Exploitation de la mine d'or d'Amesmessa

[Cyrta 10]

L'Egyptien Sahara Gold Limited détient des participations de GMA

 

Comme attendu, les égyptiens de Sahara Gold Limited, une filiale de SAE ASCOM, contrôlée par Citadel Capitals, ont décroché des participations dans Gold mining of Algeria (GMA), qui exploite la mine d'or d'Amesmessa, près de Tamanrasset. Pour autant, l'assemblée générale extraordinaire de GMA, qui s'est tenue, lundi dernier, a approuvé ce contrat, rapporte le journal électronique TSA dans son édition d'hier.

 

Pour rappel, les australiens de GMA avaient annoncé, le 30 Juin dernier, avoir conclu des contrats de souscription avec Sahara Gold Limited et avec Ken Crichton, qui était à la fois intérimaire au poste de P-DG de GMA et employé au sein de la société égyptienne. Suivant ces accords, Sahara Gold Limited s'était engagé à acheter 120.000.000 actions ordinaires d'une valeur de 0,01 livre chacune. Quant à Ken Crichton, il a décidé de souscrire pour 8.000.000 d'actions ordinaires. Ainsi, la conclusion de ce contrat de souscription avec Sahara Gold Limited donne le droit à cette société égyptienne de nommer un administrateur au conseil d'administration de Gold mining of Algeria.

 

A cet effet, Omar El-Alfy a été nommé au sein de GMA en tant que directeur non exécutif avec effet immédiat. Omar El-Alfy, 30 ans, occupe, pour le moment, le poste de délégué de l'égyptien Citadel Capital chargé de la gestion de ses investissements miniers en Afrique orientale. En effet, le contrat de souscription en question attribue également le droit aux Egyptiens de devenir partenaires de Sonatrach, qui détient 48% dans Enor (Entreprise de l'exploitation des mines d'or) contre 52% pour GMA, dans l'exploitation de la mine d'or d'Amesmessa. Il est à signaler que GMA, qui est confrontée à une grave crise financière, a décidé de s'orienter vers les capitaux étrangers car les banques algériennes, la BEA en particulier, ont renoncé à lui attribuer des crédits d'investissement.

 

L'Algérie a produit un peu plus d'une tonne, en 2009, pour un chiffre d'affaire de 34 millions de dollars contre 600 kilogrammes en 2008 pour un chiffre d'affaires de 12 millions de dollars. Mais la panne qu'a connue une sondeuse de l'Enor a eu des conséquences sur le ralentissement de 50% de la production. L'Enor compte en tout cas, arriver à produire jusqu'à 3 tonnes dans les prochaines années, d'autant que les moyens matériels seront disponibles avec l'arrivée de deux nouvelles sondeuses. L'entreprise a concentré son travail dans la mine d'Amesmessa qui sera dotée d'un nouveau programme.

 

Il s'agit d'un programme qui s'étalera de 2009 à 2013 dans le but de cerner le potentiel et augmenter la production, d'autant que les prix sont appelés à augmenter. Actuellement les prix, selon le DG de l'Enor, sont intéressants, puisque l'once d'or est déjà cédée à 1100 dollars. Des prix qui encouragent l'Enor à investir davantage. L'entreprise compte, en effet, mettre le paquet en passant de 70 millions au double prochainement. Concernant la commercialisation de la production, le DG de l'Enor avait déjà souligné que seuls 200 kg ont été mis sur le marché national, alors que 70% ont été exportés.

 

Les difficultés à écouler plus de quantités résident dans le fait que l'agence Agenor ne dispose pas de moyens financiers pour acheter la totalité de la production. Il est à rappeler que Citadel Capital est une firme de private equity, basée au Caire. Contrôlée majoritairement par ses dirigeants et employés, Citadel Capital fait des investissements de private equity de contrôle dans le Moyen-Orient et en Afrique et compte plus de 8,3 milliards de dollars en investissements dans le cadre du contrôle, couvrant 19 sociétés dans 15 industries plate-formes à travers 14 pays. Citadel Capital est cotée à la Bourse égyptienne (EGX) et se négocie sous le symbole boursier CCAP.CA.

 

Citadel Capital se concentre sur les opportunités dans le Moyen-Orient et en Afrique. En plus de son siège au Caire, l'entreprise a un bureau à Alger et compte ouvrir un bureau à Nairobi, au Kenya. Citadel Capital compte également ouvrir un bureau à Dubaï pour se rapprocher de ses investisseurs. Depuis sa création, en 2004, la firme a levé et investi des capitaux propres de 4,3 milliards de dollars, dont plus de 750 millions de dollars de son propre capital. Dans la même période, Citadel Capital a généré plus de 2,5 milliards de dollars dans un produit en espèces de cinq sorties réussies (trois titulaires et deux partielles) sur les placements de 650 millions de dollars, plus que toute autre société de capitaux privés de la région.

 

À ce jour, Citadel Capital a levé 19 fonds Opportunité, spécifiques (logiciels libres) que les investissements dans les industries de la plate-forme de contrôle, y compris l'énergie, le ciment, l'immobilier vraie spécialité, l'exploitation minière, les finances, l'agroalimentaire, la fabrication du verre, le transport, la métallurgie et la gestion des déchets solides.

 

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Le cabinet a réalisé un total de 54 acquisitions et la formation de nouvelles sociétés, et poursuit les investissements de contrôle dans tout le spectre face-type, y compris les temps d'escale, de rachats, de consolidations, industrie roll-ups et des sites vierges. En plus du fondateur Ahmed Heikal et co-fondateur Hisham El-Khazindar, l'équipe de direction de l'entreprise comprend des membres du directoire composé de Karim Sadek, Ahmed El Houssieny, Marwan Elaraby et Ahmed El Shamy. La société emploie 66 professionnels, dont une équipe de 38-professionnels de l'investissement. La grande majorité des cadres supérieurs sont de la région et profitent des avantages d'avoir des relations à long avec des acteurs clés du milieu des affaires dans la région Mena.

 

Fawzi K.