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Les affaires Hasseni et Tibhirine de retour


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Sur fond de guerre entre services français:

 

Les affaires Hasseni et Tibhirine de retour

 

Des médias français qui mettent d'avance en doute l'indépendance de la justice française, au cas où elle déciderait d'un non-lieu pour le diplomate Hasseni, des notes confidentielles où le général Rondot exprime des doutes et des états d'âmes.

 

Les ingrédients d'une nouvelle bataille politico-médiatique francofrançaise au sujet des relations avec l'Algérie, se mettent en place. Ceux qui ont en charge les difficiles relations algéro-françaises pensaient ou espéraient que l'affaire du diplomate Mohamed Ziane Hasseni allait trouver son épilogue définitif le 31 août par une décision de non-lieu. Une contre-offensive est en train de se dérouler contre une telle possibilité qui, en théorie, ne relève que de la justice française. Une éventuelle décision de non-lieu est déjà présentée par le site Rue 89, comme une preuve que la «raison d'Etat» aura joué et que Paris a cédé aux «pressions d'Alger». Le site électronique français publie des extraits d'écoute téléphonique qui seraient, selon lui, la preuve que des «pressions» ont été exercées sur Mohamed Samraoui pour qu'il revienne sur ses accusations contre Hasseni. Mohamed Samraoui, après avoir assuré qu'il était sûr à 99%, avait paru beaucoup moins sûr de son fait, lors de son audition par le juge Thouvenot. Ce vacillement du témoignage a permis au diplomate algérien qui clame son innocence et évoque une homonymie de marquer des points. Aujourd'hui, il est en attente d'un non-lieu définitif. L'écoute téléphonique entre Samraoui et un certain Mustapha, à priori une connaissance, qui lui reproche d'avoir accusé à tort le diplomate est présentée par l'avocat de Mme Mecili, Me Antoine Comte, comme une preuve que les services algériens ont exercé des pressions sur l'officier dissident. Les écoutes -dont on ne sait par quel service français, elles ont été faites- étant versées au dossier, cela dépend de l'appréciation des juges d'estimer si Mohamed Samraoui, qui vit en Allemagne, est revenu sur ses déclarations à «99%» suite à cette conversation téléphonique qui serait assimilée à une pression. Rue 89 ne se contente, cependant, pas de faire de l'information, il anticipe. Sans attendre comment les juges vont apprécier ces écoutes téléphoniques, il tire une conclusion: si les accusations sont maintenues, la justice aura bien fonctionné, si un non-lieu est prononcé ce serait la preuve que l'Etat français a exercé des pressions sur les juges.

 

DGSE contre DST

 

Un autre article du Figaro, porte sur l'affaire des moines de Tibhirine, sur la base des notes confidentielles déclassifiées émanant des ministères français de l'Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères qui ont été remises au juge au cours des derniers mois.

Le premier constat établit que l'armée algérienne, selon un rapport de la DRM, (Direction du renseignement militaire) a mené d'importantes opérations dans la région où se trouvaient détenus les moines de Tibhirine et cette «action pourrait avoir précipité le dénouement du drame en poussant les islamistes à se débarrasser des moines pour ne pas être gênés dans leur fuite.». Le journal, cite à l'appui de cette thèse, des déclarations de repentis islamistes «dont les récits dormaient depuis de longues années dans le coffre-fort... de Jean-Louis Bruguière, l'ex-patron de la justice antiterroriste, réputé proche du pouvoir et de la DST». Le Figaro qui évoque les différents scénarios possibles dont «la plus incroyable», une manipulation des services algériens, s'attarde sur les commentaires du Général Rondot qui estime que les responsables militaires n'ont pas accordé plus d'importance au sort des moines qu'à celui d'autres. Le général évoque une «relative tolérance» pour des «raisons tactiques» des services algériens à l'égard de «Djamel Zitouni et ses groupes». Mais l'essentiel des notes Rondot, attestent surtout de la permanence de la guerre des services français, la DST et la DGSE. Sans minimiser l'importance de l'intérêt médiatique pour ces deux affaires, il est difficile de ne pas noter que leur traitement est connoté politiquement. Outre les parties directement concernés, la famille Mecili et les parties civiles dans l'affaire des moines, il n'est pas exclu qu'une partie du pouvoir français, y compris dans les services, entend maintenir ces abcès de fixation dans les relations algéro-françaises.

