Flicha 10 Posted June 28, 2010 Partager Posted June 28, 2010 Bonsoir, J'aimerai dédier ce topic à tous ces passages de romans, articles, chansons, ou mêmes scénarios de films... qui vous ont bien plu. Je commence avec un exemple: Catégorie: Texte Slam Titre: Il a fait nuit toute la journée Auteur: Grand Corp Malade Texte: "Le poète est un grand mytho qui s’invente des thèmes Pour faire rire, pour faire pleurer, pour qu’on lui dise je t’aime Pour un bon mot il est prêt à tout, le poète est un malade Ne le croyez pas surtout, il ne raconte que des salades Moi je me prends pour un poète parce que je rappe sans instru Il a fait nuit toute la journée, j’espère que vous ne m’avez pas cru Ce n’est qu’un thème de plus pour mentir impunément Je pense donc je suis, j’écris donc je mens" Citer Link to post Share on other sites
mistaaywa 10 Posted June 28, 2010 Partager Posted June 28, 2010 Bonsoir, J'aimerai dédier ce topic à tous ces passages de romans, articles, chansons, ou mêmes scénarios de films... qui vous ont bien plu. Je commence avec un exemple: Catégorie: Texte Slam Titre: Il a fait nuit toute la journée Auteur: Grand Corp Malade Texte: "Le poète est un grand mytho qui s’invente des thèmes Pour faire rire, pour faire pleurer, pour qu’on lui dise je t’aime Pour un bon mot il est prêt à tout, le poète est un malade Ne le croyez pas surtout, il ne raconte que des salades Moi je me prends pour un poète parce que je rappe sans instru Il a fait nuit toute la journée, j’espère que vous ne m’avez pas cru Ce n’est qu’un thème de plus pour mentir impunément Je pense donc je suis, j’écris donc je mens" tres bo texte merci pour le partage Citer Link to post Share on other sites
Flicha 10 Posted June 28, 2010 Author Partager Posted June 28, 2010 Je t'en prie mistaaywa, Ravie que ça te plaise. J'aurais pu mettre tous les textes de GCM en fait, je suis l'une de ses fans inconditionnelles. Et toi, tu veux pas nous faire partager un ti truc? Citer Link to post Share on other sites
Guest minela Posted June 28, 2010 Partager Posted June 28, 2010 La sagesse du fou On raconte l'histoire d'un fou qui passait des heures, chaque jour, dans une grande gare. Il se plaçait derrière les butées d'arret d'une voie ferrée, et quand une locomotive s'approchait, il la regardait bien en face et faisait les gestes que font les agents au sol sur un aérodrome, quand ils dirigent la manoeuvre vers le stationnement d'un avion. Il disait: "ça va ...ça va...tout droit, ça passe...doucement...doucement." Quand la locomotive stoppait, il se redressait, comme soulagé après une manoeuvre réussite. Cet homme vivait seul, sans emploi évidemment, et avait trouvé dans cette activité un sens à sa vie: il se sent responsable de la bonne arrivée des trains. C'est bien sur une caricature; mais la folie est une caricature de la normalité. Et qui dit caricature, dit modèle qui en est l'origine, lui ressemble et peut parfois mieux se comprendre grace à elle. Le fou vit dans un monde totalement imaginaire, mais il y satisfait des besoins qui peuvent etre, profondément, les memes que ceux de tout etre humain. Notre organisme le plus normal a besoin que nous sentions notre part de responsabilité: si nous recevons un coup sur la tete, c'est parfaitement réel, ce n'est pas imaginaire comme la vie du fou. Mais si nous nous disons: "C'est en partie de ma faute, je n'aurais pas du mettre ma tete là!", rien qu'à dire cela -en en étant convaincu- nous avons déjà moins mal. Citer Link to post Share on other sites
Flicha 10 Posted June 29, 2010 Author Partager Posted June 29, 2010 On raconte l'histoire d'un fou qui passait des heures, chaque jour, dans une grande gare. Il se plaçait derrière les butées d'arret d'une voie ferrée, et quand une locomotive s'approchait, il la regardait bien en face et faisait les gestes que font les agents au sol sur un aérodrome, quand ils dirigent la manoeuvre vers le stationnement d'un avion. Il disait: "ça va ...