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Origine et histoire des services secrets algériens


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l'origine des services secret algérien remonte à la guerre de libération nationale, sous l'impulsion de Abdelhafid Boussouf dit Si Mabrouk, ou il prenne le nom de MALG. Le Malg était organisé en 2 directions 3 divisions et : la DDR(direction de la documentation et de la recherche) et la DVCR(direction de la vigilance et du contre renseignement), la DAM(division des affaires militaires), la DAP(division des affaires politiques) et la DAT(division des affaires techniques les transmissions). C'est au niveau de la base Didouche que seront formé les premiers cadres des services. Après l'indépendance du pays en 1962 et notamment avec l'accession de Houari Boumédiène à la tête du pays en 1965, les services de renseignements algériens connurent une grande mutation au niveau de leur organisation interne, s'inspirant grandement du schéma de fonctionnement des services du Bloc de l'est, c'est ainsi qu'il leur a été attribué le nom de Sécurité Militaire (SM) avec comme missions principales :

 

* La lutte contre toute forme d'espionnage

* La préservation de la sécurité intérieure du pays

* La défense des intérêts vitaux de l'Algérie à l'étranger et en France

 

Le premier directeur à être nommé à la tête de la Sécurité Militaire fut le colonel Kasdi Merbah qui est resté jusqu'à la mort du président Boumédiène en 1978. Puis lui succède pour une courte durée le colonel Yazid Zerhouni. Dès lors le président Chadli se méfiant de la SM, la démantèle et nomme à la tête de la DGPS le général Lakehal Ayat, un service qui n'a désormais de prérogatives que pour le renseignement extérieur. les évènements tragiques d'Octobre 88 poussent le président Chadli Bendjedid à limoger le général Ayat de ses fonctions. Lui succède alors le général Betchine. Une période de changement politique majeur débute alors avec l'instauration du multipartisme mais aussi de la montée du mouvement islamiste incarné par le FIS. les services changent d'appellation, passant de DGPS à DRS avec la nomination en novembre 1990 du général de corps d'armée Mohamed Mediène. Le DRS calque son organisation sur celle de l'ANP, avec 6 CTRI(centre territorial de renseignement et d'investigation) dans chaque région militaire et au niveau central de plusieur direction: DCSA(Sécurité de l'Armée),DCSE( renseignement à l'étranger), DCE(contre espionnage), Analyse et documentation, GIS (Groupe d'intervention spécial mon groupe préféré bien aimé :) ).

 

Ci-dessous la liste des noms qui ont eu à diriger le DRS :

 

* Abdelhafid Boussouf de 1954 à 1958

* Houari Boumédiène de 1958 à 1965

* Kasdi Merbah de 1965 à 1978

* Yazid Zerhouni de 1979-1981

* Lakhal-Ayat de 1981 à 1988

* Mohamed Betchine de 1988 à 1990

* Mohamed Mediène de 1990 à ....

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Guest Biobazard

De le ville d'où je viens y a que des espions :D .... Tout le monde sait ce que le voisin à fait, ce qu'il est en train de faire et ce qu'il compte faire .... La culture de l'espionnage à outrance :mdr::detective:

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De le ville d'où je viens y a que des espions :D .... Tout le monde sait ce que le voisin à fait, ce qu'il est en train de faire et ce qu'il compte faire .... La culture de l'espionnage à outrance :mdr::detective:

 

Tiens tiens je me demande si on n'est pas dana la même ville :D

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Guest Biobazard
Tiens tiens je me demande si on n'est pas dana la même ville :D

De la même ville peut-être pas ... mais y a de fortes chances qu'on viennent du même pays :mdr::mdr:

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non sérieux, on a pas un super service secret, mais il n'est pas si mal que ça.

Ils ont fait un trés beau travail d'adaptation comême dans le domaine contre terrorisme.

:gun_rifle:

ok ok tu as raison soyons serieux (juste un peu quand même).

 

Dans les années 90 ils ont infiltré les groupes terroristes c'est vrai.

En même temps, sans moyens technologiques modernes, c'est difficile d'avoir des services de renseignements efficaces. Et puis aussi ils se sont souvent trompés d'ennemis.

