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Idée de business en l'Algérie.


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Moule artisanal de marmite en aluminium fabriquées par des artisans en Afrique .

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Les fondeurs africains ont acquis des connaissances empiriques sur la métal-lurgie de l’aluminium qui leur permettent de trier les différentes sortes de « métal blanc » et d’identifier les nombreuses formes d’alliages présents dans les métaux collectés. Ils sont alors capables de mélanger et d’affiner ces différents types d’aluminium, afin d’obtenir l’alliage idéal pour la réalisation de leurs différents produits.

 

21 Le point de fusion de l’aluminium est de 640 °C. Pour pouvoir être coulé, il doit être chauffé à 880 °C, température à laquelle il devient totalement liquide. Cette température peut être atteinte dans des fours rudimentaires, chauffés au charbon de bois. De tailles et de formes diverses, ceux-ci fonctionnent suivant un principe analogue.

 

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22 La partie principale est formée d’une sorte de corolle faite d’un mélange d’argile et de sable de moulage comme le montre la figure 2. Cette enceinte durcit au contact du feu, mais reste néanmoins friable et doit être régulièrement réparée. Le charbon de bois est placé dans le fond du four (5) et une tuyère (2) alimentée par une soufflerie (1) apporte de l’air pour en forcer la combustion. Un canal (4) placé légèrement en contrebas permet l’évacuation des fumées, mais aussi la récupération de l’aluminium lorsque le creuset se perce accidentellement en cours de fonte. Le creuset est souvent constitué d’une cuve de compresseur de frigo ou du réservoir du système de freinage d’un camion. Une fois déposé sur les braises, le fondeur y introduit des morceaux d’aluminium épais (morceaux de culasse, pistons, carters, etc.) de façon à créer un bain de fusion dans lequel pourront fondre les pièces plus petites et plus légères (cannettes, aérosols, etc.). Mélangeant diverses qualités d’aluminium, l’artisan va progressivement composer l’alliage idéal à la réalisation de l’objet. L’aluminium est ensuite chauffé intensivement, jusqu’à atteindre la température du coulage que le fondeur identifie à l’aspect rosé que prend le métal en fusion.

 

Le moulage au sable vert

23 Le moule est le dispositif dans lequel l’artisan va réaliser l’empreinte de la pièce dont il souhaite obtenir la reproduction. Dans les ateliers africains, la technique utilisée est dite au « sable vert ». Elle consiste à utiliser un mélange sablo-argileux humide qui a la propriété d’épouser précisément les contours du modèle, de durcir lorsqu’il est « serré » [9] [9] Compactage réalisé en exerçant une forte pression sur...

suite et donc de conserver parfaitement l’empreinte de l’objet. De plus, le « sable vert » est une matière réfractaire, ce qui lui permet de résister au contact du métal en fusion sans se déformer. La complexité du dispositif de moulage est liée à une caractéristique de l’objet à reproduire que l’on nomme la « dépouille » [10] [10] Inclinaison d’une paroi par rapport à l’axe de démoulage,...

suite. Plus l’objet « dépouille » facilement, plus le dispositif sera simple à élaborer. Afin de contenir le sable, l’artisan utilise des cadres de tailles différentes, généralement en bois et des pilons et battes en bois servant à y tasser le matériau.

 

24 L’élaboration d’un moule requiert une grande adresse manuelle et une excellente connaissance du matériau servant au moulage. L’humidité du sable, sa teneur en argile, la façon dont il est « serré » progressivement et régulièrement autour du modèle détermine la réussite et la qualité du coulage et de l’objet à produire.

 

25 La coupe transversale du moule (Fig. 3) permet de mieux comprendre le principe du dispositif. On y voit notamment l’empreinte laissée par le modèle dans le sable (6) et l’orifice de coulée (4) par lequel le métal liquide pénétrera dans le moule avant de remplir toute l’empreinte.

 

...

SOURCES: Les routes africaines de l’aluminium[*]

 

Auteur Michel Romainville. Editeur: CAIRN

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Recyclage du plastique en Afrique.

Ici, le broyeur de plastique est à l'arrêt suite à une panne de courant.

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Vidéo d'un broyeur à plastique récupéré:

Rencontre avec Jean-Marc Desmedt, président

Nord Pal Plast : une solution locale au traitement des déchets plastiques

 

Nord Pal Plast (Société par Actions Simplifiée)

Effectif : 39 salariés

Activité : recyclage de déchets plastiques

Thématique : Déchets

Adresse : Lesquin

Tèl./Fax : 03 20 54 59 03

 

 

Comment une entreprise à peine âgée de trois ans peut-elle traiter 12 000 tonnes de déchets plastiques par an ? Réponse : grâce au coup de pouce des pouvoirs publics, décidés à promouvoir une filière locale de recyclage des plastiques. Nord Pal Plast réalisera 5,5 M€ de chiffre d’affaires en 2008 sur son site de Lesquin et l’abondance de matière première semble assurer son avenir. Malgré tout, Jean-Marc Desmedt, son président, met beaucoup d’énergie dans la recherche de nouveaux débouchés.

 

 

- A quel besoin répond la création de Nord Pal Plast ?

