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L'algérien Ne Maîtrise Aucune Langue


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moi j'ai vus des français qui ne savent même pas que chlore se prononcent --k-- ils le prononcent --ش-- alors celui qui a dit que les algériens maitrisent le français mieux que les français a raison a 100%:04::04::04::04::04:

 

Selon ton avatar tu es du Barça.Moi c'est El Madrid hasta la médula.

Bon dia,prlas catalan?El Barça ha perdit el partit i se clasa segund.

El Madrid ganó el partit y dué punts mes.

C'est juste pour rire Amigo.

Revenons au sujet.

L'Analyse est à côté de plaque.

Le peuple Algérien (et Libanais) a des prédispositions

inées pour les langues étrangères.Il suffit tout simplement

de le mettre dans des conditions d'intêret à parler d'autres langues.

Autour de moi,ici où je vis,il n'y a pas un Algérien qui ne parle

pas au moins 4 à 6 langues.Et c'est le cas partout (en dehors de l'Algérie).

S'agissant du bled,les gens ont-ils les moyens d'apprendre d'autres langues

et pour quels débouchés?Là est la question Amiga mia.

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Le problème est que la dardja est une "langue" pauvre qui est complètent à construire.

 

En tout cas je reste persuadé que notre problème linguistique est l'une des plus grandes causes de notre sous-développement parce que qui dit langue, dis communication, dis partage, dit savoir, dit culture, dis sciences...

 

L'Etat algérien doit trouver solution en toute urgence à ce gros problème, la solution doit être pensée d'une façon SCIENTIFIQUE loin de toute influence idéologique, politique ou religieuse !

 

le problème linguistique n'est pas une grand cause, il n'y a qu'a voir l'inde.. langue nationale la plus pratiqué ???? l'anglais.

 

le problème c'est l'identité, l'arabité ne nous correspond pas, ni la french attitude.

 

Il y a le berbere qui correspond a notre identité mais ca mettrait du temps a ce que cela soit institutionnalisé et puis l'Algérie a plus besoin de remplir les ventres de ces citoyens que de pensé a des problèmes culturelles en ce moment.

 

En tout cas, il y a bien un truc qui est bien propre aux Algériens c'est ....attendre tout de l'Etat ...même la culture.

 

C'est aux algériens de se prendre en main.

 

Mon beau frère, mon frere et moi ....nous nous sommes étonné d'une chose en Algérie. Il y a en Algérie 3 types de médias ( radio presse télé ) :

- en langue française

- en langue arabe moderne ( ou littéraire )

- en amazigh

 

mais en Derja ? oualou !!!!

 

Alors on a décidé de faire une petite chaine sur youtube qu'on a appelé Télé Derja.

 

 

Vus qu'ils sont spécialistes de football ca parle plutôt de football mais en langage courant algérien. ( mélange d'arabe de français de patois , d'amazigh )

 

nos moyens ? un petit caméscope, un salon ou une cuisine.

 

Ca fait 10 jours qu'on existe avec 13 émissions et il y a déja plus 33000 videos vu....ca donne espoir.

 

 

YouTube - Kanal von Telederja

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Ben voyons... la langue de Molière par Moktar...

 

moi j'ai vus des français qui ne savent même pas que chlore se prononcent --k-- ils le prononcent --ش-- alors celui qui a dit que les algériens maitrisent le français mieux que les français a raison a 100%

 

C'est des français issus de la seconde génération... :mdr:

 

Ce qu'il y a de bien avec les algériens, c'est qu'ils arrivent à tout faire mieux que tout le monde. Est-ce par modestie qu'il ne mettent pas leurs impressionnantes qualités au service de leur pays? Car, il faut bien le reconnaître l'Algérie n'est pas en tête de liste des pays industrialisés, ni des pays en voie de développement. il reste le quart monde...mais je crois pas qu'un classement existe.

 

Ah, oui, j'oubliais, c'est la faute aux "colons" partis depuis 60 ans....et aux élites algériennes du pays parties depuis 59 ans... :cool:

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C'est des français issus de la seconde génération... :mdr:

 

Ce qu'il y a de bien avec les algériens, c'est qu'ils arrivent à tout faire mieux que tout le monde. Est-ce par modestie qu'il ne mettent pas leurs impressionnantes qualités au service de leur pays? Car, il faut bien le reconnaître l'Algérie n'est pas en tête de liste des pays industrialisés, ni des pays en voie de développement. il reste le quart monde...mais je crois pas qu'un classement existe.

