pmat 276 Posted August 23, 2010 Partager Posted August 23, 2010 BONJOUR AH!!!!!!! Des beaux titre comme j'en fabrique et come j'aime « A bas l'intelligence! »par Mélisande, ecrivain C'est par eux que je commence, les pères, nos pairs, qui en d'autres temps savaient ce que conscience signifiait, sans crainte, ni pour leur carrière, ni pour leur vie, car ils pressentaient que l'on ne meurt pas : mais passons seulement d'un état à un autre... En tout cas, ils n'auraient rien vendu pour s'en sortir de façon vénale, oui, ils savaient prononcer le mot âme, et lui donner toute sa place... Miguel de Unamuno, évoqué avec bienfait par Assouline. Merci pour cette remémoration. Unamuno qui sous des cieux imbéciles et dangereux souffrait en espagnol de décielement. On pourrait entendre que des circonstances assassines l'avaient coupé de son inspirateur. Quant à René Char poète et résistant, faut-il le rappeler : « La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil. » Et « Comment montrer sans les trahir les choses simples destinées entre le crépuscule et le ciel ? Par la vertu de la vie obstinée, dans la boucle du temps artiste, entre la mort et la beauté. » Écoutons les ministres qui ne souffrent, eux, d'aucuns décièlement. Comme le firent les franquistes avec les intellectuels, quand ils criaient : « A bas l'intelligence ! », lors du discours du professeur de l'Université de Salamanque, 70 ans, mort de chagrin peu après. Les âmes pures meurent du coup de poignard symbolique porté au centre de leur âme, à laquelle ils sont restés contre vents et histoires, fidèles. Mais il faut lire cet édifiant Interview de Brice Hortefeux, car tout y est. Un populisme de bas étage. St Germain des Prés, repaire d'intellectuels inutiles et sans doute parasites, qui porte quand même, dans les gènes de son histoire l'accueil à bras ouverts des Jazz men Blacks, qui fuyaient les potences du Klu Klux clan, faut-il le rappeler ? St-Germain des prés, où les artistes exilés accueillis par Juliette Gréco, et d'autres qui n'avaient pas froid aux yeux comme aujourd'hui, cherchaient et rencontraient avant tout la fraternité : rappelons qu'aux USA, Miles Davis n'avait pas pu rentrer à un de ses propres concerts.. Stoppé net par un de ces fonctionnaires pavloviens qui frémissaient négativement devant la couleur de peau noire. L'heure est grave parce que nous avons à faire à une classe politique vissée sur ses privilèges, qui, pour rester imprégnée de ce poison violent que l'on nomme « pouvoir, » est prête à tout. Quel est-ce tout ? Au niveau historique : Revenir avant 1789. Un pouvoir usurpé, non légitime, qui n'est plus intermédiaire entre « Dieu et les hommes », un enculage historique généralisé, si l'on veut. Rien que cela, mais dans un discours apprêté, ripoliné sociologiquement s'entend: ce qu'il y a de dangereux c'est qu'ils font de vrais constats, et que les déçus de la Gauche se sont faits traîtres, pour exprimer le sentiment violent d'avoir été délestés de leur ferveur, ou idéal. Je parle des fragiles, des déstabilisés chroniques qui n'ont rien dans les valises... Ainsi, la Gauche est responsable de la Droite que nous subissons comme un venin, par sa trahison aux valeurs des Anciens. Parce qu'elle s'est montrée vénale et mensongère, notamment avec Mitterrand.Cependant, le ressort des exhortations au rejet de l'Étranger, actuellement les Roms et les gitans, c'est — à dire ceux qui restent fidèles à une lointaine idée du Christ qui dirait, à travers St Thomas : « Soyez locataires », où alors avec un St François d'Assises, plus radicales : « Laissez tout et vous aurez tout ! » garde — fous décimés, de notre folie propriétaire des maisons, mais aussi des êtres, brèves, la santé mentale de notre société malade, rien de moins. Ce ressort Que nous subissions dans tous les discours des esclaves du Président est pervers ; un jour ou l'autre, on est forcément l'étranger de quelqu'un. la pulsion de vie des gens est mise à mal par les comportements pervers des Dirigeants. SUITE Citer Link to post Share on other sites
pmat 276 Posted August 23, 2010 Author Partager Posted August 23, 2010 SUITE ET FIN Il ne faut pas oublier que nous sommes aspirés par le divin, c'est à dire le transcendant, qui serait la capacité de l'être à oeuvrer pour la vie, un « Bien » opposé au Mal qui serait le désir pervers de récupérer et de détruire ce qui est programmé, comiquement programmé, pour vivre et s'élever spirituellement, cette aspiration est en chacun de nous, elle survit comme une chaloupe sur l'océan furieux, rétif à toute tentative de déstabilisation, voire de destruction du principe de transcendance. L'autre est toujours celui qui dérange notre confort amniotique, réel ou supposé. Seul dans le ventre de la mère, sans emmerdeur, ce moment d'avant la naissance où nul ne partage ne s'effectue, mais qui devient régressif pour l'adulte qui veut le prolonger . L'étranger c'est déjà le père