mobiwedge 10 Posted July 26, 2010 Partager Posted July 26, 2010 Le combat contre le colonialisme se justifiait dans la mesure où il fallait mettre fin à un système inégalitaire en matière de droits. L'erreur de la France, ou plutôt des Français d'Algérie, a été de ne pas aller dans le sens de l'assimilation de la population musulmane, assimilation réclamée à corps et à cri par l'élite algérienne depuis les années 20. ça c'est une chose ... A l'indépendance, il ne fallait pas jeter le bébé avec l'eau du bain ... c'est mentir que de dire que la présence française n'a rien apporté au peuple algérien. Toutes les institutions modernes qui existent aujourd'hui en Algérie, sont le fruit de ce que la France a laissé. La France a construit des villes bien dessinées, elle a instauré l'état civil, elle a fondé des facultés dont la renommée était internationale (je pense à la faculté de médecine d'Alger), elle a organisé le territoire et mis en oeuvre des politiques d'aménagement de large envergure. Les combattants algériens qui se sont battus pour que l'algérien retrouve sa dignité ont été trahis par les Ben Bella et autre Boumédienne qui ont mené une entreprise méthodique de destruction de l'Algérie, sur tous les plans. En faisant appel à leurs "frères arabes", ils ont importé une culture étrangère au pays, ils ont semé les graines de l'intégrisme et de l'obscurantisme et nous en payons aujourd'hui très cher les conséquences ... Comment pouvez vous nier la transformation de la société algérienne en une société bigote, religieuse, sans identité propre ... où sont les femmes décomplexées qui autrefois prenaient des bains de soleil en maillot de bain sur les plages, où sont les jeunes filles habillées à la dernière mode qui se baladaient dans les rues d'Alger, ya hasra !!! au lieu de celà, des voiles noirs qui balaient les rues poussiéreuses des villes sans espaces verts, et des femmes qui nagent avec trois couches de djilbab dans les eaux troublées d'Azur plage ... les gens ne parlent que de religion, tout est interdit, conditionné par ce que le mufti de telle mosquée à autorisé ou pas !! La vie est devenue étouffante, il n'y a plus de place aux loisirs, à la culture et à l'épanouissement personnel ... autrement, pourquoi croyez-vous que tous ces jeunes fuient en embarquant sur les radeaux du désespoir ... pourquoi croyez-vous que le consulat de France croule sous les demandes de nationalité française ... est-ce pour ce résultat que nos parents et grands parents se sont battus pour l'indépendance ? Bienvenu parmi nous Je partage entièrement cette vision, je suis content de voir que je ne suis pas le seul. En fait les algériens ne sont pas français, c'est vrai, mais l'identité francophone est une partie de vous même ( par extension certaines idées progressistes françaises tel que la laïcité qui DEVRAIT l'être). Vouloir l'éradiquer entièrement simplement pour éradiquer est quand à moi une folie. Accepter les dogmes arabos-musulmans au nom d'une prétendue 'pureté' arabe est encore plus fou (comme si les algériens descendent de la péninsule arabique)..... On reviens à ma pensée sur l'Algérie... La religion musulmane qui en fait n'admet pas la laïcité ou très difficilement a un effet extrêmement pervers et vous empêche de choisir la voie algérienne en quelque sorte.... Citer Link to post Share on other sites
ulacsmah 10 Posted July 26, 2010 Partager Posted July 26, 2010 Et maintenant il y a aussi "hizb marikane", ceux qui veulent brader nos sous-sols au profit des compagnies petrolieres du texas (enfin je crois que c'est deja fait) hizba massar hizba iranien et hizb souadine , tu les a oublieé?? Citer Link to post Share on other sites
Licorne 10 Posted July 26, 2010 Partager Posted July 26, 2010 Le combat contre le colonialisme se justifiait dans la mesure où il fallait mettre fin à un système inégalitaire en matière de droits. L'erreur de la France, ou plutôt des Français d'Algérie, a été de ne pas aller dans le sens de l'assimilation de la population musulmane, assimilation réclamée à corps et à cri par l'élite algérienne depuis les années 20. ça c'est une chose ... A l'indépendance, il ne fallait pas jeter le bébé avec l'eau du bain ... c'est mentir que de dire que la présence française n'a rien apporté au peuple algérien. Toutes les institutions modernes qui existent aujourd'hui en Algérie, sont le fruit de ce que la France a laissé. La France a construit des villes bien dessinées, elle a instauré l'état civil, elle a fondé des facultés dont la renommée était internationale (je pense à la faculté de médecine d'Alger), elle a organisé le territoire et mis en oeuvre des politiques d'aménagement de large envergure. Les combattants algériens qui se sont battus pour que l'algérien retrouve sa dignité ont été trahis par les Ben Bella et autre Boumédienne qui ont mené une entreprise méthodique de destruction de l'Algérie, sur tous les plans. En faisant appel à leurs "frères arabes", ils ont importé une culture étrangère au pays, ils ont semé les graines de l'intégrisme et de l'obscurantisme et nous en payons aujourd'hui très cher les conséquences ... Comment pouvez vous nier la transformation de la société algérienne en une société bigote, religieuse, sans identité propre ... où sont les femmes décomplexées qui autrefois prenaient des bains de soleil en maillot de bain sur les plages, où sont les jeunes filles habillées à la dernière mode qui se baladaient dans les rues d'Alger, ya hasra !!! au lieu de celà, des voiles noirs qui balaient les rues poussiéreuses des villes sans espaces verts, et des femmes qui nagent avec trois couches de djilbab dans les eaux troublées d'Azur plage ... les gens ne parlent que de religion, tout est interdit, conditionné par ce que le mufti de telle mosquée à autorisé ou pas !! La vie est devenue étouffante, il n'y a plus de place aux loisirs, à la culture et à l'épanouissement personnel ... autrement, pourquoi croyez-vous que tous ces jeunes fuient en embarquant sur les radeaux du désespoir ... pourquoi croyez-vous que le consulat de France croule sous les demandes de nationalité française ... est-ce pour ce résultat que nos parents et grands parents se sont battus pour l'indépendance ? Entièrement d'accord avec toi. Je suis au regret de dire que je me sens de moins en moins faire partie de cette "Algérie". Citer Link to post Share on other sites
