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Bonsoir,

 

J'aimerai dédier ce topic à tous ces passages de romans, articles, chansons, ou mêmes scénarios de films... qui vous ont bien plu.

 

Je commence avec un exemple:

 

Catégorie: Texte Slam

 

Titre: Il a fait nuit toute la journée

 

Auteur: Grand Corp Malade

 

Texte: "Le poète est un grand mytho qui s’invente des thèmes

Pour faire rire, pour faire pleurer, pour qu’on lui dise je t’aime

Pour un bon mot il est prêt à tout, le poète est un malade

Ne le croyez pas surtout, il ne raconte que des salades

Moi je me prends pour un poète parce que je rappe sans instru

Il a fait nuit toute la journée, j’espère que vous ne m’avez pas cru

Ce n’est qu’un thème de plus pour mentir impunément

Je pense donc je suis, j’écris donc je mens"

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Bonsoir,

 

J'aimerai dédier ce topic à tous ces passages de romans, articles, chansons, ou mêmes scénarios de films... qui vous ont bien plu.

 

Je commence avec un exemple:

 

Catégorie: Texte Slam

 

Titre: Il a fait nuit toute la journée

 

Auteur: Grand Corp Malade

 

Texte: "Le poète est un grand mytho qui s’invente des thèmes

Pour faire rire, pour faire pleurer, pour qu’on lui dise je t’aime

Pour un bon mot il est prêt à tout, le poète est un malade

Ne le croyez pas surtout, il ne raconte que des salades

Moi je me prends pour un poète parce que je rappe sans instru

Il a fait nuit toute la journée, j’espère que vous ne m’avez pas cru

Ce n’est qu’un thème de plus pour mentir impunément

Je pense donc je suis, j’écris donc je mens"

 

tres bo texte merci pour le partage

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Guest minela

La sagesse du fou

 

On raconte l'histoire d'un fou qui passait des heures, chaque jour, dans une grande gare. Il se plaçait derrière les butées d'arret d'une voie ferrée, et quand une locomotive s'approchait, il la regardait bien en face et faisait les gestes que font les agents au sol sur un aérodrome, quand ils dirigent la manoeuvre vers le stationnement d'un avion. Il disait: "ça va ...ça va...tout droit, ça passe...doucement...doucement." Quand la locomotive stoppait, il se redressait, comme soulagé après une manoeuvre réussite.

 

Cet homme vivait seul, sans emploi évidemment, et avait trouvé dans cette activité un sens à sa vie: il se sent responsable de la bonne arrivée des trains.

 

C'est bien sur une caricature; mais la folie est une caricature de la normalité. Et qui dit caricature, dit modèle qui en est l'origine, lui ressemble et peut parfois mieux se comprendre grace à elle.

 

Le fou vit dans un monde totalement imaginaire, mais il y satisfait des besoins qui peuvent etre, profondément, les memes que ceux de tout etre humain. Notre organisme le plus normal a besoin que nous sentions notre part de responsabilité: si nous recevons un coup sur la tete, c'est parfaitement réel, ce n'est pas imaginaire comme la vie du fou. Mais si nous nous disons: "C'est en partie de ma faute, je n'aurais pas du mettre ma tete là!", rien qu'à dire cela -en en étant convaincu- nous avons déjà moins mal.

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On raconte l'histoire d'un fou qui passait des heures, chaque jour, dans une grande gare. Il se plaçait derrière les butées d'arret d'une voie ferrée, et quand une locomotive s'approchait, il la regardait bien en face et faisait les gestes que font les agents au sol sur un aérodrome, quand ils dirigent la manoeuvre vers le stationnement d'un avion. Il disait: "ça va ...ça va...tout droit, ça passe...doucement...doucement." Quand la locomotive stoppait, il se redressait, comme soulagé après une manoeuvre réussite.

 

Cet homme vivait seul, sans emploi évidemment, et avait trouvé dans cette activité un sens à sa vie: il se sent responsable de la bonne arrivée des trains.

 

C'est bien sur une caricature; mais la folie est une caricature de la normalité. Et qui dit caricature, dit modèle qui en est l'origine, lui ressemble et peut parfois mieux se comprendre grace à elle.

