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Biographies des savants théologiens musulmans


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l'imam el boukhari

 

Il est admis à l’unanimité que l’œuvre de l’Imam al-Boukhari est, dans le domaine de la littérature du hadith, la plus authentique de toutes les œuvres. Les exégètes musulmans, dans leur ensemble, ont été unanimes à affirmer que l’ouvrage le plus authentique après le Livre d’Allah (le Coran) est Sahîh al-Boukhari.

L’Imam al-Boukhari naquit le 13ème jour du mois de Chawwâl en l’année 194 H. à Bukhârâ, le territoire Khourâsân (le Turkistân Ouest). Son nom complet est Muhammad ibn Ismâil ibn Al-Moughîran al-Bukhârî.

 

 

Son père mourut alors qu’il n’était encore qu’un jeune enfant et c’est sa mère qui l’éleva. A l’âge de dix ans, il commença à acquérir la connaissance du hadîth. Il voyagea à Makkah (La Mecque) à l’âge de seize ans accompagné par sa mère et son frère aîné. Il paraît que l’Imam al-Bukhârî aima Makkah et ses exégètes, car il choisit de rester à Makkah et offrit ce qu’il avait à sa mère et son frère. Il passa deux années à Makkah, puis il se rendit à al-Madîna. Après être resté six années à Al-Hijâz (Makkah et al-Madîna), il partit pour al-Basrah, al Koufa et Bagdad et visita beaucoup d’autres territoires y compris l’Égypte et la Syrie. Il visita Bagdad plusieurs fois et y rencontra beaucoup de savants y compris l’Imam Ahmad Ibn Hanbal.

 

De par son honnêteté et sa gentillesse et le fait qu’il était digne de confiance, il était à l’écart des princes et des souverains de crainte qu’il ne soit amené à tordre la vérité pour leur faire plaisir.

 

Les récits sur la persévérance de l’Imam al-Boukhari à rassembler les hadîths sont nombreux. Il ne cessa de voyager vers l’un ou l’autre des territoires islamiques pour rassembler les précieux propos du noble Prophète Muhammad (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). On dit que l’Imam al-Boukhari avait rassemblé plus de 300 000 hadîths mémorisant 200 000 dont quelques-uns étaient peu fiables. Il naquit au temps où on falsifiait le hadîth pour faire plaisir aux souverains et aux rois ou pour corrompre la religion de l’Islam. On dit aussi que l’Imam al-Boukhari (avant qu’il ne rassemble les hadîths dans le Sahîh al-Boukhari) avait vu dans un rêve, comme s’il était debout devant le Prophète Muhammad (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) portant un chasse-mouches à la main qu’il utilisait pour chasser les mouches autour du Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). L’Imam al-Boukhari demanda l’interprétation de ce rêve aux connaisseurs, et ils répondirent qu’il chasserait les mensonges attribués au Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). Ainsi, il avait la grande tâche de trier les hadîths, de séparer les falsifiés des authentiques et pour cela il travaillait jour et nuit. Toutefois, malgré le grand nombre de hadîths qu’il avait mémorisés, il n’en choisit que 7275 avec répétition et 2230 sans répétition, hadîths dont l’authenticité n’était sujette à aucun doute.

 

À chaque fois qu’il était sur le point d’enregistrer un hadîth, il faisait les ablutions, effectuait une prière de deux Rakaas et suppliait Allah. Nombre de savants musulmans ont essayé de trouver une faille dans cette grande et remarquable collection de Hadîths réunis dans Sahîh al-Boukhari, mais sans succès. C’est pour cette raison qu’il est établi sans aucun doute que le livre le plus authentique après le Livre d’Allah est Sahîh al-Boukhari.

 

L’Imam al-Boukhari mourut le premier jour du mois de Chawwâl en l’année 256 H., et fut enterré à Khartank, un village près de Samarkand. Qu’Allah lui accorde la miséricorde.

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Guest jazairia

J'ajouterai que l'imam Elboukhari etait aveugle quand il était enfant sa mère pleurait tout le temps et priait Allah pour qu'il rende la vue a son fils cette mère qui était très pieuse alors une nuit dans son rêve elle voyait sayidina Ibrahim Elkhalile(alyahi asalam) lui dire"Allah a vu tes larmes si chaudes pour ton fils et il va rendre la vue a ton petit garçon" et la vision s'était réalisée et c'était comme un un miracle.

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Un jour l'imam boukhari allait à la recherche d'un des grand chouyoukh de hadith, il a vu de loin entrain de leurrer sa chevre il est allé chez lui et il lui a dit pourquoi lui fais tu cela

 

ce dernier lui a dit pour qu'elle puisse venir

 

alors il lui a répondu je ne prendrai aucun hadith de toi tu as voulu mentir une chèvre tout en ayant le pouvoir de la rattraper normalement tu pourras aussi me mentir à moi aussi

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l'imam ibn qayim al-jawziyyah

 

Il est l’Imam, le gardien des hadith , le Savant du tafsir (exégèse coranique), de l’ousoul (fondements de la jurisprudence et de la loi) et du Fiqh (jurisprudence), Abu ’Abdullah Shamsud-Din Muhammad Ibn Abi Bakr - plus connu sous le nom de Ibn Qayyim al-Jawziyyah (ou Ibnul-Qayyim).

 

 

 

SA NAISSANCE ET SON EDUCATION :

 

 

Il est né au sein d’une famille noble et savante, le septième jour de Safar en 691H dans le village de Zar’, près de Damas en Syrie. Dès son plus jeune âge il s’est mis à acquérir le savoir des sciences islamiques des savants de son époque. Décrivant sa soif de connaissance, al-Hafidh Ibn Rajab a dit dans Dhayl Tabaqatul-Hanabilah (4/449) : " Il avait un amour intense pour le savoir et les livres, les publications et les écrits." De même, Ibn Kathir a dit dans al-Bidayah wan-Nihayah (14/235) : "Il acquit de ces livres ce que d’autres n’ont pu acquérir, et il développa une grande compréhension des livres des Salafs (Pieux Prédecesseurs) et des khalafs (venus après les Salafs)."

 

 

 

 

SES PROFESSEURS ET SHAIKHS :

 

 

On trouve parmi eux Shihab an-Nablusi et Qadi Taqiyud-Din Ibn Sulayman, chez lesquels il a étudié la science du hadith ; Shaikh Safiyyud-Din al-Hindi et Shaikh Isma’il Ibn Muhammad al-Harani, chez qui il a étudié le fiqh et l’usul ; et aussi son père, chez lequel il appris les fara’id (lois de l’héritage). Cependant, le plus notable de ses Shaikhs était Shaikhul-Islam Ibn Taymiyyah, il l’a accompagné et a étudié avec lui pendant 16 ans. Al-Hafidh Ibn Kathir a dit dans al-Bidayah wan-Nihayah (14/234) : "Il a atteint un haut niveau dans plusieurs domaines du savoir, particulièrement dans le savoir du tafsir, du hadith et de l’usul. Lorsque Shaikh Taqiyyud-Din Ibn Taymiyyah est retourné d’ Egypte en 712H, il est resté avec le shaikh jusqu’à sa mort ; ayant appris une grande part de savoir de lui en plus de la science qu’il s’était occupé d’acquérir. Il est donc devenu un Savant unique dans plusieurs domaines du savoir."

 

 

 

 

SON COMPORTEMENT ET SON ADORATION :

 

 

Plusieurs de ses étudiants et contemporains ont témoigné de son excellent caractère et de son comportement dans l’adoration. Al-Hafidh Ibn Rajab a dit à son sujet dans Dhayl Tabaqatul-Hanabilah (4/450) : "Il (rahimahoullah) était constant dans l’adoration et dans le tahajjud (prière de nuit), atteignant les limites en allongeant sa Prière et sa dévotion. Il était constamment en état de dhikr (rappel d’Allah) et éprouvait un amour intense envers Allah. Il aimait profondément se tourner vers Allah dans le repentir, en s’humiliant devant Lui avec un grand sens de la modestie et d’impuissance. Il se jetait aux portes de l’obéissance divine et de la servitude. En fait, je n’ai pas vu pareil que lui en ce qui concerne cela."

Ibn Kathir ( rahimahoullah) a dit dans al-Bidayah (14/234) :"Il était constant dans l’imploration humble et l’appel de son Seigneur. Il récitait bien et avait de bonne manières. Il avait une beaucoup d’amour et n’entretenait aucune envie ou méchanceté envers personne, ni il ne cherchait à nuire ou à trouver des défauts aux gens. J’étais un de ceux qui était le plus souvent en sa compagnie et un de ceux qu’il aimait le plus. Je ne connais personne en ce monde aujourd’hui, qui soit meilleur adorateur que lui. Sa prière était souvent très longue, prolongée de rukou’ et soujoud (prosternations). Ses collègues le critiquaient pour cela, mais il n’a jamais répondu (à leurs critiques) et n’a jamais abandonné cette pratique. Qu’Allah le couvre de Sa Miséricorde."

 

 

 

 

SES ETUDIANTS ET SES TRAVAUX :

 

 

On trouve parmi ses étudiants les plus éminents : Ibn Kathir (mort en 774H), adh-Dhahabi (mort en 748H), Ibn Rajab (mort en 751H) et Ibn ’Abdul-Hadi (mort en 744H), ainsi que deux de ses fils, Ibrahim et Sharafud-Din ’Abdullah. L’Imam Ibnul-Qayyim -rahimahoullah- fut l’auteur de plus de soixante travaux. Ses livres et écrits sont caractérisés par ses discours touchants destinés au c½ur et à l’âme, ainsi que par leur exactitude, leur précision, la force des arguments et la profondeur de la recherche. Ses écrits incluent : l’Iamul-Muwaqi’in, Turuqul-Hukmiyyah, Ighathatul-Lahfan, Tuhfatul-Mawlud, Ahkam Ahlul-Dhimmah et al-Farousiyyah, tous dans le domaine du fiqh et de l’ousoul. En matière de hadith et de sirah (biographie) on peut trouver : Tahdhib Sunan Abi Dawoud, al-Manarul-Munif et Zadul-Ma’ad. Dans le domaine de la ’aquidah (croyances) : Ijtima’ al-Juyyoushul-lslamiyyah, as-Sawa’iqul-Mursalah, Shifa‘ul-’Aleel, Hadyal-Arwah, al-Kafiyatush-Shafiyah et Kitabur-Rooh. Dans le domaine de l’akhlaq (morale) et tazkiyah (purification) : Madarijus-Salikin (un commentaire de Manazilus-Sa’irin), ad-Da’ wad-Dawa’ : al-Jawabul-Kafi, al-Wabilus-Sayyib, al-Fawa‘id, Risalatut-Taboukiyyah, et ’Uddatus-Sabirin. D’autres livres comprennent : at-Tibyan fi Aqsamil-Qur‘an, Bada‘i’ul-Fawa‘id, Jala‘ul-Afham et Miftah Darus-Sa’adah.