 

Ah, oui, j'oubliais, c'est la faute aux "colons" partis depuis 60 ans....et aux élites algériennes du pays parties depuis 59 ans... :cool:

Harley tu t'égares ..... tu oublis que nous les algériens, nous sommes les plus beaux, les plus intelligents, les plus doués, les plus forts ....... c'est juste qu'on a pas de chance :mdr:

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Complexe

 

La problématique linguistique tend à devenir de plus en plus complexe surtout de par le fait dinterventions étrangères suspectes, de "suggestion amicales" obscures :crazy:

En 1830 la majorité des Algériens savait parler (un dialecte arabe proche du dialecte Syrien pour la majorité et des dialectes berbères dans certaines régions) et savait aussi lire et écrire (en arabe bien entendu :mdr:).

En 1962 on se retrouve avec 80 pour cent (sinon plus) d'analphabètes (aucune langue) et des dialectes parlés "batardisés" :eek:.

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En 1962 on se retrouve avec 80 pour cent (sinon plus) d'analphabètes (aucune langue) et des dialectes parlés "batardisés" :eek:.

 

Comment pouvez vous expliquer qu'avec 80% d'analphabètes en 1962, en 1963 l'Algérie avait le plus grand nombre de lycéens et d'étudiants en université des pays Africains.

je ne compte pas dans ce nombre les 30.000 étudiants algériens dans les pays étrangers- dont 12000 en France.

 

A une époque ou 40% à peine d'une classe d'age atteignait l'enseignement secondaire....

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Comment pouvez vous expliquer qu'avec 80% d'analphabètes en 1962, en 1963 l'Algérie avait le plus grand nombre de lycéens et d'étudiants en université des pays Africains.

je ne compte pas dans ce nombre les 30.000 étudiants algériens dans les pays étrangers- dont 12000 en France.

 

A une époque ou 40% à peine d'une classe d'age atteignait l'enseignement secondaire....

 

 

Bonsoir Harley;

 

Je m'excuse mais là, vous balancez du n'importe quoi !!!!

 

C'est quoi votre source concernant ces statistiques ??

 

Vous imaginez qu'il y avait vraiment plus d'Algériens dans les universités que les Égyptiens et les Africain du sud pour ne citer que ces deux pays ?

 

et même si c'était vrai, le plus grand nombre négatif reste un nombre négatif.

 

Plutoniquement.

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Comment pouvez vous expliquer qu'avec 80% d'analphabètes en 1962, en 1963 l'Algérie avait le plus grand nombre de lycéens et d'étudiants en université des pays Africains.

je ne compte pas dans ce nombre les 30.000 étudiants algériens dans les pays étrangers- dont 12000 en France.

 

A une époque ou 40% à peine d'une classe d'age atteignait l'enseignement secondaire....

 

Vous avez raison Monsieur !!!! ;) :mdr: :crazy:

La France "des droits de l'homme" est venue nous civiliser en bons indigènes barbares que nous étions :chut:

Je viens de retrouver la raison alors :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr:

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Bonsoir Harley;

 

Je m'excuse mais là, vous balancez du n'importe quoi !!!!

 

C'est quoi votre source concernant ces statistiques ??

 

Vous imaginez qu'il y avait vraiment plus d'Algériens dans les universités que les Égyptiens et les Africain du sud pour ne citer que ces deux pays ?

 

et même si c'était vrai, le plus grand nombre négatif reste un nombre négatif.

 

Plutoniquement.

 

 

Voici les précisions que vous m'avez demandé.

 

Il s'agit de l'ouvrage - L'université en chiffre - publié en 1982.

Rédigé et édité par le Ministere de l'Enseignement et de la Recherche Scientifique (M.E.R.S) Alger.

Ouvrage consultable en autre au Centre Culturel Algérien sous les références suivantes: Cote 378.MERS - Code barre7561.

 

Différents tableaux statistiques à consulter donnant (grosso-modo) les chiffres suivants:

Année 1963

Enseignement Sup 1000 etudiants (grandes écoles ayant une convention avec l'état algérien de 1962 à 1972)

Enseignement Universitaire algérien 4000 etudiants

Fin enseignement secondaire ou classe prépa - 7000 élèves.