 

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Avant 2005, les déchets plastiques de la région partaient en Asie ou en Europe de l’Est, au prix de fortes émissions de carbone ! Notre entreprise est née d’une volonté politique, portée par Paul Deffontaine, vice-président de Lille-Métropole Communauté urbaine, en charge des résidus urbains. Depuis 1998, il souhaitait créer un "pôle de recyclage du plastique". A partir de 2002, avec lui et avec mon associé et ami Jean-Philippe Carpentier, nous avons planché sur le projet. Nous étions enthousiastes et nous voulions produire des palettes en plastique, d’où le diminutif "Pal", inclus dans Nord Pal Plast. L’idée n’a pas résisté à l’épreuve technique, nous l’avons abandonnée. Aujourd’hui, Nord Pal Plast achète des bouteilles en plastique aux centres de tri Triselec de Lille et de Dunkerque et aux groupements de communes de la Porte du Hainaut et de Valenciennes-Métropole, du Cambrésis, d’Hénin-Carvin, de Noeux-les-Mines ; certaines viennent même de Belgique. Elles arrivent en cubes compressés et sortent de chez nous sous forme de paillettes, prêtes au réemploi. Tout est collecté, traité et vendu dans un rayon de cent kilomètres autour de Lille. Limiter l’impact carbone de nos activités est une de nos priorités.

 

- Comment Nord Pal Plast est-elle montée en puissance ?

Nord Pal Plast, à sa création, devait relever deux défis : trouver un site d’une superficie suffisante pour accueillir le stock de plastique sans que le loyer grève le budget, et réunir les fonds pour acquérir ses chaînes de tri. Nous avons été aidés par le Conseil régional et l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie ; après avoir financé l’étude de marché, ils ont contribué pour un tiers à l’achat de nos outils de travail. Le complément a été fourni par une subvention européenne du FEDER, nos apports personnels et des prêts bancaires. Une chaîne de traitement de bouteilles clés en main coûte environ 77O 000 €. Pour réduire la dépense, nous avons acheté les deux nôtres en pièces détachées. En 2004, la chaîne réservée aux bouteilles d’eau était installée. La seconde, qui traite les bouteilles de lait et les flacons de shampoing ou de lessive, a démarré en 2005. L’ensemble a une capacité de 17 000 tonnes/an.

 

- Pourquoi avez-vous implanté votre activité sur une friche industrielle ?

 

La Communauté urbaine nous a orientés vers les bâtiments de Selnor à Lesquin. Cette entreprise qui fabriquait du matériel frigorifique pour plusieurs marques d’électroménager dans le monde a fermé à la fin des années 1990, après avoir compté jusqu’à 4 000 salariés. Martine Aubry, alors chargée de la politique économique à la communauté, s’était engagée à trouver des solutions au reclassement des salariés. Lille-Métropole nous prête 13 000 m2 de locaux pour une durée de neuf ans. En contrepartie, nous embauchons aujourd’hui 36 anciens de Selnor. Ils sont âgés de plus de 50 ans et forment 90 % de notre effectif.

 

- Quel procédé employez-vous pour retraiter nos bouteilles ?

 

Pour qu’il puisse être utilisé à nouveau, le plastique, ou polyéthylène, doit être d’une composition et d’une densité uniformes. Or, les bouteilles sont des mélanges d’éléments différents. L’étiquette, si elle n’est pas en papier, est un composé de polyéthylène (PE). Le corps de la bouteille est en polyéthylène téréphtalique (PET) et le bouchon, en polyéthylène à haute densité (PEhd). Il faut trier ces plastiques pour pouvoir les recycler et leur redonner un usage propre. Pour cela, une chaîne passe les bouteilles trois fois au crible. D’abord, un spectromètre détecte les densités et éjecte tout ce qui n’est pas plastique. Puis les plastiques sont broyés et lavés ; dans l’eau, ils se comportent différemment : le PEhd coule, le PET flotte à la surface. Enfin, à l’air chaud, le PE en faible masse est repéré du fait de sa volatilité. Au final, nous récupérons les plastiques en paillettes, rassemblées selon le type de plastique.

 

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- Quels sont vos débouchés ?

 

Nos paillettes en PEhd sont transformées en tuyaux pour le bâtiment et les travaux publics. Celles en PET, la plus grosse partie de notre production, servent de fibre textile et deviennent des tapis de sol de voitures. Mais l’industrie automobile connaît un ralentissement important de production ; nous cherchons donc activement d’autres débouchés et marchés.

 

- Quels développements envisagez-vous pour Nord Pal Plast ?

 

Nous n’avons pas exploré toutes les possibilités de transformation du plastique. Les types de polyéthylènes que nous traitons peuvent entrer dans la fabrication de sangles d’attache, par exemple. Les bouteilles en plastique peuvent aussi redevenir des emballages alimentaires. Seulement 15% du plastique PET est réinjecté dans l’emballage alimentaire en France. Le chantier est important et nous allons nous y investir, avec notre casquette d’entreprise indépendante, face à des concurrents affiliés à de grands groupes. Nous engageons une démarche qualité pour aborder ce domaine en confiance. Nous devrons sans doute employer des procédés différents, comme le lavage à l’eau chaude. Nous aurons besoin d’acquérir d’autres chaînes de tri et devrons trouver les fonds pour cet investissement. Nous avons un gisement conséquent de plastique à recycler. Pour assurer la rentabilité de l’opération, il nous faut conquérir des marchés où écouler notre production. Nous sommes donc amenés à nous développer et cela va dans le sens du développement durable.

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Fabriquer un bateau en fibre de verre et en résine:

On peut fabriquer une barque, un bateau mais plein d'autres choses.