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PAROLES DES SAVANTS A SON SUJET :

 

 

Des hommages sur sa compréhension du savoir et sa ferme adhérence à la voie des Salaf ont été donnés par un nombre de Savants ; avec parmi eux :

 

[1] Al-Hafidh Ibn Rajab, qui a dit dans Dhayl Tabaqatul-Hanabilah (4/448) : "Il avait une grande connaissance du tafsir et de ousoulud-din (fondements de la Religion), ayant atteint le plus haut degré dans ces deux domaines. De même dans le domaine du hadith, en ce qui concerne la compréhension de leurs sens, leurs subtilités et en déduire des règles. Egalement, en matière de fiqh et ses ousoul (principes), ainsi que la langue arabe. Il a rendu un grand service à ses sciences. Il était aussi bien instruit au sujet du kalam (discours et rhétorique des innovateurs), qu’au sujet des subtilités et des détails que l’on trouve dans les paroles des gens du tasawwuf (soufisme). »

 

 

[2] Al-Haafidh Ibn Hajar, qui a dit à son sujet dans ad-Durarul-Kaaminah (4/21) : "Il possédait aussi bien un esprit courageux qu’un savoir complet et extrêmement étendu. Il avait une profonde connaissance concernant les divergences d’opinions des Savants et concernant les voies des Salafs."

Ibn Hajar -rahimahullah- a aussi dit, dans son éloge de ar-Raddul-Waafir (p.68) : " Et si chaykh ibn taymiyya n’avait aucune vertu sauf son célèbre étudiant, Shaykh Shamsud-Deen Ibnul-Qayyim al-Jawziyyah -l’auteur de plusieurs travaux, dont autant ses opposants que ses partisans ont profité - alors cela serait une indication suffisante de sa (de Ibn Taymiyyah) grande position."

 

 

[3] Ibn Naasir ad-Dimishqee a dit à son sujet dans ar-Raddul-Waafir (p. 68) : "Il a la science des sciences (islamiques), particulièrement la science du tafsir et de l’ousoul. Il a aussi dit : Aboo Bakr Muhammad Ibnul-Muhib a dit, tel qu’il est écrit dans sa lettre : J’ai dis devant notre Shaykh al-Mizzee : Ibnul-Qayyim est-il au même niveau que Ibn Khuzaymah ? Il répondit : Il est à cette époque, ce que Ibn Khuzaymah était à son époque."

 

[4] As-Suyootee a dit dans Baghiyyatul-Wi’aat (1/62) : "Ses livres n’avaient pas d’égal et il a fait des efforts et a traversé la voie des grands Imams dans le [domaine du] tafsir, hadith, ousoul (fondements), furou’ (branches) et la langue Arabe."

 

[5] Mullaa ’Alee al-Qaaree, qui a dit dans al-Mirqat (8/251) : "Ce sera clair pour quiconque désire lire l’explication de Manaazilus-Saa‘ireen, qu’ils [i.e. Ibn Taymiyyah et Ibnul-Qayyim] font partie des kibar (les plus grands) de Ahlus-Sunnah wal-Jama’ah, et de al awliya’ de cette Ummah."

 

 

 

 

SA MORT :

 

 

Imaam Ibnul-Qayyim est décédé à l’âge de soixante ans, la 13ème nuit de Rajab, 751H. Qu’Allah le couvre de Sa miséricorde.

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bioggraphie de cheikh Muhammad Abdul-Wahab

 

dans ces dernieres années on a entendu parler d'une nouveauté mysterieuse si l'apprition d'une certain secte obscur nommé "WAHABIYIIN" l'apprition de cet secte n'est pas l'effet du au hazard ce n'est qu'une intention machiavélique venant des sectes egaré pour visé une certain tendance qui a du propager dans les 20 derniere année au scen de la population arabo-musulman cet tendance qui avec sa sagesse et la force d'argumentation et la science qui detiennent dans divers branches islamique et leurs devoilement des actes d'innovations qui ont etait planté dans la religion et leur refutations categorique et sec a tout les sectes egaré. il a fallu mettre cet secte dans le meme alignement que les autres sectes deviante et pour cela il leur a fallu leur trouver une descendance a ce moment la pour un musulman de commun lorsqu'il lit le nom du descendant il va les classé automatiquement dans la catégorie dont'ils sont disposé les autres secte deviante. c'est pour cela il est imperatif au musuluman de connaitre le cheikh abdel wahab pour en avoir une idée clair et explicité sur se savant revificateur de la science islamique.

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L'imam, le cheikh Muhammad, fils de Abdul-Wahab, fils de Sulayman, fils de Ali, fils de Muhammad (...) est un descendant de la tribue des Banu Tamim.

 

Il est né dans le village de Uyaynah en l'an 1115 de l'Hégire (1703 G.), dans une famille de gens de religion, de science et d'honneur. Son père était un grand savant et son grand-père Sulayman ibn Ali était le savant de Najd de son époque.

 

Muhammad apprit le Coran par coeur avant l'âge de dix ans, et il étudia le fiqh hanbalite. Il était l'objet de l'admiration de son père, vue sa mémoire impressionnante.

 

Il consultait souvent les livres d'exégèse du Coran (Tafsir) et de Hadith. Il fournissait des efforts pour apprendre la science nuit et jour.

 

Il entreprit de voyager pour acquérir la science tout d'abord dans la région de Najd même, puis vers Mekkah où il étudia avec les savants ; il continua son périple vers Medinah, où il étudia notamment avec le cheikh Abdullah ibn Ibrahim Al-Shammari, et son fils Ibrahim Al-Shammari, auteur du livre Al'Adhb ul-Fa'idh fi-Sharh Alfiyyat il-Fara'idh, qui lui apprit les règles de l'héritage. Ce dernier lui fit rencontrer le cheikh du Hadith, Muhammad Hayat As-Sindi, avec qui il apprit les sciences du Hadith et ses rapporteurs (Ilm ur-Rijal), et qui lui décerna l'autorisation d'enseigner les livres principaux tels que le Sahih Al-Bukhari, Sahih Muslim,...

 

Doté d'une grande intelligence, il consacra sa vie à étudier, à faire des recherches et à écrire. Il retenanit avec une grande facilité tout ce qu'il lisait et ne se lassait jamais d'écrire. Il a notamment recopié ( rappellons que tout ceci se passait avant l'avènement de l'imprimerie en Arabie) de nombreux ouvrages d'Ibn Taymiyya et de son élève, Ibn Qayyim al-Jawziyyah, qu'Allah leur fasse miséricorde, et l'on trouve ces précieux manuscrits conservés dans les musées.

 

A la mort de son père, il commenca à prêcher ouvertement le message essentiel de l'islam, at-Tawhid, à la manière des Pieux Prédécesseurs, as-Salafs. Il denonçait le polythéisme, ash-Shirk, sous toutes ses formes, les innovations, al-Bida', des sectaristes et les choses détestables, al-Munkar.

 

A cette époque, les gens de la péninsule arabique étaient revenu à toutes sortes de pratiques idolêtres, ash-Shirk, et a fortiori, ne se conformaient que peu aux rituels, al-Ahkam, de l'islam. Le cheikh les incita à retourner à l'islam des origines, celui du Prophète et des Compagnons.

 

Il retourna vers sa terre d'origine où il se heurta tout d'abord à des problèmes avec les notables, puis conclut une alliance avec le prince Muhammad Ibn Sa'ud, prince de Dir'iyya, village proche de Riyadh.

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Ensemble, grâce à Allah, puis grâce à la Da'wah du cheikh et l'autorité et la puissance du prince, ils réalisèrent l'unité des tribues arabes, sous la bannière du Tawhid.

 

Lorsqu'ils eurent épuisé tous les moyens pacifiques, et que certaines tribues arabes faisaient encore obstacle à la propagation de la parole d'Allah, ils leur déclarèrent la guerre. Celle-ci prit fin en 1773 avec la conquête de Riyadh.

 

Le cheikh se consacra ensuite à l'enseignement et à l'écriture.

 

Son célèbre Kitab ut Tawhid, Le Livre de l’Unicité, qu’il avait écrit à Huraymalah trente ans plus tôt, était enseigné partout.

 

Il écrivit de nombreux essais et livres dont :

 

1- Le résumé du Sahîh Al-Bukhârî ;

 

2- Kitâb ut-Tawhîd (Le Livre de l’Unicité) ;

 

3- Kashf ush-Shubuhât fit-Tawhîd (L’élucidation des Equivoques Concernant le Tawhîd)

 

4- Kitâb ul-Kabâ’ir (le Livre des Péchés Graves) ;

 

5- Arba'a Qawâ'id fit-Tawhîd (Quatre Règles Concernant l’Unicité) ;

 

6- Le résumé de Zâd ul-Ma'âd (d’Ibn ul-Qayyim) ;

 

7- Istinbât ul-Qur’ân (Les Déductions faites à partir du Coran) ;

 

8- Ahâdîth ul-Fitan (les Traditions Concernant les Troubles) ;

 

9- Mukhtasar us-Sîrat in-Nabawîyya (le Résumé de la Biographie du Prophète) ;

 

10- Fadhâ’il ul-Islâm (Les Mérites de l’Islam) ;

 

11- Usûl ul-‘Imân (Les Fondements de la Foi) ;

 

12- Tafsîr ul-Qur’ân (Le Commentaire du Coran) ;

 

13- Le résumé de al-Insâf ;

 

14- Le résumé de al-Sharh ul-Kabîr ;

 

15- Massâ’il ul-Jâhilîyya (Les Questions Concernant les Pratiques de la Période Anté-Islamique) ;

 

16- Mufîd ul-Mustafîd ;

 

17- Thalâthat ul-Usûl (les Trois Principes Fondamentaux) ;

 

18- Adâb ul-Mashyi ilâ-s-Salât (La Façon dont il Convient de se Rendre à la Prière).