 

Le fou vit dans un monde totalement imaginaire, mais il y satisfait des besoins qui peuvent etre, profondément, les memes que ceux de tout etre humain. Notre organisme le plus normal a besoin que nous sentions notre part de responsabilité: si nous recevons un coup sur la tete, c'est parfaitement réel, ce n'est pas imaginaire comme la vie du fou. Mais si nous nous disons: "C'est en partie de ma faute, je n'aurais pas du mettre ma tete là!", rien qu'à dire cela -en en étant convaincu- nous avons déjà moins mal.

 

:Lighten:J'ai adoré ton passage merci!

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Les murs de poussière

Et si on parlait d'autre chose

La nuit va refermer ses bras

Je sais que l'amour se pose

Au creux des herbes du delta

J'irai l'attendre, mais reste

Tout seul on ne l'approche pas

J'irai l'attendre avec toi

Vouloir vivre d'une guitare

C'est souvent manger du pain froid

Frapper aux portes des gares

C'est souvent se briser les doigts

La nuit s'allume, écoute

C'est le vent qui demande tout bas

À la brume de nous faire un drap

Mais si tu ne veux pas qu'il vienne

L'instant d'amour

Du poète qui traîne

Sur les chemins

Où seuls les chiens

Et les loups se promènent

Si tu ne veux pas qu'il vienne

L'instant de joie

Du poète qui t'aime

Ne réponds pas

Il a la nuit

Pour enterrer sa peine

On a trop parlé de voyages

Que j'allais chercher loin de toi

Pour ce soir fais moi une cage

Avec la grille de tes bras

La nuit s'allume, écoute

C'est le vent qui demande tout bas

À la brume de nous faire un drap

Mais si tu ne veux pas qu'il vienne

L'instant d'amour

Du poète qui traîne

Sur les chemins

Où seuls les chiens

Et les loups se promènent

Si tu ne veux pas qu'il vienne

L'instant de joie

Du poète qui t'aime

Ne réponds pas

Il a la nuit

Pour enterrer sa peine

...

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Je t'en prie mistaaywa, Ravie que ça te plaise. J'aurais pu mettre tous les textes de GCM en fait, je suis l'une de ses fans inconditionnelles. :)

 

Et toi, tu veux pas nous faire partager un ti truc?

 

Merciii, très bonne idée et en plus très bon choix ... j'aime également GCM, surtout celle qu'il avait sorti après les voyages en train, j'ne me rappelle plus trop le titre hélas :confused:. -Tu dois surement la connaitre non ?-

 

Ps.merciii également aux autres.

 

J'y mettrai un p'ti quelque chose aussitôt que l'occasion se présentera :).

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Merciii, très bonne idée et en plus très bon choix ... j'aime également GCM, surtout celle qu'il avait sorti après les voyages en train, j'ne me rappelle plus trop le titre hélas :confused:. -Tu dois surement la connaitre non ?-

 

Ps.merciii également aux autres.

 

J'y mettrai un p'ti quelque chose aussitôt que l'occasion se présentera :).

 

Coucou toi!

 

Il en a sortit plusieurs aprés "les voyages en train" Tout un album même!!!

 

Mais il y en a une qui ressemble à "les voyages en train" c'est comme une suite. Elle s'appelle "comme une évidence" j'adore aussi...

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Coucou toi!

 

Il en a sortit plusieurs aprés "les voyages en train" Tout un album même!!!

 

Mais il y en a une qui ressemble à "les voyages en train" c'est comme une suite. Elle s'appelle "comme une évidence" j'adore aussi...

 

Coucou, j'espère que tu vas bien :).

 

Voilà c'est exactement ce dont j'parlais, la 1ère fois que je l'avais entendu j'avais vraiment adoré :p.

