais rapportée un peu plus haut pour sentir son odeur. C’était, sans l’ombre d’un doute! C'était celle qui m’avait été offerte la nuit précédente, enfin je voulais dire lors de mon rêve. Oui, j’étais sure et certaine que c’était la même rose. Je l’avais reconnue à son parfum unique au monde qu’on ne trouvait nul par ailleurs dans la nature.

 

Machinalement, j’avais collé mes deux poignées serrées sur ma poitrine et levé les yeux vers le ciel et j'avais, de tout mon cœur imploré le Divin :

 

---« Oh mon Dieu aidez-moi à retrouver mon Prince Charmant. Faites en sorte que mon rêve ne s'arrête pas là, faites en sorte que mon rêve se perpétue à l'infini...

 

Mais à peine terminé cette évocation, qu’un sommeil des plus doux avait envahi mes yeux. Avec désinvolture, je m’étais laissée aller une nouvelle fois, pour un second voyage sensationnel, hors du commun.

 

Pour vous dire, j’étais la fille la plus gâtée et la plus heureuse au monde…

 

 

 

 

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Guest Didine RAYAN

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Sitôt endormie, sitôt je me voyais dans une sorte d'une vaste forêt dont les arbres énormes disséminés ça et là avaient suscité ma fascination tellement qu’ils étaient beaux. J’écarquillais les yeux à la vue de ces plantes grimpantes, luxuriantes qui semblaient constituer une sorte de doublure à tous les troncs d’arbres et montaient, montaient follement jusqu’à leurs hautes cimes et puis, du sentier où je me trouvais, il y avait cette végétation exubérante, poussée si démesurément qu’il m’était quasi impossible de voir un seul bout de terre. Je n’avais jamais vu de mon vivant ce genre de végétation, ni ces fleurs aux milles couleurs qu’elles portaient. Je n’en revenais. J’étais complètement renversée des décors édéniques qui s’offrait merveilleusement à moi. C’était un autre pays, un autre univers.

 

Peut-être bien aussi un monde à moi seule qui aurais le mérite et le privilège d'y vivre et pourquoi d'y grandir et d'en mourir...d'amour:confused:

 

 

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Guest Didine RAYAN

Bref, une forêt sauvage et si extraordinaire que j’avais aimé y rester toute ma vie. Je ne savais pas pourquoi j’avais eu cette envie insensée, moi qui n’aimais pas tant la nature sauvage et la solitude. Je ne savais pas pourquoi j’avais eu subitement cette envie de me soustraire du monde réelle... Je dirai tout simplement, que ce n’était peut-être, qu'un désir du moment, mais je me trompais éperdument.

 

Et je le savais pourtant

 

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Guest Didine RAYAN
Bravo Didine, même si je suis pas fan ce de genre d'histoire tu as bcp d'imagination ;)

merci pour ton attention

je crois que c'est une belle histoire:confused:

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Guest Didine RAYAN
Wow qu'est ce que j'ai raté...

Comment j'vais faire pour lire tout ca:(:(

Enfin j'ai adorée l'preface, qui veut dire que j'vais continué,..

Bref Bravo Didine et bonne continuation:)

 

merci sou

un petit paragraphe:confused:

 

 

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J’avais omis de vous dire que j’avais été frappée par ce silence plat, insolite où tous les alentours semblaient figés dans le silence. Je croyais en mon fort intérieur que la flore sauvage régnait déjà, depuis la nuit des temps, en maîtresse absolue des lieux, bercée tantôt par un vent doux, tantôt par quelques rayons du soleil qui descendaient obliquement en rais visibles et bien dessinées.

 

Voyez-vous, d’habitude dans une forêt, on en trouvait naturellement, tous les animaux non familiers, de dame tortue, à monsieur l’hérisson en passant par les demoiselles lièvres et les lions et sur les branches des arbres, les plus beaux emplumés tels les aras qui se chamaillaient allègrement, les tout joyeux chardonnerets ou bien, ne savais-je quoi vous dire si ce n’étaient les pies qui jouaient sans cesse, aux trouble-fêtes. Mais cet espace si vaste et si riche en couleurs, on n'y distinguait aucune âme qui vive ou qui respire vraiment…

 

Rien, je dirai rien, sauf quelques branches qui bougeaient et qui dansaient silencieusement dans un mouvement incessant, au gré de la brise du vent doux du printemps.

 

Je n’avais aucune peur d’être seule au beau milieu de cette flore sauvage qui semblait me souhaiter vivement la bienvenue...