 

Avant de mourir, en 1206 de l’hégire (1792 G.), le cheikh Muhammad ibn 'Abdil-Wahhâb verra le Tawhîd régner sur la péninsule arabique et ses environs, les prêcheurs se multiplier, et les drapeaux des partisans du polythéisme (Shirk) et des innovateurs tomber.

 

Ses enfants 'Abdullah, 'Alî, Hussayn et Ibrâhîm lui succédèrent dans la prêche (Da'wah) et ses descendants (la famille Âl Cheikh), hommes de science et de piété, continuent encore aujourd’hui à jouer un rôle capital dans la vie religieuse de leur pays, occupant les rangs de ministre des Affaires Religieuses, Mufti et juges dans les tribunaux islamiques.

 

Nous demandons à Allah de préserver les bénéfices de cette Da'wah, de nous guider et de faire de nous des guides sur Sa voie, car c’est Lui le Garant du Succès, le Tout-Puissant.

 

Tiré du Résumé du Commentaire du LIVRE DE L'UNICITE Intitulé "LE COMBLE DES SOUHAITS" Commentaire de CHEIKH SALIH AL-CHEIKH et résumé de MUHAMMAD AL-QAHTANI.

 

 

 

 

 

 

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Son nom et sa généalogie

 

Mouhammad Ibn 'Abd l-Wahhab Ibn Soulayman Ibn 'Ali Ibn Ahmad Ibn Rachid at-Tamimi.

 

Sa naissance

 

Il naquit en l'an 1115 de l'hégire (1703 AC) à 'Uyayna au nord de Ryad.

 

Sa jeunesse

 

Il y grandit avec son père sous le règne de 'Abdoullah Ibn Mouhammad Ibn Hamad Ibn Mou'amar. Il a appris le Coran à l'âge de 10 ans. Pubère à l'âge de 12 ans, son père le jugea apte à diriger la prière en commun et le maria.

 

Ses études

 

Il a étudié l'école Hanbalite, l'exégèse du Coran et le Hadith auprès de son père. Dès sa jeunesse, il avait une préférence pour les ouvrages de Ibn Taymiya ainsi que Ibn al-Qayyim.

Après son Hajj, il se rendit à Médine étudier auprès du cheikh 'Abdoullah Ibn Ibrahim Ibn Seyf avec qui, il eut une entente harmonieuse : tous deux étaient hostiles à l'égard des actes détestable d'innovations et de Chirk (association) majeurs et mineurs fondés sur de fausses croyances. S'il quitta le Nejd, c'est pour partir à la recherche du savoir utile pour mieux s'armer religieusement en vue de mener l'action qu'il avait décidé d'entreprendre pour diffuser l'appel au Tawhid et se livrer au combat dans le chemin de Dieu.

 

 

Ses livres et son prêche

 

Ensuite, il repartit pour le Nejd, puis pour Basra, où il commença à rédiger des livres de très grande qualité concernant l'innovation, les fausses croyances et l'imploration des morts ; il fut démenti, maltraité puis chassé. Il retourna au Nejd étudier auprès de son père et diagnostiqua le mal qui s'étendait sur la région : pratiques religieuses idolâtres, instabilité politique, guerres incessantes…

 

Parmi ce qu'il a ecrit :

 

- LES PREUVES DE L'UNICITE

- LE LIVRE DE L'ELUCIDATION DES AMBIGUITES

- Quatre règles parmi les règles de la religion, afin que le musulman puisse différencier sa religion de la religion des associateurs

- Ce que tout musulman et musulmane se doit de connaître

 

 

Il lança son appel à Huraymilla en expliquant les règles du Tawhid : réfuter tout type d'adoration destinée à autre que Dieu. Le cheikh savait que Dieu était Le Seul à mériter l'adoration et à qui on n'associe ni ange privilégié, ni Prophète envoyé. Il dénonçait tout culte rendu à autre que Dieu, il dénonçait le culte de la pierre, celui des arbres et celui des saints. Il reconnaissait tous les attributs sublimes et les plus beaux noms de Dieu affirmés par le Coran et la Sounnah authentique tels que l'ouïe, la vue, la parole, l'élévation au dessus du trône, la descente chaque dernier tiers de la nuit au ciel le plus bas…En matière de croyance , il se conformait à celle des pieux prédécesseurs (Salafs Salihs). Il interdisait le Tawassoul innové qui consistait à demander une chose par intercession auprès d'une personne morte, absente ou incapable, tout en reconnaissant le Tawassoul licite et légiféré qui consiste à faire des invocations à Dieu par l'intermédiaire de Ses noms et attributs, les œuvres pieuses…

 

Il condamnait la construction des mausolées, l'habillage et l'éclairage des tombeaux, l'écriture sur eux et l'affectation de gardes à eux ainsi qu'une certaine forme de visite teintée d'idolâtrie telle que le massage de la tombe, le Tawaf autour d'elle, la prière en sa direction et l'invocation du mort… Il condamnait la célébration de la naissance du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) (Mawlid), la proclamation de l'intention à haute voix…Tout ceci étayé par des versets coraniques et des Hadith, mais il fut démenti.

 

Son père qui épousa ses principes fut rappelé à Dieu en 1153 de l'hégire (1740 AC). Il quitta cette ville après une tentative d'assassinat à son égard pour sa ville natale où il reçut un accueil honorable. Il y perpétra son prêche sur le Tawhid. 'Othman Ibn Hamad Ibn Muammar, le gouverneur, accepta cette croyance ( le Monothéisme pur) et prit des mesures dans ce sens : il ordonna de couper les arbres adorés en dehors de Dieu, de détruire les tombeaux adorés et appliqua la peine requise contre l'adultère. Puis, celui-ci, soumis à un chantage, l'expulsa et commanda de l'assassiner.

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Son alliance avec Sa'oud

 

Il trouva un soutien auprès de Mouhammad Ibn Sa'oud à Derriya (en 1158 de l'hégire) à qui il prêta serment de fidélité pour appeler à Dieu, ordonner le bien, interdire le mal et appliquer les prescriptions religieuses selon le Coran et la Sounnah. Il fut rejoint dans son appel par tous ceux qui avaient épousé ce chemin (Minhaj) qui est celui du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Les hommes affluaient vers lui.

 

Son recours à la force

 

Il persista obstinément dans son effort. Cependant, l'opposition à son égard grandissante, certains se moquèrent, d'autres se révoltèrent, on le traita d'ignorant, de magicien, etc…Quand ses adversaires se sentirent incapables sur le terrain de l'argumentation et des preuves, ils rivalisèrent d'ardeur dans la fabrication de mensonges contre le cheikh. Ils répandaient des rumeurs jusqu'en Turquie et au Hidjaz disant que sa doctrine étaient la cinquième école juridique (l'école "Wahhabite" ), ou bien qu'il ne reconnaissait pas les quatre écoles juridiques de l'Islam, et qu'il ordonnait la destruction des livres véhiculant leurs enseignements, ou encore qu'il n'aimait pas le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et qu'il empêchait les gens de visiter sa tombe et de prier sur lui (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Devant cette opposition et le manque de moyens, le cheikh et l'ةmir se trouvèrent dans l'obligation de recourir à l'épée pour se défendre contre leurs attaques, en plus de la propagande religieuse.

Ces guerres durèrent de nombreuses années et étaient favorables aux partisans du Tawhid, malgré l'agressivité tyrannique des ennemis. Ryadh fut conquise en 1187 H (1733 AC) et l'Irak fut envahie en 1215 H (1800 AC). Le dôme surplombant le tombeau de Hussayn à Karbala fut détruit. De nombreux hommes se ralliaient à lui volontairement quand ils découvraient la vérité. Mouhammad Ibn Sa'oud, suivi de son fils 'Abdoul'Aziz, étaient chargés de l'administration des hommes et du butin, tandis que le cheikh se consacrait à la science et à l'enseignement religieux.

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Sa mort

 

Il est mort en 1206 de l'hégire (1791 AC) du mois de dhou l-Qa'da.

 

Ses qualités

 

Le cheikh, puisse Dieu lui accorder Sa miséricorde, fut un érudit, un partisan de la Sounnah, combattant averti des innovations, une autorité scientifique en matière d'exégèse coranique, de Hadith, de droit musulman, de jurisprudence et de sciences instrumentales telles que la grammaire, l'étymologie et la littérature, un connaisseur des croyances fondamentales et secondaires de l'Islam, un homme éloquent aux arguments puissants, mettant en relief les évidences dans un style d'une extrême clarté.

 

Les indices de la piété, de la certitude et de la pureté étaient perceptibles sur son visage. Ces dons traduisaient sa confiance en Dieu. Il allait même jusqu'à s'endetter pour offrir l'hospitalité à ses visiteurs. Il témoignait un grand amour envers ses étudiants, dépensait de ses propres biens à leur profit et les orientait selon leurs aptitudes. Il tenait quotidiennement plusieurs séances d'enseignement portant sur différentes disciplines telles que le Tawhid, etc…Il cernait les détails les plus subtils de l'exégèse coranique et du Hadith et il était plus particulièrement instruit sur les défauts du Hadith et de ses transmetteurs. Il ne se lassait pas de la vérification, de la rédaction des livres et de l'enseignement.