(hors contingentement des étudiants algériens en France).

 

Bien entendu, quand je dis qu'il y avait plus d'étudiants dans le systeme éducatif algérien que partout en Afrique c'est un nombre proportionel à la population de base du pays.

Est-il utile de rappeler que de nombreux pays d'Afrique envoyaient leurs étudiants en URSS. L'Egypte en particulier.

Pour ceux qui ne maitriseraient pas completement l'histoire récente de l'Algérie et surtout l'histoire du mouvement de libération de ce pays, je conseille de s'informer sur le mouvement étudiant algérien, qui fut une composante importante du FLN tant par le nombre que par les actions menées.

 

En espérant avoir répondu a votre question.

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Vous avez raison Monsieur !!!! ;) :mdr: :crazy:

La France "des droits de l'homme" est venue nous civiliser en bons indigènes barbares que nous étions :chut:

Je viens de retrouver la raison alors :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr:

 

Ce n'est pas dans cette optique que je vois les choses. je voulais simplement dire que l'école de J. Ferry oeuvrait en Algérie comme dans le Poitou, la Bretagne, ou quelques années plus tard la Savoie ou le comté de Nice. Il est vrai que les résultats obtenus en Algérie furent supèrieurs à certaines régions Française si l'on tient compte du fait que la population autochtone n'avait pratiquement pas reçu d'enseignement par les Turc et que la majorité de l'immigration vers l'Algérie fut constitué de personnes étrangères à la France, fort peu instruites et dans l'impossibilité financière d'assurer des études même secondaires à leurs enfants.

La majorité des Algériens ayant assuré l'encadrement de la guerre de libération étaient diplomés de l'enseignement superieur. N'est-ce pas la preuve que la France n'etait pas venu civiliser des barbares, mais avait mis en relief un potentiel d'intelligence et de réfléxion.

 

Les Turc, qui eux avaient imposé leur civilisation, n'avaient jamais permis l'extension du savoir et, en quatre siècles n'avaient jamais essuyé la moindre escarmouche conséquente avec les tribus arabes.

 

Certe aucun acte colonial n'est défendable dans sa généralité, mais parfois certains aspects peuvent présenter un coté appréciable.

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Bonsoir Harley..

 

Voici les précisions que vous m'avez deandé.

 

Il s'agit de l'ouvrage - L'université en chiffre - publié en 1982.

Rédigé et édité par le Ministere de l'Enseignement et de la Recherche Scientifique (M.E.R.S) Alger.

Ouvrage consultable en autre au Centre Culturel Algérien sous les références suivantes: Cote 378.MERS - Code barre7561.

Merci de citer tes sources, ca fait plaisir de voir des gens parler en se basant sur autre chose que des idee recues ou des raisonnement approximatifs.:)

 

Qu'en est-il du nombre de diplomes au lendemain de l'independance ? (de la meme source si possible)..

 

merci.

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C

 

Les Turc, qui eux avaient imposé leur civilisation, n'avaient jamais permis l'extension du savoir et, en quatre siècles n'avaient jamais essuyé la moindre escarmouche conséquente avec les tribus arabes.

 

Certe aucun acte colonial n'est défendable dans sa généralité, mais parfois certains aspects peuvent présenter un coté appréciable.

Je ne suis pas d'accord sur ce point, ne compare pas les turcs au francais.. a l'epoque il n'y avait pas cet esprit nationaliste (ou 'arabiste'), la civilisation des turcs etait la dans la continuite de la civilisation islamique.. ce n'est donc pas un colonialisme puisque la terre qui est connu sous le nom d'algerie maintenant etait en grande majorite habitee par des musulmans.

 

Et puis ta comparaison ou analogie relative a l'ecole ne tient pas trop.. on ne peut pas comparer deux institution completement differentes (en plus de l'anachronisme evident), c'est inconsistant.. c'est pas parce qu'il n'y avait pas l'ecole a la jules ferry qu'on peut se permettre de dire qu'il n'y avait aucune autre institution qui distribuait le savoir.....

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Je ne suis pas d'accord sur ce point, ne compare pas les turcs au francais.. a l'epoque il n'y avait pas cet esprit nationaliste (ou 'arabiste'), la civilisation des turcs etait la dans la continuite de la civilisation islamique.. ce n'est donc pas un colonialisme puisque la terre qui est connu sous le nom d'algerie maintenant etait en grande majorite habitee par des musulmans.

