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AFRIQUE,Ces fils de présidents qui s'apprêtent à diriger


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La démocratie suppose d'accéder à la tête de l'Etat grâce à une élection. Un principe que nombre de dirigeants africains foulent aux pieds, se comportant comme des monarques. Le quotidien ivoirien Nord-Sud présente quelques futurs héritiers.

 

i76563kadhafi.jpg

 

L'exemple togolais, pays où Gnassingbé Eyadéma, après trente-huit ans de règne, a passé la main à son fils Faure pourrait en inspirer bien d'autres. Beaucoup d'observateurs soupçonnent des chefs d'Etats africains de vouloir emprunter cette voie. Il se dit ainsi que le président égyptien Hosni Moubarak, au pouvoir depuis vingt-six ans, prépare son fils Gamal à lui succéder. En Libye, Mouammar Kadhafi, en poste depuis trente-huit ans, prend des dispositions pour que son fils lui succède. On prête les mêmes intentions à Abdoulaye Wade, qui verrait bien son fils Karim diriger le Sénégal après lui. Parfois les choses ne se passent pas toujours comme on l'avait prévu. Au Tchad, l'assassinat du fils d'Idriss Déby entraîne une redistribution des cartes.

 

Au Togo, Gnassingbé Eyadéma a préparé, par petites touches successives, son fils Faure Gnassingbé à prendre les rênes du pays. Si bien que, le 5 février 2005, après le décès d'Eyadéma père, le fils a aussitôt été désigné président par l'armée. Ce choix controversé a été avalisé par la majorité des députés togolais grâce à une révision express de la Constitution. Aujourd'hui, le successeur de Gnassingbé Eyadéma a réussi à se donner un vernis de légitimité après une élection en avril 2005, avec 60 % des suffrages exprimés.

 

Celui qui a hérité du pouvoir à Lomé [capitale du Togo] est le seul enfant du général Eyadéma a être entré en politique, à l'instigation de son père qui refusait que ses autres enfants descendent dans l'arène publique. Faure, avant de devenir président, exerçait les fonctions de ministre des Mines, de l'Equipement et des Télécommunications. Il était surtout le conseiller financier de son père pour les phosphates, la téléphonie et la prospection pétrolière. Il suivait les intérêts de la famille au sein de plusieurs entreprises "privatisées" installées dans la zone franche de Lomé (dirigée par son frère Kpatcha Gnassingbé).

 

En Libye, Seif Al-Islam semble bien placé pour succéder à son père. Propulsé sur la scène internationale par son rôle, entre autres, dans l'indemnisation des familles des victimes des attentats de Lockerbie et du DC 10 d'UTA et, aujourd'hui, la libération des infirmières bulgares, ce célibataire de 32 ans aux allures de play-boy serait en piste pour la course au pouvoir. L'architecte et peintre Seif Al-Islam, pour succéder à son père, dispose d'une machine de guerre : la Fondation Kadhafi. A la tête de cette organisation non gouvernementale, il est en fait le ministre officieux des Affaires étrangères libyennes.

 

Avant sa mort, Brahim Déby (assassiné le 2 juillet 2007 à Courbevoie, en France), fils du président tchadien Idriss Déby, avait occupé différentes fonctions au sein du pouvoir tchadien. Son père le destinait à sa succession. Diplômé en management d'une université de Montréal, au Canada, il avait été nommé secrétaire particulier du chef de l'Etat. Brahim était même surnommé "le petit président". Mais, à N'Djamena [capitale du Tchad], il avait la réputation d'être un homme violent et imprévisible, capable de gifler des ministres en public.

 

Au Sénégal, le président Abdoulaye Wade souhaiterait voir son fils reprendre sa place. Il en aurait fait la confidence au président français Nicolas Sarkozy. Expliquant au successeur de Jacques Chirac le bien-fondé de son choix, le chef de l'Etat sénégalais confie que c'est sur la suggestion d'un de ses amis français qu'il a décidé de mettre son fils à l'épreuve.

