Hizb frança

[Cosner 10]

LA PROGRESSION DU CHEVAL DE TROIE

Les intellectuels francophones ne font pas tous forcément partie de hizb França. En effet, de nombreux intellectuels francophones comme par exemple Malek Haddad, Mohammed Harbi, Malek Bennabi etc. appartiennent à divers courants de pensée qui vont du communisme à l'islamisme en passant par le nationalisme. Ils ont pris leurs distances, chacun à sa manière, de l'Etat et de sa technostructure.

 

Quant à hizb França, il comprend d'anciens officiers de l'armée française, des hauts fonctionnaires et des intellectuels de différentes professions libérales (médecins, avocats, enseignants, entrepreneurs, etc.). Ils ont en commun l'attachement à la France et au mode français de vie et de pensée, considéré par eux comme modèle de référence. Ce phénomène est en fait le produit de la politique française qui, depuis la conquête de l'Algérie au XIXème siècle, avait encouragé la formation d'élites algériennes pour servir de courroie de transmission entre le pouvoir colonial et le peuple algérien en vue d'encadrer les populations et de leur « transmettre les impulsions de l'autorité. L'armée et l'école françaises avaient plus ou moins profondément acculturé ces élites à la nation dominante qui leur réservait un statut privilégié au-dessus de leur peuple74 ».

Le « parti français » n'est pas un parti organiquement structuré au sens traditionnel du terme, mais constitue une nébuleuse qui milite pour l'attachement de l'Algérie au modèle culturel français et pour la francophonie, devenue une idéologie au service du néocolonialisme.

La longue présence française, plus d'un siècle et quart en Algérie, ainsi que la stratégie arrêtée et mise en œuvre par la France entre 1958 et 1961 pour promouvoir l'Algérie au statut néocolonial et la maintenir sous sa domination ont considérablement renforcé hizb França (le parti français) et ont contribué à miner dangereusement l'indépendance du pays.

C'est ainsi que, après l'indépendance, hizb França n'a eu aucun mal à s'installer dans les rouages de l'Etat tant dans l'administration centrale (ministères) et régionale (wilayate, communes) que dans l'ensemble des secteurs économiques (agriculture, industrie, banques, douanes, services). L'étatisation de l'économie et les nationalisations intervenues à partir de 1966 ont facilité l'extension de la sphère d'influence de hizb França. Ceci constitue une occasion pour les bureaucrates formés au moule colonial de s'engager dans les projets étatiques dans tous les secteurs d'activité.

Au sommet de l'Etat, les responsables politiques ne se préoccupent que de leur maintien au pouvoir en refusant l'idée de l'alternance du pouvoir dans un cadre démocratique. Ils tiennent leur légitimité de la participation ou de la fréquentation de la Révolution. Ils ne disposent ni d'orientation idéologique claire, ni de projet de société, ni de programme politique précis. Ils se contentent d'imposer au nom du nationalisme le projet industrialiste (à partir de la seconde moitié de la décennie 1960) en s'appuyant sur la technostructure qui se trouve être francophile. Pour combler leur déficit de légitimité, pour consolider leur statut social et pour bénéficier ou préserver des privilèges de toutes sortes, les bureaucrates et les technocrates ont incontestablement constitué les agents actifs du pouvoir.

La nature dirigiste, étatiste, autoritaire et paternaliste du régime algérien depuis l'indépendance a non seulement ouvert la voie à la médiocrité et à l'opportunisme, mais a généré un climat d'indifférence et de démobilisation des masses et d'un bon nombre de cadres intègres et compétents au fil des années. Ceci a conduit à une double césure : coupure entre les bureaucrates et technocrates et la société algérienne d'une part et création d'un fossé grandissant entre gouvernants et gouvernés d'autre part. Le divorce entre ces bureaucrates et le peuple algérien traduit la rupture entre la culture populaire ancrée sur la civilisation arabo-musulmane et la culture des bureaucrates formés par l'école française ou par l'administration (plutôt répressive) ou l'armée coloniale75.

Par ailleurs, le rôle du bureaucrate est, par intérêt, de servir de hauts responsables en justifiant le pouvoir en place et en défendant sa légitimité. Ainsi, dans une société dépourvue d'espaces de liberté, les pratiques administratives et politiques non démocratiques contribuent à accroître l'exclusion et al-hogra c'est à dire le mépris des citoyens par les bureaucrates et les représentants de l'Etat. On arrive ainsi à une situation curieuse où ce n'est pas l'administration qui est au service du citoyen comme cela devrait être le cas, mais c'est le citoyen qui est à la merci du bureaucrate. Ce qui ouvre la voie à la corruption, aux passe-droits (qui défient le droit et la justice), à l'impunité et à toutes sortes d'injustices. L'ensemble de ces facteurs a conduit à l'effondrement du respect de l'autorité de l'Etat dès le milieu des années 1970

[Ladoz 11]

Des intellectuels Algériens dignes de ce nom .............Il y en a si peu :mdr: :mdr:

 

Hizb França inclue tout autant les binationaux au pouvoir à Alger , qui usent et abusent de leur "pouvoir" pour "orienter" les politiques en fonction des desiderata de leur vraie patrie (enfin celle ou leurs enfants étudient et vivent) que certains "pseudo-intellos" et "pseudo artistes" qui choisissent la France pour jouer à l'arabe de service et gagner quelques Euros plus une carte de séjour (voire , au meilleur des cas, un passeport Français) !

