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DALILA MASCHINO ,affaire d'etat ???


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connaissez vous l'affaire de cette jeune algerienne ( el eulma setif) fille du grand milliardaire et moudjahid ZEGGAR messaoud ( ami intime à boumediene),qui s'est mariéé à un franco canadien un certain MASCHINO dans les années 70 et ce ,malgré le niet de son frere,une fois au canada avec son mari et aprés dix mois de recherche ,son frere la kidnappa et la ramena à alger à bord d'un DC 8 auquel il a rajouté un 2eme reservoir pour eviter toute escale ,rappelant que DALILA etait inconsciente (un somnifere lui a été administré) elle ne s'est reveillée qu'une fois à la maison de son frere ....en se rendant compte, son mari depose plainte , alors des manifestations s' organisent au canada et en europe ...l'affaire est devenue une affaire d'etat, JOSPIN ,JEAN PAUL SARTER ,LE PREMIER MINISTRE CANADIEN saisissent BOUMEDIENE ,ce dernier ainsi que ZEGGAR sont visés ..........

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Quelques précisions sur cette affaire puisées d'in site web.

 

 

 

"Le 25 avril 1978, à 6h du matin, M. Messaoud Zeghar, ayant drogué sa sœur, Mme Dalila Maschino, est parvenu à l'enlever de Montréal, en la faisant passer pour malade. Le Canada proteste contre l'enlèvement. Les journaux qui annoncent la nouvelle sont saisis à Alger.

Le mariage de Dalila Zeghar avec Denis Maschino avait été célébré en 1975 à Colombes. Il ne plaisait pas à son frère Messaoud. Se sentant menacé, le couple avait émigré au Québec. Le frère paraissait s'être résigné; mais il avait acheté une propriété au Québec, uniquement pour enlever sa sœur.

Une lettre de Dalila Maschino (authentifiée par des graphologues) écrite peu après l'enlèvement, parle des mauvais traitements qu'elle subit en Algérie. Dix-huit mois après, remariée à un Algérien, M. Alloua Cheniguel, professeur d'allemand à Alger, elle déclare à un journaliste canadien, au cours de son voyage de noce en Californie, que tous ces faits sont faux, Mais notre doute subsiste. Après l'enlèvement des associations de femmes algériennes se sont créées; elles écrivent dans la presse; des musulmanes rappellent que l'Islam ne justifie pas les enlèvements : « Chaque croyant est responsable de ses actes » (Coran, VI, 164). Le frère pouvait raisonner sa sœur, mais il n'avait pas à intervenir, car Dalila est responsable de ses actes : « Est-ce à toi (être humain) de contraindre les gens à être croyants ? » (Coran, X, 99). Et encore : « Pas de contrainte en religion, car le bon chemin se distingue de l'errance » (Coran. 11. 256).

L'une d'elles, Fadela M'Rabet, écrit, dans la mensuelle « Femmes en mouvements » : « Je voudrais que l'on fasse une manifestation devant l'ambassade d'Algérie. Ce serait la première fois qu'à Paris, des gens qui ne seraient pas des fascistes manifesteraient devant l'ambassade... » Et les Françaises divorcées d'Algériens, auxquelles leurs enfants ont été enlevés, se réunissent pour défendre leurs droits maternels. L'une d'elles s'exprime ainsi : « On a été bon pour moi, on a compati... Et puis, on a voulu me consoler : Allons, vous êtes jeune 1! Remariez-vous (sous-entendu : Vous en ferez d'autres – comme s'il s'agissait d'un élevage !) »

L'Etat algérien, sans couvrir l'acte de Messaoud Zeghar, ne le nie pas cependant, et le tolère depuis maintenant dix-huit mois, tout en le minimisant.