pour l'enfant, qui met fin à la symbiose mère enfant. Il apporte la difficulté, la frustration qui feront s'ériger l'enfant en être adulte avec des limites. « Tu dois aller voir ailleurs, tu dois te faire dans la frustration, si tu veux avoir une densité existentielle, une vitalité, tu dois rencontrer la difficulté, mon enfant, avec tout l'amour que je te dois. ». Pourquoi ? Parce qu'être, se faire, c'est avoir une pulsion de vie qui nous propulse à l'extérieur d'un ventre, quelqu'il soit. Sinon on reste un con, ontologiquement s'entend. Parce que la mère et l'enfant mettons le fils, c'est la symbiose, qui remplit la mère du sentiment de devenir le masculin,donnant au fils la toute — puissance qui le fait défier le Père, c'est à dire Dieu. Nous sommes les reflets des archétypes, rarement à la hauteur de la tâche, il faut bien le dire. Ce déni de l'autre que l'on stigmatise comme « LE MAUVAIS » est le ressort des sociétés fascistes. Il prend comme le feu dans une botte de foin, parce qu'il flatte des bas instincts contraires à l'idée de transcendance. Les Mystiques disent que le mauvais est en nous, et que le combat est à livrer à l'intérieur de soi, pour faire émerger la lumière, être victorieux de ses forces d'opposition intérieures, celles qui veulent nous anéantir. Revenir au phénomène « bouc émissaire » aussi facilement, sans manifestations virulentes et sonores, en dit long sur l'ego boursoufflé des opposants, sidérés par leur reflet dans l'eau, tel Narcisse, et qui s'y noient et nous avec. C’est l'autre, l'étranger, le Grand Autre, incarné par un tiers aussi petit et insignifiant soit-il, qui me protège de ma folie : qui serait de croire que je suis le monde à moi tout seul et les fils qui n'ont pas été « adoubés par leur père sont souvent dans cette pathologie. La réponse, c'est sortir de l'ego tout puissant qui empêche une opposition politique transcendante, et de faire front face à une telle folie, une telle régression qui met à nu les ressorts pervers des êtres : Nous attendons Zola, Hugo, Jaurès, nous avons des êtres non — transcendants, qui détestent l'autre comme rival potentiel, toujours animé de pulsions de meurtre pour l’éliminer, incapables d'effacement au service de la Cause. La Cause, c'est Dieu en l'Homme. La réalisation du Divin en l'Homme, et nous devons nous effacer pour faire jaillir cet être-là, qui est potentiellement en chacun de nous. La Gauche immature est responsable de la présence déployée de Nicolas Sarkozy. L’Autre, l'Étranger sont indispensables au bon fonctionnement de notre société. L'étranger m ' apprend que dans son pays, il est menacé, il ne mange pas à sa faim, il me donne des informations sur la façon dont il gère sa vie, aux quatre coins du monde, il fait que Je suis une femme qui sait relativiser son malheur, ses souffrances. Il me donne ma position exacte universelle sur l'échelle de la souffrance. Citer Link to post Share on other sites
pmat 276 Posted August 23, 2010 Author Partager Posted August 23, 2010 CERTAIN CROIENT QUE TAPER SUR LE CITOYEN EST UNE BONNE CHOSE CERTAIN CROIENT QUE TAPER SUR LE CITOYEN EST UNE BONNE CHOSE BONJOUR çà eut payer mais, çà ne paye plus l'erreur est trop grosse 30 - "Sarkozy prend les Français pour des imbéciles" € LE MONDE.FR | 16 août 2010 | Propos recueillis par Luc Bronner et Gérard Courtois | 1459 mots A la veille des Journées d'été du rassemblement des écologistes (Verts et Europe Ecologie) qui s'ouvrent jeudi 19 août à Nantes, Daniel Cohn-Bendit réagit à la surenchère sécuritaire dans laquelle se sont engagés Nicolas Sarkozy et son gouvernement. RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR 21 - Sécurité : une offensive préparée à l'Elysée depuis l'échec des régionales € LE MONDE.FR | 6 août 2010 | Arnaud Leparmentier | 873 mots "Ni plus ni moins que mon discours de Grenoble" Jeudi 5 août à l'heure de l'apéritif, Nicolas Sarkozy téléphone du cap Nègre à Brice Hortefeux, qui vient d'arriver en Auvergne, pour lui donner ses consignes : il faut éviter les emballements des plus durs de la majorité à droite, tentés de faire... 22 - Sécurité : une offensive préparée à l'Elysée depuis l'échec des régionales € LE MONDE | 7 août 2010 | Arnaud Leparmentier | 933 mots - Récit Comment M. Sarkozy et ses conseillers ont conçu le discours de Grenoble - Enquête A la Villeneuve, la dérive violente d'un groupe de jeunes en rupture. Ni plus ni moins que mon discours de Grenoble. 23 - Sécurité : de l'art de façonner l'opinion publique € LE MONDE | 13 août 2010 | Eric Fassin | 976 mots Un sondage plébiscité n'est pas une vérité. En matière de sécurité, « les annonces de la majorité » seraient « plébiscitées ». Du moins Le Figaro l'affirmait-il en « une » le 5 août, en s'appuyant sur un sondage IFOP : « Roms, déchéance de nationalité, peines planchers, vidéosurveillance : les... Citer Link to post Share on other sites
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