 

Et puis ta comparaison ou analogie relative a l'ecole ne tient pas trop.. on ne peut pas comparer deux institution completement differentes (en plus de l'anachronisme evident), c'est inconsistant.. c'est pas parce qu'il n'y avait pas l'ecole a la jules ferry qu'on peut se permettre de dire qu'il n'y avait aucune autre institution qui distribuait le savoir.....

 

Il y avait tres peu de diffusion du savoir car les Turc avait une peur bleue des Medersa. les Janissaires faisaient la chasse au "maître d'école" si l'on peut dire car les enseignants des Medersa avaient une responsabilité plus grande que "l'instituteur" car ils étaient des guides spirituels non seulement au niveau de la religion, mais du comportement.

A Alger vers 1830, la prison de Barberousse était une vraie faculté tant il y avait de "cerveaux" au M². C'étaient les principaux dirigeant de merdersa de la cote.

Pour la religion c'était de même, les Turc firent dans leurs colonies ceux que les français avaient fait en France au moment de la révolution de 1789. Les pretres qui ne se soumettaient pas etaient guillotinés. Les Turcs surveillaient les mosqués et les idées que les imans pouvaient véhiculer des idées "politiquement incorrectes".

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Bonsoir Harley..

 

 

Merci de citer tes sources, ca fait plaisir de voir des gens parler en se basant sur autre chose que des idee recues ou des raisonnement approximatifs.:)

 

Qu'en est-il du nombre de diplomes au lendemain de l'independance ? (de la meme source si possible)..

 

merci.

 

l je n'ai pas de source certaine, mais je suppose qu'il se passa la même chose qu'en France en 1945. On peut penser que les deux ou trois premières années après l'indépendance le volume de diplome obtenus fut plus important pour deux raisons.

  • Un besoin de diplomé plus important pour le pays donc une notation moins stricte.
  • Un retour vers les études de la jeunesse qui avait désertée les bancs de la fac pour prendre les armes.

 

Mais bon, je dis ça "a mon avis"...

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l je n'ai pas de source certaine, mais je suppose qu'il se passa la même chose qu'en France en 1945. On peut penser que les deux ou trois premières années après l'indépendance le volume de diplome obtenus fut plus important pour deux raisons.
  • Un besoin de diplomé plus important pour le pays donc une notation moins stricte.
  • Un retour vers les études de la jeunesse qui avait désertée les bancs de la fac pour prendre les armes.

Mais bon, je dis ça "a mon avis"...

Tu crois pas que ce chiffre representerait beaucoup mieux l'ecole francaise et l'acces des algeriens aux etudes ?

je voulais simplement dire que l'école de J. Ferry oeuvrait en Algérie comme dans le Poitou, la Bretagne, ou quelques années plus tard la Savoie ou le comté de Nice

On pourrait comparer aussi le nombre d'etudiants "musulmans" et francais en 1961 ou en 1953.. (en ratio bien sur).

Je veux dire que les statistiques post-independances..ne m'eclairent pas du tout sur le point que tu defends

 

.

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Voici les précisions que vous m'avez demandé.

 

Il s'agit de l'ouvrage - L'université en chiffre - publié en 1982.

Rédigé et édité par le Ministere de l'Enseignement et de la Recherche Scientifique (M.E.R.S) Alger.

Ouvrage consultable en autre au Centre Culturel Algérien sous les références suivantes: Cote 378.MERS - Code barre7561.

 

Différents tableaux statistiques à consulter donnant (grosso-modo) les chiffres suivants:

Année 1963

Enseignement Sup 1000 etudiants (grandes écoles ayant une convention avec l'état algérien de 1962 à 1972)

Enseignement Universitaire algérien 4000 etudiants

Fin enseignement secondaire ou classe prépa - 7000 élèves.

(hors contingentement des étudiants algériens en France).

 

Bien entendu, quand je dis qu'il y avait plus d'étudiants dans le systeme éducatif algérien que partout en Afrique c'est un nombre proportionel à la population de base du pays.

Est-il utile de rappeler que de nombreux pays d'Afrique envoyaient leurs étudiants en URSS. L'Egypte en particulier.