On peut se demander, à la suite du remariage de Dalila Maschino, par quels moyens il a été obtenu : « Ils m'ont dit, écrivait-elle peu après l'enlèvement, que si mon mari essayait de me faire revenir, ils lui feraient quelque chose, et même, qu'ils le ramèneraient dans cet endroit, qu'ils le mettraient en prison, et alors... Si je refuse ce qu'ils veulent, ils te feront du mal, je ne veux pas qu'ils te fassent du mal, car je t'aime, et je me sacrifierai à ta survie... Ils ne comprennent pas que leur richesse ne m'intéresse pas, c'est anormal pour eux. Ne m'en veuille pas pour les lettres écrites devant l'avocat, mon chéri, je pleurais, mon corps tremblait et suait, ils étaient tous là, à épier, à surveiller, et auparavant, ils m'avaient battue et t'avaient menacé. » Ce texte annonce un mariage forcé, mais aussi des projets de résistance : « Ils veulent que je te détruise, que je parle contre toi aux avocats, je ne le ferai jamais; je prendrai ma revanche contre eux un jour, je suis encore jeune, je refuserai d'avoir des enfants. » Cette lettre, écrite d'El Eulma, a été envoyée grâce à une complice."

 

La question qui se pose est : Dalila a-t-elle rejoint Maschino par la suite ?

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Quelques précisions sur cette affaire puisées d'in site web.

 

 

 

"Le 25 avril 1978, à 6h du matin, M. Messaoud Zeghar, ayant drogué sa sœur, Mme Dalila Maschino, est parvenu à l'enlever de Montréal, en la faisant passer pour malade. Le Canada proteste contre l'enlèvement. Les journaux qui annoncent la nouvelle sont saisis à Alger.

Le mariage de Dalila Zeghar avec Denis Maschino avait été célébré en 1975 à Colombes. Il ne plaisait pas à son frère Messaoud. Se sentant menacé, le couple avait émigré au Québec. Le frère paraissait s'être résigné; mais il avait acheté une propriété au Québec, uniquement pour enlever sa sœur.

Une lettre de Dalila Maschino (authentifiée par des graphologues) écrite peu après l'enlèvement, parle des mauvais traitements qu'elle subit en Algérie. Dix-huit mois après, remariée à un Algérien, M. Alloua Cheniguel, professeur d'allemand à Alger, elle déclare à un journaliste canadien, au cours de son voyage de noce en Californie, que tous ces faits sont faux, Mais notre doute subsiste. Après l'enlèvement des associations de femmes algériennes se sont créées; elles écrivent dans la presse; des musulmanes rappellent que l'Islam ne justifie pas les enlèvements : « Chaque croyant est responsable de ses actes » (Coran, VI, 164). Le frère pouvait raisonner sa sœur, mais il n'avait pas à intervenir, car Dalila est responsable de ses actes : « Est-ce à toi (être humain) de contraindre les gens à être croyants ? » (Coran, X, 99). Et encore : « Pas de contrainte en religion, car le bon chemin se distingue de l'errance » (Coran. 11. 256).

L'une d'elles, Fadela M'Rabet, écrit, dans la mensuelle « Femmes en mouvements » : « Je voudrais que l'on fasse une manifestation devant l'ambassade d'Algérie. Ce serait la première fois qu'à Paris, des gens qui ne seraient pas des fascistes manifesteraient devant l'ambassade... » Et les Françaises divorcées d'Algériens, auxquelles leurs enfants ont été enlevés, se réunissent pour défendre leurs droits maternels. L'une d'elles s'exprime ainsi : « On a été bon pour moi, on a compati... Et puis, on a voulu me consoler : Allons, vous êtes jeune 1! Remariez-vous (sous-entendu : Vous en ferez d'autres – comme s'il s'agissait d'un élevage !) »

L'Etat algérien, sans couvrir l'acte de Messaoud Zeghar, ne le nie pas cependant, et le tolère depuis maintenant dix-huit mois, tout en le minimisant.

On peut se demander, à la suite du remariage de Dalila Maschino, par quels moyens il a été obtenu : « Ils m'ont dit, écrivait-elle peu après l'enlèvement, que si mon mari essayait de me faire revenir, ils lui feraient quelque chose, et même, qu'ils le ramèneraient dans cet endroit, qu'ils le mettraient en prison, et alors... Si je refuse ce qu'ils veulent, ils te feront du mal, je ne veux pas qu'ils te fassent du mal, car je t'aime, et je me sacrifierai à ta survie... Ils ne comprennent pas que leur richesse ne m'intéresse pas, c'est anormal pour eux. Ne m'en veuille pas pour les lettres écrites devant l'avocat, mon chéri, je pleurais, mon corps tremblait et suait, ils étaient tous là, à épier, à surveiller, et auparavant, ils m'avaient battue et t'avaient menacé. » Ce texte annonce un mariage forcé, mais aussi des projets de résistance : « Ils veulent que je te détruise, que je parle contre toi aux avocats, je ne le ferai jamais; je prendrai ma revanche contre eux un jour, je suis encore jeune, je refuserai d'avoir des enfants. » Cette lettre, écrite d'El Eulma, a été envoyée grâce à une complice."