Cosner 10 Posted July 27, 2010 Author Partager Posted July 27, 2010 salam Bidounart Mr Cosner, vous mélangez beaucoup de choses et votre raisonnement ne tient pas debout ... on parlera de mon raisonnement a la fin de mon recit si tu veux bien ,je te repondrai plus tard Le combat contre le colonialisme se justifiait dans la mesure où il fallait mettre fin à un système inégalitaire en matière de droits. L'erreur de la France, ou plutôt des Français d'Algérie, a été de ne pas aller dans le sens de l'assimilation de la population musulmane, assimilation réclamée à corps et à cri par l'élite algérienne depuis les années 20. ça c'est une chose ... A l'indépendance, il ne fallait pas jeter le bébé avec l'eau du bain ... c'est mentir que de dire que la présence française n'a rien apporté au peuple algérien. Toutes les institutions modernes qui existent aujourd'hui en Algérie, sont le fruit de ce que la France a laissé. La France a construit des villes bien dessinées, elle a instauré l'état civil, elle a fondé des facultés dont la renommée était internationale (je pense à la faculté de médecine d'Alger), elle a organisé le territoire et mis en oeuvre des politiques d'aménagement de large envergure. Les combattants algériens qui se sont battus pour que l'algérien retrouve sa dignité ont été trahis par les Ben Bella et autre Boumédienne qui ont mené une entreprise méthodique de destruction de l'Algérie, sur tous les plans. En faisant appel à leurs "frères arabes", ils ont importé une culture étrangère au pays, ils ont semé les graines de l'intégrisme et de l'obscurantisme et nous en payons aujourd'hui très cher les conséquences ... jusque là je partage tout a fait cette analyse , je l'ai d'ailleurs toujours clamé la colonisation française par rapport aux colonisation anglo saxone sont differentes , si nous devions comparez l'algerie et l'inde, nous voyons bien ou se trouve la grande misere , pendant que l'angleterre affamé l'inde,(jamais les anglais n'ont dit aux indiens vous etes des sujets de sa majesté , plutot les esclaves de sa majesté) la France essayé de franciser et convertir au christianisme ses colonies (dans les ecoles nos ancetres les gaulois)lorsqu'on voit l'infrastructure et l'architecture d'alger , oran ou constantine c'est des grandes metropoles a l'image de Paris , Marseille ou Lyon , on acte la France a pesé dans les deux balance on bien et on mal , la pilule qui ne passe pas c'est qu'elle reconnait son coté positif , mais ne veut pas reconnaitre ses exactions du mal, et cela ne passe pas face à la fierté Algerienne Citer Link to post Share on other sites
Cosner 10 Posted July 27, 2010 Author Partager Posted July 27, 2010 resalam suite Comment pouvez vous nier la transformation de la société algérienne en une société bigote, religieuse, sans identité propre ... où sont les femmes décomplexées qui autrefois prenaient des bains de soleil en maillot de bain sur les plages, où sont les jeunes filles habillées à la dernière mode qui se baladaient dans les rues d'Alger, ya hasra !!! au lieu de celà, des voiles noirs qui balaient les rues poussiéreuses des villes sans espaces verts, et des femmes qui nagent avec trois couches de djilbab dans les eaux troublées d'Azur plage ... les gens ne parlent que de religion, tout est interdit, conditionné par ce que le mufti de telle mosquée à autorisé ou pas !! La vie est devenue étouffante, il n'y a plus de place aux loisirs, à la culture et à l'épanouissement personnel ... autrement, pourquoi croyez-vous que tous ces jeunes fuient en embarquant sur les radeaux du désespoir ... pourquoi croyez-vous que le consulat de France croule sous les demandes de nationalité française ... est-ce pour ce résultat que nos parents et grands parents se sont battus pour l'indépendance ? là par contre je ne partage absolument pas ton analyse car si on devait te lire et t'ecouter excuse moi mais tu fais preuve du chauvisme que tu reprochais à la France au debut de ton paragraphe , alors que fais de la liberté d'expression , du droit du citoyen a disposer de sa liberté individuelle , l'époque florissante que tu a cité en reference ou les trois communautés vivaient ensemble en harmonie , ou nos parents ont eu des moments formidable a cohabiter avec le français et le juif c'etait justement l'époque ou le respect etait mutuel dans le choix de disposer de sa vie de ses pratiques religieuses , de ses convictions personnel , il faut que le barbue mene la vie qu'il veut sans que j'ai a lui imposer quoique ce soit , il faut que celui qui veut passer ses journées dans les bistrots soit libre de faire ce qu'il veut , celle qui veut se dorer au soleil et prendre des bains , nue , en kamis , en short , ou en bikini le fassea partir que mon espace de liberté n'est pas violé et qu'elle ne me porte pas prejutice , que chacun