 

En Egypte, Gamal Moubarak se prépare. Il est déjà à la tête de la commission politique du parti de la majorité (en septembre il devrait, sauf imprévu, être promu secrétaire général du parti par le Raïs depuis son lit dans un hôpital allemand). Gamal Moubarak a réussi à placer un nombre important de ses hommes à la tête de ministères de souveraineté dans le nouveau gouvernement.

 

Avec ces exemples sur le continent africain, qui ne sont pas exhaustifs, on voit aisément où mène une longévité exceptionnelle au pouvoir. Au fil du temps, bien des gens finissent par penser qu'il est inscrit dans leurs gènes de diriger les autres. Cela pourrait donner des idées à certains.

 

Bakayoko Youssouf

Nord-Sud

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La démocratie suppose d'accéder à la tête de l'Etat grâce à une élection. Un principe que nombre de dirigeants africains foulent aux pieds, se comportant comme des monarques. Le quotidien ivoirien Nord-Sud présente quelques futurs héritiers.

 

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Au Sénégal, le président Abdoulaye Wade souhaiterait voir son fils reprendre sa place. Il en aurait fait la confidence au président français Nicolas Sarkozy. Expliquant au successeur de Jacques Chirac le bien-fondé de son choix, le chef de l'Etat sénégalais confie que c'est sur la suggestion d'un de ses amis français qu'il a décidé de mettre son fils à l'épreuve.

 

Bakayoko Youssouf

Nord-Sud

 

...et la france ne collabore avec les dictatures...laisse moi rire

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La démocratie suppose d'accéder à la tête de l'Etat grâce à une élection. Un principe que nombre de dirigeants africains foulent aux pieds, se comportant comme des monarques. Le quotidien ivoirien Nord-Sud présente quelques futurs héritiers.

 

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L'exemple togolais, pays où Gnassingbé Eyadéma, après trente-huit ans de règne, a passé la main à son fils Faure pourrait en inspirer bien d'autres. Beaucoup d'observateurs soupçonnent des chefs d'Etats africains de vouloir emprunter cette voie. Il se dit ainsi que le président égyptien Hosni Moubarak, au pouvoir depuis vingt-six ans, prépare son fils Gamal à lui succéder. En Libye, Mouammar Kadhafi, en poste depuis trente-huit ans, prend des dispositions pour que son fils lui succède. On prête les mêmes intentions à Abdoulaye Wade, qui verrait bien son fils Karim diriger le Sénégal après lui. Parfois les choses ne se passent pas toujours comme on l'avait prévu. Au Tchad, l'assassinat du fils d'Idriss Déby entraîne une redistribution des cartes.

 

Au Togo, Gnassingbé Eyadéma a préparé, par petites touches successives, son fils Faure Gnassingbé à prendre les rênes du pays. Si bien que, le 5 février 2005, après le décès d'Eyadéma père, le fils a aussitôt été désigné président par l'armée. Ce choix controversé a été avalisé par la majorité des députés togolais grâce à une révision express de la Constitution. Aujourd'hui, le successeur de Gnassingbé Eyadéma a réussi à se donner un vernis de légitimité après une élection en avril 2005, avec 60 % des suffrages exprimés.

 

Celui qui a hérité du pouvoir à Lomé [capitale du Togo] est le seul enfant du général Eyadéma a être entré en politique, à l'instigation de son père qui refusait que ses autres enfants descendent dans l'arène publique. Faure, avant de devenir président, exerçait les fonctions de ministre des Mines, de l'Equipement et des Télécommunications. Il était surtout le conseiller financier de son père pour les phosphates, la téléphonie et la prospection pétrolière. Il suivait les intérêts de la famille au sein de plusieurs entreprises "privatisées" installées dans la zone franche de Lomé (dirigée par son frère Kpatcha Gnassingbé).

 

En Libye, Seif Al-Islam semble bien placé pour succéder à son père. Propulsé sur la scène internationale par son rôle, entre autres, dans l'indemnisation des familles des victimes des attentats de Lockerbie et du DC 10 d'UTA et, aujourd'hui, la libération des infirmières bulgares, ce célibataire de 32 ans aux allures de play-boy serait en piste pour la course au pouvoir. L'architecte et peintre Seif Al-Islam, pour succéder à son père, dispose d'une machine de guerre : la Fondation Kadhafi. A la tête de cette organisation non gouvernementale, il est en fait le ministre officieux des Affaires étrangères libyennes.