 

La question qui se pose est : Dalila a-t-elle rejoint Maschino par la suite ?

 

bonsoir microlife

peux tu nous donner la source svp ??

mais ce que j'ai sur mes yeux c'est des interviews realisées par echourouk en date du 21/11/2006 avec toute la famille ZEGGAR à el eulma et à alger.

monsieur quand ces gens là cite les versets du coran , savent ils qu'une musulmane ne peut se marier à un chretien sauf s'il se reconvertisse si je me trompe pas .

justement pour la lettre ,à ce jour personne ne sait qui à ecrit cette lettre, d'ailleurs dalila a ecrit une lettre par la suite aux autorités canadiennes dans laquelle elle degage toute responsabilté quant à cette lettre parue dans les journaux français et canadiens.

pour ce qui est de la fin : dalila a rejoins son mari au canada en aout 1978,avec lequel elle a passé quelques mois et puis c'etait le divorce .

BOUMEDIENE mort en decembre 78 . l'affaire est close.

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connaissez vous l'affaire de cette jeune algerienne ( el eulma setif) fille du grand milliardaire et moudjahid ZEGGAR messaoud ( ami intime à boumediene),qui s'est mariéé à un franco canadien un certain MASCHINO dans les années 70 et ce ,malgré le niet de son frere,une fois au canada avec son mari et aprés dix mois de recherche ,son frere la kidnappa et la ramena à alger à bord d'un DC 8 auquel il a rajouté un 2eme reservoir pour eviter toute escale ,rappelant que DALILA etait inconsciente (un somnifere lui a été administré) elle ne s'est reveillée qu'une fois à la maison de son frere ....en se rendant compte, son mari depose plainte , alors des manifestations s' organisent au canada et en europe ...l'affaire est devenue une affaire d'etat, JOSPIN ,JEAN PAUL SARTER ,LE PREMIER MINISTRE CANADIEN saisissent BOUMEDIENE ,ce dernier ainsi que ZEGGAR sont visés ..........

 

Incroyable! Je n'étais pas né lorsque cette affaire avait eu lieu. Mes parents en vacances en Algérie, un jour n'avaient pu trouver aucun journal étranger en langue française. A leur retour en Europe, mon père avait passé en revue tous les numéros du journal Le Monde et il découvrit cette affaire d'enlèvement de cette épouse algérienne, qu'il m'a racontée dans les années 1990.

 

Ps. Ne pas confondre avec l'histoire de Maurice T. Maschino qui aussi avait épousé une femme algérienne. Athée, Maschino s'était toutefois reconverti à l'islam afin de respecter les coutumes des parents de son épouse. Maurice T. Maschino...un très grand Monsieur!

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Incroyable! Je n'étais pas né lorsque cette affaire avait eu lieu. Mes parents en vacances en Algérie, un jour n'avaient pu trouver aucun journal étranger en langue française. A leur retour en Europe, mon père avait passé en revue tous les numéros du journal Le Monde et il découvrit cette affaire d'enlèvement de cette épouse algérienne, qu'il m'a racontée dans les années 1990.

 

Ps. Ne pas confondre avec l'histoire de Maurice T. Maschino qui aussi avait épousé une femme algérienne. Athée, Maschino s'était toutefois reconverti à l'islam afin de respecter les coutumes des parents de son épouse. Maurice T. Maschino...un très grand Monsieur!

.

c'etait un certain DENIS MASCHINO , je crois qu'il ne s'est jamais reconvertis à l'islam ,si on parle de la meme personne bien entendu ,alors le pere de dalila ne voulait jamais d'un chretien pour ses filles (au nombre de 6) ... comme c'etait l'intime de boumediene et un grand moudjahid , c'etait le premier algerien à avoir monté une usine d'armes au maroc pendant la guerre de liberation, pour lui le fait que dalilia s'est mariée à un français ,cela ne pouvait etre qu'une affaire montée par la securité française dans le but de l'espionner lui et BOUMEDIENE.