ça va...tout droit, ça passe...doucement...doucement." Quand la locomotive stoppait, il se redressait, comme soulagé après une manoeuvre réussite. Cet homme vivait seul, sans emploi évidemment, et avait trouvé dans cette activité un sens à sa vie: il se sent responsable de la bonne arrivée des trains. C'est bien sur une caricature; mais la folie est une caricature de la normalité. Et qui dit caricature, dit modèle qui en est l'origine, lui ressemble et peut parfois mieux se comprendre grace à elle. Le fou vit dans un monde totalement imaginaire, mais il y satisfait des besoins qui peuvent etre, profondément, les memes que ceux de tout etre humain. Notre organisme le plus normal a besoin que nous sentions notre part de responsabilité: si nous recevons un coup sur la tete, c'est parfaitement réel, ce n'est pas imaginaire comme la vie du fou. Mais si nous nous disons: "C'est en partie de ma faute, je n'aurais pas du mettre ma tete là!", rien qu'à dire cela -en en étant convaincu- nous avons déjà moins mal. :Lighten:J'ai adoré ton passage merci! Citer Link to post Share on other sites
missdior 10 Posted June 29, 2010 Partager Posted June 29, 2010 tres bo texte merci pour le partage merci bonne idée, et j'adore grand corps malade:) Citer Link to post Share on other sites
missdior 10 Posted June 29, 2010 Partager Posted June 29, 2010 Les murs de poussière Et si on parlait d'autre chose La nuit va refermer ses bras Je sais que l'amour se pose Au creux des herbes du delta J'irai l'attendre, mais reste Tout seul on ne l'approche pas J'irai l'attendre avec toi Vouloir vivre d'une guitare C'est souvent manger du pain froid Frapper aux portes des gares C'est souvent se briser les doigts La nuit s'allume, écoute C'est le vent qui demande tout bas À la brume de nous faire un drap Mais si tu ne veux pas qu'il vienne L'instant d'amour Du poète qui traîne Sur les chemins Où seuls les chiens Et les loups se promènent Si tu ne veux pas qu'il vienne L'instant de joie Du poète qui t'aime Ne réponds pas Il a la nuit Pour enterrer sa peine On a trop parlé de voyages Que j'allais chercher loin de toi Pour ce soir fais moi une cage Avec la grille de tes bras La nuit s'allume, écoute C'est le vent qui demande tout bas À la brume de nous faire un drap Mais si tu ne veux pas qu'il vienne L'instant d'amour Du poète qui traîne Sur les chemins Où seuls les chiens Et les loups se promènent Si tu ne veux pas qu'il vienne L'instant de joie Du poète qui t'aime Ne réponds pas Il a la nuit Pour enterrer sa peine ... Citer Link to post Share on other sites
Flicha 10 Posted June 29, 2010 Author Partager Posted June 29, 2010 @Missdior: Je t'en prie. Je savais bien qu'on avait le meme gout toi et moi... Ce passage est de qui stp? Citer Link to post Share on other sites
missdior 10 Posted June 29, 2010 Partager Posted June 29, 2010 @Missdior: Je t'en prie. Je savais bien qu'on avait le meme gout toi et moi... Ce passage est de qui stp? Mr Francis CABREL, Citer Link to post Share on other sites
Panonique 10 Posted June 29, 2010 Partager Posted June 29, 2010 Je t'en prie mistaaywa, Ravie que ça te plaise. J'aurais pu mettre tous les textes de GCM en fait, je suis l'une de ses fans inconditionnelles. Et toi, tu veux pas nous faire partager un ti truc? Merciii, très bonne idée et en plus très bon choix ... j'aime également GCM, surtout celle qu'il avait sorti après les voyages en train, j'ne me rappelle plus trop le titre hélas :confused:. -Tu dois surement la connaitre non ?- Ps.merciii également aux autres. J'y mettrai un p'ti quelque chose aussitôt que l'occasion se présentera . Citer Link to post Share on other sites
Flicha 10 Posted June 29, 2010 Author Partager Posted June 29, 2010 Merciii, très bonne idée et en plus très bon choix ... j'aime également GCM, surtout celle qu'il avait sorti après les voyages en train, j'ne me rappelle plus trop le titre hélas :confused:. -Tu dois surement la connaitre non ?- Ps.merciii également aux autres. J'y mettrai un p'ti quelque chose aussitôt que l'occasion se présentera . Coucou toi! Il en a sortit plusieurs aprés "les voyages en train" Tout un album même!!! Mais il y en a une qui ressemble à "les voyages en train" c'est comme une suite. Elle s'appelle "comme une évidence" j'adore aussi... Citer Link to post Share on other sites