[Cyrta 10]

Quant à hizb França, il comprend d'anciens officiers de l'armée française, des hauts fonctionnaires et des intellectuels de différentes professions libérales (médecins, avocats, enseignants, entrepreneurs, etc.). Ils ont en commun l'attachement à la France et au mode français de vie et de pensée, considéré par eux comme modèle de référence. Ce phénomène est en fait le produit de la politique française qui, depuis la conquête de l'Algérie au XIXème siècle, avait encouragé la formation d'élites algériennes pour servir de courroie de transmission entre le pouvoir colonial et le peuple algérien en vue d'encadrer les populations et de leur « transmettre les impulsions de l'autorité. L'armée et l'école françaises avaient plus ou moins profondément acculturé ces élites à la nation dominante qui leur réservait un statut privilégié au-dessus de leur peuple74 ».

 

Hizb França n'existe pas....c'est une invention des islamistes qui voulaient discrediter le regime algerien et prendre le pouvoir.

 

D'un côté il y'a zaâma Hizballah (les barbus et gandoura)....et de l'autre hizb frança.......il designe les laïques (principalement de culture francophone).

[Seneque 10]

Hizb França n'existe pas....c'est une invention des islamistes qui voulaient discrediter le regime algerien et prendre le pouvoir.

 

D'un côté il y'a zaâma Hizballah (les barbus et gandoura)....et de l'autre hizb frança.......il designe les laïques (principalement de culture francophone).

 

Et maintenant il y a aussi "hizb marikane", ceux qui veulent brader nos sous-sols au profit des compagnies petrolieres du texas (enfin je crois que c'est deja fait)

[zagor 10]

Et maintenant il y a aussi "hizb marikane", ceux qui veulent brader nos sous-sols au profit des compagnies petrolieres du texas (enfin je crois que c'est deja fait)

 

bonjour,

 

je suppose que par opposition au hizb franca, il doit y avoir un hizb algeria !

Qu'a t i fait pour l'algerie?

[admin 2]

Et maintenant il y a aussi "hizb marikane", ceux qui veulent brader nos sous-sols au profit des compagnies petrolieres du texas (enfin je crois que c'est deja fait)

 

Dernièrement, j'ai lu quelque part "hizb el marouk".

[Seneque 10]

Il faudra créer un "hizb jupiter" comme ça tout le monde arretera de se foutre sur la gueule :04:

[Bidounart 10]

Mr Cosner, vous mélangez beaucoup de choses et votre raisonnement ne tient pas debout ...

 

D'après la description que vous faîtes du hizb frança, je rentre parfaitement ce moule, car je possède une double culture algérienne et française, je suis binational, j'aime la culture française, et pourtant, mon coeur est déchiré de voir l'état sinistré dans lequel se trouve l'Algérie aujourd'hui ...

 

Comment pouvez-vous soutenir que Hizb França est responsable de cette situation, quand dans le même temps vous ne savez que trop bien que depuis l'indépendance, les illuminés du genre de Ben Bella et Boumédienne, n'ont fait que prendre le contrepied des politiques de l'ancienne autorité coloniale :

 

1. Abandon de l'économie capitaliste de l'époque et adoption du modèle socialiste soviétisant qui a conduit à la ruine de l'économie algérienne ...

 

2. Abandon du modèle agricole longuement réfléchi par la France et parfaitement adapté au climat aride de l'Algérie. L'Algérie est passée du statut de grenier de la France, à celui de grand importateur mondial de produits agricoles.

 

3. Lorsque vous soutenez que "Le parti français" qui pour vous détiendrait les rênes du pays "milite pour l'attachement de l'Algérie au modèle culturel français et pour la francophonie, devenue une idéologie au service du néocolonialisme, ne voyez-vous pas l'entreprise de destruction qui a été menée par le pouvoir algérien contre tout ce qui représentait la culture française et à sa tête la langue française, par une politique suicidaire d'arabisation (et d'islamisation) qui a conduit à la faillite du système éducatif algérien. Cette réalité, vous ne pouvez quand même pas la nier !