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JUSTE un petit detail , le pere à dalila n'aurait jamais laissé sa fille partir à l'etranger s'il elle n'avait pas presenté un faux certificat medical comme quoi ,elle avait un cancer. alors au lieu d'aller en suisse pour soit disant se soigner ,elle s'est retouvée à paris avec DENIS MASCHINO et c'etait à paris qu'a eu lieu le mariage ,avant de s'installer au canada.

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bonsoir microlife

peux tu nous donner la source svp ??

mais ce que j'ai sur mes yeux c'est des interviews realisées par echourouk en date du 21/11/2006 avec toute la famille ZEGGAR à el eulma et à alger.

monsieur quand ces gens là cite les versets du coran , savent ils qu'une musulmane ne peut se marier à un chretien sauf s'il se reconvertisse si je me trompe pas .

justement pour la lettre ,à ce jour personne ne sait qui à ecrit cette lettre, d'ailleurs dalila a ecrit une lettre par la suite aux autorités canadiennes dans laquelle elle degage toute responsabilté quant à cette lettre parue dans les journaux français et canadiens.

pour ce qui est de la fin : dalila a rejoins son mari au canada en aout 1978,avec lequel elle a passé quelques mois et puis c'etait le divorce .

BOUMEDIENE mort en decembre 78 . l'affaire est close.

 

 

 

Voilà le lien qui relate cette version de l'affaire.

 

pnpa15_07.html

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.

c'etait un certain DENIS MASCHINO , je crois qu'il ne s'est jamais reconvertis à l'islam ,si on parle de la meme personne bien entendu ,alors le pere de dalila ne voulait jamais d'un chretien pour ses filles (au nombre de 6) ... comme c'etait l'intime de boumediene et un grand moudjahid , c'etait le premier algerien à avoir monté une usine d'armes au maroc pendant la guerre de liberation, pour lui le fait que dalilia s'est mariée à un français ,cela ne pouvait etre qu'une affaire montée par la securité française dans le but de l'espionner lui et BOUMEDIENE.

 

 

Bonjour,

 

Non, il ne s'agit pas de la même personne.

 

 

"Sans aucun rapport avec l’« intégrisme » ou le « choc des cultures », la révolte des banlieues, souligne Ignacio Ramonet, s’inscrit dans la « continuité de la longue histoire française ». Une histoire de luttes pour la reconnaissance de droits (au logement, à l’éducation, au travail, à la dignité), dont l’absence ou la négation provoque toujours la protestation des exclus.

 

Victimes d’un véritable apartheid social, mal logés, mal instruits, condamnés au chômage, soumis à d’incessantes humiliations policières, qui provoquent les émeutes qu’elles prétendent empêcher, les jeunes des banlieues, comme le montrent les analyses de Laurent Bonelli et Dominique Vidal, se battent non pas contre la République, mais au contraire pour que celle-ci mette fin à toutes les discriminations qui les frappent. Combat solitaire, que la gauche syndicale et politique n’a pas compris ni soutenu. Sourde, lorsqu’elle était au pouvoir, aux revendications des exclus, qu’elle a tenté, avec SOS-Racisme, d’exploiter à son seul avantage, elle n’a plus de crédit dans les banlieues, qui deviennent de ce fait, explique Abdellali Hajjat, des déserts politiques".

 

 

Maurice T. Maschino.

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  • 2 years later...