Panonique 10 Posted June 29, 2010 Partager Posted June 29, 2010 Coucou toi! Il en a sortit plusieurs aprés "les voyages en train" Tout un album même!!! Mais il y en a une qui ressemble à "les voyages en train" c'est comme une suite. Elle s'appelle "comme une évidence" j'adore aussi... Coucou, j'espère que tu vas bien . Voilà c'est exactement ce dont j'parlais, la 1ère fois que je l'avais entendu j'avais vraiment adoré :p. --------- Tiens voilà j'lui ai remit la main dessus, je n'allais mettre que certains passages mais j'ai pensé que vous le faire découvrir en entier serait encore mieux : Paroles Grand Corps Malade Titre : Comme une évidence Album : Enfant de la ville En fait, ça fait un moment que se croisent dans ma tête Des mots et des douceurs qui pourraient faire un texte Un truc un peu différent, je crois que ça parlerait d'elle Faut avouer que dans mon quotidien, elle a mis un beau bordel Mais j'ai un gros souci, j'ai peur que mes potes se marrent Qu'ils me disent que je m'affiche, qu'ils me traitent de canard C'est cette pudeur misogyne, croire que la fierté part en fumée Quand t'ouvres un peu ton coeur, mais moi cette fois je veux assumer J'ai un autre problème, il est peut-être encore plus lourd C'est que t'as pas droit à l'erreur quand t'écris un texte d'amour Moi, les trois prochains couplets, je voudraient que ça soit des bombes Si j'écris un texte sur elle, je voudrais que ça soit le plus beau du monde Elle mérite pas un texte moyen, j'ai la pression, ça craint Fini de faire l'intéressant, avec mes voyages en train Là c'est loin d'être évident, moi je sais pas comment on fait Pour décrire ses sentiments, quand on vit avec une fée Il faut avouer qu'elle a des yeux, ils sont même pas homologués Des fois ils sont verts, des fois jaunes, je crois même que la nuit ils sont violets Quand je m'enfonce dans son regard, je perds le la je n'touche plus le sol Je me perds profondément, et j'oublie exprès ma boussole Depuis que je la connais, je ressens des trucs hallucinants Je me dis souvent que j'ai eu de la chance de lui avoir plu, sinon J'aurais jamai su qu'un rire pouvait arrêter la Terre de tourner J'aurais jamais su qu'un regard pouvait habiller mes journées Je comprends pas tout ce qui se passe, y a pleins de trucs incohérents Depuis qu'elle est là rien n'a changé, mais tout est différent Elle m'apporte trop de désordre, et tellement de stabilité Ce que je préfère c'est sa force, mais le mieux c'est sa fragilité Ce n'est pas un texte de plus, ce n'est pas juste un poème Parfois elle aime mes mots, mais cette fois c'est elle que mes mots aiment Je l'ai dans la tête comme une mélodie, alors mes envies dansent Dans notre histoire rien n'est écrit, mais tout sonne comme une évidence J'ai redécouvert comme ça réchauffe d'avoir des sentiments Mais si tu me dis que c'est beaucoup mieux de vivre sans, tu mens Alors je les mets en mots et tant pis si mes potes me chambrent Moi je m'en fous, chez moi y a une sirène qui dort dns ma chambre J'avais une vie de chat sauvage, elle l'a réduite en cendres J'ai découvert un bonheur tout simple, c'est juste qu'on aime être ensemble On ne calcule pas les démons du passé, on n'a pas peur d'eux Moi si un jour j'suis un couple, je voudrais être nous deux Y a des sourires et des soupires, y a des fou rires à en mourir On peut s'ouvrir et s'en rougir, déjà se nourrir de nos souvenirs Les pièges de l'avenir nous attendent, mais on n'a pas peur d'eux Moi si un jour j'suis un couple, je voudrais être nous deux Et si c'est vrai que les mots sont la voix de l'émotion Les miens prennent la parole pour nous montrer sa direction J'ai quitté le quai pour un train spécial, un TGV palace On roule à 1000km/h, au dessus de la mer, en première classe Et si c'est vrai que les mots sont la voix de l'émotion Les miens prennent la parole pour nous montrer sa direction J'ai quitté le quai pour un train spécial, un TGV palace On roule à 1000km/h, au dessus de la mer, en première classe. Citer Link to post Share on other sites
Andro 10 Posted June 29, 2010 Partager Posted June 29, 2010 - C'est-à-dire... vous voyez, là, l'endroit où l'eau arrive... elle monte le long de la plage puis elle s'arrête... voilà, cet endroit-là, exactement, celui où elle s'arrête... ça ne dure qu'un instant... l'instant où l'eau s'arrête, à cet endroit-là exactement, cette courbe... c'est ça que j'étudie. L'endroit où l'eau s'arrête. -Et qu'y a-t-il à étudier ? -Et bien, c'est un endroit important... on n'y fait pas toujours attention, mais si vous réfléchissez bien, il se passe là quelque chose d'extraodinaire, de... d'extraodinaire. -Vraiment ? Bartleboom s'inclina un peu vers la femme. On aurait dit qu'il voulais lui dire un secret quand il dit -C'est là que finit la mer. La mer immense, l'océan mer, qui court à l'infini plus loin que tous les regards, la mer énorme et toute-puissante- il y a un endroit, il y a un instant, où elle finit - la mer immense, un tout petit endroit et un instant de rien. C'était ça que Bartleboom voulait dire. La femme laissa courir son regard sur l'eau qui nonchalamment glissait, en avant puis en arrière, sur le sable. Quand elle releva les yeux sur Bartleboom, c'étaient des yeux qui riaient. Extrait D'Océan mer roman d' Alessandro Baricco. Citer Link to post Share on other sites