 

A priori, la présidence française, qui a veillé à ne pas interférer dans le cours de l'affaire, souhaiterait dégager les relations franco-algériennes de l'affaire Hasseni. Il semble bien qu'au sein du système français, certaines veillent à ce qu'il en soit autrement. En dénonçant d'avance une décision de non-lieu comme une preuve d'une intrusion du pouvoir français dans le cours de la justice, ces forces s'assurent déjà de la possibilité d'entretenir une campagne médiatique durable.

 

Le Quotidien d'Oran

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France/Algérie : non-lieu dans l'affaire Mecili, un "développement positif" (Paris)

 

PARIS, 1 sept 2010 (AFP) - L'abandon par la justice française des poursuites contre un diplomate algérien, un temps soupçonné d'avoir été impliqué dans l'assassinat de l'opposant Ali Mecili à Paris en 1987, est "un développement positif", a estimé mercredi le ministère français des Affaires étrangères.

 

"Le prononcé de cette décision de la Cour d'appel de Paris apporte un développement positif pour nos relations bilatérales, dont notre volonté est bien d'en poursuivre l'approfondissement et le développement", a déclaré le porte-parole du ministère, Bernard Valero.

 

Le diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni a bénéficié mardi d'un non-lieu délivré par la cour d'appel de Paris dans l'enquête sur l'assassinat de l'opposant algérien Ali Mecili, une affaire qui empoisonne depuis des mois les relations entre Paris et Alger.

 

Plus de vingt ans après les faits, l'affaire avait connu un rebondissement avec l'interpellation à Marseille (sud-est) le 14 août 2008 de M. Hasseni, chef du protocole du ministère algérien des Affaires étrangères qui était visé par un mandat d'arrêt international.

 

M. Hasseni, qui se disait depuis son interpellation victime d'une homonymie, avait été mis en examen (inculpé) par la justice française.

 

Depuis, cette affaire judiciaire polluait les relations franco-algériennes.

 

Le ministère algérien des Affaires étrangères avait ainsi convoqué début avril l'ambassadeur de France à Alger pour lui faire part "de la grande surprise et de la profonde préoccupation" d'Alger à la suite d'un refus des juges français d'accorder le non-lieu au diplomate.

 

Les relations entre les deux pays traversent une passe particulièrement difficile depuis plusieurs mois, même si la présence du président Abdelaziz Bouteflika à un sommet Afrique-France début juin a quelque peu apaisé le climat.

 

Une visite bilatérale que le président algérien devait effectuer en France en 2009 a été ajournée et n'a toujours pas pu avoir lieu.

 

Le ministère des Affaires étrangères a également ajouté mercredi à propos de l'affaire Mecili que Paris attend que "toute la lumière soit faite (...) afin que ce crime ne reste pas impuni".

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PARIS, 1 sept 2010 (AFP) - L'abandon par la justice française des poursuites contre un diplomate algérien, un temps soupçonné d'avoir été impliqué dans l'assassinat de l'opposant Ali Mecili à Paris en 1987, est "un développement positif", a estimé mercredi le ministère français des Affaires étrangères.

 

"Le prononcé de cette décision de la Cour d'appel de Paris apporte un développement positif pour nos relations bilatérales, dont notre volonté est bien d'en poursuivre l'approfondissement et le développement", a déclaré le porte-parole du ministère, Bernard Valero.