Il y a un article intéressant sur cette affaire (en anglais) que j'ai traduit :

ARCHIVE : of PEOPLE

JULY 31, 1978

* Vol. 10

* No. 5

This Incredible Modern Tale of Arabian Nights Has Heartbreak, Kidnap and Forced Marriage

By Steve Kowch

 

Scheherazade herself could not have spun a more dramatic tale. The star-crossed lovers are Dalila Zeghar, daughter of one of Algeria's richest, most powerful families, and Frenchman Denis Maschino, both 26. They met in 1974 as students at the University of Algiers and soon began a forbidden romance. Dalila's brother, Messaoud, the authoritarian head of the family, had other plans: Dalila would marry a Muslim selected by him. True love was not to be thwarted, though, and Dalila and Denis eloped to Paris, where they were married in March 1975. Later that year they emigrated to Montreal, where they settled in a student-quarter apartment. He found work teaching French, she took a job as a waitress. Later, with their savings and some help from Denis' father and their friends, they resumed college studies and applied for Canadian citizenship. Then, after 1,001 nights, give or take a few weeks, their Montreal idyll ended abruptly.

 

In April 13 members of Dalila's family—sisters, aunts and in-laws included—flew to Canada for a reunion. Through 10 days of wining and dining, the Maschinos resisted all attempts to persuade them to return to Algeria. Unbeknownst to Dalila, however, the scheming Messaoud had checked into a downtown hotel with a party of henchmen, determined to end her marriage to the infidel one way or another. One night Dalila went out with her Aunt Nadia and sister Tania. (Denis, studying for an exam, begged off.) After a meal of paella at a Spanish restaurant, Dalila danced until 4 a.m., topping the evening at Aunt Nadia's penthouse, where she drank an herb tea. "Then, after one or two minutes," she recalled later, "I just lost everything. Everything. I woke up 10 hours later in Algeria."

 

Apparently the unconscious girl was spirited to Montreal's Dorval Airport in a limousine and pushed in a wheelchair to her brother's private DC-8, which was waiting on the runway with engines roaring. Once in Algeria, she was whisked to an isolated house in El Eulma, 200 miles southeast of Algiers. There she was held under guard and faced with her brother's ultimatum: either marry the man of his choice or languish indefinitely in purdah. Her marriage to Denis, a Christian, was not sanctioned under Islamic law, and Messaoud Zeghar, as head of the family and master of all its women, ruled her destiny with the whim of a tyrant. Ignoring appeals by Canadian authorities, Algerian President Houari Boumedienne, a close friend of the Zeghar clan, refused to interfere in what he considers a family affair.

 

Faced with the harsh options, Dalila agreed to write a letter to her brother's lawyer in Montreal, stating that she had returned to Algeria voluntarily to see her sick mother. She added that she had intended to leave Denis and would not return to him. But later, in a rambling, eight-page love letter to her husband, smuggled out of Algeria, Dalila poured out her real feelings. "I won't leave this place if I refuse to marry," she wrote. "I will never love this person, it's you that I love and nobody else...My great love, my sweetheart, don't reject me, you are the only issue for me in this hard and unhappy life."

 

Distraught, Dalila said she was thinking of suicide: "If I lose your love, I have nothing to do on this earth. I will surely kill myself, it is easy to take pills." And she worried about Denis' safety. "I have been terrorized by my brother on the phone," she wrote. "Please stop everything. I don't want them to hurt you." Maschino himself has gone into hiding. "I'm not taking any chances," he says. "I don't go out at night. Look what happened to Dalila."

 

On June 5 the Montreal Gazette managed to reach Dalila on the telephone. In a surreptitious interview she said she would marry the man her brother had chosen. "I have to," she insisted. "I have no choice." "Is there anything we can tell Denis?" asked the reporter. "Yes," said Dalila. "Tell him that I will love him forever."

 

Infuriated when he learned of the interview, Messaoud, who had been in Paris at the time, cut the phone lines to the house where Dalila is held, and a veil of silence separated the lovers once more. All international efforts to obtain the girl's release have been frustrated, and Denis Maschino will appeal to the United Nations this week. He also plans to tour the U.S. to drum up support for his cause. "I'm trying to keep busy to ward off depression," Maschino says. "It's hard, but so far I think I'm doing okay. But it isn't me I'm worried about."

This Incredible Modern Tale of Arabian Nights Has Heartbreak, Kidnap and Forced Marriage : People.com

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Traduction non-officielle :

 

Un récit moderne et incroyable des Nuits Arabes : Chagrin, kidnapping et mariage forcé

Scheherazade elle-même ne pourrait pas avoir filé un conte plus dramatique. Les amants maudits par le sort sont Dalila Zeghar, la fille d'une des familles les plus riches, les plus puissantes de l'Algérie et le Français Denis Maschino, tous deux âgés de 26 ans. Ils se sont rencontrés en 1974 comme étudiants à l'Université d'Alger et ont bientôt commencé un roman interdit. Le frère de Dalila, Messaoud, le chef autoritaire de la famille, avait d'autres plans : Dalila épouserait un Musulman choisi par lui.

