Sabrinaaaa 10 Posted August 7, 2010 Partager Posted August 7, 2010 L’estime vaut mieux que la célébrité, la considération vaut mieux que la renommée et l’honneur vaut mieux que la gloire » ; cette célèbre citation de Calderon devrait être tatouée sur le torse de tout être ambitieux, en quête d’une honorable place dans le Panthéon de l’histoire. Qui tue qui ? Par Fezzou Hocine(*) Cette éternelle question qui a hanté les esprits de tous les Algériens durant la décennie noire du terrorisme, jusqu’à ce que le voile fût levé grâce à l’éclatement de la vérité, tristement révélée par la propagation vertigineuse de ce nouveau phénomène tragique de violence, est à nouveau d’actualité.Mais, malheureusement, cette fois elle ne met pas en cause les forces de l’ordre et les terroristes, mais des figures légendaires de la révolution algérienne. Révéler en 2010 des faits d’une importance capitale (qui a tué les colonels Amirouche et Si Haoues ?) et aller même à faire des déductions, voire des affirmations sur les éventuels auteurs, qui ne seraient que d’autres figures légendaires de cette même révolution, relève de la sénilité historique et de l’audace politicienne. Des politiciens qui s’érigent en historiens, des historiens qui ont tardé à écrire l’histoire de la révolution algérienne : cette révolution qui reste une épopée pour les peuples du monde entier, référence, exemple et feuille de route pour les peuples luttant pour leur libération. Cette révolution qui a été et restera source d’inspiration pour les scénaristes les plus doués. Les batailles qu’elle a connues sont toujours enseignées au niveau des plus grandes et des plus prestigieuses écoles militaires. Elles ont fait l’objet de plusieurs thèses, analyses et critiques, initiées par les plus grands stratèges militaires. Toute contradiction, exagération, travestissement dans la narration d’événements historiques engendrent spéculations, polémiques, commentaires, voire doutes et suspicions sur leur véracité, particulièrement au sein des générations nouvelles, pour lesquelles la révolution algérienne relève du sacré. Révéler des faits aussi graves, sans sources crédibles, c’est mettre en doute l’authenticité des événements qu’a connus la révolution, et déranger dans leurs tombes ceux qui se sont sacrifiés pour que nous puissions vivre librement et se permettre de polémiquer sur leur honorable et légendaire histoire. Il n’est pas plus facile que de travestir l’histoire : l’histoire a connu trois Socrate, cinq Platon, huit Aristote, vingt Théodore, et pensez combien elle n’en a pas connu. Qui empêche mon palefrenier de s’appeler Pompée le Grand ? (Montaigne : essais) Oui, le peuple est l’unique héros de la révolution algérienne. Je suis fervent défenseur de cette vérité. Ce peuple algérien, héros de la révolution c’est : l’émir Abdelkader, qui a consacré sa vie à unir et mobiliser les Algériens de son époque pour combattre le colonialisme et instaurer le premier Etat algérien ; El Mokrani, Lalla Fatma N’Soumer, Bouamama, qui ont mené la même noble mission. Les un million et demi de martyrs de la révolution qui ont échangé leurs valeureuses et saintes âmes pour la liberté de leur pays, les martyrs des massacres du 8 mai 1945 qui, par leur sacrifice exemplaire, ont éveillé chez les Algériens l’esprit nationaliste. Messali El Hadj, Ferhat Abbes, Krim Belkacem, Ben Bella, Abane Ramdane, Amirouche, Ben Mhidi, Boussouf, Boumediene, Boudiaf... Les chefs de Wilaya, les chefs de zone, les chefs de secteur, les responsables politiques de tout niveau, les moudjahiddine tireurs, voltigeurs, artificiers, les fidayine, les moussabiline, les infirmières… Le petit Omar, qui restera grand dans nos mémoires, les fellahs et leurs familles qui vivaient dans des conditions qu’on ne peut qualifier que de déplorables et qui s’enorgueillissaient en hébergeant et nourrissant les moudjahiddine. Les passeurs d’armes et de munitions dont la plupart sont tombés martyrs le long des lignes Challes et Morris. Citer Link to post Share on other sites