 

Bref, voici trois grands axes de réflexion que je vous soumets. Ils montrent tous, que parce que les dirigeants post-indépendance ont tout fait pour ne pas ressembler à la France, que l'Algérie est aujourd'hui ce qu'elle est.

 

L'imaginaire Hizb França que vous accusez de tous les maux, n'est rien d'autre que des algériens qui aiment leur pays, qui sont ce qu'ils sont du fait de circonstances historiques. Ceux qu'il faut taxer de traîtres sont ceux qui par leurs actes ont amené l'Algérie, 50 ans après l'indépendance, à ce qu'elle est aujourd'hui.

[kamel88 10]

Mr Cosner, vous mélangez beaucoup de choses et votre raisonnement ne tient pas debout ...

 

D'après la description que vous faîtes du hizb frança, je rentre parfaitement ce moule, car je possède une double culture algérienne et française, je suis binational, j'aime la culture française, et pourtant, mon coeur est déchiré de voir l'état sinistré dans lequel se trouve l'Algérie aujourd'hui ...

 

Comment pouvez-vous soutenir que Hizb França est responsable de cette situation, quand dans le même temps vous ne savez que trop bien que depuis l'indépendance, les illuminés du genre de Ben Bella et Boumédienne, n'ont fait que prendre le contrepied des politiques de l'ancienne autorité coloniale :

 

1. Abandon de l'économie capitaliste de l'époque et adoption du modèle socialiste soviétisant qui a conduit à la ruine de l'économie algérienne ...

 

2. Abandon du modèle agricole longuement réfléchi par la France et parfaitement adapté au climat aride de l'Algérie. L'Algérie est passée du statut de grenier de la France, à celui de grand importateur mondial de produits agricoles.

 

3. Lorsque vous soutenez que "Le parti français" qui pour vous détiendrait les rênes du pays "milite pour l'attachement de l'Algérie au modèle culturel français et pour la francophonie, devenue une idéologie au service du néocolonialisme, ne voyez-vous pas l'entreprise de destruction qui a été menée par le pouvoir algérien contre tout ce qui représentait la culture française et à sa tête la langue française, par une politique suicidaire d'arabisation (et d'islamisation) qui a conduit à la faillite du système éducatif algérien. Cette réalité, vous ne pouvez quand même pas la nier !

 

Bref, voici trois grands axes de réflexion que je vous soumets. Ils montrent tous, que parce que les dirigeants post-indépendance ont tout fait pour ne pas ressembler à la France, que l'Algérie est aujourd'hui ce qu'elle est.

 

L'imaginaire Hizb França que vous accusez de tous les maux, n'est rien d'autre que des algériens qui aiment leur pays, qui sont ce qu'ils sont du fait de circonstances historiques. Ceux qu'il faut taxer de traîtres sont ceux qui par leurs actes ont amené l'Algérie, 50 ans après l'indépendance, à ce qu'elle est aujourd'hui.

 

 

Vous pensez qu'aprés 132 ans de colonialisme il vallait mieux pour les Algériens qui ont souffert de la présence française qu'ils reste tourné vers la France? Ne pas s'arabisé? ne pas enseigné l'islam? vous faite erreur je ne vous rejoint sur aucun point, l'Algérie est un pays arabe et fiére de l'etre et d'appartenir au monde musulman et en aucun cas d'etre un pays sans culture qui veut ressembler a un pays athé. L'Algérie se porte bien merci de vous en inquiétez.

[Ladoz 11]

 

3. Lorsque vous soutenez que "Le parti français" qui pour vous détiendrait les rênes du pays "milite pour l'attachement de l'Algérie au modèle culturel français et pour la francophonie, devenue une idéologie au service du néocolonialisme, ne voyez-vous pas l'entreprise de destruction qui a été menée par le pouvoir algérien contre tout ce qui représentait la culture française et à sa tête la langue française, par une politique suicidaire d'arabisation (et d'islamisation) qui a conduit à la faillite du système éducatif algérien. Cette réalité, vous ne pouvez quand même pas la nier !

 

Bref, voici trois grands axes de réflexion que je vous soumets. Ils montrent tous, que parce que les dirigeants post-indépendance ont tout fait pour ne pas ressembler à la France, que l'Algérie est aujourd'hui ce qu'elle est.

 

L'imaginaire Hizb França que vous accusez de tous les maux, n'est rien d'autre que des algériens qui aiment leur pays, qui sont ce qu'ils sont du fait de circonstances historiques. Ceux qu'il faut taxer de traîtres sont ceux qui par leurs actes ont amené l'Algérie, 50 ans après l'indépendance, à ce qu'elle est aujourd'hui.

 

 

Les pays Africains ont maintenu la Francophonie et les résultats ne sont pas fameux du tout !