Matériel:

- avoir un moule (forme de la coque),

- avoir de la résine (et un accélérateur), de la cire, de la fibre de verre, des pinceaux et des rouleaux.

Procédé:

- appliquer la cire sur le moule,

- mettre la fibre de verre,

- enduire la fibre de verre de résine (à laquelle vous ajoutez l'accélérateur),

- attendre une dizaine d'heure,

- démouler.

 

Voir la vidéo (et en chercher d'autres):

 

Fabrication d'un caisson:

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Atelier d'anodisation:

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L'Anodisation

 

 

 

Par Olivier Emond (oemond@gmail.com)

 

 

le matériel

Avant de commencer ceci sachez que l'acide sulfurique ça craint ! Ça fait des trous dans le pantalon, des marques sur les chaussures de sécurité et ça vous fait courir le 100m plus vite que Jesse Owens !

Première étape : mélange de l'acide

 

Ceci doit se faire à l'extérieur et pas d'enfants autour svp.

 

Portez des lunettes de protection et des gants et de vieux vêtements à manches longues (même si il fait chaud)

 

Dans un bac ou seau en polyéthylène on va mélanger 15 % d'acide sulfurique avec de l'eau de pluie ou distillée c'est mieux (en poids). On peut utiliser de l'électrolyte pour batterie (non usagé). Toujours mixer une petite quantité d'acide dans l'eau pas l'inverse !

 

En agitant lentement pour évacuer la chaleur produite par la réaction, attendre que le mélange refroidisse avant de rajouter de l'acide. Stocker de manière correcte avec la date et le nom de la mixture !

Deuxième étape : électrodes

Dans le bain d'acide, placer une latte de plomb (un morceau de tube écrasé fera l'affaire mais pas de peinture), propre (grattée à la brosse en fer), ceci verticalement pour qu'une partie soit accessible pour la raccorder.

 

A la partie hors de la mixture on connecte la pince négative d'un chargeur de batterie 12 volts 5 ampères. Il est important de contrôler le courant qui sera fourni. Mettre un multimètre avec fusible 10 ampères en série pour contrôler.

 

Au besoin mettre un rhéostat ou une résistance (lampe en série) pour ne pas avoir un courant supérieur à ce que peut fournir le chargeur.

 

Placer la pince positive sur une tige en aluminium qui sera fixée à la pièce à anodiser (par exemple une baguette de soudure alu).

 

Il est important que le contact soit bon, sinon l'endroit du contact va se faire bouffer.

 

Rappel : n'utiliser que de l'aluminium dans le bain ! Pour les fixations : visserie alu ! Ou point de soudure alu, à un endroit non visible, le mieux c'est de pouvoir utiliser un filet existant et de faire tourner un filet sur une barre d'alu mais la baguette de soudure fonctionne.

Troisième étape : nettoyage

 

La pièce d'alu doit être propre et dégraissée si vous voulez un fini mat, alors il faut tremper la pièce quelques minutes dans de la soude caustique (NaOH) et bien la rincer avec de l'eau de pluies ou distillée.

 

Pour l'aspect brillant, le polissage de l'aluminium est assez facile avec des brosses rotatives en coton.

Quatrième étape : anodisation

Donc on a :

 

• le négatif relié au plomb

• le positif qui passe par l'ampèremètre relié à la pièce alu.

 

Il est important que les pièces ne se touchent pas dans le seau. On met sous tension, et après un moment, on voit des bulles apparaître à la surface du plomb.

 

La vitesse d'anodisation dépend du courant et de la surface de la pièce.

 

Des petits travaux ne demandent que quelques ampères en une demi-heure, tandis que les pièces plus importantes demandent plus d'ampères et plus de temps. En général une heure c'est suffisant.

 

Le mieux, pour vérifier, c'est de voir la surface de l'alu et d'ajuster le courant. Si le bain dépasse 60° Celsius, mettre des glaçons pour refroidir la solution.

 

Une autre technique pour vérifier l'anodisation consiste à mesurer la résistance de la pièce.

Si il y a présence d'oxyde, donc de protection, le courant ne passe plus. Donc mettre un multimètre en ohmmètre et placer les sondes aux extrémités de la pièce.

Cinquième étape : colmatage

 

Le terme n'est pas le bon mais je ne trouve pas, il s'agit ici de refermer les pores de l'oxyde, la structure est encore ouverte. Il faut tout déconnecter rincer la pièce à l'eau de pluie ou distillée et la trempée dans un récipient pouvant la contenir entièrement et préalablement rempli d'eau bouillante ceci pendant une demi-heure.

 

Pour l'anodisation de bouteille, il faut trouver un récipient en plastique qui peut contenir la bouteille mais pas beaucoup plus sinon tu dois mettre beaucoup de solution acide, d'autre part il faut qu'elle coule pour être totalement immergée si tu mets un bouchon en M25 en alu relié à une barre d'alu pour faire la borne positive tu dois lester la bouteille en la remplissant de grenailles par exemple ou de solution acide , le mieux pour que le contact soit bon c'est de faire une soudure à un endroit qui ne gène pas (il ne sera pas anodisé complètement et sera un point d'attaque...)

 

Deuxième solution tu la rempli d'eau et tu fermes, tu peux aussi la maintenir enfoncée avec la barre d'alu mais c'est moins évident.

 

Il est possible d'ajouter une certaine coloration.

 

Aie ! Aie ! C'est ici que ça se gâte...