 

Il était patient, raisonnable et clément, la colère ne le dominait que lorsque la religion de Dieu était violée et les préceptes de l'Islam méprisés. Il se battait alors par la parole et l'épée. Il avait un profond respect pour les savants en évoquant leurs mérites, ordonnait le bien, interdisait le mal et ne supportait pas les innovations religieuses. Il les réprouvait doucement, en évitant la dureté, la colère et la violence sauf quand cela s'avérait nécessaire.

 

Quelques faux propos qui sont tenus à son sujet

 

Envoyés à Ta'if, certains de ses disciples y brûlèrent les livres religieux écrits par d'autres savants, Ibn Abd il-Wahhâb les en blâma sévèrement et présenta ses excuses aux personnes lésées, en déclarant que cet acte est dû à l'ignorance de ces disciples. (Al-Hadiyya as-saniyya)

 

Deux ans avant sa mort, Ibn Abd il-Wahhâb écrivit au Chérif de La Mecque : il y expliquait ce qu'il disait vraiment, il y démentait plusieurs propos qui lui étaient attribués et il y indiquait l'origine et les raisons de ces calomnies. (Ibid, p. 52-57)

 

'Abdullâh, fils de Ibn Abd il-Wahhâb, dut lui aussi écrire des épîtres pour expliquer encore et toujours que non, ils ne disaient pas de tous les autres qu'ils n'étaient pas musulmans, ils ne manquaient pas de respect à la mémoire du Prophète, ils n'avaient jamais imaginé interdire de réciter la salât ala-n-nabî ou d'adresser des salutations une fois près de la tombe du Prophète... (Al-Hadiyya as-saniyya p. 40-42)

 

'Abdullâh y dit aussi : "Concernant les Usûl ud-dîn, nous sommes sunnites [ahl as-sunna wal-jamâ'a] et suivons nos pieux prédécesseurs [salaf]… Concernant les Furû', nous suivons l'école de Ahmad Ibn Hanbal, et ne critiquons personne qui suit quelqu'un d'autre parmi les autres imams d'écoles (…) Nous ne prétendons pas être des mujtahid mutlaq, mais si, concernant une question donnée, l'avis de l'école hanbalite est différent de ce que dit un texte du Coran ou de la Sunna, clair, non abrogé et qui a été adopté comme avis par un des quatre imams, alors nous suivons ce que dit ce texte". (Al-Hadiyya as-saniyya p. 38-39)

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merci pour votre attention aussi .................ta sitation ci-dessous ma bcp plu laisse les gens qui te critiquent te soulever en haut sans que tu fasse le moindre progrer

 

"Deux choses remplissent mon esprit d'une admiration et d'un respect incessants : le ciel étoilé au dessus de moi et la loi morale en moi." bravo

 

"Un critique, c'est quelqu'un qui connaît la route, mais qui ne sait pas conduire."

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biographie de shikh nacer al din al albani

 

Son nom et son itinéraire:

C'était Muhammad Naasir-ud-Deen Ibn Nooh Ibn Aadam Najaatee, Al-Albaanee par naissance, Ad-Dimashqee par résidence et Al-Urdunee par lieu d'immigration et par endroit de décès. Il est né à Ashkodera, la capital de l'Albanie, en 1332H (1914 C.e.) et c'est à ce pays qu'il s'attribue.

 

Il était un Muhaddith (savant de hadith), un Faqeeh (savant de Fiqh), il appelait au Quran et à la Sunnah avec la compréhension du Salaf As-Saalih (les prédécesseurs vertueux). Et il était un auteur compétent et un homme d'un grand savoir.

 

Son père était Al-Hajj Nooh, l'un des grands savants de l'école Hanafeet dans sa région. Pendant le triste règne tyrannique d'Ahmad Zogu. de l'Albanie, les musulmans ont subis une très grande oppression dans ce pays. Pour cette raison, Al-Hajj Nooh a immigré au Shaam (Syrie) avec tous ses enfants, y compris Muhammad Naasir-ud-Deen, afin de sauver sa religion. Le choix du Shaam été dû à ce qui était rapporté dans les hadiths prophétique au sujet de ses vertus et mérites. Et c'est là que lui et sa famille ont résidé. Cinquante ans après, le Shaikh (Al-Albaanee) a immigré du Shaam à Amaan, la capital de la Jordanie. Et c'est dans cette ville qu'il a consacré le reste de sa vie en tant que savant, professeur, Faqeeh et éducateur.

 

Son passé éducatif et ses professeurs:

Il a reçu son éducation dans une école, qui faisait partie d'un abri de bienfaisance à Damas, la capital de la Syrie. Cette école a servi d'endroit de refuge pour des chercheurs de la science pour des générations précédentes. Il a profité et il a appris d'un grand nombre de Shouyoukh et des gens de la science comme son père Al-Hajj Nooh, Saeed Al-Burhaanee, et autres.

 

Allah lui a rendu les sciences du Hadith prophétique aimées durant sa jeunesse et pendant toute sa vie. C'est là qui il a commencé la révision des articles écrits par Shaikh Muhammad Rasheed Ridaa dans le magazine Al-Manaar dans lequel il critiquait les récits faibles qu'Abu Haamid Al-Ghazaalee a mentionnés dans son livre Ihyaa ' Uloom-ud-Deen.

 

Shaikh Muhammad Raaghib At-Tabbaakh, historien et Muhaddith de Halab, lui a donné Ijaazah (permission) pour enseigner sa collection des récits sur les rapporteurs dignes de confiance, appelée les "Al-Anwaar Al-Jaliyyah fee Mukhtasar Al-Athbaat Al-Halabiyyah." Ceci s'est produit quand il a constaté la profonde compréhension et l'intelligence de Shaikh et ses capacités extraordinaires, aussi bien que son désir fort d'apprendre les sciences Islamiques et la connaissance de Hadith.

 

Son rôle dans la Da'wah et les effet pour la Ummah:

Il a commencé à écrire et produire des livres pendant les premières années de la deuxième moitié de sa vie (c.-à-d. après qu'il atteint son deuxième âge). L'un des premiers livres qu'il a écrits sur le Fiqh, basé sur la connaissance des évidences et l'utilisation du Fiqh comparatif, était: " Tahdheer-us-Saajid min Ittikhaadh al-Quboor Masaajid " (avertir l'adorateur de prendre les tombes comme endroit de culte). Ce livre a été imprimé plusieurs fois. Aussi parmi ses premiers livres dans lesquels il a mis en référence et en contrôle les hadith, était son livre ""Ar-Rawd-un-Nadeer fee Tarteeb wa Takhreej Mu'jam At-Tabaraanee As-Sagheer" (les jardins florissants: Agencement et mise en référence du livre Mu'jam As-Sagheer d'At-Tabaraanee). Ce livre est toujours sous forme de manuscrit et n'est pas imprimé.

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Le Shaikh a été sollicité et a été invité plusieurs fois par un grand nombre d'universités islamiques et par des organisations musulmanes dans le monde entier pour profiter de son soutien, mais il a décliné plusieurs demandes à cause de ses préoccupations en relation à la ( recherche et l'enseignement) connaissance.

 

Il a été désigné responsable d'enseigner le Hadith Prophétique à l'Université Islaamic de Madina dès son inauguration durant trois ans, commençant de l'année 1381H. Grâce a lui, cette discipline a eu une grande influence en provoquant une renaissance compréhensive et scientifique du sujet de Hadith partout dans le monde- sur tous les fronts. Sur le plan public, ceci était évident à travers le souci agrandissant de toutes les universités pour ce sujet, au point qu'elles ont signées des centaines de lois universitaires, qui traitaient spécifiquement la Science de Hadith. Au niveau national général, ceci était caractérisé par une grande ferveur d'un grand nombre d'étudiants postulants pour des études en Science de Hadith et la spécialisation dans ce domaine. Et ceci est valable aussi bien pour toutes les changements qui sont survenues en conséquence après. Ainsi il est devenu l'un des effets marquants du Shaikh.

 

L'une des preuves les plus fortes pour ce changement était la grande quantité de livres de Hadith, avec des chaînes du récit minutieusement contrôlées et authentifiées, et des indexs écrits pour tous les Hadiths qui existent actuellement, dont une grande majorité n'a pas été connue dans les années précédentes. Personne ne peut nier cet effet dû à sa nature claire et évidente - c'est vrais aussi pour ses opposants qui critiquaient sa méthodologie.

L'éloge des savants :

Les plus grands savants et les grands Imaams contemporains l'on félicité et ils n'ont pas hésité à lui demander ses avis concernants certaines questions, iraient lui rendre visite, rechercheraient ses avis religieux et de le contacter de temps en temps. Et si ont les compte, qu'Allah garde ceux qui sont vivants et qu'Il fasse miséricorde sur ceux qui sont morts, on arrivera jamais à les décompter. À la tête d'eux était son éminence le grand Savant el Shaikh, Abd-ul-'Azeez Ibn 'Abdillaah Ibn Baaz, qui réservait un grand estime et un profond respect pour al- Abanny. Qu'Allah leur face miséricorde.

 

El Sheikh 'Abdul- Azeez Al-Hada dit:

"Le Shaikh, le grand savant, l'océan (de la connaissance), Muhammad Al-Ameen Ash-Shinqeetee (rahimahullaah)- l'un des grands savants de la science de Tafseer et de la langue arabe les plus connue de son époque -respectait el Shaikh Al-Albaanee remarquablement au point qu'au passage du Sheikh Albanny il arrêtait son cours et il ce levait pour le saluait, dans le masjid de Madina, comme signe de respect."

 

Le grand savant, le professeur, Muhibb-ud-Deen Al-Khateeb a dit:

"Parmi ceux qui ont appelé a la Sunnah et qui ont consacré leurs vies à l'a rétablir était notre frère Muhammad Naasir-ud-Deen Nooh Najaatee Al-Albaanee ."

 

Le grand savant Muhammad Haamid Al-Fiqee (rahimahullaah) a écrit: "... le frère, le Salafee, le savant, Shaikh Naasir-ud-Deen."

 

L'ancien Muftee de l'Arabie Saoudite, Shaikh Muhammad Ibn Ibraheem Aali Shaikh (rahimahullaah) a dit:

"et il est le défenseur de la Sunnah, un défenseur de la vérité et un opposant aux gens de la rénovation."

