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Où sont les médicaments, M.Ould Abbès?


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Guest dounia25

La grande perturbation dans la disponibilité du médicament n’est pas près de s’estomper. Datant de plusieurs mois, le déficit s’étend à presque l’ensemble de la nomenclature des médicaments. Insidieusement, «la pénurie est devenue chronique, donc de plus en plus inquiétante», a soutenu hier, le président du Syndicat national des pharmaciens d’officines (Snapo), Messaoud Belambri.

 

«Le pays passe à une phase supérieure grave dans l’indisponibilité de plus d’une centaine de médicaments au niveau des pharmacies», indiquent de nombreux spécialistes du secteur. «Cette pénurie pourra prendre des allures très dangereuses si les pouvoirs publics ne daignent pas intervenir à temps», a déploré hier, Messaoud Belambri.

 

Pour y remédier il faut faire un diagnostic approfondi du secteur qui subit des manques d’approvisionnement continuels depuis plusieurs mois. «Il ne s’agit pas de débloquer une enveloppe financière ou de signer les programmes d’importation», indique-t-il.

 

Le ministre de la Santé Djamel Ould Abbès a affirmé à plusieurs reprises que les médicaments manquants sont désormais disponibles et que l’Algérie dispose d’un stock de médicaments de six mois. Le ministre s’est également engagé à assurer les médicaments manquants avant le mois du Ramadhan.

 

Le 19 juillet dernier, le ministère de la Santé a déclaré qu’une enveloppe de 10 milliards de dinars est prévue pour importer tous les médicaments manquants. Les pharmaciens et les opérateurs du secteur s’accordent à dire qu’«une décision plutôt beaucoup plus importante s’impose d’elle-même». «La spéculation prédomine largement le marché du médicament. En plus du diktat des lobbies, de la mafia et d’ exclusivités. nous subissons comme pour n’importe quel produit banal, des rétentions des stocks et des ventes concomitantes», a estimé notre interlocuteur.

 

«La réforme du marché doit être prescrite en urgence», a souligné ce syndicaliste. L’ouverture brutale du marché a conduit à «une désorganisation caractérisée de la filière du médicament», souligne-t-il. L’Etat doit absolument retrouver son rôle de régulateur.

 

Le suivi, le contrôle rigoureux, la constitution de stocks de sécurité et la réorientation de la production nationale sur des produits essentiels, se font de plus en plus sentir. «Aujourd’hui, même si on quintuple l’enveloppe d’importation (soit de 1 à 5 milliards de dollars par an) on ne s’en sortira jamais et les médicaments continuent de manquer dans les pharmacies», regrette M.Belambri.

 

«Si les malades chroniques, les cancéreux demeurent particulièrement menacés par cette pénurie, il, en demeure pas moins que presque la totalité des malades sont touchés par ce manque», soulignent de nombreux pharmaciens.

 

A titre d’exemple, selon notre interlocuteur, «actuellement, sur une dizaine de marques de pilules de contraception commercialisées auparavant, une seul est disponible au compte-gouttes». Idem pour les corticoïdes, antalgiques, pommades anti-inflammatoires, etc.

 

Par ailleurs, «l’anarchie est telle que plusieurs produits apparaissent et disparaissent chaque semaine», conclut-il. Cela d’une part, de l’autre, les opérateurs se plaignent quant à eux des difficultés posées par le Credoc instauré en 2009 comme unique moyen de paiement des importations, y compris celle de médicaments.

 

«Si le gouvernement n’opère pas incessamment des mesures d’assouplissement au credoc, incessamment», entendre dans la loi de finances complémentaire 2010, «la situation risque de dégénérer davantage», a souligné le président de l’Union nationale des opérateurs en pharmacie (Unop), Amar Ziad.

 

Outre les effets du Credoc, il y a une espèce de non- responsabilité pharmaceutique prévalant dans le secteur. Des autorisations d’importation pour un seul médicament sont accordées à plusieurs opérateurs à la fois. «Sous d’autres cieux, le fournisseur et l’opérateur sont responsables de la disponibilité du médicament pour lequel ils ont l’autorisation d’importation. Chez nous, la multiplication des opérateurs sur le/ ou les mêmes produits crée une situation où personne n’est responsable sur quoi que ce soit», a précisé le président de l’Unop.

 

mohamed boufatah

algerie360

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Guest dounia25
L'état préfère s'occuper de choses bien plus importantes comme par exemple importer de la viande congelée d'Inde :evil::evil::chair:

 

on peut pas être au four et au moulin:D

la bouffe avant tout en ce mois de caréme.

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Guest dounia25
Mr Ladoz rappellera que Mr Ould Abbas n'est pas .......... docteur mais infirmier promu ............ docteur du temps du parti unique juste pour présider à l'UMA (Union des médecins Algériens) :mdr: :mdr: :mdr:

 

on en a rien à foutre de son diplome,son prédecesseur qui etait vraiment docteur a humilié ses confréres :mad:

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on en a rien à foutre de son diplome,son prédecesseur qui etait vraiment docteur a humilié ses confréres :mad:

 

Oui bien sur !

Mais il ne s'agit pas de savoir s'il es ou n'est pas médecin !

Un simple "bachelier" peut tout aussi bien occuper le poste de ministre du moment qu'il s'agit plus d'un poste "politique" .

C'est juste pour situer le personnage (vulgaire usurpateur qui se retrouve ministre , à vie, de la république )!!

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Guest dounia25
Oui bien sur !

Mais il ne s'agit pas de savoir s'il es ou n'est pas médecin !

Un simple "bachelier" peut tout aussi bien occuper le poste de ministre du moment qu'il s'agit plus d'un poste "politique" .

C'est juste pour situer le personnage (vulgaire usurpateur qui se retrouve ministre , à vie, de la république )!!

 

tout à fait d'accord avec mr Ladoz:)

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C'est un prof de medecine!!!

 

tout à fait d'accord avec mr Ladoz:)
Tu peux lui reprocher son approche politique et meme gestionnaire...n'empeche que c'est un prof de medecine.Je rend a cesar ce qui appartient a rom.Et je rend a l'Algerie notre prof de medecine.
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Tu peux lui reprocher son approche politique et meme gestionnaire...n'empeche que c'est un prof de medecine.Je rend a cesar ce qui appartient a rom.Et je rend a l'Algerie notre prof de medecine.

 

Tu parles de qui la?

De l'infirmier ?

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C'est un prof de medecine...ami de zambreto... ton collegue de la ...dope!!!:mdr:

 

Mr Ladoz , bien informé qu'il est, persiste et signe : c'est un infirmier qui a eu un diplôme de complaisance pour des raisons politiques !

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Ah!la dose ntakk!

 

Cette lougha c'est de l'arabe littéraire (comme celle du Coran) !

Ce n'est ni de l'égyptien ni du Maghrébin .

L'arabe litteraire se divise aujourd'hui en zones comme la langue du coran issue elle meme des 5 branches que l'on sait.
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Et pourquoi tu ne crois qu'il ait franchi tout ce cursus?

 

tout le monde sait que c'ets un medecin generaliste. un professeur est d'abord un medecin specialiste, puis maitre assistant, puis docent, puis professeur. je ne crois pas qu'il a fait tout çà lui :04:
Penser n'est pas verité absolue.:cool:
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