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bonjour,

 

du temps de Hb ; sa spécialité était de museler les Algeriens; beaucoup on en souffert . mortellement pour certains!

pourtant certains regrette son era et pensent qu'il a rehabilite l'Agerie au plan international parcequ'il a fait un discours en arabe a l'O N U.La S M etait tellement impitoyable sous son regne, que les membres d'une meme famille ne se faisaient pas confiance,et risquaient d'etre denonces par leurs proches.
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Ce ne sont que des mythes, comme on disait cela sur les renseignements des pays de l'Est, mythes propagés par les renseignements eux mêmes afin de bien museler les populations.

pourtant certains regrette son era et pensent qu'il a rehabilite l'Agerie au plan international parcequ'il a fait un discours en arabe a l'O N U.La S M etait tellement impitoyable sous son regne, que les membres d'une meme famille ne se faisaient pas confiance,et risquaient d'etre denonces par leurs proches.
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pourtant certains regrette son era et pensent qu'il a rehabilite l'Agerie au plan international parcequ'il a fait un discours en arabe a l'O N U.La S M etait tellement impitoyable sous son regne, que les membres d'une meme famille ne se faisaient pas confiance,et risquaient d'etre denonces par leurs proches.

 

bonjour,

 

ceux qui rêve de son règne sont ceux qui ne l'on pas vécu, ou alors ceux qui en rêve d'être des vassales

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Oufkir et ses amis de la Sécurité Militaire

 

De la même façon qu’Oufkir a construit la police politique et les services secrets marocains, on sait aujourd’hui qu’il a joué un rôle primordial dans la création des services secrets algériens. Dès l’installation d’Abdelhafid Boussouf au Maroc, Oufkir l’encadre, l’assiste et lui procure toute la logistique nécessaire sur ordre du roi Mohamed V qui a tout fait pour encourager la révolution algérienne. Rien de ce que pouvait faire Boussouf et le FLN au Maroc ne pouvait échapper au système de renseignement d’Oufkir. Au contraire, Boussouf a bénéficié de tout le savoir-faire d’Oufkir pour créer le MALG (Ministère de l’Armement et des Liaisons Générales) en lançant la formation de la première promotion d’agents secrets sous l’appellation Larbi Ben M’hidi.

 

Un colonel de la Sécurité Militaire, Ali Hamlat, lève «le voile sur cette première promotion des cadres de la Wilaya V, dont les membres ont, effectivement, constitué, pour la plupart, l'ossature du MALG». A la question «Sur le plan social, quelle était l'origine des membres de cette promotion Larbi Ben M'hidi?», Hamlat répond sans hésitation : «Tous étaient issus, en règle générale, de familles de réfugiés, de fonctionnaires au service du gouvernement marocain ou, accessoirement, de commerçants et d'agriculteurs établis au Maroc de longue date». Selon lui : «Le recensement effectué par l'Association des anciens du Malg a permis de situer à soixante-douze le nombre de stagiaires de cette promotion.» Leur directeur de stage Khelifa Laroussi, adjoint de Boussouf, leur avait décrété : «Vous êtes les futurs ministres de l'Algérie indépendante!» (7)

 

En lisant l'interview, on devine l’ombre omniprésente d’Oufkir : «La conception stratégique et futuriste de l'opération de formation, le professionnalisme de son organisation et son déroulement, «l'intuition psychologique» de Boussouf, la «profusion de moyens dont il a pu disposer au Maroc»…. D'où donc Boussouf tenait-il ce professionnalisme et cette redoutable efficacité? Et ses choix judicieux de collaborateurs professionnels, tous DAF, comme le «technocrate» Laroussi Khalifa, l'officier de transmission Omar Tellidji et le baroudeur Abdallah Arbaoui. Etait-il donc un «prophète» ou un génie de la formation et de l'organisation militaire? Ou plutôt a-t-il été lui-même formé, encadré et coaché et par qui? Pourquoi Boussouf a-t-il recruté ses stagiaires et agents uniquement au Maroc et n'a-t-il pas fait venir des volontaires de toutes les régions d'Algérie?» (8)

 

Oufkir est lié de près aux choix et recrutements des agents de Boussouf, ainsi qu’à la formation et à l’encadrement d’hommes tels que Boumediene, Bouteflika, Merbah, Zerhouni, etc… Un grand nombre de ces agents sont les enfants de militaires compagnons d’arme d’Oufkir ou ses collègues à la Résidence, comme le père d’Ali Tounsi, actuel DGSN, qui avait le grade de capitaine dans l’armée française. Est-ce qu’Oufkir avait noyauté dès cette époque les services secrets algériens sur ordre du SDECE? L’histoire le dira. De même qu’on saura peut-être un jour quel rôle il a joué dans l’arraisonnement de l’avion transportant les cinq chefs historiques du FLN.

 

Comme pour le Maroc, la génération des résistants nationalistes du FLN a été marginalisée, opprimée, emprisonnée ou assassinée avant et après l’indépendance. La villa de Tétouan où a été assassiné Abane Ramdane appartenait aux services de police d’Oufkir. On comprend pourquoi la disparition brutale d’Oufkir a été un choc pour les chefs de la Sécurité Militaire algérienne, dont la plupart lui doivent leur carrière. Ils se vengeront contre la monarchie alaouite derrière le Front Polisario.