 

Durant sa vie, le père, le Shaikh, ' Abd-UL-'Azeez Ibn Baaz (rahimahullaah) a dit: " je n'ai pas vu sur la terre une personne bien informée du Hadith à l'heure actuelle comme le grand savant Muhammad Naasir-ud-Deen Al-Albaanee." Et (rahimahullaah) il a été interrogé sur le hadith du Prophète, salla Allahu'alayhi wa sallam: " Certes Allah fait surgir de cette ummah au début de chaque siècle quelqu'un qui le rétablira (c.-à-d. un mujaddid)." Ainsi Il a été interrogé qui est le mujaddid de ce siècle? Il a répondu: " Le Shaikh Muhammad Naasir-ud-Deen Al-Albaanee. A mon avis Il est le mujaddid et Allah sait mieux."

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Shaikh Muhammad Ibn Saalih Al-.Uthaimeen (hafidhahullaah) a dit: " d'après ma connaissance sur le Shaikh à travers mes rencontres avec lui - elles étaient peu - c'est qu'il était très sérieux dans ses activités en faveur de la Sunnah et la lutte contre les innovations, soit dans la croyance ou dans les actions. Quant à mes lectures de ses écrits, je suis arriver a découvrir le même constat sur lui, et aussi qu'il possédait une immense quantité de la science de Hadith, en terme d'enregistrement et d'investigation. Et Allah a fait bénéficié beaucoup de gens de ce qu'il a écrit dans le domaine du Hadith, des aspects du Minhaj, et grâce a son souci pour la science de Hadith. Et c'est un énorme bénéfice pour les musulmans, louange à Allah." Le grand savant, Shaikh Zaid Ibn Fayaad (rahimahullaah) dit a propos de lui:

"Certes, el- Shaikh Muhammad Naasir-ud-Deen Al-Albaanee faisait partie des personnalités les plus proéminentes et les plus distinguées de cette époque. Il a eu le grand souci pour le Hadith - ses voies de transmission, ses rapporteurs et ses niveaux d'authenticité ou de faiblesse. C'est une tâche honorable, et c'est parmi les meilleures occupations dans lesquelles des heures peuvent être passées et des efforts peuvent être faits. Et il était comme tout autre savant - ceux qui ont eu raisons dans des sujets et qui ont eu tort dans certains d'autres. Cependant, sa dévotion à cette grande science (c.-à-d. de Hadith) exige que son prestige soit reconnu et ses efforts soient appréciée. "

Shaikh Muqbil Ibn Haadee Al-Waadi'ee (hafidhahullaah) a dit:

" Certes, il ne peut être trouvé un équivalent en termes de la connaissance de Hadith comme le Shaikh Muhammad Naasir-ud-Deen Al-Albaanee. Le bénéfice qu'Allah a mis dans sa connaissance et dans ses livres, est plusieurs fois le double de ce qui a été accompli par ces fanatiques qui agissent sur l'ignorance - ceux qui organisent la réforme et les mouvements révolutionnaires. Et ce que je crois sincèrement et ce que j'en suis convaincu est que le Shaikh Muhammad Naasir-ud-Deen Al-Albaanee fait partie des mujaddideen (reformateurs/revivers) que le Prophète, salla Allaahu alayhi wa sallam ' a cité quand il a dit: " En effet Allah fait surgir de cette ummah au début de chaque siècle quelqu'un qui le rétablira (c.-à-d. un mujaddid).. Rapporté par Abu Dawood et authentifié par Al-.Iraaqee et d'autres. "

 

 

La base de sa Da'wah

Les élèves du Shaikh - ceux qui ont appris de lui soit a travers le cousus universitaire ou grâce aux cercles de la science ou a travers ses écrits - sont nombreux et ils sont répandus dans les quatre coins du monde, louange à Allah. Ils transmets la science authentique et appelant les gens à une méthodologie seine avec force et fermeté.

Le Shaikh a passé toute sa vie appelant à Allah par des preuves et des évidences tangibles et claires, en se basant sur la méthodologie de Tasfiyah et de Tarbiyah, qui est basé sur la connaissance et l'auto-purification. Ainsi il était un instructeur noble et un éducateur véridique. Grâce à Allah, nous avons été élevés et énormément armés par sa méthodologie (manhaj), sa mine agréable, ses bonnes façons, ses morales très élevées, son caractère exemplaire et son cour tendre.

 

Ses caractéristiques

le Shaikh, qu'Allah lui fasse miséricorde, avait eu plusieurs caractères précieux. Le plus évidant, manifeste et le plus remarquable de tous était sa profonde précision en ce qui concerne la connaissance, sa diligence, persévérance, sa tolérance (avec les autres), sa fermeté pour la vérité, sa rapidité de se rectifier, sa patience avec les difficultés de la science et de la Da.wah, et sa patience en supportant les insultes et les nuisances pour le cause de la Da.wah, prenant cela avec persévérance et considération.

Une des choses les plus importante qui ont distingué le Shaikh de plusieurs de ses frères (musulmans) parmi les gens de la science était son soutien fort à la Sunnah et à ses adhérents, sa fermeté concernant la méthodologie du Salaf As-Saalih, son amour pour ceux qui l'a soutienne, et sa réfutation contre les égarés de tous les niveaux et des diverses positions, avec une extrême clarté et une rare claire voyance.

 

Sa renommée

le Shaikh, rahimahullaah, a atteint une énorme acceptation parmi les musulmans vertueux dans le monde entiers. Il a reçu une très large renommée et notoriété partout, quoiqu'il ne l'ait pas recherché ni essayé de l'obtenir. Au contraire, il l'éviterait et il s'éloignait d'elle. Et il répétait toujours ces mots: " l'amour de la célébrité cassera le dos de sois même." Qu'Allah lui fasse mésirécorde.

Personne parmi les humains n'a de grâce ni de générosité pour lui. Sa connaissance était son médiateur et sa patience était son guide). Il été persévérant, (dans ses efforts), patient, toujours en lutte, sérieux et assidu dans son travail..

 

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La dernière partie de sa vie

le Shaikh, rahimahullaah, n'a pas cessé de se consacrée à la science, persévérant dans ses écrits, assidu dans l'enseignement et l'éducation jusqu'à ce qu'il ait atteint l'âge de 86 ans. Il n'a pas cessé d'écrire des livres, rédiger des lettres et faire la mise en référence et le contrôle des ahaadeeth - en raison de son grand attachement à ce travail- jusqu'aux deux derniers mois de sa vie, quand il a senti une grande faiblesse. C'était jusqu'à ce qu'Allaah ait pris son âme juste avant le coucher du soleil (Maghrib) Samedi à huit jours de la fin du mois Jumaadaa Al-Aakhira de l'année 1420H (10/2/1999). Sa mort et son effet sur l'Ummah

la prière de Janaazah du Shaikh (et enterrement) ont eu lieu le soir même du jour de ca mort. Des masses de gens, dont le nombre a excédé les cinq mille personnes, a prié sur ca Jannazah dans un musalla (endroit de prière). Malgré le fait que son corps a été préparé, son enterrement a eu lieu directement après la prière, son enterrement n'a pas duré longtemps, conformément à son serment finale, dans lequel il a insisté sur le fait que la Sunnah prophétique soit respectée et appliquée sur le champs Les savants, les élèves et les autres gens, tous ont été touché par sa perte. Quand les nouvelles de sa mort ont été révélées, des éloges et des félicitations lui ont été adressées par des personnalités respectées et très connues dans le domaine de la science, telles que Shaikh ' Abdul-.Azeez Ibn 'Abdillaah Aali Shaikh, Muftee en chef du royaume de l'Arabie Saoudite, Shaikh Muhammad Ibn Saalih Al-.Uthaimeen, Shaikh 'Abdullaah Ibn Jibreen, Sheikh Saalih Ibn Abdil-.Azeez Ibn Muhammad Aali Shaikh et autres

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biographie de shikh ibn salih al outaimin

 

Son nom est abou 'Abdillah Mouhammad ibn Salih ibn Mouhammad ibn 'Outhaymine al Wahaybi at-Tamimi.

 

• Il est né dans la ville de ‘Ounayza[3] le 27 du mois du Ramadhan béni de l’année 1347 H (1926).

 

• Il a apprit et étudié le Saint Coran de son grand-père maternel, le cheikh ‘Abdour-Rahmane ibn Souleyman Âl Dâmigh -qu’Allah lui fasse miséricorde-. Ensuite il est parti à la recherche de la science, a apprit l’art de l’écriture et du calcul et d’autres matières.

 

• Cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di[4] -qu’Allah lui fasse miséricorde- avait deux de ses étudiants à qui il donna la responsabilité d’enseigner aux enfants : le premier est le cheikh ‘Ali as-Sâlihi et le deuxième le cheikh Mouhammad ibn ‘Abdil’Aziz al Moutawoui’-qu’Allah leur fasse miséricorde-. Il étudia chez le second le résumé de al ‘Aqidah al Wassitiya du Cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di, et Minahij as-Salikin dans le Fiqh toujours du cheikh as-Sa’di et al Ajroumiyah et al alfiya[5].

 

• Il a étudié chez cheikh ‘Abdour-Rahmane ibn ‘Ali ibn ‘Aoudan la science de l’héritage et le Fiqh.

 

• Il apprit avec Cheikh ‘Abdour-Rahmane ibn Naçir as-Sa’di, celui qui est considéré comme son premier professeur, il apprit de lui le Tawhid, le Tafsir, le Hadith, le Fiqh, les bases du Fiqh, la science de l’héritage, les sciences du Hadith, la grammaire et la conjugaison.

 

Il avait une grande place auprès de son cheikh -qu’Allah lui fasse miséricorde- et lorsque le père de Mouhammad ibn ‘Outhtaymine -qu’Allah lui fasse miséricorde- a déménagé à Riyadh, et voulait l’emmener avec lui, le cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di -qu’Allah lui fasse miséricorde- lui a écrit : « Ce n’est pas possible ! Nous voudrions que Mouhammad reste ici jusqu’à ce qu’il apprenne bien ».