Pour ceux qui ne maitriseraient pas completement l'histoire récente de l'Algérie et surtout l'histoire du mouvement de libération de ce pays, je conseille de s'informer sur le mouvement étudiant algérien, qui fut une composante importante du FLN tant par le nombre que par les actions menées.

 

En espérant avoir répondu a votre question.

 

Re Bonsoir Harley

 

 

Hélas je n'ai pas les moyens pour revoir ces chiffres, même s'ils sont loin d'être des chiffres positifs.

 

1000 ou 4000 ou même 20 000 étudiants sur une population de 8 millions d'habitant, le rapport tend vers zero. et avec un tel nombre, on ne peut même pas faire fonctionner une multinationale, alors un pays .......

 

Il est vrai que les Algériens n'étaient pas interdits d'école, aucune loi ne leur interdisait d'aller rejoindre les bancs de l'école, mais cette école de Jules Ferry O combien raciste savait bien les chasser après juste quelques années; sans parler de la pauvreté dans laquelle vivaient les Algériens qui ne pouvaient pas assumer les frais de scolarité de leurs enfants.

 

Pour les fils des Harkis et des gaïdes, et quelques riches algériens ou naturalisés français, même si leurs enfants pouvaient passaient entre les mailles du filet, ils étaient orientés vers des branches littéraires, ou médicales. oui, il y avait des médecins et des avocats Algériens, mais trouver un ingénieur Algérien relevait de l'impossible, ça ressemble à chercher une aiguille dans une botte de foin. en 1962 il y avait trois ingénieurs.

 

le système éducatif de bien avant la colonisation était tout autre, tous les Algériens avaient accès à la madressa, tous n'étaient pas analphabètes, garçon ou filles, ils recevaient tous le minimum d'éducation. l'Emir Abdelkader est issu de cette école, et je vous défie de me citer un intellectuel Algérien issu de l'école française du même gabarit.

 

Le régime coloniale n'avait qu'un but, c'est d'asservir le peuple autochtone, le réduire, alors dire qu'il était là pour le former ou lui assurer l'instruction c'est nier même l'existence du colonialisme.

 

 

Je ne sais pas d'où vous êtes Mr Harley, mais juste pour revenir au sujet du topic, et si vous comprenez bien la langue arabe, faites alors juste une comparaison entre la langue des Algériens d'Aujourd'hui, et ceux d'avant la colonisation (vous pouvez avoir une idée en se basant sur les "Ksidates" du chant chaâbi par exemple). vous allez vous apercevoir sans trop de peine, que l'algérien a perdu sa langue, que s'est il passé entre 1830 et 1962 pour que l'algérien n'est plus en mesure de comprendre sa propre langue populaire ??? c'est le colonialisme ni plus ni moins.

 

Plutoniquement.

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Tout a fait d'accord avec toi Pluton... j'ai essaye de faire "avouer" a Harley le nombre de diplomes a l'independance.. mais il a prefere garder le silence. Dommage.

 

Pour revenir au topic, pour moi le probleme linguistique (MONSTRE) en algerie n'est pas du au colonialisme ... mais a la politique des gouvernements successifs algeriens, boostee par le panarabisme et le nationalisme arabe..

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Il y avait tres peu de diffusion du savoir car les Turc avait une peur bleue des Medersa. les Janissaires faisaient la chasse au "maître d'école" si l'on peut dire car les enseignants des Medersa avaient une responsabilité plus grande que "l'instituteur" car ils étaient des guides spirituels non seulement au niveau de la religion, mais du comportement.

A Alger vers 1830, la prison de Barberousse était une vraie faculté tant il y avait de "cerveaux" au M². C'étaient les principaux dirigeant de merdersa de la cote.

Pour la religion c'était de même, les Turc firent dans leurs colonies ceux que les français avaient fait en France au moment de la révolution de 1789. Les pretres qui ne se soumettaient pas etaient guillotinés. Les Turcs surveillaient les mosqués et les idées que les imans pouvaient véhiculer des idées "politiquement incorrectes".