 

 

Saâd Lounès

11 juillet 2009

Hoggar - Algérie-Maroc : La vengeance des amis d?Oufkir

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Oufkir et ses amis de la Sécurité Militaire

 

De la même façon qu’Oufkir a construit la police politique et les services secrets marocains, on sait aujourd’hui qu’il a joué un rôle primordial dans la création des services secrets algériens. Dès l’installation d’Abdelhafid Boussouf au Maroc, Oufkir l’encadre, l’assiste et lui procure toute la logistique nécessaire sur ordre du roi Mohamed V qui a tout fait pour encourager la révolution algérienne. Rien de ce que pouvait faire Boussouf et le FLN au Maroc ne pouvait échapper au système de renseignement d’Oufkir. Au contraire, Boussouf a bénéficié de tout le savoir-faire d’Oufkir pour créer le MALG (Ministère de l’Armement et des Liaisons Générales) en lançant la formation de la première promotion d’agents secrets sous l’appellation Larbi Ben M’hidi.

 

Un colonel de la Sécurité Militaire, Ali Hamlat, lève «le voile sur cette première promotion des cadres de la Wilaya V, dont les membres ont, effectivement, constitué, pour la plupart, l'ossature du MALG». A la question «Sur le plan social, quelle était l'origine des membres de cette promotion Larbi Ben M'hidi?», Hamlat répond sans hésitation : «Tous étaient issus, en règle générale, de familles de réfugiés, de fonctionnaires au service du gouvernement marocain ou, accessoirement, de commerçants et d'agriculteurs établis au Maroc de longue date». Selon lui : «Le recensement effectué par l'Association des anciens du Malg a permis de situer à soixante-douze le nombre de stagiaires de cette promotion.» Leur directeur de stage Khelifa Laroussi, adjoint de Boussouf, leur avait décrété : «Vous êtes les futurs ministres de l'Algérie indépendante!» (7)

 

En lisant l'interview, on devine l’ombre omniprésente d’Oufkir : «La conception stratégique et futuriste de l'opération de formation, le professionnalisme de son organisation et son déroulement, «l'intuition psychologique» de Boussouf, la «profusion de moyens dont il a pu disposer au Maroc»…. D'où donc Boussouf tenait-il ce professionnalisme et cette redoutable efficacité? Et ses choix judicieux de collaborateurs professionnels, tous DAF, comme le «technocrate» Laroussi Khalifa, l'officier de transmission Omar Tellidji et le baroudeur Abdallah Arbaoui. Etait-il donc un «prophète» ou un génie de la formation et de l'organisation militaire? Ou plutôt a-t-il été lui-même formé, encadré et coaché et par qui? Pourquoi Boussouf a-t-il recruté ses stagiaires et agents uniquement au Maroc et n'a-t-il pas fait venir des volontaires de toutes les régions d'Algérie?» (8)

 

Oufkir est lié de près aux choix et recrutements des agents de Boussouf, ainsi qu’à la formation et à l’encadrement d’hommes tels que Boumediene, Bouteflika, Merbah, Zerhouni, etc… Un grand nombre de ces agents sont les enfants de militaires compagnons d’arme d’Oufkir ou ses collègues à la Résidence, comme le père d’Ali Tounsi, actuel DGSN, qui avait le grade de capitaine dans l’armée française. Est-ce qu’Oufkir avait noyauté dès cette époque les services secrets algériens sur ordre du SDECE? L’histoire le dira. De même qu’on saura peut-être un jour quel rôle il a joué dans l’arraisonnement de l’avion transportant les cinq chefs historiques du FLN.

 

Comme pour le Maroc, la génération des résistants nationalistes du FLN a été marginalisée, opprimée, emprisonnée ou assassinée avant et après l’indépendance. La villa de Tétouan où a été assassiné Abane Ramdane appartenait aux services de police d’Oufkir. On comprend pourquoi la disparition brutale d’Oufkir a été un choc pour les chefs de la Sécurité Militaire algérienne, dont la plupart lui doivent leur carrière. Ils se vengeront contre la monarchie alaouite derrière le Front Polisario.

 

 

Saâd Lounès

11 juillet 2009

Hoggar - Algérie-Maroc : La vengeance des amis d?Oufkir

 

Kasdi Merbah

... etait un ami d'enfance

... du general Dlimi

... tous deux originaires

... de Sidi Kacem

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