fasse ce qu'il veut , tu cite les harraga quiveulent venir s'amuer en france , je te rappel qu'en france , tu peux croiser le barbu , le niqab , le juif avecsa barbichette et son chapeau noir , la femme juif avec son voile et ses chevuex caché , tu croise des jeuens européennes avec des shorts et des bikini d'autres sans bikini avec des strings et chacun baigne dans son espace , donc de grace au nom des principes que vous defendez , ne pronez pas la liberté qu'a votre partie en crachant sur ceux qui ne sont pas de notre coté, la democratie et le respect et la defense de tout citoyen voulant vivre en communauté , quand au choix de vie de chacun c'est cette democratie qui nous l'octroie , et on ne peut juger l'autre et se pretendre ouvert d'esprit auquel cas cela s'appelle de la dictature democratique Citer Link to post Share on other sites
ytreza 10 Posted July 27, 2010 Partager Posted July 27, 2010 oooooooooooooo Citer Link to post Share on other sites
Joan34 10 Posted July 27, 2010 Partager Posted July 27, 2010 Tout ce qui est dit est juste. Mais l'état actuel de l'Algérie vient du fait que le pays est tiraillé entre plusieurs directions opposées : l'islamisation qui consacre un état stationnaire synonyme de pauvreté matérielle et intellectuelle, et l'appel du grand large par le vecteur du français. Boutef se contente d'arbitrer; et on le voit dans ses discours. La société algérienne ne se remettra pas en cause par le bas, mais par le haut. En conséquence, elle se fera par voie autoritaire et non démocratique. J'ai quand même l'impression que malgré cette impression d'immobilisme, les choses évoluent en profondeur. M'étant toujours intéressé à l'histoire de l'Algérie à travers les hommes et les femmes que j'ai pu rencontrer ou lire, on a l'impression que le complexe du colonisé savamment entretenu par le mythe du moudjahidin, ou du chahouda commence à sentir le rance. Comme je l'ai maintes fois écrit, le mérite de Boutef a été de laisser filer les mouvements pour les récupérer; faisant sien la remarque de Lafayette suivant la foule allant demander du pain au roi Louis XVI réfugié à Versailles au lieu de la réprimer : "Je les suis parce que je suis leur chef". Là c'est pareil ! Le Maroc a un pied et le bout de l'autre en Europe, avec quand même pas mal d'avantages à côté et un toilettage des pratiques traditionnelles, avec la « modernisation » des institutions et l’application des normes européennes. La chance de l'Algérie, c'est de faire la même chose. Pour en revenir au hizb frança, il est la passerelle naturelle pour faire passer le pays sur la rive du développement. Faire confiance à la société civile pour donner un projet au pays, c’est aller vers un embrasement. La charia produit de l’islamisation de l’Etat n’est pas soluble dans la démocratie. Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted July 27, 2010 Partager Posted July 27, 2010 Le Peuple français a fait la révolution de 1789, et c'était en gros la même chose. La France de 1789 était peuplée de bougnoules dominés par des gens qui n'avaient aucune légitimité pour le faire : la notion de privilège fondée par la supériorité tirée de la naissance est contraire à la nature et à la dynamique humaine. La révolution Française a servi à émanciper l'individu Français et Mr Ladoz n'a jamais dit le contraire ! Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted July 27, 2010 Partager Posted July 27, 2010 hizba massar hizba iranien et hizb souadine , tu les a oublieé?? Et le hizb Judéo-Amazighe ? :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted July 27, 2010 Partager Posted July 27, 2010 Tout ce qui est dit est juste. Mais l'état actuel de l'Algérie vient du fait que le pays est tiraillé entre plusieurs directions opposées : l'islamisation qui consacre un état stationnaire synonyme de pauvreté matérielle et intellectuelle, et l'appel du grand large par le vecteur du français. Boutef se contente d'arbitrer; et on le voit dans ses discours. La société algérienne ne se remettra pas en cause par le bas, mais par le haut. En conséquence, elle se fera par voie autoritaire et non démocratique. J'ai quand même l'impression que malgré cette impression d'immobilisme, les choses évoluent en profondeur. M'étant toujours intéressé à l'histoire de l'Algérie à travers les hommes et les femmes que j'ai pu rencontrer ou lire, on a l'impression que le complexe du colonisé savamment entretenu par le mythe du moudjahidin, ou du chahouda commence à sentir le rance. Comme je l'ai maintes fois écrit, le mérite de Boutef a été de laisser filer les mouvements pour les récupérer; faisant sien la remarque de Lafayette suivant la foule allant demander du pain au roi Louis XVI réfugié à Versailles au lieu de la réprimer : "Je les suis parce que je suis leur chef". Là c'est pareil ! Le Maroc a un pied et le bout de l'autre en Europe, avec quand même pas mal d'avantages à côté et un toilettage des pratiques traditionnelles, avec la « modernisation » des institutions et l’application des normes européennes. La chance de l'Algérie, c'est de faire la même chose. Pour en revenir au hizb frança, il est la passerelle naturelle pour faire passer le pays sur la rive du développement. Faire confiance à la société civile pour donner un projet au pays, c’est aller vers un embrasement. La charia produit de l’islamisation de l’Etat n’est pas soluble dans la démocratie. L'Islamisation ne date pas d'aujourd'hui , et Mr Ladoz constate même qu'elle est en recul , et n'est pas un simple fait Algérien mais concerne tous les pays arabes , à différents degrés. L'accélérateur de ces mouvements rétrogrades aura incontestablement été la "lutte" contre l'URSS en Afghanistan financée , théorisée et légitimée religieusement par le Wahabisme sous les instructions directes des USA (et l'inspiration intéressée du sionisme). Il n y a aucun rapport entre Islamisation et pauvreté matérielle (pour preuve les Saoudiens ne sont pas du tout pauvres) . Boutef est un politicien , un vrai dans le sens Machiavélique du terme. Il arbitre , gère les équilibres ,ferme les yeux bref .......fait tout pour rester là ou il est et ça (en plus d'avoir une certaine aura internationale) c'est tout ce qui l'intéresse. Le terme de société civile n'est pas approprié à la situation Algérienne . :mdr: :mdr: Citer Link to post Share on other sites