 

Le vrai amour ne devait pas être contrecarré, cependant : Dalila et Denis s’enfuient à Paris, où ils se sont mariés en mars 1975. Plus tard au cours de cette année ils ont émigré à Montréal, où ils se sont installés dans un appartement d’un quartier d'étudiant. Lui a trouvé le travail enseignant le français, elle, a trouvé un travail comme serveuse. Plus tard, avec leurs économies et un peu d'aide du père de Denis et leurs amis, ils ont repris des études d'université et ont demandé la citoyenneté canadienne. Alors, après 1001 nuits, s’être pris quelques semaines, leur idylle de Montréal finie brusquement.

 

En avril, treize membres de la famille de Dalila - des tantes, des sœurs et des beaux-parents inclus- s’envolent vers le Canada pour une réunion. Pendant 10 jours de dîners bien arrosés, les Maschinos résistent à toutes les tentatives de les persuader de retourner en Algérie. À l'insu de Dalila, cependant, le magouilleur Messaoud s'était convenu en ville dans un hôtel avec un groupe d'acolytes, déterminé à en finir avec ce mariage à l'infidèle d'une façon ou d'une autre.

 

Une nuit Dalila est sortie avec sa tante Nadia et soeur Tania. (Denis, étudiant pris par un examen, s’est excusé.) Après un repas de paella dans un restaurant espagnol, Dalila danse jusqu'à 4h00, finissant la soirée à l'appartement de grand standing de la tante Nadia, où elle a bu une tisane. "Alors, après une ou deux minutes," s'est-elle rappelée plus tard, "Je ne me souviens plus de rien. Du tout. Je me suis réveillé 10 heures plus tard en Algérie."

Apparemment, la fille inconsciente a été kidnappé vers l'Aéroport Dorval de Montréal dans une limousine et est poussée dans un fauteuil roulant jusqu’à un DC-8 privé de son frère, qui attendait sur la piste de décollage et d'atterrissage avec le rugissement de ses moteurs. Une fois en Algérie, on la fait disparaître dans une maison isolée d’El Eulma, à 300 kms au sud-est d'Alger. Là, elle est tenue sous la garde et fait face à l'ultimatum de son frère : épouser l'homme de son choix à lui ou languir indéfiniment dans la réclusion. Son mariage à Denis, un Chrétien, n'est pas admis par la loi Islamique et Messaoud Zeghar, comme chef de la famille et maître de toutes ses femmes, décide de son destin avec le caprice d'un tyran. En ignorant des appels des autorités canadiennes, le Président algérien Houari Boumedienne, un ami proche du clan Zeghar, a refusé de s'immiscer dans ce qu'il considère une affaire familiale.

 

Face aux dures options, Dalila a consenti à écrire une lettre à l'avocat de son frère à Montréal, déclarant qu'elle était retournée en Algérie volontairement pour voir sa mère malade. Elle a ajouté qu'elle avait eu l'intention de quitter Denis et ne lui retournerait pas. Mais plus tard, dans une lettre d'amour décousue, de huit pages adressée à son mari, expédiée clandestinement d'Algérie, Dalila a versé ses sentiments réels. "Je ne quitterai pas cet endroit si je refuse de me marier," a-t-elle écrit. "Je n'aimerai jamais cette personne, C’est toi que j'aime et personne d'autre... Mon grand amour, mon bien-aimé, ne me rejette pas, vous êtes la seule issue pour moi dans cette vie dure et malheureuse."

 

Désemparé, Dalila a dit qu'elle pensait au suicide : "Si je perds ton amour, je n'ai plus rien à faire sur cette terre. Je me tuerai sûrement, il est facile de prendre des pilules." Et elle s'est inquiétée de la sécurité de Denis. "J'ai été terrorisé par mon frère au téléphone," a-t-elle écrit. "Arrêtez s'il vous plaît tout. Je ne veux pas qu'ils te blessent." Maschino lui-même a dû se réfugier. "Je ne prends pas de risques," dit-il. "Je ne sors pas la nuit. Regardez ce qui est arrivé à Dalila."

