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62 % des Français ne veulent pas d'une nouvelle candidature de Sarkozy


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Selon un sondage TNS-Sofres, à paraître le 26 août dans le Nouvel Observateur, Nicolas Sarkozy serait laminé au second tour de l'élection présidentielle, si elle avait lieu aujourd'hui, par le socialiste et actuel président du FMI, Dominique Strauss-Kahn (59 % contre 41 %), et également nettement battu par la patronne du Parti socialiste, Martine Aubry (53 %-47 %).

 

Une nette majorité de sondés (62 %) ne souhaite d'ailleurs pas que Nicolas Sarkozy se représente à la présidentielle en 2012, d'après un autre sondage réalisé par Ipsos. Dans le cas d'une nouvelle candidature, 57 % des Français pensent qu'il ne serait pas réélu, contre 38 % qui jugent qu'il l'emporterait.

A moins de deux ans de la présidentielle, "la question de la candidature de Nicolas Sarkozy reste posée" pour le politologue Philippe Braud, qui estime que "la principale contrainte qui pèse sur Sarkozy, c'est l'extraordinaire niveau d'exaspération par rapport à son style gesticulatoire". "Le paradoxe de la France en cette rentrée, par rapport à d'autres pays européens, c'est qu'elle résiste plutôt pas trop mal à la crise économique (...) mais traverse une crise morale" dont le président "est le dépositaire", renchérit Stéphane Rozès, président de la société de conseil Cap.

 

"POLITIQUE INJUSTE"

L'opinion publique "ne nie pas" les problèmes de sécurité ou la nécessité d'une réforme des retraites, mais se démarque d'un gouvernement perçu comme menant une "politique injuste qui favorise les riches", affirme Frédéric Dabi de l'Institut de sondage IFOP.

 

Censé rendre au chef de l'Etat la maîtrise de l'agenda politique, le virage sécuritaire estival n'a pas profité à M. Sarkozy. Après plusieurs faits divers médiatiques, le chef de l'Etat avait annoncé le 30 juillet que les camps illégaux de Roms seraient démantelés et certains criminels d'origine étrangère déchus de leur nationalité française.

 

"PEU DE MARGES DE MANŒUVRE"

Cette politique établissant un lien entre insécurité et immigration, violemment critiquée en France, a suscité la réprobation, de l'ONU au Vatican. Pour Frédéric Dabi, ce récent tour de vis fait fuir un peu plus les jeunes et les cadres : "Sarkozy a peu de marges de manœuvre. Il est assez frappant de voir sa cote de popularité stagner entre 30 et 35 % depuis le début de l'année".

Autre épine dans le pied de M. Sarkozy : l'économie. Les prévisions de croissance ont été abaissées à 2 % au lieu de 2,5 % pour 2011 et le pouvoir a confirmé la rigueur budgétaire avec l'annonce de la suppression en septembre de 10 milliards d'euros d'exonérations fiscales.

 

REMANIEMENT

Dans ce contexte morose, la réforme des retraites, chantier phare de la fin du mandat de Nicolas Sarkozy dont l'examen doit débuter le 7 septembre au Parlement, s'annonce difficile et va remettre sur le devant de la scène le ministre du travail, Eric Woerth. Ce pilier du système Sarkozy est fragilisé par une suspicion de conflit d'intérêts dans l'affaire Liliane Bettencourt, l'héritière du groupe L'Oréal suspectée de fraude fiscale et ancien employeur de l'épouse du ministre.

 

Pour impulser un nouvel élan, le président a annoncé un grand remaniement pour octobre. Mais pour Stéphane Rozès, le "remaniement est une condition nécessaire mais pas suffisante : il faut définir une feuille de route pour la fin du mandat" et, selon lui, autant Nicolas Sarkozy "a une vraie capacité à mobiliser dans les grandes crises", autant il "peine à tenir une feuille de route".

 

Le Monde

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Vous dites 62% qui ne souhaite pas que Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, dit Nicolas Sarkozy [nikɔla saʁkɔzi] ( ), né le 28 janvier 1955 à Paris,homme d'État français, ne se représente pas en 2012?

....Si je compte bien ça fait encore 38% qui n'ont pas compris...

Ou alors c'est des masochistes... ouhais ! je pense que la réponse est là, c'est des masos..

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Guest Biobazard

....Si je compte bien ça fait encore 38% qui n'ont pas compris...

 

ça fait surtout 38% de gens qui ne savent plus pour qui voter et qui ne voteront surement pas pour la gauche (qui ne propose rien soit-il dit en passant) et quand on sait que l'abstention fait les affaires du FN ....

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Mon problème c'est que je suis quand même à droite politiquement, Je préfèrerais quasiment Sarko à miss 35 heures et je déteste Sarko, c'est pour te donner une idée...

 

J'en sais pas beaucoup sur Villepin, faudrait que je lise un peu sur lui mais il semble avoir un certain charisme.

