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Bush en quête de toute-puissance


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Un Profil Psychologique de Bush !

 

PSYCHOLOGIE --> Bush en quête de toute-puissance

 

 

Etudiant médiocre, ancien alcoolique versé dans la religiosité, président mal élu, George W. Bush aura marqué l'Histoire en apportant une réponse inimaginable aux attentats du 11 septembre 2001. Ainsi, le 43e président des Etats-Unis a déboulonné le dictateur Saddam Hussein du pouvoir. On savait, depuis le choc des attentats terroristes, que l'homme était animé de la volonté d'en découdre. La guerre qu'il a engagée malgré les oppositions internationales révèle d'autant plus son désir de vengeance inextinguible. Selon le psychanalyste et enseignant Adnan Houbballah, interviewé par L'Orient-Le Jour de Beyrouth, George Bush, en déclenchant le conflit en Irak, a manifesté "la volonté économique de contrôler le peuple irakien ; la volonté géopolitique d'en finir avec 'l'axe du mal'; et la volonté démocratique d'en finir avec un régime autocratique". Cette affirmation de soi, en rupture avec son passé et l'héritage paternel, le place en situation de recherche de "l'omnipotence totale, celle du désir de toute-puissance absolue". Adnan Houbballah revient sur la défection passée de Bush père, laquelle a poussé le fils à l'action-réaction. "Chaque enfant est amené à dépasser le père et à commettre un meurtre symbolique. Bush fils est convaincu qu'il doit mener à bout ce que le père n'a pas voulu ou pu faire : aller aux portes de Bagdad." Le psychanalyste rappelle aussi la façon dont l'actuel président s'est sorti de l'alcoolisme : grâce à Dieu - et au prêcheur Bill Graham. "Pour lui, s'il a réussi à se débarrasser de ses démons éthyliques, c'est qu'il a reçu un don divin, et il est devenu ultracroyant. Dans sa conquête de l'Irak, Bush a une vision de missionnaire qui doit rétablir la justice, la paix et la démocratie - par la force si c'est nécessaire."

 

Dans le magazine The Week du Kerala, le psychiatre anglais d'origine indienne, Ray Persaud, cite George Bush appelant à "combattre avec courage un ennemi qui ne connaît aucune loi, qui porte des uniformes civils et dont la volonté est de tuer afin de préserver le règne de terreur de Saddam Hussein". Lors de ce discours, Bush tient des propos dénués de sens vis-à-vis du peuple irakien. Quel courage peut-on évoquer quand on possède une force aussi écrasante (plus de 15 000 bombes et missiles ont été tirés par la coalition depuis le début de l'invasion) en comparaison à la bravoure nécessaire pour défendre son pays dans une situation où l'on est sûr de perdre ? De même, pourquoi les Irakiens dans un tel état d'infériorité choisiraient de se battre sur le terrain le plus favorable à l'ennemi ? D'une certaine façon, Bush ne comprend pas pourquoi les soldats irakiens ne se présenteraient pas en bon ordre et en uniforme pour mieux se faire massacrer. Le Dr Persaud analyse l'aveuglement du président comme un "désir désespéré de pouvoir", occultant la réalité sur le terrain.

 

Revenant au 11 septembre 2001, le Dr Persaud interprète, lui aussi, le choc des attentats comme un véritable traumatisme pour George Bush. De ce point de vue, le contraste des comportements entre le maire de New York de l'époque, Rudolph Giulani, et le président fut éloquent : autant l'un étonna par sa présence rapide sur les lieux de la catastrophe et son courage, autant l'autre se distingua par "un repliement apeuré sur soi", symptomatique d'un état dépressif. D'ailleurs, visiblement très ébranlé, Bush n'avait pas pu retenir ses larmes en public, à plusieurs reprises. D'après le Dr Persaud, "ce comportement présumait une réaction ; et on peut légitimement se demander si, psychologiquement, l'origine de l'incroyable réponse armée ne vient pas directement du 11 septembre". De plus, poursuit le Dr Persaud, "les représailles sont plus liées à un désir d'omnipotence et de contrôle qu'à une profonde réflexion sur les causes de l'attaque terroriste".

 

En divisant le monde en deux, le Bien et le Mal, en poursuivant et détruisant l'incarnation du Mal - Saddam Hussein -, le président des Etats-Unis a sans doute trouvé une forme d'issue à son dilemme personnel. Reste à savoir si cette représentation duelle et restrictive du monde, entraînant bon gré, mal gré l'Occident à sa suite, persistera à imposer sa nouvelle loi par la violence. D'autant plus que, conclut Adnan Houbballah, "lorsqu'il y a dichotomie entre le Mal et le Bien - et que l'on pense incarner celui-ci -, lorsque l'on mène une action au nom d'une idéologie, on peut commettre les crimes les plus abominables sans aucune culpabilité".

 

Source : Courrier International.

 

 

 

Bjr Elkhayam ,

De toutes les manieres il est foutu et dans un an il regagnera les bars a soulards qu'il n'aurait jamais du quitter . Il va entraine avec lui la toute nouvelle suprematie des usa sur le monde , acquise a la chute de l'Urss ; L'Irak et l'Afghanistan ont ete les catalyseurs de cette degringolade .Des puissances emergentes comme la Chine , l'Inde , le Bresil , la Russie ne permettent plus a l'oncle sam de dicter ses caprices .

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