Vous semblez oublier que les Algériens ne sont pas des Français (autrement ils ne se seraient pas révoltés contre la France) et donc ils ont leur identité !

Hizb Franca c'est aussi des binationaux qui squattent le pouvoir en Algérie , pillent ses richesses mais "vivent" eux et leurs enfants dans des propriétés en France.

Donc leur amour pour l'Algérie :mdr: :mdr:

[Joan34 10]

Les pays Africains ont maintenu la Francophonie et les résultats ne sont pas fameux du tout !

Vous semblez oublier que les Algériens ne sont pas des Français (autrement ils ne se seraient pas révoltés contre la France) et donc ils ont leur identité !

Hizb Franca c'est aussi des binationaux qui squattent le pouvoir en Algérie , pillent ses richesses mais "vivent" eux et leurs enfants dans des propriétés en France.

Donc leur amour pour l'Algérie :mdr: :mdr:

 

Ce que sont les algériens reste encore à définir. Par contre la Françafrique ne donne pas du tout l'impression d'être distancée par l'autre Afrique. Je n'y ai pas relevé de massacres, et sur le plan culturel, elle compte des universités de bon niveau.

Le fait que ces pays aient fêté leurs 50 ans d'indépendance, en faisant défiler leurs troupes sur les Champs Elysées le 14 juillet prouve s'il en est besoin que ces pays n'ont pas un mauvais souvenir de la France.

 

Pour l'Algérie, c'est spécial, car les arabes ont failli perdre leur domination sur le pays. L'apport des kabyles et des islamistes a été déterminant pour sauver leur conquête.

La seconde menace n'est plus militaire, mais le mouvement profond des idées et l'émergence d'une culture planétaire concurrente de la pensée unique religieuse.

Un de ces quatre, le Hizb frança défilera sur les Champs Elysées. Bien entendu, on est avec le Hizb frança ; même si l’on héberge aussi e zaâma Hizballah.

[Ladoz 11]

Ce que sont les algériens reste encore à définir. Par contre la Françafrique ne donne pas du tout l'impression d'être distancée par l'autre Afrique. Je n'y ai pas relevé de massacres, et sur le plan culturel, elle compte des universités de bon niveau.

Le fait que ces pays aient fêté leurs 50 ans d'indépendance, en faisant défiler leurs troupes sur les Champs Elysées le 14 juillet prouve s'il en est besoin que ces pays n'ont pas un mauvais souvenir de la France.

 

Pour l'Algérie, c'est spécial, car les arabes ont failli perdre leur domination sur le pays. L'apport des kabyles et des islamistes a été déterminant pour sauver leur conquête.

La seconde menace n'est plus militaire, mais le mouvement profond des idées et l'émergence d'une culture planétaire concurrente de la pensée unique religieuse.

Un de ces quatre, le Hizb frança défilera sur les Champs Elysées. Bien entendu, on est avec le Hizb frança ; même si l’on héberge aussi e zaâma Hizballah.

 

La Françafrique n'est pas distancée par les autres pays Africains mais elle ne les distance pas non plus .

Ni la langue Française , ni la langue Anglaise ne sont des gages de progrès et de développement autrement ni la Chine , ni l'Iran ne seraient là ou ils sont.

Ces dirigeants qui ont fait défiler leurs troupes "enguenillées" ne sont que des marionnettes (et Mr Ladoz est bien gentil) qui n'ont aucune dignité ni respect envers les victimes de la colonisation (leurs ....... propres peuples).

Les Algériens sont des Algériens , arabes, Chaouis, Kabyles, Terguis ......

De quelle domination arabe vous parlez?

Mr Ladoz a du mal à comprendre.

Le peuple Algérien n'avait-il pas le droit (et même le devoir) de renouer avec ses racines arabo-musulmanes?

Pour finir Mr Ladoz est circonspect sur ce que vous appelez par "pensée mondiale" qui ne semble en fait être qu'un assujettissement au sionisme mondial.

[Bidounart 10]

Vous pensez qu'aprés 132 ans de colonialisme il vallait mieux pour les Algériens qui ont souffert de la présence française qu'ils reste tourné vers la France? Ne pas s'arabisé? ne pas enseigné l'islam? vous faite erreur je ne vous rejoint sur aucun point, l'Algérie est un pays arabe et fiére de l'etre et d'appartenir au monde musulman et en aucun cas d'etre un pays sans culture qui veut ressembler a un pays athé. L'Algérie se porte bien merci de vous en inquiétez.

 

La culture d'un pays est le résultat de son histoire, Kateb Yacine avait raison de dire que le Français était un butin de guerre. Le prophète lui-même, pour reprendre vos références religieuses, n'a-t-il pas encouragé à l'apprentissage des langues (surtout celle des "ennemis") ...