 

Oh, quel spectacle réjouissant, j’en étais ravie. Oui, je vous le dirai sincèrement que j’étais si heureuse et ensorcelée par les lieux que je n’arrêtais pas un seul instant de sourire et d’admirer à mon aise ce paradis terrestre qui s’offrait généreusement à moi.

 

 

 

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Guest Didine RAYAN

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Puis, je m’étais dite, pourquoi pas une randonnée pour voir toutes ces belles fleurs et ces jolies roses aux couleurs fascinantes qui semblaient m’inviter bien courtoisement à les cueillir… Entre nous, chers amis, je ne voulais aucunement les détacher de leurs tiges pour les abîmer et les jeter par la suite… Leur présence rassurante me suffisait bien plus que les belles odeurs qui s’en dégageaient et qui s’entremêlaient aux autres belles senteurs de la forêt.

 

Et tout en marchant, j’avais cru entendre le bruit d’un clapotis. Je m’étais dit qu’il s’agissait enfin d’une rivière ou d’un ruisseau qui longeait la forêt où je pourrai enfin me désaltérer tout en admirant tranquillement le paysage et puis, m’étais-je dit, une rivière pourrait m’emmener vers une destination.

 

Mais lorsque j’avais frayé difficilement un chemin, je m’étais trouvée, nez à nez avec un vieillard tout en blanc assis, qui me semblait lire un volumineux livre qu’il tenait entre ses mains. Il était si absorbait qu’il ne s’était même pas aperçu de ma présence, pourtant, je ne tenais qu’à quelques mètres de lui. A sa vue, je me suis dite qu’il ne s’agissait-là que d’un saint vénéré venu réciter quelques chapitres du Coran et implorer Dieu à lui rallonger la vie autant que possible…

 

Et sans me tarder, j’annonçais furtivement :

 

 

---Bonjour mon père…

---Bonjour Zora, répondit-t-il, sans me regarder. On vous attendait. Sois la bienvenue.

Un frisson me parcourut l’échine. Je m’attendais à tout, sauf d'entendre mon nom prononcé par ce vieillard que je ne connaissais ni d’Eve, ni d’Adam.

---Mais, moi, je ne vous connais pas ! Comment avez-vous fait…

Sans me regarder, celui-ci enchaîna sur un ton toujours rassurant :

---Si, si, ma fille, je crois bien que tu connais quelqu’un, m’avait-il répondu, en me regardant du coin de l’œil, avec un sourire malicieux.

---Puis-je savoir lequel, s’il vous plait ?

---Tu connais bien Amir non. C’est notre prince déchu. Il t attend. Viens, on y va…

----Prince Charmant !!! Déjà, je ne pouvais me retenir que j’avais versé des larmes.

----Pourquoi tu pleures jeune fille ? Tu devrais te réjouir au lieu de pleurer, non ? Allons, un petit sourire…

 

Entre nous, je ne souriais que forcément. Mais je vous dis très sincèrement mes chers amis, qu’entre un petit sourire et un flot de larmes, il n’y a pas de frontières au bonheur, ni une fine barrière à la joie. Ils expriment assez souvent les mêmes sentiments.

 

J'avais voulu sauter sur le vieillard et l'embrasser pour l'intérêt qu'il avait accordé à Amir...Enfin je voudrai dire plus tôt, à Mon Prince Charmant puis, je me ravisais au dernier moment:confused:.....

 

 

 

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Guest Didine RAYAN

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C’était sublime cette histoire qui ne faisait que commencer. Je ne pourrai jamais oublier l’allure de ce vieillard si doux, digne d’un grand père amenant. Je dirai que c’était mon papa noël à moi qui allait, d’un moment à l’autre m’apporter le plus beau cadeau de ma vie dont je rêvais depuis ma tendre enfance, du temps où je cajolais, dans mes bras ma poupée.

 

Tout en marchant, j'observais ébahie le spectacle étonnant de la nature et la splendeur du décor que le Bon Dieu en avait créé ! Tout semblait baigner dans la rosée matinale, et c’était comme si l’ensemble de la végétation faisait son rituel toilettage aux premiers instants de l'aurore.

 

J’admirai, émue, cette rosée qui mirait de mille feux, sous le soleil radieux du printemps. Et ce sont ces petites gouttelettes d'eau déposées soigneusement sur les pétales veloutés qui ajoutaient du charme à ces milliers de fleurs qui bordaient si bien notre chemin...:confused:

 

 

 

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