Clouseau 899 Posted August 21, 2007 Partager Posted August 21, 2007 le roi Abdallah II reçoit en grande pompe le chef mafieux criminelle de guerre Tchetchene , Ramzan Kadyrov pour une visite officielle ,alors que ce criminelle n'est reconnu par aucun pays sauf moscou , Le seul président de Tchétchénie démocratiquement élu sous l’égide de la communauté internationale en 1997 est Aslan Maskhadov , président dans le coprs na pas était rendu a sa famille jusqu a aujourd'hui pour être enstérer dignement selon le rite musulman ,malgré une grande compagne international pour sa . L'article et angélique , normal il est du service presse poutine . ....................................................................................... Reçu avec les plus grands honneurs par le roi Abdallah II lors de son deuxième pèlerinage en Arabie Saoudite, le jeune président de la République musulmane nord-caucasienne reste avant tout un fidèle de Vladimir Poutine, observe un journaliste russe. Ramzan Kadyrov, le président de la République tchétchène, effectue ces jours-ci son second pèlerinage sur les lieux saints de l'islam, à La Mecque et à Médine [le premier avait eu lieu en mars]. Le 15 août, il a participé aux ablutions à la Kaaba, le principal site sacré musulman. Cette cérémonie se tient deux fois par an, et seuls les meilleurs des croyants, l'élite du monde musulman, sont admis à y prendre part. Le président tchétchène est ainsi devenu le premier Russe à avoir cet honneur, qui n'avait jamais été accordé à aucun des grands muftis responsables de courants spirituels, ni à aucun chef d'une autre région musulmane de Russie ou dirigeant de la Tchétchénie séparatiste. Même Akhmad Kadyrov, le père de Ramzan, n'avait pu se livrer à ce rite. Son pèlerinage a débuté le week-end dernier. Il est arrivé en Arabie Saoudite accompagné du vice-Premier ministre tchétchène, Adam Delimkhanov, du chef de l'administration présidentielle, Abdulkahir Israïlov, et du mufti Sultan Mirzaev, qui ont tous accompli le petit hadj (le déplacement à La Mecque hors de la période consacrée). Mardi [14 août], Ramzan Kadyrov avait été reçu par le roi Abdallah II, qui l'avait invité à cette occasion à participer aux ablutions à la Kaaba. Le service de presse du président tchétchène a fait savoir que les deux hommes avaient lentement cheminé du palais à la mosquée et longuement prié ensemble avant d'entamer la cérémonie. Le monarque et le président ont été salués par des milliers de fidèles. Ceux-ci devaient toutefois saluer plutôt le roi Abdallah, car Ramzan Kadyrov, malgré sa foi ostensiblement mise en avant et sa forte activité médiatique, n'est pas encore très connu de la communauté musulmane mondiale. Cependant, la prière avec le souverain saoudien, cérémonie solennelle s'il en est, confère désormais à Ramzan Kadyrov un statut de dirigeant respecté, celui d'un homme qui a enfin trouvé le moyen de sortir son peuple d'une guerre suicidaire. Mais, pour qu'aucun doute ne subsiste sur la personnalité qui a le plus d'importance aux yeux du président tchétchène, celui-ci a transmis au roi Abdallah une lettre de Vladimir Poutine. Le président russe y exprime sa confiance dans le fait que la Russie et l'Arabie Saoudite continueront à lutter conjointement contre le terrorisme et remercie le roi d'avoir invité M. Kadyrov, démarche qui vient confirmer une nouvelle fois "le caractère amical des relations russo-saoudiennes". En fait, Ramzan Kadyrov suit ainsi les traces de son père, qui accordait une grande importance aux liens unissant la Tchétchénie et les pays du Moyen-Orient. Début 2004, il était, en Arabie Saoudite, parvenu à une série d'accords sur l'aide à apporter à sa république victime des combats. Il s'agissait en particulier de construction d'écoles et de fourniture de manuels scolaires. La mort d'Akhmad-Hadji Kadyrov, tué dans un attentat à Grozny le 9 mai 2004, avait interrompu cette coopération. Son fils, devenu président à son tour, tente aujourd'hui de rétablir le contact. Ivan Soukhov Vremia Novostieï Citer Link to post Share on other sites