 

La culture arabe moyen-orientale que le pouvoir algérien a voulu imposer par la force est étrangère à la culture maghrébine des Algériens. Les Algériens de la rue ne parlent pas l'arabe officiel que l'on veut faire passer pour une langue officielle.

 

Les égyptiens nous récemment renvoyé à notre véritable identité amazigho-française. Ils ont signifié aux algériens qu'ils n'avaient rien d'arabes, et c'est le plus beau des cadeaux qu'ils leur ont fait.

 

Malheureusement, il se trouve encore des gens comme vous, qui se croient être des arabes car ils sont plus royalistes que le roi.

[kamel88 10]

La culture d'un pays est le résultat de son histoire, Kateb Yacine avait raison de dire que le Français était un butin de guerre. Le prophète lui-même, pour reprendre vos références religieuses, n'a-t-il pas encouragé à l'apprentissage des langues (surtout celle des "ennemis") ...

 

La culture arabe moyen-orientale que le pouvoir algérien a voulu imposer par la force est étrangère à la culture maghrébine des Algériens. Les Algériens de la rue ne parlent pas l'arabe officiel que l'on veut faire passer pour une langue officielle.

 

Les égyptiens nous récemment renvoyé à notre véritable identité amazigho-française. Ils ont signifié aux algériens qu'ils n'avaient rien d'arabes, et c'est le plus beau des cadeaux qu'ils leur ont fait.

 

Malheureusement, il se trouve encore des gens comme vous, qui se croient être des arabes car ils sont plus royalistes que le roi.

 

Vous nagez en plein délire, je ne vois pas ce que vous appellez "nos"? "mes"? reférences religieuse? vous vivez certainement en France et vous n'avez jamais mis les pieds en Algérie, je vous intérdit de mettre tout arabe musulman ou autre dans le même sac, comme là par exemple quand vous "me"? "nous"? dite que les gens comme "nous"? "moi"? crois que nous somme arabe, pour votre information oui nous somme arabe que celà vous plaise ou non, et quand vous dites les Egyptiens "ton" remit à ta place et bien efféctivement parceque tu l'a bien mérité en t'assimilant à la france...pour finir vous avez peut etre la nationalité algérienne mais celà ne fait pas pour autant de vous un Algérien, tenait le vous pour dit.

[ytreza 10]

oooooooooooooo

[kamel88 10]

chaques points de Bidounart se tiennent et n'ont aucunes attaques, c'est quoi cette agression en regle, permettez lui de pouvoir s'exprimer!??

 

petit a priori en passant

 

de quel droit?

 

vous l'êtes peut-être, je le suis aussi, mais ma mère est kabyle et algérienne que vous le vouliez ou non.

 

j'aimerai bien voir ça, essayez de changer les lois si ca ne vous plait pas.

 

pour revenir sur un ancien message

C'est fatiguant d'entendre toujours cette phrase toute faite, c'est limite de l'auto persuasion

 

 

 

Je vous rejoins sur 1 seul point, l'Algérie a une culture...

L'Algérie ne se porte pas bien, arrêtez de faire l'autruche

Qui parle d'un pays athée, la laïcité n'est pas l'athéisme

 

Il faudrait quand même penser à accepter que certains kabyles (car c'est de ca qu'il est question) ne sentent ni arabes ni musulmans avec une culture à part entière, et qu'ils aimeraient le vivre (même pas le dire, juste le vivre) ouvertement sans risquer leur vies ou en restant à l'étranger loin de LEUR pays pour certains.

c'est incroyable cette façon d'être obtus, c'est à cause de raisonnements comme ceux là que l'Algérie ne va pas bien...

 

 

Vas faire dodo mon poulet..

[Joan34 10]

Je m'invite au débat pour dire que globalement la France a une affection confuse, mais affection quand même avec l'Algérie. Contrairement à ce que disent de nous "les arabes" nous ne sommes pas des nostalgiques de la colonisation, ni des "recolonisateurs" via le hizb frança.

L'Algérie, au lendemain d'une indépendance bâclée, parce qu'en France pour raison de fromage politique, on ne sait pas traiter les problèmes à froid...comme au Bled d'ailleurs, a voulu la rupture totale avec Mamma frança. Cette rupture s'est faite de deux manières : idéologique sous l'impulsion des cocos "sionistes" du cap à l'Est via Boumédienne; religieuse avec appel à l'Egypte et à ses barbus. Les deux ont échoué ! Et à mon sens, et avec justesse, le hizb frança revient en force.

Le hizb frança où qu’il se trouve, enrichit et fait partie intégrante de notre culture par ses écrivains et ses artistes, ses entrepreneurs. J'ai eu affaire avec un de Tlemcen, et un autre de Tizi : gros bosseurs, fiables, sympas ; preuve que la Méditerranée n’est pas un océan.