 

• Et le cheikh -qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit : « J’ai beaucoup pris dans la façon d’enseigner la science et de la présenter aux étudiants avec des exemples, et de la même façon j’ai beaucoup profité de lui en ce qui concerne le comportement (Akhlaq) car le cheikh ‘Abdour-Rahmane -qu’Allah lui fasse miséricorde- avait de très bons caractères, il avait beaucoup de science et d’adoration, il s’amusait avec le petit et il riait avec le grand, Il est l’un de ceux qui avait le meilleur comportement que j’ai vu ».

 

• Il a étudié chez le cheikh ‘Abdoul’Aziz ibn ‘Abdillah ibn Bâz[6] -qu’Allah lui fasse miséricorde-, qui est considéré comme son deuxième professeur, en commençant par Sahih al Boukhari, ainsi que quelques ouvrages de cheikh al Islam ibn Taymiya ainsi que quelques livres de Fiqh. Cheikh al ‘Outhaymine a dit : « J’ai pris beaucoup de cheikh ’Abdoul’Aziz ibn Bâz dans le domaine du Hadith, ainsi que dans le domaine des bonnes mœurs et du comportement (Akhlaq) et il était accessible aux gens ».

 

• En 1371h il a pris place pour enseigner à la mosquée et lorsque les instituts scientifiques de Riyad ont ouvert en l’an 1372H, il s’y est inscrit. Le cheikh a dit : « Je suis entré à l’institut scientifique en deuxième année après avoir demandé conseil à cheikh ‘Ali as-Sâlihi et après avoir reçu l’autorisation de cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di -qu’Allah lui fasse miséricorde-. L’institut à cette époque se divisait en deux, particulier et général[7], et moi j’étais dans le groupe particulier.

 

Et il y avait aussi à cette époque la possibilité de « sauter une classe » c’est à dire qu’on étudiait les cours de l’année suivante pendant les vacances, ensuite on passait les examens à la rentrée, et si on y parvenait, on accédait à l’année suivante, et c’est comme cela que j’ai pu gagner des années ».

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• Après deux années, il en est sortit et à été nommé professeur à l’institut scientifique de ’Ounayza tout en continuant d’étudier par correspondance à la faculté de Chari’a ainsi que l’apprentissage de la science auprès de cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di.

 

• Lorsque son Cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di -qu’Allah lui fasse miséricorde- est mort[8] on lui confia l’Imamat général de ‘Ounayza, ainsi que l’enseignement dans la bibliothèque Nationale de ‘Ounayza. Ensuite, il est partit enseigner à la faculté de Chari’a et Oussoul ad-Dine, annexe de l’université islamique Mouhammad ibn Sa’oud à Qassim, Tout en étant membre du conseil des grands savants du Royaume d’Arabie Saoudite. Le cheikh a fait un grand effort dans la prêche à Allah et dans les recommandations aux prêcheurs de tout lieu.

 

• Et il est digne de mentionner que son excellence le cheikh Mouhammad ibn Ibrâhim[9] -qu’Allah lui fasse miséricorde- l’a sollicité et a insisté pour qu’il prenne le poste de juge. Mais le cheikh (al ‘Outhaymine -qu’Allah lui fasse miséricorde-) n’a pas accepté cette décision en ce qui concerne sa nomination comme président du tribunal religieux d’al Ahsa-a, il lui a demandé de le pardonner.

 

Et ce n’est qu’après plusieurs reprises et plusieurs correspondances personnelles que le cheikh (Mouhammad ibn Ibrâhim Âli cheikh -qu’Allah lui fasse miséricorde-) a accepté son refus en ce qui concerne sa nomination au poste de juge.

 

• Il -qu’Allah Le Très Haut lui fasse miséricorde- est l’auteur de plus de 40 ouvrages (livres et Rissala) qui seront prochainement réunis- si Allah le veut- dans Majmou’ al Fatawa war-Rassa-il.

 

D’après l’introduction au livre Charh Thalathatoul Oussoul

 

… Parmi ses enseignants [10] …

 

…Allah a donné à notre cheikh de l’intelligence et une grande volonté, et Il donne cela à qui Il veut. Aussi cheikh al ‘Outhaymine a grandi auprès de grands savants. Il a étudié chez beaucoup de Macha-ikh de la ville de ‘Ounayza et de Ryadh parmi ses professeurs –en plus de ceux qu’on a cité précédemment- il y a le cheikh Mouhammad Amine ach-Chinquiti qui est mort en 1393 h (1972), un exégète connu et grand connaisseur de la langue arabe, auteur du grand Tafsir connu Adwa al Bayan fi Idah al Qor-an bil Qor-an.

 

Cheikh al ‘Outhaymine a étudié chez lui lorsqu’il était à l’institut et dit :

 

« Nous étions étudiant dans l’institut, nous étions assis en classe et un cheikh est entré. Si tu le voyais tu te serais dit : « Celui là c’est un bédouin parmi les nomades, et il n’a aucune science et ne fait pas attention à sa personne ! » Lorsqu’on la vu, on l’a méprisé et je me suis souvenu de cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di en me disant : « Je l’ai laissé et me suis assis devant ce bédouin ! » Mais lorsqu’il a commencé son cours, ont a vu beaucoup de science sortir de lui et nous avons su que nous étions devant un grand savant et nous avons beaucoup profiter de sa science, de son comportement, de son délaissement de ce bas monde »….

 

…Une Méthode d’enseignement différente [11]…

 

Il l’a hérité de son cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di et depuis plus de trente cinq ans il a une manière d’enseigner différentes des autres savants du pays comme ‘Abdoul’Aziz ibn Bâz et ‘Abdoullah ad-Douweych[12].

 

Ceux qui ont participé à ses assises ont vu que la méthode de ibn ‘Outhaymine était très bénéfique d’un point de vue générale, parce que cheikh prête beaucoup attention à l’apprentissage des textes, et demande aux étudiants de réciter ce qu’ils ont appris et montre son mécontentement à l’égard de l’étudiant qui vient aux cours et n’apprend pas les textes. Parmi les livres enseignés chez le cheikh il y a le Saint Coran dont il faisait le Tafsir, Zad al Moustaqni’ dans le Fiqh Hanbali, Boulough al Maram, Kitabou at-Tawhid, al ‘Aqida al Wasitiya de cheikh al Islam ibn Taymiya, al Alfiya d’ibnou Malik dans la grammaire, al Ajroumiya en grammaire, al Bayqouniya dans la science du Hadith.

 

Quant aux grands ouvrages, cheikh ne demandait pas à tous les élèves de les apprendre par cœur car cela prendrait beaucoup de temps.

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… Al ‘Outhaymine a délivré des cours dans le Haram pendant plus de 35 ans [13]…

 

Pendant plus de 35 ans, Cheikh Mouhammad ibn Salih al ‘Outhaymine avait le rôle de professeur donnant des cours à l'intérieur du Haram sacré à Makkah.

 

Les cours du Haram faisaient parties de programmes organisés par la gestion des deux mosquées sacrées par les membres du bureau saoudien des grands savants et les membres du comité de Fatwa.

 

Il avait une place permanente au deuxième étage de la mosquée sacrée à la barrière de l'Ajyad où beaucoup de gens écoutaient son exposition érudite.

 

Il a donné des cours sur la ‘Aqidah (Croyance), le Fiqh (jurisprudence), le Hadith et le Tafsir. Il a aussi commenté des ouvrages écrits par de grands savants tel que ibn Taymiya, ibnoul Qayim et d'autres.

 

De la même façon, il faisait des cours saisonniers pendant le Ramadhan et à la période du Hajj.

 

Des Dizaines de milliers de cassettes audio de ses conférences ont été enregistrées et sont disponibles au public. Les cassettes sont aussi disponibles à la bibliothèque de la mosquée sacrée à Makkah.

 

En dépit de ses conditions de santé, cheikh al ‘Outhaymine ne s’est pas déchargé de ses responsabilités et obligations, et cela avec ponctualité et répondant aux questions de ses étudiants et des musulmans.

 

Il a participé à la réunion annuelle organisée par la société charitable pour la mémorisation du Saint Coran et laquelle récemment a été présidé par le prince ‘AbdoulMajid, gouverneur de la région de Makkah.

 

Son dernier cours publique a été délivré une nuit avant la célébration de ‘Aîd al Fitr. Pendant ce cours, il a parlé des méthodes et règles relatives au paiement de Zakat al Fitr. Il a aussi répondu à des questions sur d’autres sujets.

 

…Cheikh al ‘Outhaymine

 

pendant ses derniers jours [14]…

 

Cheikh al ‘Outhaymine a été admis dans l’hôpital spécialisé du Roi Faissal de Jeddah où il recevait un traitement depuis ces 12 derniers jours.

 

Il a été traité par une équipe de spécialistes… Il a été mis sous équipement respiratoire huit jours à l'unité de soins intensifs.

 

Quand il a été admis à l'hôpital, il a été mis sur la liste de ceux à qui il ne sera pas pratiqué de réanimation cardiaque. De plus, il était trop en retard dans le traitement lorsqu’il est venu. La maladie s'était étendue dans son rein, son colon et un de ses poumons.

 

Il a été dit qu’il a souffert ses derniers jours de douleurs sévères à la suite de quoi il ne pouvait plus parler. Il était aussi rapporté qu’il a refusé de prendre le traitement chimique.

 

Il avait été aux États-Unis pour son traitement et après son retour, il a continué à recevoir des soins médicaux.

 

Mais, le cheikh qui savait que sa maladie était en phase terminale, a choisi de mourir à un endroit près du Haram Sacré à Makkah.

 

En dépit de son état de santé, il a continué à donner ses cours habituels dans les différentes villes et places.

 

Cheikh al ‘Outhaymine est mort à l’âge de 74 ans, laissant un héritage de connaissance, son engagement sincère et sa lutte au service de l’Islam.

 

Il était un modèle de savant bien informé, de droiture, d’honnêteté, d’engagement et de service désintéressé pour la cause d'Allah. Un grand nombre de musulmans incluant Savants et étudiants ont assisté à la Salât Janaza qui a été faite à la mosquée sacrée à Makkah après la prière du ’Asr, jeudi.