 

Sinon dominique strauss kann me semble pas si pire...

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je suis au 35 heures.

 

Mon problème c'est que je suis quand même à droite politiquement, Je préfèrerais quasiment Sarko à miss 35 heures et je déteste Sarko, c'est pour te donner une idée...

 

J'en sais pas beaucoup sur Villepin, faudrait que je lise un peu sur lui mais il semble avoir un certain charisme.

 

Sinon dominique strauss kann me semble pas si pire...

et c'est aubry pour moi!:cool:
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Diversion pour faire oublier les enveloppes et la corruption

 

Les français ont compris à leur dépens que ce xénophobe n'aime pas la france.Normal pour un magyaro-grecque qui rêve de soumettre la france pour servir israel et l'internationale sioniste.

Il a considérablement ruiné l'honneur et la dignité de la france.Elle est devenue la risée du monde. :(

 

Moi perso je voterai contre lui.

Allez De Villepin. :busted_blue:

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  • 2 weeks later...
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Selon un sondage TNS-Sofres, à paraître le 26 août dans le Nouvel Observateur, Nicolas Sarkozy serait laminé au second tour de l'élection présidentielle, si elle avait lieu aujourd'hui, par le socialiste et actuel président du FMI, Dominique Strauss-Kahn (59 % contre 41 %), et également nettement battu par la patronne du Parti socialiste, Martine Aubry (53 %-47 %).

 

Une nette majorité de sondés (62 %) ne souhaite d'ailleurs pas que Nicolas Sarkozy se représente à la présidentielle en 2012, d'après un autre sondage réalisé par Ipsos. Dans le cas d'une nouvelle candidature, 57 % des Français pensent qu'il ne serait pas réélu, contre 38 % qui jugent qu'il l'emporterait.

A moins de deux ans de la présidentielle, "la question de la candidature de Nicolas Sarkozy reste posée" pour le politologue Philippe Braud, qui estime que "la principale contrainte qui pèse sur Sarkozy, c'est l'extraordinaire niveau d'exaspération par rapport à son style gesticulatoire". "Le paradoxe de la France en cette rentrée, par rapport à d'autres pays européens, c'est qu'elle résiste plutôt pas trop mal à la crise économique (...) mais traverse une crise morale" dont le président "est le dépositaire", renchérit Stéphane Rozès, président de la société de conseil Cap.

 

"POLITIQUE INJUSTE"

L'opinion publique "ne nie pas" les problèmes de sécurité ou la nécessité d'une réforme des retraites, mais se démarque d'un gouvernement perçu comme menant une "politique injuste qui favorise les riches", affirme Frédéric Dabi de l'Institut de sondage IFOP.

 

Censé rendre au chef de l'Etat la maîtrise de l'agenda politique, le virage sécuritaire estival n'a pas profité à M. Sarkozy. Après plusieurs faits divers médiatiques, le chef de l'Etat avait annoncé le 30 juillet que les camps illégaux de Roms seraient démantelés et certains criminels d'origine étrangère déchus de leur nationalité française.

 

"PEU DE MARGES DE MANŒUVRE"

Cette politique établissant un lien entre insécurité et immigration, violemment critiquée en France, a suscité la réprobation, de l'ONU au Vatican. Pour Frédéric Dabi, ce récent tour de vis fait fuir un peu plus les jeunes et les cadres : "Sarkozy a peu de marges de manœuvre. Il est assez frappant de voir sa cote de popularité stagner entre 30 et 35 % depuis le début de l'année".

Autre épine dans le pied de M. Sarkozy : l'économie. Les prévisions de croissance ont été abaissées à 2 % au lieu de 2,5 % pour 2011 et le pouvoir a confirmé la rigueur budgétaire avec l'annonce de la suppression en septembre de 10 milliards d'euros d'exonérations fiscales.

 

REMANIEMENT

Dans ce contexte morose, la réforme des retraites, chantier phare de la fin du mandat de Nicolas Sarkozy dont l'examen doit débuter le 7 septembre au Parlement, s'annonce difficile et va remettre sur le devant de la scène le ministre du travail, Eric Woerth. Ce pilier du système Sarkozy est fragilisé par une suspicion de conflit d'intérêts dans l'affaire Liliane Bettencourt, l'héritière du groupe L'Oréal suspectée de fraude fiscale et ancien employeur de l'épouse du ministre.

 

Pour impulser un nouvel élan, le président a annoncé un grand remaniement pour octobre. Mais pour Stéphane Rozès, le "remaniement est une condition nécessaire mais pas suffisante : il faut définir une feuille de route pour la fin du mandat" et, selon lui, autant Nicolas Sarkozy "a une vraie capacité à mobiliser dans les grandes crises", autant il "peine à tenir une feuille de route".

 

Le Monde

 

Le problème est qui élire a sa place, les autres c'est pareil, franchement je suis dégouter des politiques.

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