 

Les « arabes » et leur complexe. Vous avez certainement remarqué que dans mes interventions je grossis souvent pas mal le trait ! Que voulez-vous un méridional qui ne va pas dans la démesure est un homme mort.

J’appelle arabe quelqu’un qui vit immergé dans la Réforme religieuse du judéo-christianisme du VII siècle appelée Islam, et qui ne voit et ne veut voir rien d’autre ; ombrageux comme un assiégé ; déstabilisé par la crise du religieux. Un arabe, un kabyle, un algérien de culture française est un bi-national comme moi qui suit français par la conquête franque, et occitan de naissance et de culture.

Autrement dit le hizb frança n’est pas traitre à la patrie, mais une nouvelle forme de vivre la différence.

Soit l’Algérie continue à s’ensabler dans un passé mythique moins glorieux qu’il n’apparaît, passé à l’inventaire ; soit elle rejoint l’espace Méditerranéen qui est le sien et qui est tout de même le berceau de la civilisation. Perso, je suis très, très optimiste pour l’Algérie dès lors que l’on libérera les algériens de leurs chaines.

[Ladoz 11]

La culture d'un pays est le résultat de son histoire, Kateb Yacine avait raison de dire que le Français était un butin de guerre. Le prophète lui-même, pour reprendre vos références religieuses, n'a-t-il pas encouragé à l'apprentissage des langues (surtout celle des "ennemis") ...

 

La culture arabe moyen-orientale que le pouvoir algérien a voulu imposer par la force est étrangère à la culture maghrébine des Algériens. Les Algériens de la rue ne parlent pas l'arabe officiel que l'on veut faire passer pour une langue officielle.

 

Les égyptiens nous récemment renvoyé à notre véritable identité amazigho-française. Ils ont signifié aux algériens qu'ils n'avaient rien d'arabes, et c'est le plus beau des cadeaux qu'ils leur ont fait.

 

Malheureusement, il se trouve encore des gens comme vous, qui se croient être des arabes car ils sont plus royalistes que le roi.

 

La langue Française est un butin de guerre mais le peuple Algérien avait sa langue avant la colonisation et c'était la langue arabe que les Turcs n'avaient pas pensé abolir en tant que langue nationale.

Il n y a pas de culture moyen-orientale , c'est juste une invention des Francophiles (à différencier des Francophones) assimilationistses .

L'Algérien de la rue ne parle aucune langue mais un "mixage bâtard" du fait et de la colonisation et de la politique irresponsable du FLN.

Avant 1830 , l'Algérien de la rue parlait en arabe dialectal (qui peut se comparer à celui parlé en Syrie à l'heure actuelle ).

Les Egyptiens devraient se renvoyer eux-mêmes à leur identité Africo-Nubéenne car ce ne sont pas , eux non plus, des arabes .

Parler en tant que Francophile et défendre l'assimilation , tout en reniant donc la lutte armée pour l'indépendance , est un peu limite , mais utiliser des contre-vérités (telles que culture moyen-orientale imposée par le pouvoir , arabe officiel qui ne serait pas parlé en Algérie et donc par opposition parlé dans les rues arabes, "arabité" des Egyptiens ....).

Vos thèses assimilassionistes nous renvoient juste à une question : Pourquoi nos parents et grands parents ont-ils combattu le colonialisme?

Pour finir parler d'identité Amazigho-Française est une insulte pour l'ensemble des Algériens , sauf pour certains qui essayent de faire passer "française" dans "Amazighe"

[ytreza 10]

oooooooooooooo

[Ladoz 11]

Donc je suis une insulte pour l'ensemble des Algériens? Vous n'y allez pas de main morte , c'est vraiment blessant, j'aimerai que vous développiez pour que je puisse comprendre le fondement de votre pensée quand vous aurez une minute

 

le peuple Algérien n'est pas Franco-Amazighe autrement il ne se serait jamais battu pour se débarasser du colonialisme Français .

Le peuple Algérien est Algérien !

[ytreza 10]

oooooooooooooo

[Bidounart 10]

La langue Française est un butin de guerre mais le peuple Algérien avait sa langue avant la colonisation et c'était la langue arabe que les Turcs n'avaient pas pensé abolir en tant que langue nationale.