 

Si l'algérie avait disposé d'une élite scientifique, jamais elle ne se serait laisser coloniser, elle faisait partie du monde islamique en décadence. Malgré ça, les médersa et même les écoles coraniques des douars les plus reculés assuraient un taux d'alphabétisation très élevé (cf. les mémoires du général Yusuf, dont j'ai malheureusement perdu les références exactes). Malgré les tentatives des Saint-simoniens partisans du royaume arabe, l'occupation française a non seulement détruit cela mais elle ne l'a remplacé par aucun autre système éducatif plongeant la population dans les ténébres coloniales. Le recteur Jeanmaire avait voulu au début du siècle démocratiser l'école de Jules Ferry en Algérie, mais il a sauté en six mois.

C'est pour cela que les premières générations de l'indépendance parlent et écrivent le français mieux que leurs parents alors que leur grands parents étaient de parfaits analphabétes.

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Si l'algérie avait disposé d'une élite scientifique, jamais elle ne se serait laisser coloniser, elle faisait partie du monde islamique en décadence. Malgré ça, les médersa et même les écoles coraniques des douars les plus reculés assuraient un taux d'alphabétisation très élevé (cf. les mémoires du général Yusuf, dont j'ai malheureusement perdu les références exactes). Malgré les tentatives des Saint-simoniens partisans du royaume arabe, l'occupation française a non seulement détruit cela mais elle ne l'a remplacé par aucun autre système éducatif plongeant la population dans les ténébres coloniales. Le recteur Jeanmaire avait voulu au début du siècle démocratiser l'école de Jules Ferry en Algérie, mais il a sauté en six mois.

C'est pour cela que les premières générations de l'indépendance parlent et écrivent le français mieux que leurs parents alors que leur grands parents étaient de parfaits analphabétes.

 

 

Dzorro. ce qui a permit la colonisation de l'Algérie n'est pas un manque d'élite, mais l'absence de la dimension nationale chez le peuple du Maghreb, l'Algérie a été colonisée par une poignée de personne, 30 000 soldats pas plus, une expédition punitive qu'a lancé la France contre la régence d'Alger s'est transformée en une conquête, et c'est dû au manque de résistance.

 

L'Emir Abdelkader s'est battu plus contre les Algériens pour les unir que contre le colonisateur français.

 

 

Plutoniquement.

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Dzorro. ce qui a permit la colonisation de l'Algérie n'est pas un manque d'élite, mais l'absence de la dimension nationale chez le peuple du Maghreb, l'Algérie a été colonisée par une poignée de personne, 30 000 soldats pas plus, une expédition punitive qu'a lancé la France contre la régence d'Alger s'est transformée en une conquête, et c'est dû au manque de résistance.

 

L'Emir Abdelkader s'est battu plus contre les Algériens pour les unir que contre le colonisateur français.

 

 

Plutoniquement.

 

Entre autres, mais la colonisation de l'Algérie a fait partie d'un processus historique plus global où l'Europe de la révolution industrielle a occupé le monde entier avec un nouvel armement, une nouvelle organisation politique...

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Entre autres, mais la colonisation de l'Algérie a fait partie d'un processus historique plus global où l'Europe de la révolution industrielle a occupé le monde entier avec un nouvel armement, une nouvelle organisation politique...

 

Le vrai problème de l'Algérie actuellement est ........l'absence d'une véritable élite :eek: car entre Francophones de service et Baathistes opportunistes et hypocrites , sans oublier des Islamistes illuminés :mdr:, on nage dans le desert :mdr::mdr: et le peuple , dont on connait malheuresuement le niveau culturel , intellectuel ........... :eek: , se retrouve sans points de repères cohérents et dignes de respect :o

Ce qui , gross modo :mdr: et je suis ton raisonnement que j'approuve plus ou moins :cool: , c'est qu'on est toujours colonisables mais que les "puissances" du moment préfèrent nous "coloniser" de loin :mdr::mdr::mdr:

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À mon avis, le rôle néfaste du colonialisme est indéniable concernant la langue nationale, l’arabe algérien s’est francisé d’une façon difficile ou impossible à corriger à présent. Même les profs qui sont sensés le faire n’ont pas reçu la formation adéquate (souvent par des enseignants d’arabe venus d’orient sans les qualifications nécessaires), et ainsi de suite, le niveau ne cesse de baisser.

Pour les langues étrangères, leur utilisation est très réduite par manque de voyage et de côtoiement des étrangers et surtout, et c’est notre grand problème avec les étudiants universitaires, à 20 ans ou plus, l’écrasante majorité disent qu’ils n’ont jamais lu un livre, et qu’ils ne peuvent pas et ils n’ont pas la patience de le faire !