 

…500 000 personnes assistent à la Janaza

de Cheikh al ‘Outhaymine [15]…

 

Plus de 500 000 personnes ont participées à la Janaza du cheikh Mouhammad ibn Salih al ‘Outhaymine, à Makkah hier. Approximativement 1650 agents de la sécurité avaient été déployés à la grande mosquée et autour du cimetière al Adil à Makkah pour surveiller la grande foule.

Gardien des deux Mosquées sacrées, le Roi Fahd, le prince de la couronne ‘Abdoullah, le premier adjoint et commandant de la garde nationale, et le prince Sultan, deuxième adjoint et ministre de la défense et de l’aviation, hier ont envoyé un message de condoléances à la famille du cheikh exprimant leur peine profonde sur sa mort.

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La prière funéraire à la grande mosquée était assistée par un grand nombre de princes et de ministres ainsi qu’un grand nombre de savants musulmans et d'étudiants de cheikh ‘Outhaymine qui étaient ensemble avec les hauts fonctionnaires.

 

Plus de 500 membres de la famille du savant de Ryadh et de Qassim aussi bien qu'un grand nombre de gens de différentes parties du royaume étaient arrivés pour participer à la Janaza. La route qui mène de la mosquée sacrée au cimetière al Adil était bondée.

 

Pendant ce temps, savants saoudiens et du reste du monde islamique ont décrit la mort du cheikh ibn ‘Outhaymine comme une grande perte pour le monde musulman. Cheikh ‘Abdoul’Aziz Âl Cheikh, le grand Moufti a dit qu'il a partagé la peine de la mort du cheikh ibn ‘Outhaymine avec tous ses frères musulmans.

 

A ‘Ounayza, la deuxième plus grande ville dans Qassim, là où le Cheikh délivrait ses conférences, tout le monde était triste après avoir entendu la nouvelle choquante ce mercredi. Cheikh al ‘Outhaymine, âgé de 74 ans, est mort à l’hôpital spécialisé du Roi fayssal à Djeddah après une maladie prolongée.

 

 

C’était un membre du conseil Islamique des grands savants et un professeur à l’université Islamique Mouhammad ibn Sa’oud de Qassim

 

[...]. Il avait consacré sa vie à la propagation de l'Islam. Cheikh al ‘Outhaymine est l'auteur de plus de 40 livres sur diverses questions islamiques.

 

Ibrahim al ‘Outhaymine, fils du cheikh, a dit qu’il avait ordonné, qu’Internet soit utilisé pour propager le message de l'Islam dans le monde. :

 

« Nous projetons de lancer un site Web du même nom très prochainement ».

 

Il a ajouté que le cheikh leur avait donné des directives concernant le site Web.

 

… La disparition des Savants

 

est une grande calamité pour la Oumma [16]…

 

Allah a dit :

 

 

Traduction relative et approchée : "Ne voient-ils pas que Nous frappons la terre et que Nous la réduisons de tous côtés." S13 V41.

 

Ibn ‘Abbass -qu'Allah l'agrée- a dit concernant ce verset (ainsi que d’autres Salafs) :

 

« C’est-à-dire par la mort de ses savants, de ses juristes et des gens de bien. »

 

Et comme il est dit :

 

« La terre reste en vie tant que les savants vivent,

Et dès qu’un de ses savants meurt, c’est une partie d’elle qui meurt.

Tout comme la terre vit tant qu’il y a la pluie,

Et si celle-ci s’abstient, à ses côtés vient la ruine »

 

 

La guidée des gens est directement liée à la présence des savants, comme le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit : « Allah ne prend pas la science en l’arrachant (aux cœurs) des gens mais Il reprend la science en reprenant l’âme des savants, jusqu’à ce qu’il ne reste plus de savants. Les gens prendront alors à leur tête des ignorants qui seront questionnés et qui répondront sans aucune science, alors ils s’égareront et égareront les autres » [17].

 

‘Oumar ibn ‘Abdil ‘Aziz écrivit à abou Bakr ibn Hazm ceci : « Regarde (ou résume) ce qui fait partie des Hadiths du Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- et écrit les et n’accepte que les Hadiths du Prophète, car j’ai peur que les savants ne disparaissent. Répandez cette science et formez des assemblées jusqu’à ce que l’ignorant soit instruit, car la science ne sera perdue que si elle devient un secret »[18]

 

…C’est un des signes de la fin du monde ![19]…

 

Le départ et la perte des savants, c’est la perte de la science et c’est la perte du bien et cela fait partie des signes de la fin du monde : Dans le Sahih de Mouslim, d’après Anas ibn Malik -qu'Allah l'agrée- d’après le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- : « Parmi les signes de l’Heure, le fait que la science soit retirée et que l’ignorance apparaisse, et que la fornication se répande ainsi que l’alcoolisme, et les hommes diminueront et les femmes resteront (accroîtront), jusqu’à ce qu’il y est 50 femmes pour 1 seul homme»

 

Saïd ibn Joubaïr fut interrogé de la sorte : « Quel est le signe de l’Heure et de la perte des gens ? »

Il dit : « ...Quand leurs savants disparaîtront ! »

 

On rapporte que abou al Samah a dit : « Il viendra un temps où l’homme prendra sa monture pour s’apprêter à voyager, il voyagera à travers plusieurs pays à la recherche de quelqu’un qui pourrait lui donner une science de la Sounnah qu’il pourrait suivre mais il ne trouvera personne capable de lui donner une Fatwa sauf avec une incertitude, et ceci est, en effet, déjà arrivé » [20]

 

Et d’après certains Salafs Salihs :

 

« La mort d’un savant est une brèche en Islam

qui ne peut en rien être réparée. »

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… Les ouvrages du cheikh…

 

Cheikh à écrit beaucoup d’ouvrages :

 

- Il ne commença à écrire qu’à partir de l’an 1382H (1962) avec comme premier livre le résumé de al ‘Aquida al Hammaouiyah.

 

- Les sciences du Hadith

 

- Al Oussoul fi ‘Ilm al Oussoul

 

- Al ghoussl wa salat

 

- La mécréance de celui qui délaisse la prière

 

- L’immolation de la bête

 

- La ‘Oumra et le Hajj

 

- Fara-id (science de l’héritage)

 

- Loum’at al I’tiqad

 

- Le commentaire de la ‘Aquida al Wasitiyah

 

- La croyance des gens de la Sounnah et du groupe

 

- Rissalatoul Hijab

 

- La purification du malade

 

- L’horaire des prières

 

- Soujoud as-Sahou fi Salat

 

- L’obligation de la zakat sur les bijoux

 

- Tafsir Ayat al Qoursi

 

- Fatawa pour les femmes

 

- Conseil à celui qui prêche à Allah

 

- Majmou’ fatawa - La divergence entre les savants, ses causes et notre position dessus

 

- Les fondements du Tafsir

 

- Des questions importantes

 

- Les règles concernant le mort et son lavage

 

- Les fondements du Fiqh

 

- Les règles de la diminution de la prière pour le voyageur

 

- Tafsir des versets concernant les règles religieuses

 

- Le commentaire de ‘Oumdatoul Ahkam

 

- Les cours et les Fatawas donnés dans la mosquée sacrée à Makkah

 

- Toutes les formes d’intérêt

 

- Aperçu sur la croyance islamique

 

- Réponses aux questions concernant la vente et l’achat de l’or

 

- La sagesse dans l’envoi des messagers

 

- Le commentaire des fondements de la foi

 

- Le mariage

 

- 52 questions concernant les règles des menstrues dans la prière, le jeûne, le pèlerinage et la ‘Oumra

 

Nous prions Allah qu'Il donne à Cheikh ibn ‘Outhaymine une abondance de Miséricorde, de pardon et qu'Il le récompense par le Paradis pour son service envers l’Islam, envers les Musulmans et la Oumma.

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biographie shikh ibn baz

 

Abdel ‘Aziz ibn ‘Abdillah ibn ‘Abdi-r-Rahmane ibn Mouhammad ibn ‘Abdillah Âl Baz est né à Ryad (capitale du Nejd, située à 1000km de Mekka) le 12 Dhoul Hijja de l’an 1330 de l’hégire (environ 1910), y grandit et y vécut là-bas.

 

La famille Ahli Baz est une famille qui baigna dans la science. Elle est connue pour ses mérites et ses bonnes mœurs. Elle est originaire de Médine, puis un de leurs aïeux s’installa à ed-Dar’iya ensuite elle partit pour s’installer à Harita beni Tamim.

 

Il grandit dans un foyer comblé par la science, la guidée, loin de la vie mondaine et apprit le Coran par cœur avant l’âge de la puberté. Il perdit totalement la vue à l’âge de 19 ans suite à une maladie qui le frappa à 16 ans. Un de ses élèves témoigne : [« Allah est le plus Savant mais je pense qu’il fait partie des gens dont Allah a dit dans le Hadith Qoudoussi : « Lorsque J’éprouve un de mes serviteurs par la perte de ses deux choses les plus aimées (ses yeux) et qu’il fait preuve de patience, Je lui accorderais le Paradis en récompense. [4]»…

 

...Son œuvre...

 

…Le cheikh -qu'Allah lui fasse miséricorde- dénonçait les innovateurs, les menteurs et ceux qui rejetaient la Sounnah en réfutant toutes leurs revendications. Il avertissait contre les innovations telles que la célébration de l’anniversaire de la naissance du Prophète, la célébration de la nuit de l’Ascension (Isra), la moitié de Cha’ban, et tant d’autres innovations qui n’étaient pas célébrées par le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- et ni par ses compagnons. C’était un véritable leader de Ahl as-Sounnah wal Jama’a, un rénovateur[5] (Moujadid) de la religion à son époque. Combien de Sounnah Allah a-t-Il fait revivre à travers lui, et combien de Bida’a anéanti ?

 

…Tout ce qu’il dénonçait et écrivait est indénombrable, on ne peut compter le nombre de lettres et de messages qu’il a envoyés en appelant les gens de l’innovation et du mensonge à revenir sur leur état et apporter des preuves.