Guest minela Posted June 29, 2010 Partager Posted June 29, 2010 :Lighten:J'ai adoré ton passage merci! y a pas de quoi Citer Link to post Share on other sites
Guest Sally Posted June 29, 2010 Partager Posted June 29, 2010 Le lendemain, à l’inspection matinale, Pannonique eut soudain la conviction d’être filmée : la caméra était braquée sur elle et ne la lâchait pas, elle le sentait, elle en était sûre. Une partie de son cerveau lui dit que c’était du narcissisme enfantin : quand elle était petite, elle avait souvent cette impression qu’un œil – Dieu ? la conscience ? – la suivait. Grandir, c’était, entre autres, cesser de croire une chose pareille. La partie héroïque de son être lui ordonna pourtant d’y croire, au contraire, et d’en profiter très vite. Sans plus attendre, la jeune fille dirigea son visage vers la caméra supposée et clama haut et fort : - Spectateurs, éteignez vos télévisions ! Les pires coupables, c’est vous ! Si vous n’accordiez pas une si large audience à cette émission monstrueuse, elle n’existerait plus depuis longtemps ! Les vrais kapos, c’est vous ! Et quand vous nous regardez mourir, les meurtriers, ce sont vos yeux ! Vous êtes notre prison, vous êtes notre supplice. Puis elle se tut et maintint ses pupilles incendiées. Acide sulfurique - Amélie Nothombe Citer Link to post Share on other sites
Arslane16 10 Posted June 29, 2010 Partager Posted June 29, 2010 I don’t dream anymore, i don’t smoke anymore I don’t have a history anymore I am dirty without you I am ugly without you I am like an orphan in a dormitory I don’t feel like living in my life My life stops when you leave I don’t have a life anymore and even my bed Turns into a platform of a station When you go away I am ill Completely ill Like when my mother went out in the evening And that she left me alone with my despair I am ill, fully ill You come, we never know when You leave again, we never know where And it will be soon two years Since you didn’t give a damn. Like to a rock Like to a sin I am locked on to you I am tired, I am exhausted To pretend being happy when they are here I drink every night But all whiskies For me, they have the same taste And all the boats carry your flag I don’t know anymore where to go, you are everywhere I am ill Completely ill I pour my blood in your body And i am like a dead bird when you sleep I am ill Perfectly ill You have deprived me of all my songs You have drained me of all my words And I have the heart completely ill Though i had talent before having your skin This love is killing me If this goes on, i’ll die alone with me Near my radio, like an ***** kid Listening to my own voice singing I am ill Completely ill Like when my mother went out in the evening And that she left me alone with my despair Citer Link to post Share on other sites
Guest Sally Posted June 29, 2010 Partager Posted June 29, 2010 Je ne connaissais pas la version anglaise de Je suis malade. Qui la chante? Citer Link to post Share on other sites
Arslane16 10 Posted June 29, 2010 Partager Posted June 29, 2010 Je ne connaissais pas la version anglaise de Je suis malade. Qui la chante? bibi ! :D Citer Link to post Share on other sites