---------

 

Tiens voilà j'lui ai remit la main dessus, je n'allais mettre que certains passages mais j'ai pensé que vous le faire découvrir en entier serait encore mieux :

 

Paroles Grand Corps Malade

Titre : Comme une évidence

Album : Enfant de la ville

 

 

En fait, ça fait un moment que se croisent dans ma tête

Des mots et des douceurs qui pourraient faire un texte

Un truc un peu différent, je crois que ça parlerait d'elle

Faut avouer que dans mon quotidien, elle a mis un beau bordel

 

Mais j'ai un gros souci, j'ai peur que mes potes se marrent

Qu'ils me disent que je m'affiche, qu'ils me traitent de canard

C'est cette pudeur misogyne, croire que la fierté part en fumée

Quand t'ouvres un peu ton coeur, mais moi cette fois je veux assumer

 

J'ai un autre problème, il est peut-être encore plus lourd

C'est que t'as pas droit à l'erreur quand t'écris un texte d'amour

Moi, les trois prochains couplets, je voudraient que ça soit des bombes

Si j'écris un texte sur elle, je voudrais que ça soit le plus beau du monde

 

Elle mérite pas un texte moyen, j'ai la pression, ça craint

Fini de faire l'intéressant, avec mes voyages en train

Là c'est loin d'être évident, moi je sais pas comment on fait

Pour décrire ses sentiments, quand on vit avec une fée

 

Il faut avouer qu'elle a des yeux, ils sont même pas homologués

Des fois ils sont verts, des fois jaunes, je crois même que la nuit ils sont violets

Quand je m'enfonce dans son regard, je perds le la je n'touche plus le sol

Je me perds profondément, et j'oublie exprès ma boussole

 

Depuis que je la connais, je ressens des trucs hallucinants

Je me dis souvent que j'ai eu de la chance de lui avoir plu, sinon

J'aurais jamai su qu'un rire pouvait arrêter la Terre de tourner

J'aurais jamais su qu'un regard pouvait habiller mes journées

 

Je comprends pas tout ce qui se passe, y a pleins de trucs incohérents

Depuis qu'elle est là rien n'a changé, mais tout est différent

Elle m'apporte trop de désordre, et tellement de stabilité

Ce que je préfère c'est sa force, mais le mieux c'est sa fragilité

 

Ce n'est pas un texte de plus, ce n'est pas juste un poème

Parfois elle aime mes mots, mais cette fois c'est elle que mes mots aiment

Je l'ai dans la tête comme une mélodie, alors mes envies dansent

Dans notre histoire rien n'est écrit, mais tout sonne comme une évidence

 

J'ai redécouvert comme ça réchauffe d'avoir des sentiments

Mais si tu me dis que c'est beaucoup mieux de vivre sans, tu mens

Alors je les mets en mots et tant pis si mes potes me chambrent

Moi je m'en fous, chez moi y a une sirène qui dort dns ma chambre

 

J'avais une vie de chat sauvage, elle l'a réduite en cendres

J'ai découvert un bonheur tout simple, c'est juste qu'on aime être ensemble

On ne calcule pas les démons du passé, on n'a pas peur d'eux

Moi si un jour j'suis un couple, je voudrais être nous deux

 

Y a des sourires et des soupires, y a des fou rires à en mourir

On peut s'ouvrir et s'en rougir, déjà se nourrir de nos souvenirs

Les pièges de l'avenir nous attendent, mais on n'a pas peur d'eux

Moi si un jour j'suis un couple, je voudrais être nous deux

 

Et si c'est vrai que les mots sont la voix de l'émotion

Les miens prennent la parole pour nous montrer sa direction

J'ai quitté le quai pour un train spécial, un TGV palace

On roule à 1000km/h, au dessus de la mer, en première classe

 

Et si c'est vrai que les mots sont la voix de l'émotion

Les miens prennent la parole pour nous montrer sa direction

J'ai quitté le quai pour un train spécial, un TGV palace

On roule à 1000km/h, au dessus de la mer, en première classe.

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- C'est-à-dire... vous voyez, là, l'endroit où l'eau arrive... elle monte le long de la plage puis elle s'arrête... voilà, cet endroit-là, exactement, celui où elle s'arrête... ça ne dure qu'un instant... l'instant où l'eau s'arrête, à cet endroit-là exactement, cette courbe... c'est ça que j'étudie.

L'endroit où l'eau s'arrête.

 

-Et qu'y a-t-il à étudier ?

 

-Et bien, c'est un endroit important... on n'y fait pas toujours attention, mais si vous réfléchissez bien, il se passe là quelque chose d'extraodinaire, de... d'extraodinaire.