Cosner 10 Posted July 27, 2010 Author Partager Posted July 27, 2010 salam salam je continue le recit Pour réaliser ses ambitions, Boumediène s'appuie sur un groupe restreint d'hommes de confiance qui constituent le noyau dur du régime, sur des technocrates et sur l'assistance technique étrangère pour concrétiser sa révolution industrielle. Initialement de formation arabo-musulmane, Boumediène a été influencé par deux courants de pensée contradictoires : le capitalisme et le communisme. Boumediène n'a jamais été marxiste ni communiste. Mais il a lu de nombreux ouvrages de Lénine et de Mao Tsé Toung pendant la guerre de libération. Avec le courant communiste il a en commun le culte de la personnalité, l'étatisme, la primauté de l'économique sur le politique, le totalitarisme, le non-respect des libertés fondamentales notamment la liberté d'expression et les libertés individuelles. Par contre, il ne croit pas en l'internationalisme. S'agissant du capitalisme, Boumediène est impressionné par les progrès scientifiques et techniques, l'efficacité organisationnelle et productive ainsi que par le niveau élevé de développement économique et par le bien-être social réalisés par les pays industrialisés et dont il souhaite faire bénéficier son pays, fût ce au prix de raccourcis. Mais il rejette les inégalités économiques et sociales prononcées générées par ce système. Ce sont ces trois dimensions culturelle (appartenance à la civilisation arabo-musulmane), politique (influence communiste) et économique et technique (influence capitaliste) qui inspirent à Boumediène le « socialisme spécifique » pour l'Algérie dont il rêve de faire une puissance et l'exemple pour le Tiers Monde. Sûr de lui, seul maître à bord et contrôlant tout, Boumediène pense réaliser son projet de société en s'appuyant sur des technocrates. C'est dans ce contexte que Boumediène a permis à une élite formée à l'école coloniale de s'installer pour de bon dans des postes de commande dans tous les secteurs d'activité. Nous verrons plus loin comment ce mélange explosif qui a miné l'Algérie indépendante et ses institutions va conduire le pays vers la ruine. Cela a été ainsi parce que le modèle de développement choisi était inadéquat et que l'Etat rongé par la médiocrité, l'opportunisme et la corruption, n'a pas été en mesure d'apporter des solutions appropriées aux multiples problèmes du sous-développement. Bancal dans de nombreux aspects, le projet de modernisation conçu par des technocrates (en rupture avec le peuple) et adopté par Boumediène se concentre dans la sphère matérielle et en néglige la dimension spirituelle et humaine. C'est ainsi qu'il s'est créé une sorte de symbiose entre Boumediène et la bureaucratie qui s'est renforcée sous son règne dans tous les secteurs d'activités. L'approche laïque et moderniste de Boumediène rassure et conforte la bureaucratie d'orientation française. En effet, Boumediène refuse d'inscrire les valeurs islamiques dans son projet et se méfie du mouvement islamique qu'il réussit à circonscrire et à neutraliser. Conscient de l'attachement du peuple algérien à l'Islam, Boumediène essaye de compenser la séparation de la religion et de la politique par le feu vert donné au ministère de l'Education pour inscrire la religion dans les programmes scolaires et par l'inscription dans la Constitution de 1976 du principe selon lequel « l'Islam est la religion de l'Etat ». Mais, en même temps, le ministère des Affaires religieuses est chargé de contrôler les activités islamiques dans les mosquées. Ce contrôle s'est intensifié au point où, au cours des années 1970, le prêche prononcé par l'imam le vendredi est préparé et diffusé par ce ministère à l'ensemble des mosquées du pays. Les mosquées sont ainsi devenues une tribune pour le discours officiel et le soutien inconditionnel au régime. L'essentiel pour Boumediène est d'éloigner la religion du champ politique et de cantonner l'Islam dans un rôle de symbole. Rien de plus. Ceci en vue d'assurer la pérennité du régime. S'agissant de la modernisation du pays, Boumediène s'appuie sur la bureaucratie pour réaliser son projet. L'industrialisation ainsi que le renforcement de l'étatisme par des nationalisations intervenues dans les domaines industriel, financier et minier et par la création de sociétés nationales publiques ont permis à Boumediène de renforcer son pouvoir autoritaire et à la bureaucratie de proliférer dans son sillage. Mohamed Harbi a bien décrit ce phénomène en soulignant que « le caractère militaire de la centralisation est multiplié par l'exode, depuis 1967, de cadres supérieurs de l'armée vers les ministères et les sociétés de l'Etat. Citer Link to post Share on other sites