 

Il existe des "colorants" professionnels vendus sur Internet, le noir étant le plus dur à réaliser. J'ai pris de l'encre de vieux appareils de maintenance qui font des graphiques sur des rouleaux. Je crois qu'il est important d'avoir un pigment minéral.(il ne faut pas avoir peur d'en mettre). Celui-ci est dilué dans l'eau, avant qu'elle soit portée à ébullition, sinon les pores se referment avant d'avoir pu capturer la couleur. En général une heure ou plus. Attention à ce que toute la pièce soit immergée.

 

S'il y a plusieurs pièces, les mettre ensemble dans le même bain, pendant le même temps, sous peine d'avoir des teintes différentes. Je conseille d'essayer avant sur un bout de tube par ex. La composition de l'alliage d'aluminium va aussi jouer sur la manière d'absorber la couleur. J'ai eu des résultats super sur un bête bout de tube et déplorable sur un cannister qui avait un petit pourcentage de Titane. C'est à vous de voir.

 

Il existe aussi ce qu'on appelle "powder coating" qui est très résistant même à l'eau salée

 

faire une recherche avec « aluminium anodize dye »

voir aussi les sites de paint-ball , ils anodize des parties des fusils

 

Je suis sur qu'il y a des sites en français mais le choix était plus grand en anglais , comme d'habitude, hein Jacques !….

 

Quelques références

aluminium extrusions, fabricators, powder coating and anodising, uk

Portail d'informations Ce site est en vente!

sits.fr

 

les colorants

http://www.colorey.com/plan.html

 

il faut encore chercher sur les sites de hobby

 

D'autres textes en anglais sur le même sujet

Anodizing Kits - Anodizing Products - Electroplating & Anodizing - Caswell Inc

http://finishing.com/52/21.html

http://easyweb.easynet.co.uk/~chrish/t-anodis.htm

Anodizing Aluminum

Anodizing Aluminum

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Atelier d'anodisation dans votre garage:

comment personnaliser votre vtt sans vous ruiner ?

 

 

 

Anodisez certaines pièces de votre vtt ou refaite une couleur à de vieux composants en alu (vous avez dit tunning?)

 

Le principe est simple , faire tremper dans une solution d' eau et d' acide sulfurique la pièce en question tout en faisant passer un faible courant électrique 12 volts puis la tremper dans la couleur désirée . L' avantage de ce traitement est une belle finition une fois le processus maîtrisé .Le traitement rend la pièce plus dure en surface et pratiquement inaltérable .

Commencer par décaper les pièces correctement, il ne doit rester aucune traces d' une éventuelle anodisation ou de peinture Le mieux et le plus rapide reste le sablage avec une finition au papier à l' eau grain 600 .

 

SABLAGE ET PONCAGE

 

Voilà, les pièces sont décapées et poncées correctement ,elles sont prêtes à être plongées dans le bain d' acide/eau froide .Il ne faut pas qu' il reste de pièces en acier ceci n' est valable que pour des pièces monobloc en alu ,exclure dérailleur v-brake shifters etc ...

 

 

 

BAC DE TRAITEMENT

 

Fabriquer un bac (bac 1) avec un ancien bidon de 5 litres pour commencer . ça suffit pour la plupart des pièces de vtt à traiter et y installer une tôle alu qui conduira le pôle - (négatif) de la batterie, il vaut mieux la fixer au bac correctement par ce qu 'elle va rester dedans

 

Trouver un autre bac beaucoup plus grand bac 2 et mettre le bac 1 dedans

 

Les pièces à anodiser seront connectées au pôle + positif de la batterie par l' intermédiaire d' une patte alu (bout de tôle alu) ou tout simplement du fil électrique alu. Ne pas utiliser d' autres matières sinon elles se boufferont avec l' acide et l'anodisation sera ratée

 

Mettre la moitié d' eau dans le bac 1(exemple 1 litre) puis verser 30 cl d' acide sulfurique à 33% pour batteries (3€ le litre chez leroy-merlin) Attention si vous diluez vous-même !!! verser l' acide dans l' eau et JAMAIS L' EAU DANS L' ACIDE. Danger de projections (par ce que quand ça éclabousse c' est pas le liquide qu' on est en train de verser qui sort du bac mais toujours celui qui est dedans) c'est la première régle que l'on apprend en physique .

 

Remplir d' eau froide le grand bac qui servira à refroidir le petit car à la mise sous tension, il y a production de chaleur (c' est minime mais c' est mieux comme ça, c' est aussi une sécurité en cas de fausse manip l' acide ne sera pas par terre )

 

Connecter correctement la pièce à traiter au pôle ( +) positif de la batterie avec du fils alu ou du fer plat alu et la poser délicatement en suspension dans le bac (au fond ça marche aussi mais ça ne doit jamais toucher la tôle alu qui est reliée au pôle (-) négatif mettre sous tension, il y a production de gaz (hydrogène et oxygène) donc faire ça dans un endroit aèré.

 

BACS ET REFROIDISEMENT

 

Une fois la batterie branchée laisser agir 30 min , s il y a trop de dégagement gazeux au départ, brancher une ampoule en série pour limiter le courant dans la pièce et l'enlever après 10 min .Si la solution chauffe réduire le courant ou mettre de la glace dans le grand bac .Plus la solution est froide, plus la finition et surtout la couleur seront réussies .