 

-Vraiment ?

 

Bartleboom s'inclina un peu vers la femme. On aurait dit qu'il voulais lui dire un secret quand il dit

 

-C'est là que finit la mer.

 

La mer immense, l'océan mer, qui court à l'infini plus loin que tous les regards, la mer énorme et toute-puissante- il y a un endroit, il y a un instant, où elle finit - la mer immense, un tout petit endroit et un instant de rien. C'était ça que Bartleboom voulait dire. La femme laissa courir son regard sur l'eau qui nonchalamment glissait, en avant puis en arrière, sur le sable. Quand elle releva les yeux sur Bartleboom, c'étaient des yeux qui riaient.

 

Extrait D'Océan mer roman d' Alessandro Baricco.

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Guest Sally

Le lendemain, à l’inspection matinale, Pannonique eut soudain la conviction d’être filmée : la caméra était braquée sur elle et ne la lâchait pas, elle le sentait, elle en était sûre.

Une partie de son cerveau lui dit que c’était du narcissisme enfantin : quand elle était petite, elle avait souvent cette impression qu’un œil – Dieu ? la conscience ? – la suivait. Grandir, c’était, entre autres, cesser de croire une chose pareille.

La partie héroïque de son être lui ordonna pourtant d’y croire, au contraire, et d’en profiter très vite. Sans plus attendre, la jeune fille dirigea son visage vers la caméra supposée et clama haut et fort :

- Spectateurs, éteignez vos télévisions ! Les pires coupables, c’est vous ! Si vous n’accordiez pas une si large audience à cette émission monstrueuse, elle n’existerait plus depuis longtemps ! Les vrais kapos, c’est vous ! Et quand vous nous regardez mourir, les meurtriers, ce sont vos yeux ! Vous êtes notre prison, vous êtes notre supplice.

Puis elle se tut et maintint ses pupilles incendiées.

 

 

Acide sulfurique - Amélie Nothombe

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I don’t dream anymore, i don’t smoke anymore

I don’t have a history anymore

I am dirty without you

I am ugly without you

I am like an orphan in a dormitory

 

I don’t feel like living in my life

My life stops when you leave

I don’t have a life anymore and even my bed

Turns into a platform of a station

When you go away

 

I am ill

Completely ill

Like when my mother went out in the evening

And that she left me alone with my despair

 

I am ill, fully ill

You come, we never know when

You leave again, we never know where

And it will be soon two years

Since you didn’t give a damn.

 

Like to a rock

Like to a sin

I am locked on to you

I am tired, I am exhausted

To pretend being happy when they are here

 

I drink every night

But all whiskies

For me, they have the same taste

And all the boats carry your flag

I don’t know anymore where to go, you are everywhere

 

I am ill

Completely ill

I pour my blood in your body

And i am like a dead bird when you sleep

 

I am ill

Perfectly ill

You have deprived me of all my songs

You have drained me of all my words

And I have the heart completely ill

Though i had talent before having your skin

 

This love is killing me

If this goes on, i’ll die alone with me

Near my radio, like an ***** kid

Listening to my own voice singing

 

I am ill

Completely ill

Like when my mother went out in the evening

And that she left me alone with my despair

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Guest minela

Tout commence le matin

 

Pratiquement toujours, on se lève au dernier moment, tenant compte bien sur de tout ce qu'il faut faire: se lever, se laver, emmener les enfants en class par exemple...On se croit très fort en calculant à la minute près, pour etre juste à l'heure, ou à peine en retards, au premier rendez-vous de la journée. Cela signifie que, dès le lever, on est tendu! Et comme bien souvent, quand on est à la minute près, des incidences entrainent des petits retards qui s'accumulent, autant que s'augmente l'urgence d'avoir à courir après le temps!

 

Ayant donc fait vos calculs " à la minute près", donnez-vous une demi-heure dès le matin, de vie sans presse, en vous levant systématiquement une demi-heure plut tot que nécessaire. Une demi-heure de sommeil en moins, cela augmentera ma fatigue, direz-vous. Vous le regagnerez au centuple, en vivant soulagé, en partie au moins, du stress du temps. Car ayant de l'avance dès le début de la journée, vous la commencerez en étant décontracté; ensuite vous serez plus efficace, donc vous perdrez moins de temps.