Il n y a pas de culture moyen-orientale, c'est juste une invention des Francophiles (à différencier des Francophones) assimilationistes. L'Algérien de la rue ne parle aucune langue mais un "mixage bâtard" du fait et de la colonisation et de la politique irresponsable du FLN. Avant 1830 , l'Algérien de la rue parlait en arabe dialectal (qui peut se comparer à celui parlé en Syrie à l'heure actuelle ). Les Egyptiens devraient se renvoyer eux-mêmes à leur identité Africo-Nubéenne car ce ne sont pas, eux, non plus, des arabes . Parler en tant que Francophile et défendre l'assimilation, tout en reniant donc la lutte armée pour l'indépendance, est un peu limite, mais utiliser des contre-vérités (telles que culture moyen-orientale imposée par le pouvoir, arabe officiel qui ne serait pas parlé en Algérie et donc par opposition parlé dans les rues arabes, "arabité" des Egyptiens ....).

Vos thèses assimilassionistes nous renvoient juste à une question : Pourquoi nos parents et grands parents ont-ils combattu le colonialisme?

Pour finir parler d'identité Amazigho-Française est une insulte pour l'ensemble des Algériens , sauf pour certains qui essayent de faire passer "française" dans "Amazighe"

 

Le combat contre le colonialisme se justifiait dans la mesure où il fallait mettre fin à un système inégalitaire en matière de droits. L'erreur de la France, ou plutôt des Français d'Algérie, a été de ne pas aller dans le sens de l'assimilation de la population musulmane, assimilation réclamée à corps et à cri par l'élite algérienne depuis les années 20. ça c'est une chose ...

 

A l'indépendance, il ne fallait pas jeter le bébé avec l'eau du bain ... c'est mentir que de dire que la présence française n'a rien apporté au peuple algérien. Toutes les institutions modernes qui existent aujourd'hui en Algérie, sont le fruit de ce que la France a laissé. La France a construit des villes bien dessinées, elle a instauré l'état civil, elle a fondé des facultés dont la renommée était internationale (je pense à la faculté de médecine d'Alger), elle a organisé le territoire et mis en oeuvre des politiques d'aménagement de large envergure.

 

Les combattants algériens qui se sont battus pour que l'algérien retrouve sa dignité ont été trahis par les Ben Bella et autre Boumédienne qui ont mené une entreprise méthodique de destruction de l'Algérie, sur tous les plans. En faisant appel à leurs "frères arabes", ils ont importé une culture étrangère au pays, ils ont semé les graines de l'intégrisme et de l'obscurantisme et nous en payons aujourd'hui très cher les conséquences ...

 

Comment pouvez vous nier la transformation de la société algérienne en une société bigote, religieuse, sans identité propre ... où sont les femmes décomplexées qui autrefois prenaient des bains de soleil en maillot de bain sur les plages, où sont les jeunes filles habillées à la dernière mode qui se baladaient dans les rues d'Alger, ya hasra !!! au lieu de celà, des voiles noirs qui balaient les rues poussiéreuses des villes sans espaces verts, et des femmes qui nagent avec trois couches de djilbab dans les eaux troublées d'Azur plage ... les gens ne parlent que de religion, tout est interdit, conditionné par ce que le mufti de telle mosquée à autorisé ou pas !! La vie est devenue étouffante, il n'y a plus de place aux loisirs, à la culture et à l'épanouissement personnel ... autrement, pourquoi croyez-vous que tous ces jeunes fuient en embarquant sur les radeaux du désespoir ... pourquoi croyez-vous que le consulat de France croule sous les demandes de nationalité française ... est-ce pour ce résultat que nos parents et grands parents se sont battus pour l'indépendance ?

[Joan34 10]

le peuple Algérien n'est pas Franco-Amazighe autrement il ne se serait jamais battu pour se débarasser du colonialisme Français .

Le peuple Algérien est Algérien !

 

Le Peuple français a fait la révolution de 1789, et c'était en gros la même chose. La France de 1789 était peuplée de bougnoules dominés par des gens qui n'avaient aucune légitimité pour le faire : la notion de privilège fondée par la supériorité tirée de la naissance est contraire à la nature et à la dynamique humaine.

[Cosner 10]

salam

 

salam les amis et merci pour votre participation ,on va continuer dans le recit, pour mieux cerner le probleme

 

Maintenant, nous allons examiner de plus près comment Boumediène a contribué à stabiliser la bureaucratie pour renforcer son pouvoir, puis comment hizb França a réussi à s'installer dans l'ensemble des secteurs stratégiques pour conduire l'Algérie dans la situation catastrophique que nous connaissons aujourd'hui à la fin du XXème siècle.

 

 

6.2. La consolidation du hizb França dans les pricipaux secteurs

Le coup d'Etat de 1965 a permis à Boumediène de stabiliser, puis consolider la bureaucratie dans le cadre d'une politique de contrôle

75 J. Moch, En 1961, paix en Algérie, cité par M. Hamoumou, op. cit., p. 84. Selon Jules Moch, « une grande partie des jeunes musulmans formés par l'école française, imprégnés de nos principes juridiques, moraux et politiques, aurait aimé oeuvrer pour l'Algérie avec la France ».

par l'Etat de tous les secteurs d'activité économique, sociale, culturelle et administrative dans le but de renforcer son pouvoir sans partage.

