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L'économie De L'algérie Va Mal !!


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Chronique (Mercredi 15 Août 2007)

 

Embellie financière et panne économique

 

Par : Mustapha Hammouche

 

L’économie de l’Algérie va mal. Quand on a si longtemps fait semblant de ne pas voir la réalité, il faut savoir faire mine de s’inquiéter d’une lapalissade.

Depuis des années qu’il est question de relance et même de programme de soutien à la relance, un programme enflant qui, dont le montant a grossi, passant de cinquante milliards de dollars à on ne sait plus, quatre-vingt, cent ou cent vingt milliards, selon le porte-parole économique du jour.

C’est déjà curieux que, dans un système de gestion où la dépense est pourtant brandie comme une réalisation, nous ne savons même pas avec précision les montants, fluctuants et évolutifs, des enveloppes ainsi dégagées. Qui, au bout d’un demi-siècle de financement, pourra nous dire combien aura coûté le métro ou l’aérogare d’Alger ? Qui pourra nous dire, dans quelques années, combien aura coûté l’autoroute Est-Ouest ? Tout se passe comme si, vu que la dépense constitue “un programme de soutien à la relance”, il faut débourser. Le financement n’est plus un moyen, mais une fin.

Pendant ce temps-là, on avançait des taux de croissance record (6,8 % en 2003, dont 20% pour l’agriculture !). Depuis 2004, on reconnaît un recul constant du taux de croissance de l’industrie, malgré le soutien supposé lui offrir des débouchés supplémentaires.

Paradoxalement, dans une économie où il est question de soutien à la relance de la croissance, les crédits à l’économie baissent. Probablement parce que, effet des scandales financiers, les investisseurs ont peur d’emprunter et les banques prêtent plus difficilement.

La production stagne et l’État en finance le déficit par le truchement du taux de change administré qui s’applique aux opérations d’importation en nette augmentation en 2006. Paradoxalement, ce recours au financement du Trésor est présenté, lui aussi, comme une réalisation : on se vante de soutenir le prix du pain et du lait, malgré les hausses des cours de ces produits ; on se vante de ne pas prévoir d’augmentation à court terme des tarifs de l’eau. Devant la montée des lamentations populaires, la pomme de terre risque de connaître une immunité douanière. Le tout est de nous rassurer de cette drôle de manière dont nos dirigeants nous rassurent : l’économie ne va pas bien, le contexte est difficile, mais vous ne manquerez de rien.

Il est en fait surtout question de ne pas faire le constat qui s’impose : il n’y a pas eu de relance économique. Comme il n’a pas été fait le constat que le rythme de construction n’est pas conforme aux prévisions du million de logements, comme il n’a pas été fait le constat de l’échec sécuritaire de la réconciliation nationale, etc.

La production baisse, le niveau d’investissement baisse, les prix montent, les dépenses publiques montent aussi, en partie pour cause de soutien au prix de la nourriture importée. Le secteur de l’énergie seul nous rappelle, à l’occasion, qu’il faut s’attendre à un renchérissement prochain de l’électricité et du carburant.

Sinon, pour tout le reste, il y a le Trésor public pour couvrir l’échec et faire l’économie des bilans économiques et sociaux. En effet, un bilan est toujours politique.

 

M. H.

(LIBERTÉ : Algérie)

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Chronique (Mercredi 15 Août 2007)

 

Embellie financière et panne économique

 

Par : Mustapha Hammouche

 

L’économie de l’Algérie va mal. Quand on a si longtemps fait semblant de ne pas voir la réalité, il faut savoir faire mine de s’inquiéter d’une lapalissade.

Depuis des années qu’il est question de relance et même de programme de soutien à la relance, un programme enflant qui, dont le montant a grossi, passant de cinquante milliards de dollars à on ne sait plus, quatre-vingt, cent ou cent vingt milliards, selon le porte-parole économique du jour.

C’est déjà curieux que, dans un système de gestion où la dépense est pourtant brandie comme une réalisation, nous ne savons même pas avec précision les montants, fluctuants et évolutifs, des enveloppes ainsi dégagées. Qui, au bout d’un demi-siècle de financement, pourra nous dire combien aura coûté le métro ou l’aérogare d’Alger ? Qui pourra nous dire, dans quelques années, combien aura coûté l’autoroute Est-Ouest ? Tout se passe comme si, vu que la dépense constitue “un programme de soutien à la relance”, il faut débourser. Le financement n’est plus un moyen, mais une fin.

Pendant ce temps-là, on avançait des taux de croissance record (6,8 % en 2003, dont 20% pour l’agriculture !). Depuis 2004, on reconnaît un recul constant du taux de croissance de l’industrie, malgré le soutien supposé lui offrir des débouchés supplémentaires.

Paradoxalement, dans une économie où il est question de soutien à la relance de la croissance, les crédits à l’économie baissent. Probablement parce que, effet des scandales financiers, les investisseurs ont peur d’emprunter et les banques prêtent plus difficilement.

