Algérie-Maroc:toujours un contentieux frontalier?

[geronimo 10]

Auparavant de visiter ce forum, j'ai visionné nombreux autres.

 

Il apparaît que sur les forums de nos voisins Marocains que le tracé des frontières entre l'Algérie et le Maroc n'a jamais été ratifié par les deux nations.

 

Je suis surpris par ces déclarations dès lors qu'il sembalit que ce litige avait été règlé par Boudiaf et Hassan en 1992 Voir copier/coller ci-essous).

 

Qu'en savez-vous? Par avance, merci pour vos réponses.

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Source : Histoire des Alaouites

Auteur : BENOIT-Méchin

Éditeur : Librairie Académique PERRIN 1994

 

"Mohammed V, comme nous l'avons vu, était mort sans avoir pu régler le problème des frontières méridionales du royaume. Il avait refusé, à plusieurs reprises l, de discuter cette question avec les autorités françaises (Pour plus de détail voir l’annexe à la fin de cet article) en déclarant qu'à ses yeux elle relevait exclusivement de l'Algérie et qu'il attendrait que celle-ci ait accédé à l'indépendance pour fixer par des conversations directes les limites définitives entre les deux pays. La mort prématurée de Mohamrned V et le prolongement de la guerre d'Algérie n'avaient pas permis de pousser les choses plus loin.

 

Le 6 juillet 1961, c'est-à-dire quatre mois après son accession au trône, Hassan II avait conclu un accord avec Ferhat Abbas, alors président du gouvernement provisoire de la République algérienne. Par une lettre ; adressée au roi du Maroc, le représentant de l'Algérie reconnaissait « le caractère arbitraire de la délimitation imposée par la France aux deux pays » et spécifiait que « les accords qui pourraient intervenir à la suite de négociations franco-algériennes ne sauraient être opposables au Maroc, quant aux délimitations territoriales algéro-marocaines ». L'accord stipulait en outre que la question serait résolue par voie de négociations et qu'une commission paritaire serait constituée à cet effet, dès que l'Algérie aurait accédé à l'indépendance.

 

En juillet 1962, au lendemain de la signature des accords d'Évian qui faisaient de l'Algérie un État indépendant, Ferhat Abbas avait été évincé du pouvoir et tous les engagements pris antérieurement par lui considérés comme nuls et non avenus. Lorsque le gouvernement marocain s'était tourné vers Alger pour demander la constitution de la commission chargée de régler le problème des frontières, il s'était vu opposer une fin de non-recevoir catégorique."

 

Ces territoires appartenaient bien au Maroc avant que la France ne l'incorpore à l'Algérie et des accords ont bien eu lieu pour ouvrir des discusssions après l'indépendance de l'Algérie, malheureusement le FLN à fait la sourde oreille.

 

Le Maroc n'a jamais collaborer avec la France contre l'Algérie en pleine guerre d'indépendance comme tu l'affirmes.

[dr.house 10]

je ne dis que le suivant: site moi un pays confinant avec le maroc qui n'a pas eu des ennuis de ce genre? il a toujours reclame ce qui ne lui n'appartient pas( une fois la mouritanie,le sahra occidentale,puis tidouf,bechar ,meghnia,dernierement le petit ilot vers l'espagne... au lieu de reclamer sebta et mlilia.

rien n'est regler, presque tout le maroc la pense come ça.

ciao

[salmi 105]

Il ne faut pas tomber dans le panneau...

 

Quoi qu'il en soit, l'Algérie a lutté pour son indépendance et l'a acquise 4 années après l'indépendance du Maroc. A mon sens, c'est lors des négociations pour leur indépendance que les marocains auraient dû logiquement réclamer ces territoires s'ils éstimaient que ceux-ci faîsaient partie intégrante de leur territoire. Les algeriens, eux se sont battus pendant sept longues années pour se libérer et récuperer ce vaste territoire...Je ne voit pas comment les marocains peuvent-ils espérer prendre aujourd'hui une terre reconcquise par le sang des algeriens!

Cela dit, je demeure méfiant quand à l'opportunité d'un tel débat. Je me demande si nos deux régimes marocain et algerien ne cherchent pas à titiller nos sentiments nationalistes en provoquant épisodiquement ce genre de polémiques pour mieux nous faire oublier nos nombreuses miséres et nos profondes souffrances.