 

BIELETTES ET AUTRES

 

 

Une fois les pièces traitées, il faut les rincer rapidement à l' eau froide sans mettre les doigts gras dessus et les plonger tout de suite dans une solution de couleur. (encre de chine,encre en cartouche,ou teinture à textile) chaude au bain marie ou mieux dans un pot à conserves dans le micro-ondes pendant une demi heure au moins il faut qu' elles atteignent une couleurs plus foncée que souhaitée par ce qu 'à la dernière étape elles perdent un ton de couleur .

 

ANODISATION MOYEU ET LEVIER

 

Dernière étape ,apres la couleur, passer les pièces dans l' eau chaude légèrement salée pendant 20 min pour fixer

 

Commencer par un essai sur une pièce sans intérêt .Une fois que vous maîtriserez la technique libre à vous de faire du tunning sur votre vélo .

 

Vous pouvez aller voir aussi sur cet excellent forumhttp://forum.modelisme.com/viewtopic.php?id=26797&p=3 ou taper anodisation sur goggle .

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Décapage au jet de sable.

 

- fabriquer le matériel,

- louer le matériel,

- ou créer une entreprise de sablage.

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Publié par capusliber

 

 

Le sablage : une technique, un métier.

11/09/2010 à 23h28 - mis à jour le 11/09/2010 à 23h48 | - vues | - réactions

 

Le décapage au jet de sable, cela existe depuis bien des années. On voit déjà, dans je ne sais plus quel vieux film avec Gabin, les ateliers de "Sablage Bastille" !

 

Comment ça marche ?

 

Dans un récipient, la sableuse, on enfourne du sable lavé, séché et calibré.

 

Une sableuse

Une sableuse

 

Un système venturi permet d'aspirer le sable, qui est projeté au travers d'une buse, le plus souvent en carbure de tungstène, et à une pression minimale de 8 kg/cm2, sur la surface à décaper.

 

Le principe Venturi (l'air comprimé passe dans le tuyau en A, et emporte vers R un mélange d'air et du sable arrivant de P)

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On utilise du sable à forte teneur en silice, conditionné en sacs de 50 kg.

 

Principalement utilisé pour décaper le métal, le sablage permet aussi de décaper des façades, des monuments, mais aussi de dépolir du verre et de simuler une usure des vêtements.

 

Normalement, l'usage du sable à sec est désormais interdit. Pour le décapage des façades et monuments, par exemple, on ne sable plus à sec, mais en ajoutant au jet de sable un jet d'eau, qui évite la formation de poussière.

 

En atelier, on remplace le sable par du corindon, qui est un oxyde d'aluminium prétendûment plus sain...

 

On peut aussi utiliser d'autres matériaux, comme, curieusement, des noyaux d'abricot broyés, utilisés notamment pour décaper le béton.

 

L'ouvrier sableur est protégé par un scaphandre, qui entretient une pression supérieure à la pression extérieure, et empêche ainsi toute poussière de pénétrer les voies respiratoires, tout en protégeant les yeux des projections.

 

Certains ouvriers, plus aguerris, ou voulant simplement se sentir plus libres, sablent parfois sans scaphandre.

 

Scaphandre de sablage

(un scaphandre de sablage)

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Il est bien évident que, si certaines marques de vêtements utilisent cette technique pour vieillir artificiellement le tissu, c'est avant tout pour des questions d'économie.

 

Rien n'empêcherait l'usage d'autres matériaux que le sable, protégeant ainsi la santé des ouvriers. Mais il est évident que ce n'est pas là le souci premier de ces marques, qui préfèrent renoncer à cette technique sous la pression de l'opinion publique plutôt que d'adapter et de moderniser leurs ateliers, sis le plus souvent dans des pays où la main d'œuvre est bon marché, et la protection des travailleurs inexistante...

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Produire des sachets pour emballages alimentaires.

Exemple: Olives.

Remarquez sur le haut du sachet, on voit bien qu'il s'agit d'un thermo-soudage.

La matière du sachet semble être un mélange de plastique et d'aluminium.

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Installer des kits de panneaux solaires.

Voir la vidéo.

L'idéal serait de pouvoir:

- fabriquer localement les batteries adaptées (les batteries d'automobiles ne peuvent être utilisées vu le nombre de cycles de charge-décharge),

- se passer des batteries en utilisant les panneaux que le jour.

 

 

Installation photovoltaique pour site isolé

 

Batterie solaire pour stocker l'énergie

 

Les batteries solaires stockent l'énergie produite par les panneaux photovoltaïques afin d’assurer l'alimentation électrique en toutes circonstances (jour ou nuit, ciel dégagé ou couvert).

Une batterie utilisée avec des panneaux solaires ou une éolienne est une batterie à décharge lente (appelée aussi batterie solaire). Ces batteries sont spécifiquement conçues pour les applications solaires ou éoliennes. Elles n'ont pas les mêmes caractéristiques qu'une batterie de voiture par exemple, elles se déchargent plus progressivement et supportent mieux les décharges fréquentes peu profondes.

 

Vous pouvez brancher une batterie solaire directement sur un panneau solaire, mais vous risquez d'endommager la batterie si son niveau de charge dépasse les 90%. C'est pour cela qu'il est vivement recommandé d'installer un régulateur solaire entre le panneau solaire photovoltaïque et la/les batteries solaires.

 

Le rôle du régulateur dans une installation solaire est très important car le niveau de charge des batteries solaires ne doit être ni trop bas (pas en dessous de 40%) ni trop haut (ne pas dépasser 95%). Des charges trop faibles ou trop importantes non régulées détériorent les batteries et limitent leur durée de vie.