Cosner 10 Posted July 27, 2010 Author Partager Posted July 27, 2010 suite du recit La prolifération des couches bureaucratiques, économiques, militaires et policières s'est accomplie sur une toile de fond dominée par une grande mobilité sociale et la ruralisation des villes, deux phénomènes propices à la manipulation des aspirations du peuple et au pouvoir incontrôlé de l'Etat propriétaire »77. Ainsi, pour mener son projet grandiose de modernisation de l'Algérie, Boumediène compte sur la bureaucratie. Mais, pour renforcer son pouvoir politique, il s'appuie sur l'armée et les services de sécurité qu'il contrôle sans partage. L'armée et les services de sécurité Déjà bien avant l'indépendance, Boumediène s'est appuyé sur l'armée pour accéder au pouvoir. Mais, après le coup d'Etat de juin 1965, Boumediène a pris la précaution de ne pas impliquer directement l'armée et les services de sécurité dans l'exercice du pouvoir. En d'autres termes, il a utilisé l'armée et les services de sécurités pour consolider son pouvoir personnel mais sans les associer au processus de prise de décision dans les domaines politique et économique. Si Boumediène est respecté et craint par l'armée et les services de sécurité, il est indéniable que c'est avec sa bénédiction que la mainmise du « parti français » sur ces deux institutions a été opérée et ce dés l'indépendance de l'Algérie. Ceci contribuera à faciliter leur progression et l'extension de leur influence à de nombreux secteurs en vue d'assurer le contrôle effectif des appareils. 6.3.1. L'armée Comme cela a été démontré plus haut dans le chapitre 2, l'infiltration de l'ALN par des « déserteurs » de l'armée française en 195759 et en 1961 visait la mainmise sur l'armée algérienne après l'indépendance. Nous avons vu comment ces « déserteurs » ont commencé par servir Krim Belkacem, alors ministre des Forces armées. Ils se sont mis à sa disposition pour avoir ses bonnes grâces et acquérir une légitimité révolutionnaire dont ils avaient tant besoin pour accéder aux postes de commandement. Lorsque Krim est affaibli par la crise qui a secoué le GPRA et le CNRA, ces mêmes « déserteurs » offrent leurs services au colonel Boumediène, adversaire déclaré de Krim, juste après sa désignation comme chef d'état-major général de l'ALN. Nous avons également vu comment, fraîchement débarqué à Ghardimaou où il installe son quartier général, Boumediène s'entoure aussitôt de « déserteurs » qui ont su gagner sa confiance en courbant la tête et en pliant l'échine. Ces gens conviennent parfaitement à Boumediène qui n'aime pas avoir à ses côtés ou en face de lui de fortes personnalités ou des officiers qui ont du caractère et de l'autorité. Il préfère s'entourer de gens serviles. C'est sa nature. Il les a utilisés pour s'emparer du pouvoir. Eux aussi pensaient utiliser Boumediène pour parvenir à leur fin en jouant sur le facteur temps. En 1962, les « déserteurs » de l'armée française comptent parmi les plus proches collaborateurs de Boumediène. Une fois nommé vice-président du Conseil et ministre de la Défense en septembre 1962, il nomme Abdelkader Chabou (lieutenant de l'armée française 4 ans auparavant) au poste de secrétaire général du ministère de la Défense nationale. Le poste sensible de directeur du personnel est confié à Lahbib Khellil, ex-sous-lieutenant de l'armée française, 3 ans auparavant. La quasi-totalité des directions centrales du ministère de la Défense a été réservée aux « déserteurs » de l'armée française. Ainsi, dès 1962, avant même que le sang des chouhada (martyrs) n'ait séché et que les plaies causées par une des plus farouches guerre du siècle ne se soient cicatrisées, l'ANP (l'armée nationale populaire) se trouve de fait et de droit sous le contrôle d'une quinzaine d'officiers les moins gradés de l'armée française (lieutenants et sous-lieutenant) où ils se trouvaient trois à quatre années seulement auparavant. Quelle jolie promotion. Ce groupe de « déserteurs », dont les plus actifs sont Larbi Belkheir, Khaled Nezzar, Mostepha Cheloufi, Benabbas Gheziel, Salim Saadi, Mohamed Touati et Mohamed Lamari, est dirigé par Abdelkader Chabou et Slimane Hoffman78. Le premier est discret, courtois, rancunier et sournois. Le second, plutôt effronté, a un caractère exubérant et une ambition envahissante. Citer Link to post Share on other sites
Cosner 10 Posted July 27, 2010 Author Partager Posted July 27, 2010 suite du recit de Hzib frança Le plan de ce groupe mis en œuvre dès 1962 comporte avec effet immédiat 4 volets : • Démobilisation rapide, massive et sans préavis des officiers et sous-officiers maquisards nationalistes. Pour activer cette démobilisation et se débarrasser des maquisards, on a eu recours à toutes sortes de combines telles que la remise d'une aide pécuniaire importante, le recasement dans des activités commerciales (en mettant à la disposition des démobilisés un café ou un restaurant ou un fonds de commerce quelconque, déclaré « bien vacant » après le départ des Européens) ou dans l'appareil du parti FLN ou encore dans l'administration (dans des postes subalternes). Dans tous les cas de recasement, l'ancienneté des maquisards est prise en compte ainsi que d'autres avantages matériels ou mesures incitatives pour encourager le départ rapide des maquisards de la jeune armée algérienne. • Intégration automatique dans l'ANP d'officiers et de sous-officiers encore en service dans l'armée française après l'indépendance avec sauvegarde de leur ancienneté et de leur plan de carrière. Certains officiers, comme par exemple, le colonel Djebaïli et le commandant Bouras qui n'ont rejoint l'ANP qu'en 1968 ont aussitôt reçu des affectations dans des postes importants d'encadrement, comme nous l'avons précédemment signalé