Joan34 10 Posted August 7, 2010 Partager Posted August 7, 2010 L’estime vaut mieux que la célébrité, la considération vaut mieux que la renommée et l’honneur vaut mieux que la gloire » ; cette célèbre citation de Calderon devrait être tatouée sur le torse de tout être ambitieux, en quête d’une honorable place dans le Panthéon de l’histoire. Qui tue qui ? Par Fezzou Hocine(*) Cette éternelle question qui a hanté les esprits de tous les Algériens durant la décennie noire du terrorisme, jusqu’à ce que le voile fût levé grâce à l’éclatement de la vérité, tristement révélée par la propagation vertigineuse de ce nouveau phénomène tragique de violence, est à nouveau d’actualité.Mais, malheureusement, cette fois elle ne met pas en cause les forces de l’ordre et les terroristes, mais des figures légendaires de la révolution algérienne. Révéler en 2010 des faits d’une importance capitale (qui a tué les colonels Amirouche et Si Haoues ?) et aller même à faire des déductions, voire des affirmations sur les éventuels auteurs, qui ne seraient que d’autres figures légendaires de cette même révolution, relève de la sénilité historique et de l’audace politicienne. Des politiciens qui s’érigent en historiens, des historiens qui ont tardé à écrire l’histoire de la révolution algérienne : cette révolution qui reste une épopée pour les peuples du monde entier, référence, exemple et feuille de route pour les peuples luttant pour leur libération. Cette révolution qui a été et restera source d’inspiration pour les scénaristes les plus doués. Les batailles qu’elle a connues sont toujours enseignées au niveau des plus grandes et des plus prestigieuses écoles militaires. Elles ont fait l’objet de plusieurs thèses, analyses et critiques, initiées par les plus grands stratèges militaires. Toute contradiction, exagération, travestissement dans la narration d’événements historiques engendrent spéculations, polémiques, commentaires, voire doutes et suspicions sur leur véracité, particulièrement au sein des générations nouvelles, pour lesquelles la révolution algérienne relève du sacré. Révéler des faits aussi graves, sans sources crédibles, c’est mettre en doute l’authenticité des événements qu’a connus la révolution, et déranger dans leurs tombes ceux qui se sont sacrifiés pour que nous puissions vivre librement et se permettre de polémiquer sur leur honorable et légendaire histoire. Il n’est pas plus facile que de travestir l’histoire : l’histoire a connu trois Socrate, cinq Platon, huit Aristote, vingt Théodore, et pensez combien elle n’en a pas connu. Qui empêche mon palefrenier de s’appeler Pompée le Grand ? (Montaigne : essais) Oui, le peuple est l’unique héros de la révolution algérienne. Je suis fervent défenseur de cette vérité. Ce peuple algérien, héros de la révolution c’est : l’émir Abdelkader, qui a consacré sa vie à unir et mobiliser les Algériens de son époque pour combattre le colonialisme et instaurer le premier Etat algérien ; El Mokrani, Lalla Fatma N’Soumer, Bouamama, qui ont mené la même noble mission. Les un million et demi de martyrs de la révolution qui ont échangé leurs valeureuses et saintes âmes pour la liberté de leur pays, les martyrs des massacres du 8 mai 1945 qui, par leur sacrifice exemplaire, ont éveillé chez les Algériens l’esprit nationaliste. Messali El Hadj, Ferhat Abbes, Krim Belkacem, Ben Bella, Abane Ramdane, Amirouche, Ben Mhidi, Boussouf, Boumediene, Boudiaf... Les chefs de Wilaya, les chefs de zone, les chefs de secteur, les responsables politiques de tout niveau, les moudjahiddine tireurs, voltigeurs, artificiers, les fidayine, les moussabiline, les infirmières… Le petit Omar, qui restera grand dans nos mémoires, les fellahs et leurs familles qui vivaient dans des conditions qu’on ne peut qualifier que de déplorables et qui s’enorgueillissaient en hébergeant et nourrissant les moudjahiddine. Les passeurs d’armes et de munitions dont la plupart sont tombés martyrs le long des lignes Challes et Morris. Révolution veut dire faire un tour sur soi-même et retourner au point de départ. En 1962, l'Algérie est retournée en 1932. Quoi qu'on en pense, elle est à nouveau en train de tourner et dans le bon sens. Citer Link to post Share on other sites
Abdell 10 Posted August 7, 2010 Partager Posted August 7, 2010 One Two Three vive l'Algérie Citer Link to post Share on other sites
casbadji 10 Posted August 8, 2010 Partager Posted August 8, 2010 Ouelli ma-aadjbouche el-hall ichemm el-hal-halll! One Two Three vive l'Algérie One two three viva l'ALGERIE! Citer Link to post Share on other sites
kamel31 10 Posted August 9, 2010 Partager Posted August 9, 2010 Révolution veut dire faire un tour sur soi-même et retourner au point de départ. En 1962, l'Algérie est retournée en 1932. Quoi qu'on en pense, elle est à nouveau en train de tourner et dans le bon sens. en faite de révolution ,le treme plus approprié est celui de thawra... Citer Link to post Share on other sites
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