Jazairi 10 Posted August 6, 2010 Partager Posted August 6, 2010 Des grands noms de l’industrie électronique allemande participent à une société commune de production de systèmes électroniques avec l’Algérie dans le cadre des règles fixées par la loi de finances complémentaires 2009. Une bonne nouvelle pour le gouvernement… annoncée par les services du Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Une société algéro-allemande pour la production de systèmes électroniques va être créée à Sidi Bel Abbés (ouest du pays) au niveau de site de l’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE) à Sidi Bel Abbés. C’est le cabinet du Premier ministre qui a annoncé la nouvelle dimanche en prenant soin de préciser que ladite société sera créée en conformité avec les dispositions de la loi de finances complémentaire 2009. Les services du Premier Ministre indiquent que le « protocole d'accord portant partenariat industriel et commercial a été conclu entre d'une part, le ministère de la Défense nationale et celui de l'Industrie, de la Petite et moyenne entreprise et de la Promotion des investissements et, d'autre part, le consortium de sociétés allemandes EADS/Deutschland, Rohde & Schwarz et Carl Zeiss ». Le communiqué souligne que ce « nouvel opérateur économique, qui s'inscrit dans le cadre du développement de l'électronique professionnelle en Algérie, induira la création de postes de travail de haut niveau, versés dans les technologies avancées». Cette annonce intervient alors que des supputations, pourtant démenties par des ministres, continuent de courir sur une possible révision du cadrage des investissements étrangers introduit dans la LFC 2009. L’une des dispositions de ladite réserve en effet à la partie algérienne au moins 51% du capital dans tout investissement étranger en Algérie. Une répartition du capital qui permet aux entreprises étrangères d’assurer le management de l’entreprise créée. Le nouveau dispositif mis en place incite aussi les investisseurs étrangers à recourir au financement auprès des banques algériennes. L’annonce de la création de la société mixte de production de systèmes électroniques par les services du premier ministre apparaît comme un message aux opérateurs privés qui considèrent que la règle des 51/49% en matière d’IDE prive l’Algérie de nombreuses opportunités d’investissements. Le bilan, particulièrement pauvre de 2009 en matière d’investissements étrangers, est présenté comme un signe de l’effet dissuasif des dispositions de la LFC 2009. Des grands noms allemands comme "témoins" La création de l’entreprise commune à laquelle participe des grands noms de l’industrie électronique allemande, EADS/Deutschland, Rohde & Schwarz et Carl Zeiss, constitue aux yeux du gouvernement algérien une preuve que le dispositif mis en place par la LFC 2009 peut être opérant en raison de l’attractivité du marché algérien. Cette participation allemande dans une société mixte avec l’Algérie semble avoir été fortement favorisée par l’assurance de disposer de commandes publiques. Cela a été le cas pour le projet d’Aabar Investment, annoncé un an plus tôt en vue de la production de 10.000 véhicules par an en Algérie. L’assurance d’avoir le gouvernement algérien comme client a joué dans l’investissement. Pour un expert algérien, même si cela n’apporte pas la preuve que les choix de la LFC 2009 sont bons, il n’est pas mauvais que l’Etat algérien fasse de la substitution de l’importation en favorisant l’établissement d’entreprises étrangères en Algérie. « Les commandes publiques sont importantes en Algérie et il est bon qu’elles soient utilisées comme argument pour attirer les investissements productifs ». maghrebemergent.com Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted August 6, 2010 Author Partager Posted August 6, 2010 IDE : après les allemandes, la Macif Les autorités algériennes semblent convaincues que les potentialités du marché algérien vont finir par vaincre les réticences. Le 11 juillet dernier, les services du Premier ministre se sont chargés d’annoncer la création, dans le cadre des dispositions de la de la loi de finances complémentaire 2009, la création d’une société algéro-allemande pour la production de systèmes électroniques à Sidi Bel Abbés (ouest du pays) au niveau de site de l’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE) à Sidi Bel Abbés. Le message était limpide : la règle 51/49% n’empêche pas des opérateurs de qualité comme les allemands EADS/Deutschland, Rohde & Schwarz et Carl Zeiss, de s’engager. Jeudi 22 juillet, une autre nouvelle est de nature à conforter le gouvernement dans ses certitudes : la Macif, la Société algérienne des assurances (SAA), la BDL et la BADR ont en effet signé une convention portant sur la création d’une nouvelle compagnie d’assurance de personnes. La nouvelle compagnie, dotée d’un capital d’un milliards de dinars sera détenue à 34% par la Macif, le restant du capital étant réparti entre la SAA, la BADR et la BDL. Avec ses 34%, la plus grand part, la Macif assure le management de la nouvelle compagnie. Une configuration « idéale » aux yeux du gouvernement algérien. La confirmation de l’engagement de la Macif devrait accélérer celui d’Axa qui bloquait sur la question de la répartition du capital. maghrebemergent.com Citer Link to post Share on other sites
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