 

Nous vous recommandons de bien vérifier que le cyclage (nombre de cycles complets de charge - décharge de la batterie) est clairement indiqué par le fabricant. Le cyclage indique la durée de vie de la batterie solaire. Les batteries solaires de qualité ont une durée de vie de plus de 500 cycles, soit de 7 ans jusqu'à 15 ans.

 

Les principales utilisations d'une batterie solaire sont : installation solaire en site isolé, camping car, caravaning, nautisme.

 

Définir la capacité de stockage des batteries solaires

 

La première question à se poser est la question de la capacité de stockage d'énergie solaire ou éolienne, dont vous avez besoin.

La capacité d'une batterie solaire est exprimée en Ampères Heure (Ah) ce qui désigne le débit totale d'énergie de la batterie dans des conditions données (10 heures, 20 heures, ...)

 

Avec un régulateur solaire (qui se branche entre les panneaux solaires et la batterie – voir la fiche conseil spécifique), vous régulez la charge de la batterie, qui ne doit pas dépasser 90%, ni ne doit descendre sous les 40%, car une surcharge comme une décharge trop profonde endommage ces batteries et diminue leur durée de vie.

 

Donc, si nous reprenons notre exemple, une batterie 100 Ah – 12V, pourra se décharger au mieux de 60Ah (60% x 100Ah). Cela représente par rapport à votre besoin quotidien en énergie 60 Ah x 12V = 720 Wh

Déterminer la tension de votre installation photovoltaique

 

Ensuite, il faut déterminer la tension de stockage de l'énergie solaire : 12V, 24V ou 48V.

La règle pour cela est assez simple : plus vous utilisez d'énergie, plus vous devez utiliser une tension élevée, afin de diminuer les déperditions d'énergie, qui surviennent quand l'énergie est transportée ou stockée.

 

On peut conseiller les trois cas de figures suivants :

 

Puissance de l'installation photovoltaïque Tension recommandée

De 0 à 800 Wc 12V

De 800 à 1600 Wc 24V

Au dessus de 1600 Wc 48V

 

Le montage des batteries se fait en série ou en parallèle pour augmenter la tension ou la capacité :

- Le montage en parallèle (qui consiste à relier les bornes "+" aux bornes "+" et les bornes "-" aux bornes "-") permet d'additionner les capacités de stockage (en Ah) tout en conservant la même tension (en Volts).

- Le montage en série permet d'additionner la tension des batteries, en revanche la capacité en Ah reste celle d'une seule batterie.

Intégrer l'autonomie souhaitée pour finaliser votre estimation

 

Dernière question, il vous reste à déterminer l'autonomie dont vous avez besoin.

Pour cela, vous devez fixer le nombre de jour d'autonomie de votre installation photovoltaïque, c'est-à-dire le nombre de jours pendant lesquels vos batterie n'ont pas besoin d'être rechargées tout en conservant une consommation d'énergie normale. En général, cela représente le nombre de jours consécutifs sans soleil auquel vous pouvez faire face.

 

En France, l'autonomie moyenne des installations en site isolé est de 3 à 5 jours.

 

En continuant avec notre exemple, si vous avez un besoin d'énergie de 900 Wh par jour et que vous choisissez une autonomie de 3 jours, votre besoin de stockage sera de 3 x 900 Wh = 2700 Wh (pour simplifier, car il faudrait ajouter à cela une déperdition de charge de 15% à 30% à cause du cablage, de l'onduleur ...). Soit en 12V, une capacité de 2700 Wh / 12V = 225 Ah.

 

Comme indiqué plus haut il est recommandé de ne pas décharger sa batterie au delà de 50%, donc il faut prévoir le double en capacité de batterie, soit 450 Ah.

 

Donc vous pourriez choisir avec une bonne marge de sécurité 4 batteries de 150 Ah – 12V qui vous donneront une capacité cumulée de 600 Ah.

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Le développement à venir de l'énergie solaire en Algérie offre l'opportunité de construire des batteries solaires made in Algeria. Il y a là un marché à prendre...

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Tout savoir sur le fonctionnement et les différents types de batteries

 

Le dimensionnement du parc de batteries est primordial dans la conception et la réalisation d’un système d'alimentation par une ou plusieurs énergies renouvelables. De nombreux types de batteries avec un très large choix de capacités différentes sont disponibles sur le marché.

 

Il est nécessaire, pour bien choisir ses batteries, de prendre en considération de nombreux facteurs et surtout de mener une analyse préalable.

 

Les batteries spécifiques utilisées dans des systèmes d’alimentation par énergie renouvelable sont conçues pour résister à des cycles nombreux et fréquents de chargement et de déchargement. Ces batteries n’ont en général pas besoin d'être entretenues.

 

L’utilisation de ce type de batteries est de plus en plus fréquente dans les domaines technologiques tels que les télécommunications, la télémétrie, la télédétection, l'éclairage, etc.

 

Les industries oeuvrant dans ces domaines deviennent de plus en plus exigeantes envers les constructeurs de batteries. Ces industries ont besoin de cellules de batterie de plus en plus performantes : c'est-à-dire des cellules de batterie capables de conserver leur charge dans des conditions de température de plus en plus large : environnements très chauds et environnements très froids.