 

Le 5 juin, la Gazette de Montréal a réussi à atteindre Dalila au téléphone. Dans un entretien subreptice : elle a dit qu'elle épouserait l'homme que son frère avait choisi. "Je dois" a-t-elle insisté. "Je n'ai aucun choix." "Y a-t-il quoi que ce soit que nous pouvons dire à Denis ?" a demandé le journaliste. "Oui," a dit Dalila. "Dites-lui que je l'aimerai pour toujours."

 

Exaspéré quand il apprit l'entretien, Messaoud, qui était à Paris à ce moment, coupe la ligne de téléphone de la maison où Dalila est retenue et un voile de silence sépare les amants encore une fois. Tous les efforts internationaux afin d'obtenir la sortie de la fille ont été contrecarrés et Denis Maschino fera appel aux Nations-Unies cette semaine. Il planifie aussi de visiter les Etats-Unis afin de trouver un appui à sa cause. "J'essaye de me garder occupé de façon à parer la dépression," dit Maschino. "C'est dur, mais jusqu'ici je pense que je le fais bien. Mais ce n'est de moi que je m’inquiète."

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La question qui se pose est : Dalila a-t-elle rejoint Maschino par la suite ?

 

Oui, Dalila Zeghar a rejoint Denis Maschino à Montréal le Samedi 28 Février 1981

(et non en 1978 comme l'a écrit une personne sur ce topic!) soit trois ans après son kidnapping.

Voici l'article du Journal : The Ledger du 01/03/1981 à ce sujet, traduit ensuite :

Algerian woman, husband reunited 3 years after alleged kidnapping

MONTREAL – Québec

Dalila Maschino, the Algerian woman allegedly kidnapped by her brother for marrying a non-Moslem, returned here Saturday with her French husband after escaping from an Algerian she said she had been forced to marry.

 

“I’m very, very, very happy!” the 29 year old Arab told a group of friends waiting to meet her at Mirabel International Airport. She disappeared from Montreal in April 1978.

 

Denis Maschino, who married Dalila Zeghar in France in 1975, told reporters that Dalila slipped away from her Algerian husband, Allaoua Cheniguel, during a recent trip to Geneva.

It was “too long a story” to explain how she escaped,he added.

Algerian law prohibits women from marrying foreigners without official approval and the Maschino marriage was never recognized in Algeria.

The couple arrived in Montreal from Paris aboard an Air Canada flight and drove away from the airport in a car furnished by Montreal police.

Mrs Maschino, who was permanent immigrant status in Canada, had been studying English at Concordia University in 1978 while her husband took courses in economics at Mc Gill University.

Two months after her disappearance, a Montreal journalist reached Dalila by telephone at the Algerian home of her brother, Messaoud Zeghar, a wealthy businessman who had links to the late Algerian President Houari Boumediene. More than a year after she had left Montreal, a Canadian Broadcasting Corp. television crew found Mrs Maschino in California, where she was on a honeymoon with Cheniguel.

 

The Newspaper : The Ledger

Sunday , March, 1 , 1981

Lakeland Florida

 

The Ledger - Google News Archive Search

 

TRADUCTION :

Une femme algérienne et son mari réunis après 3 ans suite à un kidnapping

 

Dalila Maschino, la femme algérienne prétendument enlevée par son frère pour avoir épousé un non-musulman, est rentrée ici samedi avec son mari français après s’être échappée d'un Algérien avec lequel elle a dit avoir été forcée de se marier.

 

"Je suis très, très, très heureuse!" a déclaré cette Arabe de 29 ans à un groupe d'amis attendant de la rencontrer à Mirabel International Aéroport. Elle a disparu de Montréal en avril 1978.

 

Denis Maschino, qui a épousé Dalila Zeghar en France en 1975, a dit aux journalistes que Dalila s’est esquivée de son mari algérien, Allaoua Cheniguel, pendant un voyage récent à Genève.

Ce fut "une trop longue histoire" à expliquer comment elle s'est échappée, a-t-il ajouté.