Clouseau 899 Posted August 21, 2007 Author Partager Posted August 21, 2007 Présidence de l'Union européenne Les Tchétchènes doivent pouvoir enterrer dignement leur Président Aslan Maskhadov Rien, rien ne pourra jamais justifier le refus obstiné des autorités russes de rendre à ses proches le corps d'Aslan Maskhadov, seul président tchétchène à avoir jamais été élu démocratiquement. Refuser aujourd'hui de restituer son corps est totalement indigne et irresponsable. Indigne d'un pays se réclamant de l'Etat de droit, qui refuse à une famille, à un peuple, le plus sacré des devoirs, - celui d'honorer ses morts -, et qui, en affichant le plus profond mépris pour les coutumes tchétchènes comme pour les rites musulmans, - un mort doit être enterré le jour même avant le coucher du soleil, dans son village - humilie sciemment. Le respect des anciens est fondamental pour l'identité collective des Tchétchènes, et la possibilité de se recueillir sur la tombe d'un défunt une condition minimale pour conserver sa dignité. C'est une des raisons pour laquelle, malgré les bombardements et les ratissages au cours de toutes ces années de guerre, tant de gens sont restés en Tchétchénie, pour mourir sur leur terre : "Plutôt que de ramper à genoux, disait une très vieille femme à Grozny en 2000, je préfère mourir debout, ici". Aujourd'hui, c'est un dirigeant qui avait toujours refusé de quitter la Tchétchénie, car il préférait rester avec son peuple plutôt que de l'abandonner, dont le corps est confisqué. Comme il le disait, "lorsque des Tchétchènes sont raflés, ce sont des membres de ma famille qui sont raflés". C'est à sa famille, l'ensemble du peuple tchétchène, qu'est fait aujourd'hui cet ultime affront. Ce refus est aussi profondément irresponsable : le terrorisme que prétend combattre la Russie en éliminant Maskhadov ne peut en ressortir qu'exacerbé par sa mort et la non restitution de son corps. N'oublions pas que cette humiliation faite aux victimes a, dans certains cas d'attentats-suicides, déclenché le passage à l'acte de femmes-kamikazes, et alimenté le cycle infernal de la vengeance, alors que depuis dix ans, tant de cadavres n'ont pu être identifiés qu'en morceaux après avoir subi des mutilations et explosions. Les autorités russes, sans que rien ne leur soit opposé, commettent donc un double crime. Moral et politique. Dans une société qui vit ses rituels comme des symboles de survie, qui vit ses règles coutumières et sociétales comme le garant de sa mémoire collective lorsque tout a été détruit et le quart de la population a été exterminé, venir plonger le fer dans la plaie en refusant de rendre le corps du défunt qui incarnait tout un peuple, est une provocation. Kafka écrivait : "La séduction absolue du mal, c'est la provocation au combat". En s'appuyant sur une loi anti-terroriste dont les clauses ne s'appliquent pas, de surcroît, à A. Maskhadov, qui n'a cessé de condamner toute forme de terrorisme et n'a jamais été condamné pour faits de terrorisme, M. Poutine signe l'inscription du conflit dans une continuité historique où les Tchétchènes voient systématiquement, non seulement leur pays, mais leur honneur foulé aux pieds. Et il retourne à une tradition vieille de trois siècles : le Cheikh Mansour, le religieux tchétchène qui avait conduit la résistance à la colonisation russe entre 1785 et 1791, a fini en 1794, dans une fosse anonyme de la forteresse de Schliesselburg, près de Saint-Pétersbourg. Sans pierre tombale, sans nom. En refusant de rendre le corps, les autorités russes choisissent d'exacerber à l'extrême le sentiment d'injustice et d'abandon. Elles choisissent d'attiser, par leur mépris ouvert et sarcastique, la révolte et la vengeance. Ne pas demander haut et fort à Vladimir Poutine de rendre aux Tchétchènes le corps d'Aslan Maskhadov serait un pas supplémentaire de l'inaction coupable de l'Europe face au conflit tchétchène. Quand il sera trop tard, il sera vraiment trop tard. Sincerely, Citer Link to post Share on other sites
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