La production stagne et l’État en finance le déficit par le truchement du taux de change administré qui s’applique aux opérations d’importation en nette augmentation en 2006. Paradoxalement, ce recours au financement du Trésor est présenté, lui aussi, comme une réalisation : on se vante de soutenir le prix du pain et du lait, malgré les hausses des cours de ces produits ; on se vante de ne pas prévoir d’augmentation à court terme des tarifs de l’eau. Devant la montée des lamentations populaires, la pomme de terre risque de connaître une immunité douanière. Le tout est de nous rassurer de cette drôle de manière dont nos dirigeants nous rassurent : l’économie ne va pas bien, le contexte est difficile, mais vous ne manquerez de rien.

Il est en fait surtout question de ne pas faire le constat qui s’impose : il n’y a pas eu de relance économique. Comme il n’a pas été fait le constat que le rythme de construction n’est pas conforme aux prévisions du million de logements, comme il n’a pas été fait le constat de l’échec sécuritaire de la réconciliation nationale, etc.

La production baisse, le niveau d’investissement baisse, les prix montent, les dépenses publiques montent aussi, en partie pour cause de soutien au prix de la nourriture importée. Le secteur de l’énergie seul nous rappelle, à l’occasion, qu’il faut s’attendre à un renchérissement prochain de l’électricité et du carburant.

Sinon, pour tout le reste, il y a le Trésor public pour couvrir l’échec et faire l’économie des bilans économiques et sociaux. En effet, un bilan est toujours politique.

 

M. H.

(LIBERTÉ : Algérie)

 

c sur!!! za3ma il veulent faire un métro.... au bout de 20ans, d'abord il faut nourrir les gens

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Bonjour,

 

J'aimerais savoir s'il existe des sites ou sont fournies des données statistiques officielles et fiables sur la santé de l'économie algérienne ? Quelques choses d'accessible pour le neophite (mais sans être simplistes) mais consistant ?

 

Merci pour tout lien.

 

Salutation

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Jamais reussi à trouver un site avec des chiffres fiables.

 

Je me contente du rapport du PNUD, l'organisme le plus serieux de l'ONU.

 

L'Algérie est classé le 102 eime pays en terme de developpement humain (Indice IDH).

 

Pour voire le rapport 2006, CLIQUEZ ICI

 

Pour le site du PNUD Algérie, CLIQUEZ ICI

 

PS : C'est à droite, il s'agit d'un PDF de 440 pages.

 

 

La place 102 est également confirme par l'OCDE, institution considérée crédible:

 

Home OCDE :Résultats de la recherche

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données faibles

 

je remercie ttes les intervetions des amis , mais specialement el kheyam

je te dit que voue etes super tu cherche l'information et diffusse

 

les données faible n'exite plus e algerie , chouf le systeme d'enregestrement comptable chez les entreprises , les administration , impots tous papies , les domianes cnas casnos

comment peut t'ont quatifier notre economie , tu sait meme les banques ne sait pas qulles sont les credts accordés impayes

alors tts ça quatifier c'est ta a une valeur dans l'econmie , et le îre de cas la douanes algeriennes

c'est grave dans ce pays le petrole couvre ttes les types de difict HUMAINS finacier

merci d'aborder le sujet des reformes bancaires

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bale2

 

re el khayam ,

tu sait mon frer que nous sommes lion des normes des rgi l'activites bancaires sourtout en matiere reglementation prudentille

la loi de monnaie et de credit avant de l'affaire al kahliffa il recopier par mot

de la loi française de la la monnaie et de credit et de titres , il sont suprimmé le mot titres parceque nous avons pas de bourse , autre chose le législateur de notre pays ne casse pas la tete il fait copie coller est samarche aavec tout , tout il est importé

cher frer el khiyem le probleme qui sera posé prochaiment , c'est le surendettement des particuliers , ou la distrubution pour les menages ne connait aucune regle ( ex absence de droit de consomation qui organise les etablissement fiancier et en treprise de credit de fixer la trafication , d'autre part le centrale des impayés ne fonctionne pas alors nos bnaque produit les produit inflantaniste ............)

avec ttout ça ou va l'algerie sachat que la privatisation de CPA connait plusiers date de report , ou le problemes

aussi le taux aboddement de personnels de banque publiques vers les autres

banques il augementé dernierement

alors nos banques non seullemnt des sctructures defaikkates aussi une personnels incompetants

:( :( :( :(

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elkhayam, le seeker, champion toute catégorie, du forum-algerie et au dela :p

 

J'ai pas eu le temps de lire le gros pavé du pnud.

Les tableaux de classement synthetiques sont intéressants. Mais ils permettent pas d'avoir directement une vue sur l'évolution (de l'économie) d'un pays.

 

Alors sidi elkhayam kach lien ?

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