La répression du mouvement syndical et de l'union des étudiants, ainsi que « l'épuration » du parti FLN dès juin 1965, suivies par la neutralisation du mouvement nationaliste au sein de l'armée (ANP), notamment après le « putsch » raté du colonel Tahar Zebiri du 14 décembre 1967, constituent des éléments décisifs d'un processus lancé après l'indépendance de l'Algérie et destiné à mettre fin au projet révolutionnaire et populaire véhiculé par la guerre de libération nationale. L'orientation du régime consiste depuis lors à renforcer la bureaucratie, désormais nécessaire à sa survie, en prenant toutefois le soin de tenir un discours en apparence socialiste et égalitaire destiné à améliorer sa popularité.

Sur le plan interne, le régime utilise le socialisme de façade comme gage pour la construction d'une société égalitaire pour anesthésier le peuple algérien qui a toujours été sensible à la justice sociale, à la liberté et à la dignité. La rente pétrolière sert de combustible pour alimenter le projet socialiste, basé sur l'étatisation de l'économie et sur la distribution d'avantages sociaux, pour cacher les problèmes réels du pays.

En fait, le régime se contente d'octroyer avec paternalisme des projets conçus bien loin des citoyens. Pour la mise en œuvre de ses projets, le pouvoir utilise des subterfuges et de gros moyens pour, selon la formule consacrée, « mobiliser » selon les cas des travailleurs, des étudiants ou des paysans. Mais en même temps, le pouvoir n'hésite pas à freiner ou à réprimer tout mouvement revendicatif ou toute action politique qui tendrait directement ou indirectement à conduire à un partage du pouvoir, si minime soit-il.

Sur le plan externe, le discours tiers-mondiste officiel est fondé sur la dénonciation de l'impérialisme ainsi que l'aide et le soutien aux mouvements de libération nationale dans le monde. Plus tard, après le choc pétrolier de 1973-1974, poursuivant sa politique de prestige, l'Algérie devient le champion du dialogue Nord-Sud et de l'établissement d'un nouvel ordre international. Le prestige international de l'Algérie (qui remonte d'ailleurs à la Révolution et à la guerre de libération nationale) est exploité pour la consommation

 

locale au moment où la situation économique et sociale réelle était loin d'être brillante.

Pour élucider la contradiction apparente entre Boumediène, formé essentiellement en arabe à l'université d'Al-Azhar, partisan de la civilisation arabo-musulmane et imprégné des valeurs de la Révolution algérienne, d'une part, et hizb França qui a réussi à consolider ses positions dans les structures de l'Etat sous son règne, d'autre part, il convient de donner un éclairage rapide sur la personnalité de Boumediène76.

[Cosner 10]

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Boumediène est un homme secret, froid, prudent, méfiant, austère et autoritaire. Il a incontestablement des qualités de chef. Très intelligent et doté d'une excellente mémoire, Boumediène a une haute idée de lui-même. Il ne croit ni en la démocratie ni aux vertus du peuple. Il n'accepte jamais la critique si constructive soitelle. Il pense qu'il est le mieux placé pour décider du sort du peuple algérien. Paternaliste, il se pose en tuteur du peuple. Il a des ten-dances fascisantes.

Partisan de l'ordre et de la discipline, Boumediène tient à être informé de tout et avec précision. Au début de sa carrière, il exige que les informations et les renseignements qui lui parviennent soient toujours étayés par des arguments et des preuves. Son ambition est de faire de l'Algérie un pays économiquement avancé et une puissance régionale dans le monde arabe et en Afrique. Boumediène veut un Etat fort et très centralisé. Il néglige le facteur humain et pense qu'on peut tout obtenir avec de l'argent : assistance technique étrangère, transfert de technologie, industrialisation, progrès technique, croissance économique. Il n'a aucun respect pour l'individu et aime cultiver la dépersonnalisation des responsables politiques qui l'entourent. Il écarte systématiquement du pouvoir des dirigeants ou des chefs ayant une forte personnalité même s'ils sont compétents, constructifs et intègres. En un mot, il ne veut ni de près ni de loin d'un concurrent potentiel.

76 J'avais connu Boumediène pendant la guerre de libération nationale entre 1959 et 1962. Je continuais à le voir régulièrement après l'indépendance non seulement lorsque j'exerçais les fonctions de wali entre 1963 et 1965 mais même plus tard. Je le rencontrais de manière informelle soit chez lui soit à son bureau jusqu'en 1967 lorsqu'il s'est brouillé avec le colonel Tahar Zebiri, alors chef d'état-major et avec Ali Mendjeli, membre du conseil de la révolution.