 

Le diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni a bénéficié mardi d'un non-lieu délivré par la cour d'appel de Paris dans l'enquête sur l'assassinat de l'opposant algérien Ali Mecili, une affaire qui empoisonne depuis des mois les relations entre Paris et Alger.

 

Plus de vingt ans après les faits, l'affaire avait connu un rebondissement avec l'interpellation à Marseille (sud-est) le 14 août 2008 de M. Hasseni, chef du protocole du ministère algérien des Affaires étrangères qui était visé par un mandat d'arrêt international.

 

M. Hasseni, qui se disait depuis son interpellation victime d'une homonymie, avait été mis en examen (inculpé) par la justice française.

 

Depuis, cette affaire judiciaire polluait les relations franco-algériennes.

 

Le ministère algérien des Affaires étrangères avait ainsi convoqué début avril l'ambassadeur de France à Alger pour lui faire part "de la grande surprise et de la profonde préoccupation" d'Alger à la suite d'un refus des juges français d'accorder le non-lieu au diplomate.

 

Les relations entre les deux pays traversent une passe particulièrement difficile depuis plusieurs mois, même si la présence du président Abdelaziz Bouteflika à un sommet Afrique-France début juin a quelque peu apaisé le climat.

 

Une visite bilatérale que le président algérien devait effectuer en France en 2009 a été ajournée et n'a toujours pas pu avoir lieu.

 

Le ministère des Affaires étrangères a également ajouté mercredi à propos de l'affaire Mecili que Paris attend que "toute la lumière soit faite (...) afin que ce crime ne reste pas impuni".

la D R S a gane son match hassani est plus blanc que neige, au fait ou est le deuxieme hassani? celui par qui le scandale est arrive,je parie qu'il se la coule douce ou qu'il n'existe pas
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La France se réjouit du non-lieu en faveur d'un Algérien

 

Le non-lieu prononcé mardi par la cour d'Appel de Paris en faveur du diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni apporte un développement positif pour les relations franco-algériennes, a estimé mercredi à Paris le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.

 

S'exprimant au cours d'un point de presse, il a insisté sur la volonté de son pays de poursuivre et d'approfondir ses relations avec l'Algérie.

 

Chef de protocole au ministère algérien des Affaires étrangères, M. Hasseni avait été placé sous contrôle judiciaire en août 2008 par la justice française qui l'accusait d'être impliqué dans l'assassinat, en 1987 à Paris, de son compatriote avocat, André Ali Mecili.

 

Paris - Pana

 

© Copyright Afrique en ligne

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Le non-lieu prononcé mardi par la cour d'Appel de Paris en faveur du diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni apporte un développement positif pour les relations franco-algériennes, a estimé mercredi à Paris le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.

 

S'exprimant au cours d'un point de presse, il a insisté sur la volonté de son pays de poursuivre et d'approfondir ses relations avec l'Algérie.

 

Chef de protocole au ministère algérien des Affaires étrangères, M. Hasseni avait été placé sous contrôle judiciaire en août 2008 par la justice française qui l'accusait d'être impliqué dans l'assassinat, en 1987 à Paris, de son compatriote avocat, André Ali Mecili.

 

Paris - Pana

 

© Copyright Afrique en ligne

Le crime crapuleux qui est legal en Algerie, vient d'etre adopte en France pour des raisons economiques ou autres.Que compte la vie d'un homme quand la raison d'etat l'emporte sur la justice, le jour ou le juge charge de l'affaire a ete depossede du dossier et mute,je savais qu'un compromis a ete trouve entre les deux etats bananiers et que la justice a ete ligotee.Honte a la France de s'acoquiner avec un regime mafieux et assassin
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la D R S a gane son match hassani est plus blanc que neige, au fait ou est le deuxieme hassani? celui par qui le scandale est arrive,je parie qu'il se la coule douce ou qu'il n'existe pas

 

Il coule des jours plus ou moins heureux dans l'est du pays !!

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