au chapitre 4. • Formation militaire. Le programme de formation des différentes écoles militaires et de l'école nationale des ingénieurs et techniciens de l'armée (ENITA), héritées de la période coloniale, a été mis au point et suivi, après l'indépendance, par des officiers instructeurs français au titre de la coopération technique. Cette politique de formation militaire mise en œuvre avec le concours d'officiers français vise bien entendu à créer les conditions de leur relève, un relais durable grâce à la reproduction de jeunes cadres militaires algériens dans le moule français. Cette politique de formation militaire d'orientation française a été renforcée, dès le début des années 1970, par l'envoi d'officiers de l'ANP (notamment des « déserteurs » de l'armée française et quelques officiers nationalistes tels que Liamine Zeroual et Madjdoub Lakhal Ayat) à l'école de guerre de Paris, après avoir fait l'école d'état-major de Moscou au milieu des années 1960. • Organisation du ministère de la défense et de l'armée. Les « déserteurs » de l'armée française se sont taillés la part du lion dans la répartition des directions centrales du ministère de la Défense dont ils ont conçu d'ailleurs l'organigramme. Boumediène les a propulsés à de très hautes fonctions au nom de la soi-disant compétence et de la technicité. Le vrai grand patron du ministère est incontestablement son secrétaire général, Abdelkader Chabou. Préoccupé essentiellement par la prise du pouvoir dès 1962, puis juin 1965 par la consolidation de son régime, Boumediène essaye d'établir à sa manière un certain équilibre au sein de l'armée entre les « déserteurs » de l'armée française et ce qui reste des officiers maquisards. Aux premiers, il confie la gestion du ministère de la Défense ainsi que le commandement des unités stratégiques (comme par exemple, le corps des blindés, les unités aéroportées, l'aviation, etc.). Aux seconds, il confie la direction des régions militaires (au nombre de 5 en 1962-63)79 et des secteurs militaires (dont le nombre, calqué sur celui des wilayate est passé de 15 au cours des années 1960 à 31 avec la réforme administrative de 1976). Citer Link to post Share on other sites
Cosner 10 Posted July 27, 2010 Author Partager Posted July 27, 2010 le recit continue A l'occasion de chaque promotion d'officiers, Boumediène récompense à la fois les « déserteurs » de l'armée française et les anciens moudjahidine dans un savant dosage. Mais lorsque l'on regarde de près les attributions des uns et des autres, ce mécanisme équilibreur ne représente qu'un équilibre de façade, puisqu'il est incontestablement en faveur des anciens de l'armée française. En fait, le commandement réel de l'armée se situe au niveau du ministère de la Défense nationale et non dans les régions militaires et dans les secteurs où les postes sont plutôt honorifiques. En effet, la confection du budget et sa répartition par chapitre et par région, l'ensemble des opérations d'importation, le ravitaillement de l'armée ainsi que son habillement, son équipement et son armement, les activités de construction et de réalisation des infrastructures ainsi que le mouvement des troupes d'un point du territoire à un autre relèvent de la seule compétence du ministère de la Défense. 79 Le commandement de la 1ère Région militaire (jugée stratétégique puisqu'elle couvre, outre la capitale, l'Algérois et la grande Kabylie) a été confié au commandant Said Abid. Dès 1962, Boumediène se décharge de la gestion de ce ministère stratégique sur son secrétaire général, Abdelkader Chabou, auquel il fait confiance. A fortiori, lorsque Boumediène cumule depuis juin 1965 les fonctions de chef d'Etat et de ministre de la Défense, les attributions du secrétaire général se sont considérablement accrues au point où ce dernier siège au conseil des ministres. Donc l'organisation, la gestion et le fonctionnement de l'armée relèvent directement du secrétaire général du ministère de la Défense. Après la mort « accidentelle » de Chabou en 197180, c'est Abdelhamid Latrèche, « déserteur » de l'armée française mais connu pour son patriotisme qui lui succède jusqu'à la mort de Boumediène. Au cours du deuxième mandat de Chadli Bendjedid (19841988), les officiers « déserteurs » de l'armée française bénéficient d'une ascension vertigineuse. Les choses s'accélèrent en leur faveur à partir de l'élimination du général Mostepha Benloucif en 1987 dont nous donnerons les détails plus bas. C'est ainsi que le général Mostepha Cheloufi, ancien de l'armée française, est nommé secrétaire général du ministère de la Défense en 1986. Le général Khaled Nezzar, « déserteur » de l'armée française est nommé chef d'état- major de l'armée en 1989, puis ministre de la Défense en 1990. Le général Abdelmalek Guenaizia, « déserteur » comme lui, lui succède à la tête de l'état-major en 1990. La boucle est ainsi bouclée. Pour la première fois depuis l'indépendance, les postes de ministre de la Défense, de chef d'état-major de l'armée et de secrétaire général du ministère de la Défense se trouvent entre les mains d'anciens officiers de l'armée française. C'est d'ailleurs au cours de cette période que deux faits majeurs interviennent : d'une part, la restructuration de l'armée, fondée sur la marginalisation des régions militaires et sur le renforcement de la centralisation du commandement au profit du ministère de la Défense et de l'état-major général, et d'autre part l'élaboration d'un plan d'action, mis en œuvre juste après le coup d'Etat de janvier Citer Link to post Share on other sites