Ce qui m’agace, par contre, c’est l’utilisation des langues étrangères là où il ne faut pas, pour dire « bonchour », « tchu vas bien » à sa copine ou pire à son enfant, croyant que c’est la « civilisation ». C’est inimaginable d’entendre un anglais, un français ou n’importe quel autre, dire « sbah el kheir » à son fils ! C’est pour moi le summum du ridicule d’utiliser les langues étrangères comme outil de communication dans sa vie privée, et être incapable de les utiliser comme outil de savoir.

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À mon avis, le rôle néfaste du colonialisme est indéniable concernant la langue nationale, l’arabe algérien s’est francisé d’une façon difficile ou impossible à corriger à présent. Même les profs qui sont sensés le faire n’ont pas reçu la formation adéquate (souvent par des enseignants d’arabe venus d’orient sans les qualifications nécessaires), et ainsi de suite, le niveau ne cesse de baisser.

Pour les langues étrangères, leur utilisation est très réduite par manque de voyage et de côtoiement des étrangers et surtout, et c’est notre grand problème avec les étudiants universitaires, à 20 ans ou plus, l’écrasante majorité disent qu’ils n’ont jamais lu un livre, et qu’ils ne peuvent pas et ils n’ont pas la patience de le faire !

Ce qui m’agace, par contre, c’est l’utilisation des langues étrangères là où il ne faut pas, pour dire « bonchour », « tchu vas bien » à sa copine ou pire à son enfant, croyant que c’est la « civilisation ». C’est inimaginable d’entendre un anglais, un français ou n’importe quel autre, dire « sbah el kheir » à son fils ! C’est pour moi le summum du ridicule d’utiliser les langues étrangères comme outil de communication dans sa vie privée, et être incapable de les utiliser comme outil de savoir.

 

 

 

 

Les enfants de dirigeants Algériens manipulent aisément les langues

étrangères.Tous les enfants de Ministres sont des Ecoles occidentales.

Les enfants du peuple on s'en fout.Il n'ya pas de mistère ni de grandes

théories pour comprendre ce qui se passe en Algérie.Tout est voulu

par le pouvoir en place.Pourquoi les enfants d'immigrés parlent

plusieurs langues?Pourquoi nous même parlons 4,5 voire six langues sans problèmes.

 

etrangères

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Les enfants de dirigeants Algériens manipulent aisément les langues

étrangères.Tous les enfants de Ministres sont des Ecoles occidentales.

Les enfants du peuple on s'en fout.Il n'ya pas de mistère ni de grandes

théories pour comprendre ce qui se passe en Algérie.Tout est voulu

par le pouvoir en place.Pourquoi les enfants d'immigrés parlent

plusieurs langues?Pourquoi nous même parlons 4,5 voire six langues sans problèmes.

 

etrangères

 

Concernant les enfants d'émigrés qui parlent plusieurs langues, votre constat est probablement fait dans des milieux très favorisés, j'en ai vu plusieurs qui ne maitrisent pas bien la langue de leur pays d'accueil, et peu ou rien de leur langue maternelle. Quant aux citoyens de pure souche dans ces mêmes pays, ils ne maitrisent souvent que leur langue maternelle, une deuxième langue très rarement.

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Il me semble que la maitrise de la langue ne représente qu'un seul aspect d'une problématique double qui inclut également l'utilité de la langue.

 

Du point de vu de l'utilité, les élèves n'ont pas toujours le temps nécessaire à consacrer aux langues. Faisant un choix utile entre plusieurs matières, ils priorisent les coefficients les plus élevés. Résultat, les langues sont reléguées au second plan.

Vu sous cet angle, c'est le rôle de l'école de les rendre attrayantes et de les valoriser.

 

 

Du point de vue de la maîtrise. Maîtriser une langue c'est pouvoir en user à son gré, dire exactement tout ce que l'on veut avec un vocabulaire précis. Or si l'on a rien d'intéressant à communiquer, il va de soi qu'on que les occasions d'en faire usage et par là même de se perfectionner se raréfient.

 

C'est pour cela que je ne m'inquiète pas trop en ce qui concerne la maitrise des langues, lorsque le besoin de communiquer se fera sentir, elles seront là, disponibles, prêtes à nous servir.

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