 

Les batteries (appelées parfois solaires), utilisées dans les systèmes d'alimentation électrique par énergie renouvelable, doivent respecter trois paramètres importants :

L’autonomie

 

L'énergie fournie par un système photovoltaïque, une éolienne ou une micro-turbine hydroélectrique est emmagasinée dans une batterie afin d'alimenter une charge de façon constante sans interruption pendant une période déterminée. L'accumulateur doit pouvoir fournir assez d'énergie pour couvrir les besoins quotidiens et disposer de réserves assez importantes pour assurer une alimentation continue pendant les périodes sans ensoleillement ou sans vent. Cette autonomie du système, indiquée en jours peut être très différente d'un type de configuration à I'autre. Dans les installations pour lesquelles la moindre défaillance peut s’avérer grave ou très préjudiciable (systèmes de télécommunications, service de santé) l'autonomie peut atteindre jusqu'à trente jours, dans l'hémisphère nord.

Stabilisation du voltage

 

Les batteries préviennent les fluctuations de tensions émanant des sources d'alimentation pouvant être dommageables pour certains appareils.

Forts courants électriques

 

Le besoin en matière de consommation d’énergie peut varier très fortement dans une installation. Les batteries peuvent être sollicitées de façon très importantes en fonction des besoins. Les courants d’appel peuvent être très importants à certains moments, même si cela n’arrive pas souvent.

Notions de base

 

Les batteries, ou les cellules de batteries, sont des composantes électrochimiques. Chaque cellule est composée d'électrodes, positive et négative. Les plaques qui composent ces électrodes sont faites de matériaux actifs dissemblables. Ces cellules sont encapsulées dans un bac contenant un électrolyte. Le bac est scellé ou est muni d'un bouchon de remplissage et un évent.

 

Une réaction chimique intervient lorsque la batterie alimente une charge connectée à ces deux électrodes. Pendant la décharge, il y a oxydation à la plaque négative qui se traduit par une perte d'électrons et réduction à la plaque positive ou gain d'électrons. L'électrolyte en présence dans la batterie facilite le déplacement des charges électrochimiques sous forme d'ions. Le processus inverse se produit quand la batterie se recharge.

 

Lorsqu'elle n'est pas branchée à une charge ou un chargeur, la tension à circuit ouvert d'une batterie représente son taux de charge. Complètement chargée, cette tension peut-être différente dépendamment du type de batterie - par exemple, chaque cellule d'une batterie acide-plomb a une tension à circuit ouvert Voc de 2,10 VCC, alors qu'une nickel-cadmium a 1.25 VCC par cellule à 25°C.

 

Le taux de décharge (DOD) et le taux de charge (SOC)

 

Le DOD est le ratio d'ampère heure de décharge sur la pleine capacité de la batterie. Par exemple, si une batterie de 100 Ah (pleine capacité) voit sa capacité diminuer de 25 Ah, alors son taux de décharge est 25% et son taux de charge (SOC) est 75%.

 

Cycles

 

Une période de charge et décharge est appelée cycle. Les performances d'une batterie s'évaluent aussi en nombre de cycles que celle-ci peut fournir à une profondeur de décharge déterminée.

 

Choix de batteries

 

Les batteries à cycle prolongé acide-plomb et Nickel-cadmium sont les plus utilisées dans les applications à énergie solaire, dans les systèmes éoliens ou encore dans les systèmes alimentés par micro-turbine hydroélectrique. Parmi les batteries de type acide-plomb, il existe une classification (voir le tableau récapitulatif ci-après). Ces batteries diffèrent par leur construction. L'antimoine est un alliage ajouté au plomb pour qu'il résiste à la corrosion. Une grande quantité d'antimoine, réduit la décharge à vide des cellules et provoque la gazéification qui devrait en principe être évitée dans les systèmes d'alimentation électrique à énergie renouvelable.

 

Les batteries Nickel-cadmium sont 3 à 4 fois plus chères que les batteries acide-plomb et possèdent une capacité plus faible. Par conséquent, ces dernières sont moins utilisées dans les systèmes d'alimentation électrique à énergie renouvelable.

Type de batteries Cycles de vie @ 80% DOD Maximum DOD* (%) Capacité (Amp Hours)

Batteries acide-plomb conventionnelles

Plaques minces SLI 75 20 25-100

Plaques minces pour applications solaires 200 50 80-370

Plaques minces industrielles 750 80 700-1500

Plaques tubulaires 1000 80 700-2000

Batteries acide- plomb scellées

AGM (Absorbent glass mat) 1200 80 Jusqu’à 5500

Batteries à électrolyte Gélifié 1200 80 Jusqu’à 6000

* DOD = taux de décharge maximum

 

Batteries acide-plomb à plaques minces

 

Ce sont les batteries conventionnelles utilisées dans les systèmes SLI (starting, lighting, ignition) ou démarrage et allumage. Toutefois ces batteries ne sont pas utilisées dans les systèmes d'alimentation électrique à énergie renouvelable.

 

Presque semblables par leur conception, les batteries utilisées dans les voiturettes de golf et certains camions peuvent s'accommoder aux systèmes à décharge profonde. Les batteries utilisées dans les voiturettes de golf sont semblables aux batteries utilisées dans les automobiles, elles ont des plaques de 2,3 mm d'épaisseur, faible quantité d'alliage antimoine, ayant un DOD max. (taux de décharge maximum) de 10 à 20%. Les batteries industrielles ayant 2 VCC par cellule, avec des plaques de 5mm d’épaisseur conviennent aux systèmes d'alimentation électrique à énergie renouvelable. Par ailleurs, ces batteries doivent être ventilées de façon adéquate.