 

…C’était aussi un Imam Moujtahid[6], qui, avec sa science, comprenait, par la permission d’Allah, et donnait des fatawa dans différents sujets important et difficiles.

 

…C’était un rénovateur (Moujadid) qui combinait la science du Fiqh et celle du Hadith. Il connaissait les Hadiths ainsi que leurs degrés de fiabilité, il mémorisa de nombreux volumes de Hadiths, il connaissait leurs rapporteurs et leur différentes narrations. Il corrigeait et argumentait les textes malgré qu’il était aveugle. De nombreux savants le qualifiaient comme « un océan de science » et aucun d’entre eux ne pouvaient contredire cela.

 

...C’était un guide dont l’opinion était décisive. Lorsqu’il y avait un débat on acceptait toujours son opinion...Il avait deux voix (de vote) à l’assemblée des fatwas (Lajnat al-Fatwa) alors que les autres membres n’en avaient qu’une.

 

...Toutes les fois qu’il parlait en assemblée, il s’adressait d’une manière claire de façon à ce que tout le monde comprenne ses propos.]*

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Son apprentissage

 

 

Après avoir appris le Livre d’Allah, il commença à persévérer dans la science. Il étudia auprès des grands savants de sa région avant de voyager à travers le monde à la quête de la science. Il a hérité de la science des descendants de cheikh al Islam Mouhammed ibn ‘Abdel Wahhab tels que :

 

- Cheikh Sa’d ibn Ahmad ibn Malik ; il apprit de lui le Hadith et ses sciences ainsi que la jurisprudence,

- Cheikh Mohammed ibn ‘Abdelatif,

- Cheikh Salih ibn ‘Abdel ‘Aziz Houssein Âl cheikh[7], il apprit de lui la ‘Aqida et le Fiqh,

- Cheikh Hamad ibn Fariss ibn Mohammed ibn Fariss, il prit de lui la science relative au calcul de l’héritage (Faraïd el Hissab) et la langue arabe,

- Il a étudié 10 ans auprès du cheikh Mouhammed ibn Ibrahim ibn ‘Abdelatif Âl Cheikh (ancien mufti d’Arabie Saoudite) et fut un de ses plus proches élèves. Il restait avec lui du Fajr jusqu’à l’Ichaa. Il prit de lui de nombreuses sciences, telles que la grammaire, la jurisprudence...

 

-qu'Allah leur fasse miséricorde-

 

...Ses fonctions...

 

Après avoir étudié 10 ans auprès du Mufti d’Arabie Saoudite de 1347 (h) à 1357 (h), celui-ci lui proposa un poste de juge dans la ville de Kharaj, il avait alors 27 ans, qu’il exerça jusqu’en 1371 (h) (pendant 14 ans). Puis il est devenu professeur dans l’institut scientifique de Ryad et dans la faculté de Chari’a jusqu’en 1380 (h). il est devenu vice-président de l’université islamique de Médine en 1381 (h) jusqu’en 1390 (h) où il en fut nommé président jusqu’en 1395 (h). Il était président de la direction des recherches scientifiques de l’IFTA, et du prêche et président de l’assemblée des grands savants de son pays. Il était le président du groupe des savants fondateurs de la ligue islamique mondiale à Mekka. Il était le président des recherches dans le Fiqh. Il était le président de la grande assemblée internationale des mosquées qui a son siège à Mekka. Il était membre du haut conseil de l’université de Médine et de la haute organisation pour le prêche.

 

Il fut nommé GRAND MOUFTI D’ARABIE SAOUDITE en 1413 (h).

 

...Son enseignement...

 

Les cours qu’il dispensait était très nombreux et très divers. Il enseignait les 6 livres mères[8], et même le Musnad de l’Imam Ahmad, el Mouwatta de l’Imam Malik, les Sounans de ad-Darimi, le Sahih de ibn Hiban, le Tafsir d’ibn Kathir, de Baghawi, Zad al Ma’ad, Kitab at-Tawhid, Oussoul Thalatha, el Darar es-Souriya, ‘Aqida Wasitiya, Boulough al Maram, Sounan al Koubra de Nassaï, ‘Aqida Tahawiya, as-Sarim al Massloul ‘Ala chatimy ar-Rassoul, Ryad as-Salihin,... Tous ses cours et ses assemblées étaient dispensés à travers l’Arabie Saoudite : à Mekka, à Ryad, à Ta-if. De grands savants et des étudiants de haut niveau ont été formés par le cheikh tels que cheikh Mouhammed Salih ibn al ‘Otheymine, cheikh Salih ibn al fawzan al Fawzan, cheikh ‘AbdelAziz Âl Cheikh, cheikh Rabi’ ibn Hadi al Madkhali, cheikh Mouhammad Aman al Jami -qu'Allah lui fasse miséricorde- ...

 

...Les signes de sa piété...

 

[...Parmi les signes de sa piété, on remarque qu’il n’ajoutait pas souvent de commentaires personnels dans ses leçons, les paroles des anciens étant suffisantes. C’était comme s’il donnait une leçon à lui-même, ou comme s’il se donnait une révision à son propre profit.

 

...Il se déplaçait lui-même pour rencontrer les personnes qui l’attendaient à sa porte, afin de tenter de les aider en leur donnant de l’argent ou en répondant à leurs questions. A une occasion, il a interrompu un débat alors qu’il était avec de grands savants pour répondre à une femme au téléphone.

 

...Ses vêtements, ses chaussures et sa canne indiquaient son ascétisme, il ne s’intéressait pas au luxe de ce monde. Il dépensait son salaire pour venir en aide aux nécessiteux.

 

...C’était un homme très bien organisé qui tirait profit de son temps entre son travail, ses cours, ses repas, et ses conférences.

 

...Il avait une remarquable habilité à distinguer les voix même s’il y avait beaucoup de monde autour de lui. Il pouvait reconnaître son interlocuteur même s’il n’avait pas entendu sa voix depuis longtemps. Il se souvenait des détails les plus subtiles concernant l’état des gens et se renseignait sur la situation de leurs affaires dans leurs pays d’origine malgré leur grand nombre.

 

...Il se remémorait Allah très souvent, jusqu’à entre deux bouchées lorsqu’il mangeait.

 

...Il avait l’habitude de jeûner le lundi et le jeudi comme le faisait le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui-.

 

...Il était rempli de crainte d’Allah, était émotif et pleurait facilement à tel point qu’il interrompait ses leçons.

 

...Il cessait de répondre aux questions quand c’était l’heure de répondre au muezzin...

 

...Il n’omettait jamais le Dhikr après la Salaat malgré qu’il y avait beaucoup de monde autour de lui, qui lui faisait des requêtes et lui posait des questions.

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[/il était équitable envers ses deux femmes.

 

...Combien d’étudiants ont été acceptés dans les universités par son intermédiaire ? Combien de personnes démunies ont reçu la charité de sa part ? Et combien de travailleurs ont eu la possibilité de ramener leurs femmes dans l’état par son intermédiaire ?

 

...Il était très généreux... Il ne mangeait jamais seul. Il avait toujours de nombreux invités et ne mangeait jamais sans qu’il y ait d’autres personnes à sa table.

 

...Allah a fait en sorte que les gens à travers le monde l’aiment car le cheikh prenait grand soin de l’Islam et des musulmans.

 

...Sa mort...

 

...Il travailla jusqu’à son dernier souffle, et il continua à donner des cours malgré sa maladie... Le Cheikh -qu'Allah lui fasse miséricorde- commença par souffrir d’une douleur à l’œsophage due à une infection au début du Ramadan dernier. Il est rentré de nombreuses fois à l’hôpital... Quand sa douleur s’aggrava, on pouvait le voir facilement sur son visage.

 

...Mercredi soir, il était assis avec sa famille et ses enfants jusqu’à minuit puis il alla se coucher. A deux heures du matin sa souffrance s’endurcit et son âme se sépara de son corps pour rejoindre son Créateur le jeudi au Fajr dans la ville de Ta-if... Seuls deux catégories d’ennemis d’Allah peuvent se réjouir de sa mort : Les hypocrites qui veulent déformer l’Islam et les malheureux innovateurs qui suivent leurs passion.

 

...Nous ne prétendons pas que le cheikh avait plus de science que Chafi’i, l’imam Ahmad ou ibn Taymiya. Loin de là ! Mais il est aussi important à notre époque qu’ils ne l’étaient à la leur. »]

 

Le Cheikh -qu'Allah lui fasse miséricorde- était attentif et portait beaucoup d’intérêt aux musulmans à travers le monde et aux difficultés qu’ils rencontraient. Parmi les actions auxquelles se livrait le cheikh, la charité et l’aumône envers les nécessiteux, les étudiants, la construction de mosquées avec tout ce que cela implique comme dépenses, tout comme il faisait des dons aux orphelins et beaucoup d’autres œuvres que nos plumes ne sauraient décrire et citer d’une manière suffisante.

 

Chers frères, après avoir entendu les actions auxquelles se livrait notre Cheikh, sachez que par-dessus tout, il avait un souci, celui d’élever la parole d’Allah au-dessus de tout. Les heures qu’il s’accordait pour dormir se comptent sur les doigts de la main car il ne dormait que 4 à 5 heures par nuit ; le reste du temps, il le consacrait à l’invocation d’Allah, aux adorations, à prêcher la science, à répondre aux questions et aux besoins des musulmans. Il disait souvent : « J’aurais pu me décharger de mes fonctions depuis 20 ans mais si je suis resté ce n’est que pour être au service des musulmans et donner victoire à la religion ».

 

Qu’Allah lui fasse miséricorde et qu’Allah le rétribue pour nous, pour tous les musulmans et pour l’Islam de la meilleure façon et qu’Allah le fasse habiter Ses plus belles demeures avec les prophètes, les martyrs et les pieux ! Amin !

 

Références :

Al Injaz fi Tarjamati al Imam ‘Abdel’Aziz ibn Baz

Biographie du cheikh (Internet : Islam Questions/Réponses)

B]

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