ulacsmah 10 Posted August 18, 2010 Partager Posted August 18, 2010 Et le hizb Judéo-Amazighe ? :mdr: :mdr: :mdr: si ca existe ne serons des parfait arabe , ainsi l'arabisation est complète. est ce possible d'etre un judeo amazigh sans être arabe idéologiquement?? réponse : impossible:mdr::mdr: tu connais la petite histoire des arabe qui sollicitent les anglais pour les sauver des griffes turc ?? et pour les remercier ils ont offert ce bout de terre qui s'appèle Palestine aux sioniste !!! heureusement il y a plus de khalifa dominé par des musulman non arabe ,si non le monde arabe sera vendu . Citer Link to post Share on other sites
Tonton 10 Posted August 18, 2010 Partager Posted August 18, 2010 Mr Cosner, vous mélangez beaucoup de choses et votre raisonnement ne tient pas debout ... D'après la description que vous faîtes du hizb frança, je rentre parfaitement ce moule, car je possède une double culture algérienne et française, je suis binational, j'aime la culture française, et pourtant, mon coeur est déchiré de voir l'état sinistré dans lequel se trouve l'Algérie aujourd'hui ... . :mdr: Tonton rigole... mais qu'est-ce qu'il rigole ! ! ! La double culture c'est deux fois rien. :mdr: Citer Link to post Share on other sites
Guest Sally Posted August 18, 2010 Partager Posted August 18, 2010 :mdr: Tonton rigole... mais qu'est-ce qu'il rigole ! ! ! La double culture c'est deux fois rien. :mdr: Et moi qui pensais que les tontons se contentaient de tousser. Citer Link to post Share on other sites
Tonton 10 Posted August 18, 2010 Partager Posted August 18, 2010 Et moi qui pensais que les tontons se contentaient de tousser. :mdr: Tonton rigole... mais qu'est-ce qu'il rigole ! ! ! Mais je tousse, je tousse quand je m'étrangle de rire en lisant les interventions de certains sur ce forum. Ils parlent de double culture mais en fait ce sont des pratiquants de la théorie "ceinture et bretelles". N'étant nulle part ils pensent être partout. A l'aise en France pour la sécurité financière, à l'aise au bled pour les vacances. Intégrés en France, réintégrés au bled et désintégrés dans leur tete. Je tousse ! :mdr: Citer Link to post Share on other sites
ulacsmah 10 Posted August 18, 2010 Partager Posted August 18, 2010 :mdr: Tonton rigole... mais qu'est-ce qu'il rigole ! ! ! Mais je tousse, je tousse quand je m'étrangle de rire en lisant les interventions de certains sur ce forum. Ils parlent de double culture mais en fait ce sont des pratiquants de la théorie "ceinture et bretelles". N'étant nulle part ils pensent être partout. A l'aise en France pour la sécurité financière, à l'aise au bled pour les vacances. Intégrés en France, réintégrés au bled et désintégrés dans leur tete. Je tousse ! :mdr: tousse bien alors , car tu es juste une invention franco-égyptienne. de moment que tu accepte d'être algérien , tu accepter d'être inventé. Citer Link to post Share on other sites
ulacsmah 10 Posted August 18, 2010 Partager Posted August 18, 2010 La prolifération des couches bureaucratiques, économiques, militaires et policières s'est accomplie sur une toile de fond dominée par une grande mobilité sociale et la ruralisation des villes, deux phénomènes propices à la manipulation des aspirations du peuple et au pouvoir incontrôlé de l'Etat propriétaire »77. Ainsi, pour mener son projet grandiose de modernisation de l'Algérie, Boumediène compte sur la bureaucratie. Mais, pour renforcer son pouvoir politique, il s'appuie sur l'armée et les services de sécurité qu'il contrôle sans partage. L'armée et les services de sécurité Déjà bien avant l'indépendance, Boumediène s'est appuyé sur l'armée pour accéder au pouvoir. Mais, après le coup d'Etat de juin 1965, Boumediène a pris la précaution de ne pas impliquer directement l'armée et les services de sécurité dans l'exercice du pouvoir. En d'autres termes, il a utilisé l'armée et les services de sécurités pour consolider son pouvoir personnel mais sans les associer au processus de prise de décision dans les domaines politique et économique. Si Boumediène est respecté et craint par l'armée et les services de sécurité, il est indéniable que c'est avec sa bénédiction que la mainmise du « parti français » sur ces deux institutions a été opérée et ce dés l'indépendance de l'Algérie. Ceci contribuera à faciliter leur progression et l'extension de leur influence à de nombreux secteurs en vue d'assurer le contrôle effectif des appareils. 6.3.1. L'armée Comme cela a été démontré plus haut dans le chapitre 2, l'infiltration de l'ALN par des « déserteurs » de l'armée française en 195759 et en 1961 visait la mainmise sur l'armée algérienne après l'indépendance. Nous avons vu comment ces « déserteurs » ont commencé par servir Krim Belkacem, alors ministre des Forces armées. Ils se sont mis à sa disposition pour avoir ses bonnes grâces et acquérir une légitimité révolutionnaire dont ils avaient tant besoin pour accéder aux postes de commandement. Lorsque Krim est affaibli par la crise qui a secoué le GPRA et le CNRA, ces mêmes « déserteurs » offrent leurs services au colonel Boumediène, adversaire déclaré de Krim, juste après sa désignation comme chef d'état-major général de l'ALN. Nous avons également vu comment, fraîchement débarqué à Ghardimaou où il installe son quartier général, Boumediène s'entoure aussitôt de « déserteurs » qui ont su gagner sa confiance en courbant la tête et en pliant l'échine. Ces gens conviennent parfaitement à Boumediène qui n'aime pas avoir à ses côtés ou en face de lui de fortes personnalités ou des officiers qui ont du caractère et de l'autorité. Il préfère s'entourer de gens serviles. C'est sa