 

Batteries acide-plomb à plaques tubulaires

 

Les plaques tubulaires sont plus performantes que les plaques minces. Leur décharge à vide est faible. Elles contiennent plus d'électrolyte. L'alliage antimoine-calcium leur procure une résistance supérieure contre la corrosion. Ce type de batterie est utilisé dans les sites de télécommunications où l'entretien des batteries et les températures froides ne constituent pas une préoccupation majeure.

 

Batteries acide-plomb scellées VR (à valve régulatrice)

 

Celles-ci sont scellées, donc aucun risque de déversement ou d'évaporation. L'oxygène produit à la plaque positive est recombiné à l'hydrogène émanant de la plaque négative pour former l'eau nécessaire à l'électrolyte. Ces batteries satisfont aux applications à décharge profonde, rapide et répétée.

 

Graphe de capacité des différents types de batteries en fonction de la température

 

Batteries AGM (séparateur en mat de verre micro-poreux)

 

Les batteries AGM ont été développées dans les années 80, pour satisfaire à la demande des batteries sans entretien destinées aux marchés tels que les télécommunications, la télémétrie, la télédétection, etc. Plus le séparateur est comprimé entre les plaques, plus il permet une recombinaison de l'électrolyte (l'oxygène et l'hydrogène se recombinent, produisent l'eau et se mélangent à l'acide sulfurique). Cependant, cette compression entre plaques entraîne une hausse de température lors des échanges électrochimiques.

 

À des tensions de charge un peu plus élevées, les batteries AGM tendent à réagir à la hausse de température interne en perdant un peu d'eau à travers de petits évents situés dans les cellules et en évacuant l'excès de chaleur à travers les terminaux.

 

Ce type de batterie peut s'installer dans toutes les positions. Toutefois, il est recommandé de ne pas les installer à la position complètement renversée. Leur point de congélation permet leur utilisation dans les pays nordiques. Récemment, des améliorations ont permis d'obtenir d'excellents résultats avec des batteries scellées à électrolyte gélifié type AGM.

 

Cliquez ici pour en savoir plus sur les batteries AGM

 

Batteries à électrolyte gélifié

 

Tolèrent les températures chaudes en été. Les batteries au gel peuvent être construites soit avec des plaques mince, soit avec des plaques tubulaires ou bien des séparateurs AGM. Aucun risque de déversement ou d'évaporation. Au lieu d'un liquide, il s'agit d'un électrolyte mélangé au silice. Ce type de batterie a un système d'évacuation de chaleur supérieur, et se décharge moins à vide que le type AGM.

 

Problèmes et solutions

 

Stratification

 

La stratification est le mélange non uniforme de l'électrolyte, ce qui réduit le cycle de vie des batteries. Dans les cellules d'une batterie, l'acide a tendance à se concentrer en bas en laissant de l'eau qui a une densité plus faible au dessus, alors il y a des risques de congélation. En plus il y a aussi risque d'oxydation au dessus et risque de corrosion en dessous. Une charge "d'équalization" est nécessaire après des décharges répétées afin d'éviter la stratification. La tension "d'equalization" varie selon le type de batterie ; pour les batteries acide-plomb, elle est environ 14,2 V pour les systèmes 12 V, 28 V pour les systèmes 24 V et 56 V pour les systèmes 48 V. "L'equalization" doit s'effectuer en moyenne une fois par an.

 

Ventilation

 

La concentration maximale d'hydrogène recommandée dans les endroits abritant les batteries est de 2%. Tous les types de batteries ont besoin d'être ventilés car les petites émissions de gaz d'hydrogène produites lors des échanges électrochimiques entre les plaques peuvent causer une explosion en présence du feu ou d'une étincelle.

 

Energiedouce propose un système de ventilation composé d'un ventilateur directement branché à un module solaire (cliquez ici pour accéder à la fiche). Ce système permet de prolonger le cycle de vie de la batterie, ainsi que son autonomie.

 

Sulfatation

 

La sulfatation est causée par le dépôt des cristaux de sulphate de plomb sur les plaques. Cette situation se produit lorsqu'une batterie est déchargée très profondément et de façon répétée. Les batteries qui sont partiellement chargées pendant une longue période de temps voient leur taux de charge diminuer. Il s'agit d'un phénomène appelé "perte de mémoire". Néanmoins, une installation initiale adéquate des batteries à pleine charge et un taux de décharge (DOD) répété supérieur à 20% permettent d'éviter la sulfatation. Les cristaux de sulphate de plomb sont partiellement retirés des plaques lorsqu'une charge "d'equalization" contrôlée est effectuée à 2,35 - 2.4 V par cellule. "L'equalization" est recommandée après une longue période répétée de décharge, lorsqu'une cellule d'une batterie a une variation de tension de 0,05 V de plus que les autres cellules, ou lorsque la densité spécifique de la batterie diminue de 10 g/l par rapport au seuil qui se situe autour de 1280 g/l pour une batterie complètement chargée.

 

Densité spécifique

 

Dans l'hémisphère nord la densité spécifique de l'électrolyte d'une batterie se situe entre 1250 et 1300 g/l, ce qui augmente la capacité disponible et par conséquent diminue la température de congélation (entre -40 et -50° Celsius) de la batterie. La densité de l'acide permet d'évaluer le taux de charge de chaque cellule d'une batterie. Dans les pays à climat chaud, la densité spécifique de l'électrolyte est située entre 1210 et 1230 g/l, pour diminuer le taux de gazéification à des températures élevées.

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