 

Avant sa mort, Brahim Déby (assassiné le 2 juillet 2007 à Courbevoie, en France), fils du président tchadien Idriss Déby, avait occupé différentes fonctions au sein du pouvoir tchadien. Son père le destinait à sa succession. Diplômé en management d'une université de Montréal, au Canada, il avait été nommé secrétaire particulier du chef de l'Etat. Brahim était même surnommé "le petit président". Mais, à N'Djamena [capitale du Tchad], il avait la réputation d'être un homme violent et imprévisible, capable de gifler des ministres en public.

 

Au Sénégal, le président Abdoulaye Wade souhaiterait voir son fils reprendre sa place. Il en aurait fait la confidence au président français Nicolas Sarkozy. Expliquant au successeur de Jacques Chirac le bien-fondé de son choix, le chef de l'Etat sénégalais confie que c'est sur la suggestion d'un de ses amis français qu'il a décidé de mettre son fils à l'épreuve.

 

En Egypte, Gamal Moubarak se prépare. Il est déjà à la tête de la commission politique du parti de la majorité (en septembre il devrait, sauf imprévu, être promu secrétaire général du parti par le Raïs depuis son lit dans un hôpital allemand). Gamal Moubarak a réussi à placer un nombre important de ses hommes à la tête de ministères de souveraineté dans le nouveau gouvernement.

 

Avec ces exemples sur le continent africain, qui ne sont pas exhaustifs, on voit aisément où mène une longévité exceptionnelle au pouvoir. Au fil du temps, bien des gens finissent par penser qu'il est inscrit dans leurs gènes de diriger les autres. Cela pourrait donner des idées à certains.

 

Bakayoko Youssouf

Nord-Sud

 

bonjour Clouseau

 

est ce que parler d'un etat nous fera aussitot pensé a la democrtaie?

 

n'y a t il pas d'autre terme?

 

par exemple

miterand qui a ete un mengeur de toute els asiete

un ennemi de la democratie et qui a ete parmis ceux qui ont ete des ors al loi contre la france et du coté de ecux qui ont tiré sur le generale

 

 

et qui est devenu le secretaire generale du partie socialiste alor qu'il etait toujour de la droite et extremme droirte

 

 

quans ces hommes là se presente pour la presidence? ou est le respect ou est la democratie n'est il pas venu pour seulement acceder au pouvpoir tout cour?

 

et ect...

 

il est vrais que dans le cas du sujet

 

c'est flagrant et mme un peu genant et mme merdique

 

 

mais c'est une strategie souvent elle est la caution de la continuité de main mise et coruption

et souvent c'est un bien fait pour la reconnaissance internationale

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bonjour Clouseau

 

est ce que parler d'un etat nous fera aussitot pensé a la democrtaie?

 

n'y a t il pas d'autre terme?

 

par exemple

miterand qui a ete un mengeur de toute els asiete

un ennemi de la democratie et qui a ete parmis ceux qui ont ete des ors al loi contre la france et du coté de ecux qui ont tiré sur le generale

 

 

et qui est devenu le secretaire generale du partie socialiste alor qu'il etait toujour de la droite et extremme droirte

 

 

quans ces hommes là se presente pour la presidence? ou est le respect ou est la democratie n'est il pas venu pour seulement acceder au pouvpoir tout cour?

 

et ect...

 

il est vrais que dans le cas du sujet

 

c'est flagrant et mme un peu genant et mme merdique

 

 

mais c'est une strategie souvent elle est la caution de la continuité de main mise et coruption

et souvent c'est un bien fait pour la reconnaissance internationale

 

 

Bonjour pmat,

 

Sauf que mittèrand a étais élue par son peuple pour être leur président,et que son fils est actuellement sujet a une procédure judiciaire .

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