nature. Il les a utilisés pour s'emparer du pouvoir. Eux aussi pensaient utiliser Boumediène pour parvenir à leur fin en jouant sur le facteur temps. En 1962, les « déserteurs » de l'armée française comptent parmi les plus proches collaborateurs de Boumediène. Une fois nommé vice-président du Conseil et ministre de la Défense en septembre 1962, il nomme Abdelkader Chabou (lieutenant de l'armée française 4 ans auparavant) au poste de secrétaire général du ministère de la Défense nationale. Le poste sensible de directeur du personnel est confié à Lahbib Khellil, ex-sous-lieutenant de l'armée française, 3 ans auparavant. La quasi-totalité des directions centrales du ministère de la Défense a été réservée aux « déserteurs » de l'armée française. Ainsi, dès 1962, avant même que le sang des chouhada (martyrs) n'ait séché et que les plaies causées par une des plus farouches guerre du siècle ne se soient cicatrisées, l'ANP (l'armée nationale populaire) se trouve de fait et de droit sous le contrôle d'une quinzaine d'officiers les moins gradés de l'armée française (lieutenants et sous-lieutenant) où ils se trouvaient trois à quatre années seulement auparavant. Quelle jolie promotion. Ce groupe de « déserteurs », dont les plus actifs sont Larbi Belkheir, Khaled Nezzar, Mostepha Cheloufi, Benabbas Gheziel, Salim Saadi, Mohamed Touati et Mohamed Lamari, est dirigé par Abdelkader Chabou et Slimane Hoffman78. Le premier est discret, courtois, rancunier et sournois. Le second, plutôt effronté, a un caractère exubérant et une ambition envahissante. mohamed lamari n'est pas un déserteur. ce texte nous explique que le désertion volontaire organiser par la France a marcher! et le super héros boumdienne est rentrer dans le jeu. boumdienne a permis au hzba frnca de prendre le pouvoir. Citer Link to post Share on other sites
Tonton 10 Posted August 18, 2010 Partager Posted August 18, 2010 tousse bien alors , car tu es juste une invention franco-égyptienne. de moment que tu accepte d'être algérien , tu accepter d'être inventé. :mdr: Il se marre Tonton, qu'est-ce qu'il se marre ! Je vous rassure, je ne suis pas égyptien. J'ai simplement un doute sur les qualités de ceux qui, en permanence, oscillent entre deux cultures, deux engagements, deux vérités. :mdr: Citer Link to post Share on other sites
ulacsmah 10 Posted August 18, 2010 Partager Posted August 18, 2010 :mdr: Il se marre Tonton, qu'est-ce qu'il se marre ! Je vous rassure, je ne suis pas égyptien. J'ai simplement un doute sur les qualités de ceux qui, en permanence, oscillent entre deux cultures, deux engagements, deux vérités. :mdr: marre toi bien alors. deux culture deux engagement et une vérité mais une vérité qui fait marrer! Citer Link to post Share on other sites
Jasmine77 10 Posted August 18, 2010 Partager Posted August 18, 2010 La langue Française est un butin de guerre mais le peuple Algérien avait sa langue avant la colonisation et c'était la langue arabe que les Turcs n'avaient pas pensé abolir en tant que langue nationale. En même, la langue turque n'est tellement pas sexy qu'aucun pays de l'Empire Ottoman n'a cherché à s'accaparer ce butin de guerre :D Il n y a pas de culture moyen-orientale , c'est juste une invention des Francophiles (à différencier des Francophones) assimilationistses . Tout à fait d'accord. Les Libanais sont typiquement le peuple le plus acculturé du monde arabe (y compris les musulmans). J'ai des amis libanais qui trouvent qu'on est resté au contraire très tradi. par exemple quand ils voient à quoi ressemblent nos fêtes, nos danses, nos mariages... Tout est vraiment question de point de vue. L'Algérien de la rue ne parle aucune langue mais un "mixage bâtard" du fait et de la colonisation et de la politique irresponsable du FLN. C'est sûr, c'est un peu dommage. Enfin, je trouve que ça donne du charme à la langue, mais ce qui est gênant c'est quand on se rend compte lors de la confrontation avec d'autres arabes de la pauvreté du vocabulaire des Algériens. D'ailleurs, je lance un appel aux Algériens : Arrêtez d'intervenir sur les chaînes religieuses pour poser vos questions aux imams ou alors, préparez ce que vous allez dire ! Parce que vous foutez la honte parfois :confused: Avant 1830 , l'Algérien de la rue parlait en arabe dialectal (qui peut se comparer à celui parlé en Syrie à l'heure actuelle ). Si on compare avec le Maroc et la Tunisie dont le dialecte est moins parasité par le français, je dirais que l'Algérien d'avant 1830 devait parler un dialecte très éloigné du syrien. Il ne faut pas oublier le berbère qui fait partie intégrante de l'arabe algérien. Je ne suis pas berbérophone donc je ne peux deviner à quel degré le berbère est introduit dans notre dialecte, mais rien qu'à entendre la sonorité du dialecte algérien, je trouve qu'il est plus proche du berbère que de l'arabe classique ou oriental. Les Egyptiens devraient se renvoyer eux-mêmes à leur identité Africo-Nubéenne car ce ne sont pas , eux non plus, des arabes C'est vrai ! On oublie souvent que l'arabe n'est pas une race !!! (il y a 3 races : la race caucasienne, négroïde, asiatique). Quand on parle de l'arabe on parle de la langue. Citer Link to post Share on other sites
casbadji 10 Posted August 20, 2010 Partager Posted August 20, 2010 Et toi,t'es qui? tousse bien alors , car tu es juste une invention franco-égyptienne. de moment que tu accepte d'être algérien , tu accepter d'être inventé.Pharaon?ecris bien ulac smah et comprends-le!!!tsnagh-ara thakvaylith'ennagh!:cool: Citer Link to post Share on other sites
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