La loi algérienne interdit aux femmes d'épouser des étrangers sans approbation officielle et le mariage Maschino n'a jamais été reconnu en Algérie.

Le couple est arrivé à Montréal de Paris à bord d'un vol d'Air Canada et est parti de l'aéroport dans une voiture pourvue par la police de Montréal.

Mme Maschino, qui a le statut d'immigrant permanent au Canada, avait étudié l'anglais à l'Université Concordia en 1978 tandis que son mari suivait des cours en économie à l'Université Mc Gill.

Journal The Ledger du 01/03/1981-Floride

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DENIS MASCHINO est le fils de MAURICE MASCHINO : comme vous pouvez le lire dans l'Extrait de l’Article du Nouvel Observateur du 19/06/1978 ci-dessous:

 

Une femme disparaît…

 

Une Algérienne de vingt-six ans, Dalila, étudiante à Montréal, droguée puis enlevée à bord d’un « D.C.8 » privé de son frère aîné, richissime et puissant homme d’affaires,qui n’accepte pas son mariage avec un Français et la retient depuis, de force, en Algérie.

On croirait un mélange d’«Angélique, marquise des Anges » et de « SAS ».

Mais l’affaire occupe depuis trois semaines les colonnes de la presse canadienne et pourrait bien finir, si un règlement à l’amiable n’intervenait pas rapidement, par créer une tension diplomatique entre l’Algérie et le Canada.

Le 24 Avril dernier, Dalila est invitée à une soirée par deux de ses sœurs résidant aussi à Montréal. Son mari, Denis Maschino est trop fatigué pour sortir. Il ne reverra plus sa femme.

Les deux jeunes gens s’étaient connus en 1974, à l’Université d’Alger où Denis Maschino faisait ses études d’économie. Son père, Maurice Maschino, un intellectuel français connu pour son engagement pendant la Guerre d’Algérie aux côtés du FLN et marié à une Algérienne Fadéla M’Rabet, auteur d’une étude sans complaisance sur la condition de la femme algérienne, y réside depuis l’indépendance. En 1971, Maurice et Fadéla Maschino, en désaccord avec le régime, partent s’installer en France. Denis, lui, reste pour poursuivre ses études, il serait peut-être en Algérie s’il avait pu épouser librement celle qu’il aime.

Mais Dalila est promise à un autre par son frère, Messaoud Zeghar, qui n’est pas un homme que l’on peut braver impunément. Denis rentre donc en France où Dalila le rejoint secrètement au début de l’année 1975. Ils se marient, au moins de mars, à Paris, qu’ils doivent quitter pour Montréal, craignant les représailles du frère. Dans le courant de l’année 1976, tout semble s’arranger : Messaoud lui rend visite au Canada. La rencontre se passe bien et lorsque les deux sœurs de Dalila viennent s’installer avec leur mari à Montréal, où Messaoud a des affaires, les relations avec la belle-famille paraissent excellentes. Jusqu’à cette fameuse soirée du 24 avril…

 

Extrait de l’Article du Nouvel Observateur du 19/06/1978

 

http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0710_19780619/OBS0710_19780619_039.pdf

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Une histoire d'amour banale avec comme toile de fond un kidnapping rocambolesque et une rivalité entre deux cultures de l'ancienne époque. Ce genre d'histoire aujourd'hui n'a aucun sens d'être vécue vue l'évolution des mentalités et le mélange des cultures.

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  • 2 months later...
.

c'etait un certain DENIS MASCHINO , je crois qu'il ne s'est jamais reconvertis à l'islam ,si on parle de la meme personne bien entendu ,alors le pere de dalila ne voulait jamais d'un chretien pour ses filles (au nombre de 6) ... comme c'etait l'intime de boumediene et un grand moudjahid , c'etait le premier algerien à avoir monté une usine d'armes au maroc pendant la guerre de liberation, pour lui le fait que dalilia s'est mariée à un français ,cela ne pouvait etre qu'une affaire montée par la securité française dans le but de l'espionner lui et BOUMEDIENE.

 

non c pas son pere mais son frere!!! et il est partie ds le jet privee de boumedienne pr la recuperee!!

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  • 9 months later...

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