Guest minela Posted June 30, 2010 Partager Posted June 30, 2010 Tout commence le matin Pratiquement toujours, on se lève au dernier moment, tenant compte bien sur de tout ce qu'il faut faire: se lever, se laver, emmener les enfants en class par exemple...On se croit très fort en calculant à la minute près, pour etre juste à l'heure, ou à peine en retards, au premier rendez-vous de la journée. Cela signifie que, dès le lever, on est tendu! Et comme bien souvent, quand on est à la minute près, des incidences entrainent des petits retards qui s'accumulent, autant que s'augmente l'urgence d'avoir à courir après le temps! Ayant donc fait vos calculs " à la minute près", donnez-vous une demi-heure dès le matin, de vie sans presse, en vous levant systématiquement une demi-heure plut tot que nécessaire. Une demi-heure de sommeil en moins, cela augmentera ma fatigue, direz-vous. Vous le regagnerez au centuple, en vivant soulagé, en partie au moins, du stress du temps. Car ayant de l'avance dès le début de la journée, vous la commencerez en étant décontracté; ensuite vous serez plus efficace, donc vous perdrez moins de temps. Citer Link to post Share on other sites
missdior 10 Posted June 30, 2010 Partager Posted June 30, 2010 caravane raphael Est-ce que j'en ai les larmes aux yeux Que nos mains ne tiennent plus ensemble Moi aussi je tremble un peu Est-ce que je ne vais plus attendre Jusqu'ici je n'ai aucun droit Est-ce que nous sommes proches de la nuit Est-ce que ce monde a le vertige Est-ce qu'on sera un jour puni Est-ce que je rampe comme un enfant Est-ce que je n'ai plus de chemise C'est le Bon Dieu qui nous fait C'est le Bon Dieu qui nous brise Est-ce que rien ne peut arriver Puisqu'il faut qu'il y ait une justice Je suis né dans cette caravane Et nous partons allez viens Allez viens Tu lu tu, tu lu tu... Et parce que ma peau est la seule que j'ai Que bientôt mes os seront dans le vent Je suis né dans cette caravane Et nous partons allez viens Allez viens Tu lu tu, tu lu tu... Allez viens Tu lu tu, tu lu tu... Citer Link to post Share on other sites
Guest minela Posted July 1, 2010 Partager Posted July 1, 2010 Je l'ai cherché longtemps, moi aussi. Après tant d'années, je ne sais pas encore ce qu'elle est devenue. Elle est peut-etre encore vivante et peut-etre que dans sa folie, elle continue d'appeler doucement: "..... A. Benzine Citer Link to post Share on other sites
Guest minela Posted July 26, 2010 Partager Posted July 26, 2010 L'île des sentiments Il était une fois une île sur laquelle vivaient tous les sentiments et toutes les valeurs humaines : la Bonne humeur, la Tristesse, la Sagesse... ainsi que tous les autres, y compris l’Amour. Un jour, on annonça que l’île allait être submergée. Alors tous préparèrent leurs embarcations et s’enfuirent. Seul l’Amour resta, attendant jusqu’au dernier moment. Quand l’île fut sur le point de disparaître, l’Amour décida de demander de l’aide. La Richesse passa près de l’Amour dans un bateau luxueux et l’Amour lui dit : "Richesse, peux-tu m’emmener ?" "Je ne le peux pas car j’ai beaucoup d’or et d’argent dans mon bateau et il n’y a pas de place pour toi." Alors l’Amour décida de demander à l’Orgueil qui passait dans un magnifique bateau : "Orgueil, je t’en prie, emmène moi." "Je ne peux pas t’emmener, Amour, tu pourrais détruire la perfection qui règne dans mon bateau." Ensuite l’Amour demanda à la tristesse qui passait par là : "Tristesse, je t’en prie, emmène moi." "Oh Amour" répondit la Tristesse "je suis si triste que j’ai besoin de rester seule." Ensuite la Bonne humeur passa devant l’Amour, mais elle était si heureuse qu’elle n’entendit pas qu’on l’appelait. Soudain une voix dit : "Viens, Amour, je t’emmène avec moi." C’était un vieillard qui l’avait appelé. L’Amour était si heureux et si rempli de joie, qu’il en oublia de lui demander son nom. Arrivés sur la terre ferme, le vieillard s’en alla. L’Amour se rendit compte combien il lui était redevable et demanda au Savoir : "Savoir, peux tu me dire qui est celui qui m’a aidé ?" "C’est le Temps" répondit le Savoir" "Le Temps ?", demanda l’Amour, "Pourquoi le Temps m’aurait-il aidé ?" Le Savoir plein de sagesse répondit : "Parce que seul le Temps est capable de comprendre combien l’Amour est important dans la vie". Citer Link to post Share on other sites
Arum 10 Posted July 27, 2010 Partager Posted July 27, 2010 ".. L'amour est toujours patient et desinteressé il n'est jamais jaloux. l'amour n'est jamais pretentieux ni orgueilleux. il n'est jamais grossier ni égoiste. il n'est pas colerique il n'est pas rancunier... L'amour ne se rejuit pas de tout les pechés d'autrui mais trouve sa joie dans la vérité. il excuse tout,.. il crois tout,.. il espere tout;.. et endure tout. voila ce que L'amour." A Walk to remember Citer Link to post Share on other sites
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