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caravane raphael

 

Est-ce que j'en ai les larmes aux yeux

Que nos mains ne tiennent plus ensemble

Moi aussi je tremble un peu

Est-ce que je ne vais plus attendre

 

Jusqu'ici je n'ai aucun droit

Est-ce que nous sommes proches de la nuit

Est-ce que ce monde a le vertige

Est-ce qu'on sera un jour puni

 

Est-ce que je rampe comme un enfant

Est-ce que je n'ai plus de chemise

C'est le Bon Dieu qui nous fait

C'est le Bon Dieu qui nous brise

 

Est-ce que rien ne peut arriver

Puisqu'il faut qu'il y ait une justice

Je suis né dans cette caravane

Et nous partons allez viens

Allez viens

 

Tu lu tu, tu lu tu...

 

Et parce que ma peau est la seule que j'ai

Que bientôt mes os seront dans le vent

Je suis né dans cette caravane

Et nous partons allez viens

Allez viens

 

Tu lu tu, tu lu tu...

Allez viens

Tu lu tu, tu lu tu...

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Guest minela

Je l'ai cherché longtemps, moi aussi. Après tant d'années, je ne sais pas encore ce qu'elle est devenue. Elle est peut-etre encore vivante et peut-etre que dans sa folie, elle continue d'appeler doucement: ".....

 

A. Benzine

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  • 4 weeks later...
Guest minela

L'île des sentiments

 

Il était une fois une île sur laquelle vivaient tous les sentiments et toutes les valeurs humaines : la Bonne humeur, la Tristesse, la Sagesse... ainsi que tous les autres, y compris l’Amour.

 

Un jour, on annonça que l’île allait être submergée. Alors tous préparèrent leurs embarcations et s’enfuirent. Seul l’Amour resta, attendant jusqu’au dernier moment. Quand l’île fut sur le point de disparaître, l’Amour décida de demander de l’aide.

 

La Richesse passa près de l’Amour dans un bateau luxueux et l’Amour lui dit :

"Richesse, peux-tu m’emmener ?"

"Je ne le peux pas car j’ai beaucoup d’or et d’argent dans mon bateau et il n’y a pas de place pour toi."

 

Alors l’Amour décida de demander à l’Orgueil qui passait dans un magnifique bateau :

"Orgueil, je t’en prie, emmène moi."

"Je ne peux pas t’emmener, Amour, tu pourrais détruire la perfection qui règne dans mon bateau."

 

Ensuite l’Amour demanda à la tristesse qui passait par là :

"Tristesse, je t’en prie, emmène moi."

"Oh Amour" répondit la Tristesse "je suis si triste que j’ai besoin de rester seule."

 

Ensuite la Bonne humeur passa devant l’Amour, mais elle était si heureuse qu’elle n’entendit pas qu’on l’appelait.

 

Soudain une voix dit :

"Viens, Amour, je t’emmène avec moi."

C’était un vieillard qui l’avait appelé. L’Amour était si heureux et si rempli de joie, qu’il en oublia de lui demander son nom. Arrivés sur la terre ferme, le vieillard s’en alla.

 

L’Amour se rendit compte combien il lui était redevable et demanda au Savoir :

"Savoir, peux tu me dire qui est celui qui m’a aidé ?"

"C’est le Temps" répondit le Savoir"

 

"Le Temps ?", demanda l’Amour, "Pourquoi le Temps m’aurait-il aidé ?"

Le Savoir plein de sagesse répondit :

"Parce que seul le Temps est capable de comprendre combien l’Amour est important dans la vie".

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".. L'amour est toujours patient et desinteressé il n'est jamais jaloux. l'amour n'est jamais pretentieux ni orgueilleux. il n'est jamais grossier ni égoiste. il n'est pas colerique il n'est pas rancunier... L'amour ne se rejuit pas de tout les pechés d'autrui mais trouve sa joie dans la vérité. il excuse tout,.. il crois tout,.. il espere tout;.. et endure tout. voila ce que L'amour."

 

A Walk to remember

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